Amazon confie un studio à l'ancien patron de Sony Online Entertainment

Amazon confie un studio à l’ancien patron de Sony Online Entertainment

La tête dans le nuage

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Kevin Hottot

Publié dans

Société numérique

16/02/2017 3 minutes
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Amazon confie un studio à l'ancien patron de Sony Online Entertainment

Amazon ne cache plus ses ambitions en tant qu'éditeur de jeux vidéo. Le géant américain qui dispose de son propre moteur de jeu hérité du Cryengine, vient d'annoncer un recrutement de taille : celui de John Smedley, l'ancien patron de Sony Online Entertainment.

Depuis la revente de Sony Online Entertainment à un fonds d'investissement, la carrière de son ancien patron a été plutôt mouvementée. Après y avoir mené une vague de licenciements en février 2015, John Smedley a quitté l'entreprise (depuis rebaptisée Daybreak Games) en juillet de la même année, pour fonder son propre studio indépendant. Un projet Kickstarter raté, une campagne Indiegogo à peine mieux réussie et 5 à 10 000 exemplaires de son premier jeu vendus plus tard, ce studio a lui aussi fermé ses portes en décembre dernier.

Amazon Online Entertainment

Le dirigeant n'aura toutefois pas eu de difficultés à retrouver un travail. Amazon a en effet décidé de lui confier la tête d'un nouveau studio à San Diego en Californie, apprend-t-on chez nos confrères de Games Industry. Le géant américian y affirme avoir porté son choix sur Smedley pour ses « travaux pionniers qui ont aidé à définir les jeux massivement multijoueurs modernes », en faisant référence ici à EverQuest.

Pour l'heure, très peu de détails ont été confirmés sur les projets qui seront menés par ce nouveau studio. Amazon assure simplement que l'équipe de Smedley « travaille déjà d'arrache-pied sur un nouveau projet ambitieux qui puise dans la puissance du cloud AWS et de Twitch pour connecter les joueurs du monde entier dans un nouvel univers ». Le contraire aurait été étonnant. 

Ni cloud ni vice ?

Amazon a en effet présenté trois titres jusqu'ici et tous mettent en avant la même fonctionnalité : une intégration profonde de Twitch, qui rappelons-le appartient au géant américain depuis maintenant quelques années. Elle doit notamment permettre aux spectateurs de dépenser une monnaie virtuelle baptisée Stream+, permettant d'interagir avec les diffuseurs, ou de prendre des paris sur des matchs compétitifs. 

L'intégration d'Amazon Web Services n'avait quant à elle pas été évoquée jusqu'ici, mais elle n'est ni surprenante ni inédite dans le milieu du jeu vidéo. Microsoft avait par exemple martelé au lancement de la Xbox One que les développeurs pourraient tirer parti de la plateforme Azure pour décharger la console de certains calculs. Quelques titres seulement exploitent toutefois cette possibilité, notamment ceux de la série Forza pour la gestion des drivatars. Il est donc logique qu'Amazon cherche à profiter de sa plateforme maison pour enrichir ses titres, et pourquoi pas inciter d'autres studios et éditeurs à en faire autant. 

Écrit par Kevin Hottot

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Amazon Online Entertainment

Ni cloud ni vice ?

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Commentaires (19)




Ni cloud ni vice ?







Je suis partagé entre le <img data-src=" /> et le <img data-src=" /> .





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Amazon a du courage de confier quelque chose à ce gus …


Si mes calculs sont bons ça fait <img data-src=" /> <img data-src=" />








Ellierys a écrit :



Si mes calculs sont bons ça fait <img data-src=" /> <img data-src=" />





c’est plutôt moyen



Echec en perspective ? <img data-src=" />








Gilbert_Gosseyn a écrit :



Echec en perspective ? <img data-src=" />







Je serais plutôt d’avis de voir ce qu’ils en font avant de parlé d’échec, car les outils à leurs dispos leur offres des possibilités de faire des trucs vachement sympa, cependant il reste la variable mauvaise exploitation qui peut tout faire capoter.



wait and see









Niktareum a écrit :



Je suis partagé entre le <img data-src=" /> et le <img data-src=" /> .





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Bah oui, qqpart <img data-src=" /> + <img data-src=" /> ça fait <img data-src=" /> mais y a une petite voix qui me dit des trucs bizarres <img data-src=" /> .


C’est dingue , comment est ce que ce type arrive a rebondir …

Bonne chance amazon , faire une course avec un cheval boiteux c’est pas facile


Bon bah rip d’avance :)


C’est la mentalité américaine : si tu chutes en business, le coup d’après tu seras plus riche de cet expérience et donc, plus apte à réussir.

L’échec n’est pas aussi pénalisant qu’en France.


SOE ? oula.

Moi j’attendais Everquest 3, et ils l’ont tout cassé :P



Après j’ai rien contre le monsieur mais il a rien fait d’extraordinaire, surtout que ca s’est bien dégradé quand ils sont passé Daybreak



J’avoue être dubitatif <img data-src=" />


Je crois que c’est le PDG d’IBM qui a reçu une lettre de démission, d’un de ses directeurs qui avait fait une erreur et qui venait de faire perdre 1M\( à IBM.

A la fin de l'entretien, le PDG lui a dit, il n'est pas question que je vous laisse partir alors que je viens d'investir 1 M\)
dans votre formation. <img data-src=" />








MeL-S a écrit :



C’est la mentalité américaine : si tu chutes en business, le coup d’après tu seras plus riche de cet expérience et donc, plus apte à réussir.

L’échec n’est pas aussi pénalisant qu’en France.





Euh, t’es sur que c’est pénalisant en France?









DUNplus a écrit :



Euh, t’es sur que c’est pénalisant en France?







oui.

En tant que consultant je sais que si sur un CV je dis qu’un projet à foiré, c’est très, très mal vu.

Il faut toujours tourner de la facon positive, jamais reconnaitre une erreur, meme si elle ne vient pas de toi.



Bien sur pour des postes en interne c’est différent, et oui tu peux toujours justifier en disant “j’ai appris de cette expérience” mais le fait est, c’est plutot mal vu chez nous









garn a écrit :



oui.

En tant que consultant je sais que si sur un CV je dis qu’un projet à foiré, c’est très, très mal vu.

Il faut toujours tourner de la facon positive, jamais reconnaitre une erreur, meme si elle ne vient pas de toi.



Bien sur pour des postes en interne c’est différent, et oui tu peux toujours justifier en disant “j’ai appris de cette expérience” mais le fait est, c’est plutot mal vu chez nous





Pourtant tout ceux qui a travaillés sur l’A400M trouve toujours du boulot.



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Bien sur c’est pas une question de trouver du boulot ou pas, c’est juste mal vu d’avouer un échec en France, professionnellement, plus que dans d’autres pays. ( et y a bien sur des exceptions)



En tout cas c’est ce que j’en tire de mes entretiens professionels (et vu mon boulot j’ai dépassé la centaine <img data-src=" />)








garn a écrit :



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Bien sur c’est pas une question de trouver du boulot ou pas, c’est juste mal vu d’avouer un échec en France, professionnellement, plus que dans d’autres pays. ( et y a bien sur des exceptions)



En tout cas c’est ce que j’en tire de mes entretiens professionels (et vu mon boulot j’ai dépassé la centaine <img data-src=" />)





La dur vie des SSII……



Bof ça fait 10 ans que je suis en ssii et je n ai fait que 4 entretients comme quoi :)