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Borée

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180 commentaires

Le 08/01/2016 à 14h 41







MuadJC a écrit :



C’est à peine annoncé et tu connais déjà les perfs? chapeau!



Si tu parles de manière générale, je connais déjà ce genre d’objets, et personne ne s’en est encore plaint (moi inclu).

Je trouve l’analyse du sommeil pas si déconnante que ça mine de rien





 Les perfs sont limitées par l’écran.  Pour un coureur, sauf très très occasionnel, un tracker qui compte les pas et te fais une estimation grossière des calories, a une fonction proche du néant. Idem en natation.

 Quand à l’analyse du sommeil, si ça te convient, tant mieux. 



Ce n’est pas ce tracker en particulier que je critique, mais je réponds à ton avis par le mien en disant que 70 euros pour un machin qui selon les infos dispo compte les pas et dis que tu as bien dormi parce que tu n’as pas bougé en dormant, ce qui au passage est assuré par n’importe quel smartphone, c’est plutôt cher payer. J’ai le droit de le dire ?


Le 08/01/2016 à 10h 55







MuadJC a écrit :



pour info, vu que je trouve le prix correct pour ce que ça fait:

https://withings.zendesk.com/hc/fr/articles/215155917-Quels-appareils-sont-compa…





Il ne fait pas grand chose. Pour un coureur ou un nageur, les informations recueillies sont très pauvres (tu auras juste le nombre de pas). Les infos de sommeil avec analyse supposée des rythmes relèvent de la plaisanterie sur tous les appareils de ce genre. Il reste quoi ? Une petite estimation du nombre de pas effectués en journée. Sachant que portée au poignet, une activité comme faire la vaisselle peut entraîner un bonus de 1000 pas, ça en dit long sur la précision du bidule.


Le 08/01/2016 à 10h 40

Il semblerait qu’une fonction “montre” existe sur ce bracelet, comme on peut le voir sur certaines photos publiées ailleurs : 

http://i-cdn.phonearena.com/images/articles/223296-image/Withings-Go-hands-on.jp…



Après, pas certain que l’autonomie reste de 8 mois avec un écran qui se rafraichi toutes les minutes. L’affichage eInk ne consomme en effet de l’électricité que pour changer un élément de l’affichage. Sans électricité donc, l’affichage reste permanent. La fonction montre implique donc une micro consommation électrique supplémentaire, à raison de 60 fois par heure, 1440 fois par jour, 43000 fois par mois. Cela impacte nécessairement l’autonomie.

Le 07/01/2016 à 13h 47







OlivierJ a écrit :



Les trucs que tu as cité pour l’audio n’apportent rien de plus qu’un CD, pour de la HiFi en tous cas (j’ai une chaîne HiFi et j’écoute du classique), ça ne m’étonne pas que ça ne se soit pas vendu, à part à des gens qui n’ont pas les connaissances techniques pour juger que ça n’apporte rien (ou que personne ne leur explique).  



 

Bénéficier d’un son multicanal constitue un apport par rapport au CD, peut-être modeste, mais un apport quand même. L’apport peut même être considérable dans certains cas, comme pour la musique chorale et en particulier la reproduction spatiale des acoustiques complexes de cathédrales.


Le 07/01/2016 à 11h 23

Vu l’épaisse couche de fard sur ladite peau (et de la graisse de chat sur les cils), j’aurais aussi tendance à dire que c’est pas naturel. Surtout autour des yeux <img data-src=" />

Le 07/01/2016 à 10h 34







Plus d’une surtout ;p

Ça me fait penser à la sortie du dernier Phase One annoncée il y a quelques jours. Avec son capteur de 100 millions de pixels et les excellentes optiques associées, on voit même les crottes de nez du modèle. Sans parler de la forêt de poil qui pousse sur son nez :&nbsp;

http://img1.focus-numerique.com/focus/news/PhaseOne_XF100MP_Alexander-Flemming.t…

(attention, 500 Mb la photo)

Le 07/01/2016 à 10h 12

Un prix plus décent que les premiers modèles annoncés à $4000, et plus dans la norme des tarifs de lecteurs pour early adopters.



@thotor: ça n’intéresse pas grand monde, et c’est l’histoire de la plupart supports numériques pré-enregistrés apparus ces vingt dernières années (DVD-A, SACD, Blu-Ray Audio pour la musique, et dans une certaine mesure le Blu-Ray Video dont les ventes restent trois fois moindres que celles du DVD, quasiment 10 ans après son apparition).

La question que l’on peut se poser, c’est si l’apparition d’un format est légitime, ou pertinente, dans un contexte où il restera dominé par un autre plus ancien, techniquement moins bon mais de qualité satisfaisante pour la majorité. Je pense que oui. On le voit avec la musique, pour laquelle les plus exigeants se tournent vers les supports (et fichiers) haute résolution, les plus nostalgiques ou les plus horripilés par la “loudness war” vers le vinyle, faisant ainsi exister plusieurs niches à l’économie viable alors que le gros du marché voit s’affronter CD, streaming et vente de fichiers.



Les lecteurs UHD ont un sens, et l’auront d’autant plus que les diagonales moyennes des TV continuent de grandir et dépasseront sous peu la barre des 60…65 pouces au-delà de laquelle l’apport de l’UHD commence à être perceptible dans les conditions de visionnage courante (environ 3m entre le spectateur et son écran).

Le 06/01/2016 à 10h 46

Les derniers Blu-Ray Audio que j’ai vu sont même en 9.1, et une petite recherche à l’instant pour en chercher les références exactes m’apprend même qu’il existe du 11.1 :&nbsp;



http://www.hdnumerique.com/forum/les-blu-rays-en-9-1-11-1-et-13-1-vt17671.html



On va dire qu’il existe des férus de son et de sonorisation qui y trouveront leur compte (marché de toute petite niche je pense, vu les contraintes d’un tel système). Après, c’est le phénomène du plus-y-en-a et mieux-ça-se-vend. Un smartphone avec 6 Go de RAM, un capteur photo de 40 millions pixels, un écran qui en compte huit… on connait l’effet. Parfois, aussi inutile que ce soit, cela suffit à orienter l’acheteur vers ce produit plutôt qu’un autre à la fiche technique plus sage.

Le 06/01/2016 à 10h 34







Razorgore a écrit :



Moi qui pensais que ça serait des obligations de débit pour chaque codec afin d’assurer une qualité minimale… LOL suis-je naïf, c’est juste pour vendre des téloches…





Ce serait une fausse bonne idée. À qualité égale, un film d’animation contemporain nécessite un débit considérablement moindre qu’un film qui dispose d’une forte granulosité. Et le débit n’est qu’une part de l’équation : combien de DVD et de Blu-Ray au débit bien comme il faut ont vu le jour avec une image très pauvre, mal transférée, contraste et définition minable, sans aucun travail derrière ?



On peut imaginer une certification des supports sur la base de plusieurs critères : en fonction de la définition réelle de l’image, du rendu des couleurs, de la clarté et de la dynamique sonore. Mais ce serait juste ouvrir une boite de Pandore. Des spectateurs adorent une image qui préserve le grain de la pellicule, d’autres préfèrent une image lisse. Quand certains trouvent l’image ahurissante de détail, d’autres y voient des artefacts de traitement numérique. On voit des remasterisations d’images aux couleurs plus modernes (teinte vert-orange classique) : ça plait ou ça plait pas. Enfin, d’autres trouvent plus agréable un mix 5.1 même quand le film d’origine est monophonique : alors on certifie HD Premium ou pas HD Premium la monophonie ?

D’où l’idée de fausse bonne idée d’une certification des supports. L’idée est plaisante de prime abord, mais au moment de l’appliquer, on s’aperçoit que de multiples questions se posent, et que la réflexion qui y sera apportée ne va sans doute pas mener à un consensus.


Le 30/12/2015 à 16h 55

Qobuz ne fournit rien d’autre que ce que les maisons d’édition produisent. Le master est ainsi le même chez tous les vendeurs.

L’appellation « Studio Master » ne désigne qu’un échantillonnage supérieur à celui de la norme Red Book (16 bit 44100 Hz). Une sonorité dynamiquement compressée en qualité CD ne sonnera dès lors pas moins compressée en Studio Master. On peut régulièrement voir dans les commentaires de Qobuz, mais aussi sur des forums dédiés (Computer Audiophile p.ex) ou mieux encore sur la base de donnée la plus célèbre http://dr.loudness-war.info/) des « Studio Master » avec un DR à 5…8, le même que la dernière réédition CD en date.

Exemple :&nbsphttp://dr.loudness-war.info/album/list/dr?album=24bit

On trouve beaucoup de commentaires dépités d’acheteurs (potentiels ou avérés) qui ne comprennent pas l’intérêt d’un master haute résolution qui semble avoir été compressé pour écoute sur la bande FM. En somme, le « Studio Master » ne garantie en rien une masterisation audiophile et/ou séparée de celle du CD.



L’an passé j’avais acheté chez Qobuz un récital de chant baroque en 24 bit 176,4 KHz, et j’avais été désagréablement surpris par la présence de clipping (saturation sous forme de craquement) sur une des pistes. L’album était pourtant « Studio Master » garantie par Qobuz (en gros vérifié par leurs services pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un upsampling logiciel). Une analyse spectrale atteste bien de la présence d’informations dans la bande de fréquence comprise en 22100 et 50000 Hz (donc on est bien dans de la haute définition), mais pourtant le petit couac de la réalisation studio se trouve à l’identique tant sur le fichier super haute résolution que sur le CD (que j’ai également acheté) ou les versions MP3 en écoute en streaming.



Après, il existe quelques éditeurs qui proposent un réel travail de remasterisation (MFLS et Analogue Production pour citer les plus célèbres), généralement commercialisés sous la forme de CD, SACD et désormais de fichiers en haute résolution. Mais pour apprécier le travail sur la dynamique la version MP3 à haut débit fait tout aussi bien l’affaire que les fichiers gonflés en bit.



Le Studio Master répond au besoin de mélomanes ou d’audiophiles de disposer de la meilleure qualité technique disponible. Rien que cela procure du plaisir — que la différence soit audible ou non.

Le 30/12/2015 à 14h 32

L’idée selon laquelle un matériel onéreux joue le rôle de loupe permettant de différencier sans la moindre difficulté un encodage avec perte n’est pas nouvelle, mais elle a toujours été invalidée par des tests réalisés en aveugle.

En 2000 déjà, un test avait été réalisé en utilisant entre autres un casque Sennheiser Orpheus (casque le plus cher de l’histoire, facturé à plusieurs dizaines de milliers d’euros avec son ampli dédié), et des encodages MP3 à 256 kbps. Et déjà là, les encodages avec pertes n’étaient pas différenciables pour la plupart des participants. Je rappelle : année 2000, mp3 de l’époque. Or en 15 ans, les encodeurs ont eu le temps de mûrir. Si des encodages comparativement plus pauvres étaient déjà difficilement identifiables à l’époque, je ne vois pas comment ils le seraient aujourd’hui, avec simplement un « bon casque » ou un « bon matériel auto ».





Cela dit, il ne m’appartient pas de nier la véracité de ton expérience. Si tu entends une différence, soit. Mais sache que ta recette (matériel coûteux) n’est pas généralisable, et qu’en condition de test rigoureuse, la plupart du temps l’évidence d’une meilleure sonorité disparait.





NB : le test auquel je fais allusion a en 15 ans perdu en visibilité. Une copie peut-être accessible ici :&nbsp;

http://www.geocities.ws/altbinariessoundsmusicclassical/mp3test.html



Sa version originale et complète peut être achetée là :

https://shop.heise.de/katalog/doppelt-blind





PS : c’est Qobuz, pas Qobuzz

PPS : je rappelle aussi qu’on ne peut streamer en 24 bit que les titres qui ont été achetés sous ce format, ce qui réduit significativement l’intérêt du procédé.

Le 30/12/2015 à 11h 24

Bon argument que celui du gapless.

D’après leur site, l’application desktop n’est gapless qu’avec les fichiers gapless, et donc l’abonnement le plus cher (heureusement pour les abonnés).

Je viens de tester de mon côté, et en effet, pas de gapless avec le streaming mp3, alors même que les encodages réalisés par Qobuz utilisent LAME dans une version 3.9xx, encodeur qui produit des fichiers gapless avec un décodeur compatible (foobar2000, iTunes…). Il existe sur l’app desktop la possibilité de mettre du crossfade, solution assez maladroite, mais cette béquille fonctionne plutôt pas mal je trouve (je teste en ce moment même).

Mais cela reste un point négatif sur l’abonnement à 10 euros en effet.



Sinon, pour les titres achetés, le gapless fonctionne y compris avec le MP3.

Le 30/12/2015 à 00h 06







Loeff a écrit :



Mon message voulait surtout dire que si Apple lançait une campagne marketing autour de l’audio HD, tout le monde ne voudrait plus que ça le lendemain.



Je ne pense pas :) Je sais qu’Apple peut avoir une influence très grande sur les habitudes de consommation, mais il leur arrive aussi de faire des fours. iTunes LP te dis quelque chose ? Des albums enrichis, dans un format exclusif, made by Apple : qui en veut ? Personne apparemment. Sinon une recherche sur la fermeture par Apple de certains de ses services (iWork, Ping…) atteste de difficultés à convertir les masses à certaines de ses offres.



&nbsp;

Là où Apple cartonne, c’est surtout dans le hardware : téléphones, tablettes, baladeurs. Sans dénier les qualités propres au matériel fabriqué par Apple, il y a une dimension ostensible et sociale évidente qui motive les achats des produits Apple. Les achats s’exposent, se montrent. Or la musique HD ne se montre pas.





Le dématérialisé d’Apple a néanmoins connu un grand succès avec l’iTunes Music Store. Je pense que l’essentiel du succès est dû à son caractère pionnier sur le marché, et sa potentialisation par le succès de ses baladeurs et téléphones. Maintenant est-ce qu’Apple pourrait infléchir à lui seul le marché vers la HD ? Je ne crois pas. Si c’était envisageable, je pense que cela fait longtemps que la société aurait franchi le pas (Apple a une petite armée d’analystes, d’économistes et de marketeux dans ses rangs). À mon avis ils ont tâté le pouls du marché, et en ont tiré les conséquences qui s’imposent. En outre, les ventes sur l’iTunes Store sont en train de diminuer : -14% en 2014, et je serais très surpris si la tendance s’inversait pour cette année. Il y a un basculement vers le streaming, ce qui témoigne de la satisfaction du grand public pour les formats avec pertes. Le marketing présente beaucoup de difficulté à bousculer les habitudes de la majorité, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Le multicanal est arrivé dans les années 70, puis réapparu dans les années 2000. En 2015 même Qobuz ne parvient pas à totaliser plus de 15 albums en 5.1 :&nbsp;

http://www.qobuz.com/fr-fr/quality/HD-24-bit/download-streaming-albums?f[maxim…



Le grand public reste ainsi attaché à ce qui est pratique à ses yeux. La stéréo d’une part, et la commodité d’usage (d’où le basculement du CD vers les fichiers plus adaptés aux dernières tendances technologiques, et de préférence ceux qui n’occupent pas trop l’espace disque).


Le 29/12/2015 à 20h 11

Sans vouloir commenter, je note plusieurs imprécisions :&nbsp;

&nbsp;







DeuS a écrit :



Concernant la vidéo, le DivX qu’on gravait sur CD a petit à petit été abandonné, au profit du WMV, AVI et plus tard du .mkv quand il s’agissait de riper des DVD (puis Blu-Ray).





Le DivX n’a pas été délaissé au profit de l’AVI. L’AVI est un conteneur multimédia, dans lequel était principalement injecté des encodages au format MPEG-4 ASP (DivX et Xvid). Pareil pour le MKV, d’abord utilisé assez confidentiellement pour des rips de DVD au format DivX, avec ajout de sous-titres et de plusieurs pistes son aux formats variés (ce que l’AVI ne permettait pas de faire). Le MKV a ensuite connu le chemin du grand public à partir de 2007 avec le rip des Blu-Ray, et un support hardware de plus en plus présent.







  • Pour l’audio, il y en a eu des péripéties (K7, lecteur CD, baladeur MD) avant la dématérialisation (MP3, Ogg, FLAC, AIFF, WAV, SACD)



    Le SACD n’a rien à voir avec la dématérialisation. C’est un support physique au même titre et au même aspect que le CD, le DVD et le Blu-Ray.Des offres légales sont nés en France (Qobuz en 2007, Deezer en 2009)Deezer est apparu en 2007. À l’origine l’offre était gratuite, de qualité relativement médiocre, et sans véritables accords avec certains des ayants-droits, dont Universal. Qobuz est né en 2007,mais s’est ouvert au public fin 2008. Deezer occupait le terrain (surtout médiatique) avant Qobuz, et en la matière, le premier arrivé dispose d’un avantage non négligeable sur ses rivaux — ce qui à mon avis explique davantage le succès de Deezer que toutes les autres raisons réunies (partenariat FAI, catalogue, …).&nbsp;Pour en revenir à tes idées, je suis perplexe. Tu sembles opposer consommation de musique et son écoute. Avec d’un côté, l’écoute négligée, facile, et de mauvaise qualité — et de l’autre, l’attention, la concentration et la qualité technique.Je trouve cette distinction bien trop binaire et caricaturale pour être pertinente. Déjà parce qu’écouter de la musique depuis n’importe quel support, c’est déjà être consommateur. Et qu’ensuite la musique peut faire vibrer indépendamment de la qualité technique du support. D’aucuns associent le MP3 avec de la merde, mais ils devraient écouter la qualité des grammophones et des rouleaux de cires dont on vantait la beauté des meilleurs enregistrements… il y a un siècle. Avec leurs crachouillis, bande passante étroite, et leur souffle massif, le MP3 en comparaison ferait figure d’OVNI ou de nirvana audiophile.Quant à la distinction entre art et consommation, Walter Benjamin et Theodor Adorno l’avaient déjà faite. Il y a ceux qui jouent la musique et ce qui l’écoutent. Ces derniers deviennent de facto des consommateurs à l’expérience sensorielle et intellectuelle appauvrie. On peut ne pas être d’accord avec eux, mais il n’est pas inutile de savoir qu’il existe toujours plus exigents que soi :)


Le 29/12/2015 à 18h 41







Flykz a écrit :



Et de l’autre coté ils surfent sur l’ignorance des gens, et la “hype” que peut provoquer une soit-disant “meilleure” qualité, donc bon. Moyen moyen, tout ça.





Compte tenu de leurs difficultés à percer, on ne peut pas dire que la vague sur laquelle Qobuz surfe soit très puissante. Quant à la meilleure qualité, elle présente au moins l’intérêt d’être objective techniquement (passer du lossy au lossless, ou du lossless 16bit au lossless 24 bit). Après qu’elle soit perceptible d’un point de vue subjectif est sujet à débat, et nullement universalisable.



Pour moi ce n’est pas malhonnête. Qobuz a d’ailleurs été le premier site à vendre la « qualité CD » sans entourloupe, pour ce qu’elle est, à savoir du 16 bit 44100 Hertz en PCM. Auparavant, et aujourd’hui encore, les sites de ventes affichent sans vergogne une qualité CD pour des encodages avec pertes (MP3, AAC, et WMA il y a quelques années), techniquement inférieurs au CD, sous prétexte que perceptuellement la différence n’est pas nécessairement audible (ce qui est vrai, mais pas pour tout le monde ni pour tous les morceaux).


Le 29/12/2015 à 18h 27







Beurt-le-vrai a écrit :



&nbsp;Ben tu fais clairement erreur (ex.:http://www.nextinpact.com/news/95461-qobuz-streaming-en-hi-res-24-bits-arrive-su… en fait aujourd’hui la HD est proposée sur toutes les plateformes)… Ce qui donne une idée sur la qualité du reste de l’analyse que tu nous propose.





Je ne crois pas qu’il fasse erreur. Si tu lis l’article que tu cites, tu liras ceci :&nbsp;

« &nbsp; Qobuz ajoute que ses clients qui ont souscrit&nbsp;à&nbsp;«&nbsp;Qobuz Sublime&nbsp;peuvent ​désormais&nbsp;​streamer en Hi-Res depuis l’application ​leur musique préalablement achetée en Hi-Res sur Qobuz​&nbsp;». »En somme, tu ne peux streamer en HD que ce que tu as déjà acheté à la pièce.Et si tu vas sur le site du marchand http://www.qobuz.com/fr-fr/plans/music-streaming-subscription) tu verras qu’il est précisé que tu ne peux streamer que tes achats et que l’accès illimité au catalogue se limite toujours à la qualité du CD (1644.1)


Le 29/12/2015 à 18h 22







ErGo_404 a écrit :



A prix égaux, Quobuz dispose d’un catalogue beaucoup plus pauvre.

A prix plus élevé, Quobuz a toujours un catalogue pauvre mais gagne largement en qualité.

Si Apple s’y met, ils ont peut être la possibilité de négocier le même tarif que la qualité actuelle, là ou Quobuz ne fait clairement pas le poids.&nbsp;





Juste pour info, Qobuz ne s’orthographie pas « Quobuz » :)

&nbsp;

La richesse/pauvreté du catalogue avait déjà fait l’objet de débats il y a quelques semaines. Qobuz annonce 30 millions de titres, tout en incluant les nombreux doublons, triplons, quadruplons… les pistes « joyeux anniversaires… » personnalisées, etc… Certains trouvent des lacunes flagrantes chez Qobuz, d’autres verront l’inverse.

Je ne pense pas que le catalogue soit « beaucoup plus pauvre » comme tu l’affirmes, mais sans doute est-il plus pauvre que les gros rivaux, d’autant plus que des maisons de disques se sont fait la malle récemment d’après nextinpact (j’ignore lesquelles, et si quelqu’un sait, je serais ravi de les connaitre). Les gros trucs s’y trouvent, ce sont donc plus dans les catalogues de niche qu’il faudra compter les points.



Quant à la possibilité de négocier un tarif identique pour proposer une qualité supérieure, c’est en effet imaginable, mais très peu probable. Les maisons de disques souhaitent toutes gagner un peu plus sur les plate-formes (tant en streaming qu’en vente). Et la montée en qualité est le seul levier sur lequel ils peuvent espérer le faire. D’autant plus que le lossless accroit les besoins en bande passante (hors musique classique et enregistrements monophonique, le débit d’un encodage lossless en 16bit/44.1 KHz se situe généralement entre 800 à 1000 kbps — soit le triple du débit max des Spotify/Qobuz/Google/Deezer), ce que les plate-formes devront payer elles-mêmes si elles décidaient de ne pas accroitre le coût d’accès à cette hypothétique mise à jour qualitative.


Le 29/12/2015 à 18h 09

@macadoum&gt; Si ces infos te semblent être de la propagande, pourquoi la soutenir en la lisant et en la commentant ?

Il y a des personnes que cela intéresse. Qobuz est d’une part une société française assez innovante, c’est déjà assez rare. Elle traverse en outre un moment critique dans son existence, ce qui peut justifier la densité inhabituelle de billets la concernant.&nbsp;

Nextinpact est un site d’actualité : la plupart des infos publiées sont communs à tous les sites similaires, et je trouve plutôt agréable de trouver des billets qui distingue ce site.



&nbsp;Donc je remercie la rédaction de continuer à nous tenir informé de l’état de cette société :)

Le 29/12/2015 à 17h 12







ErGo_404 a écrit :



Avec l’arrivée d’Apple sur le même segment, à mon avis Spotify&co vont suivre assez rapidement.

Quobuz, en face, ne fera pas le poids avec une musicothèque nettement plus pauvre et un prix bien plus élevé.





À la condition qu’Apple se lance sur ce segment du lossless et de la haute résolution, tant sur la vente que sur l’accès en streaming. Et si cela devait avoir lieu, les prix augmenteraient très certainement. À service et qualité égaux, Qobuz n’est pas plus cher que ses principaux concurrents. En effet, le surcoût par rapport à Deezer, Spotify et Apple/Google se produit lorsqu’on opte pour des caractéristiques que ces derniers ne proposent pas.


Le 29/12/2015 à 17h 06







Loeff a écrit :



[…] mais bon, les gros chiffres marketing font vendre donc si Apple met en avant le “96khz 24 bits” ça devrait certainement faire un tabac auprès du grand public…





Je ne pense pas. J’ai acheté mes premiers DVD-Audio et SACD au début des années 2000. La résolution audio était de 24 bit 96KHz en PCM pour le premier, et en 2.8224 MHz 1 bit pour le second. C’était il y a 15 ans, et les deux formats n’ont pas vraiment percé auprès du grand public (le DVD-Audio est enterré, le SACD reste supporté par quelques éditeurs spécialisés).

Puis il y a eu les premiers Blu-Ray Audio, qui sont sortis il y a bien 7 ans, avec une résolution en PCM portée à 192 KHz-24 bit, et sur certains les canaux atteignent les 10 voies (9.1). Pareil, bide commercial en terme de grand public. Pour séduire ce dernier, Universal avait lancé ses Blu-Ray Pure Audio il y a moins de deux ans avec un micro-catalogue très grand public, mais ses parutions ayant vite cessé, on peut soupçonner un four commercial.

Aujourd’hui, on peut encore acheter des fichiers DXD (24 bit à 352 KHz) ou DSD-128 (5.6 MHz) et même DSD-256 (11.2 GHz). Et cela reste (très) confidentiel.



Bref, la surenchère technique en audio ne s’est pas vraiment accompagnée d’un intérêt pour le grand public.


Le 29/12/2015 à 16h 53

ErGo_404&nbsp;&gt; merci pour le lien. Je souligne que &nbsp;ce n’est pas une annonce faite par Apple, mais une rumeur (ce &nbsp;qui explique que je ne trouve rien en première page des moteurs de recherche). Je me souviens qu’il se murmurait l’arrivée du lossless sur iTunes au milieu des années 2000, consécutivement au support par Apple d’un format lossless (ALAC). Dix années ont passé sans que cette évolution aie lieu (iTunes vend toujours ses fichiers en MPEG-4 AAC à 256 kbps).

Le 29/12/2015 à 16h 33

Je suis passé à côté de l’annonce d’Apple. En quoi consiste cette montée en qualité ? As-tu un lien (pas trouvé malgré quelques recherches) ? Merci :)

Le 25/11/2015 à 17h 40

Tu peux sourcer tes affirmations ? Ou c’est juste un sentiment ?



Ils n’ont pas 30 millions de titres différents. Chacun peut noter la présence de très nombreux doublons (ou triplons…). Et sans doute sont-ils tous répertoriés dans le grand décompte final. C’est d’ailleurs Yves Riesel qui dénonçait ce décompte des concurrents il y a quelques années, qui avaient dépassé la première dizaine de millions de titres annoncés quand sa société ne prétendait qu’à la moitié. Pour atteindre le chiffre actuel annoncé par sa société, je pense qu’il a dû se résoudre à faire de même.

Le 25/11/2015 à 17h 15

Lorsque j’étais abonné à Spotify, le même problème de restriction existait (il s’agissait de restrictions géographiques, et le logiciel PC offrait la possibilité de ne pas afficher les titres inaccessibles).

Chez Qobuz, les titres inaccessibles ne le sont que pour le streaming, mais sont parfaitement là pour l’achat. &nbsp;Ce n’est pas une restriction géographique, mais une restriction d’usage demandé par certains éditeurs.



À mon avis, c’est une erreur de Qobuz de laisser apparaitre ces albums suite à une recherche, et d’afficher un laconique « écoute restreinte à 30 secondes ». Ça ne peut provoquer à mon sens que de la frustration chez le client, surtout celui qui paye pour l’option la plus salée.

Le 25/11/2015 à 16h 21

Faible ? 30 millions de titres pour Qobuz.

Le 25/11/2015 à 15h 58

Dire de Qobuz qu’ils s’adressent à une niche, c’est se focaliser sur leur spécificité et ignorer le large éventail de leur offre, tant en streaming qu’en achat.

Je suis toujours abonné chez eux, avec un forfait basic qui pour 5 euros me donne accès au streaming en mp3. Le truc très bateau.&nbsp;



Une phrase m’interpelle :&nbsp;

«&nbsp;les deux meilleures offres émanent de candidats qui sont plus ou moins dans le secteur de la musique&nbsp;»&nbsp;

On peut faire partie du secteur de la musique, ou pas. Mais « plus ou moins » ??

Le 07/09/2015 à 15h 38







Uther a écrit :



Les failles de sécurité connues ne restent jamais ouvertes plus d’un cycle (6 semaines), voire beaucoup moins si elles sont déjà exploitées(quelques jours au plus) comme ça a été le cas.







&nbsp;Je recite les informations de Mozilla :&nbsp;

&nbsp;For the remaining 10 bugs, the attacker had some window of time between when the bugwas accessed and when it was fixed in Firefox:2 bugs Less than 7 days5 bugs Between 7 days and 36 days3 bugs More than 36 days (131 days, 157 days, 335 days)&nbsp;

&nbsp;Donc 335 jours pour fixer le dernier bug. Source : Mozilla.

&nbsp;

https://ffp4g1ylyit3jdyti1hqcvtb-wpengine.netdna-ssl.com/security/files/2015/09/…

&nbsp;



&nbsp;&nbsp;&nbsp;Autre mauvaise interprétation de ma part à signaler ?


Le 07/09/2015 à 15h 36

Merci pour votre réponse.

&nbsp;

&nbsp;Je cite toutefois le billet de Mozilla :&nbsp;

&nbsp;

&nbsp;How long did the attacker have access?&nbsp;The earliest confirmed instance of unauthorized access dates to September 2014. Thereare some indications that the attacker may have had access since September 2013.&nbsp;https://ffp4g1ylyit3jdyti1hqcvtb-wpengine.netdna-ssl.com/security/files/2015/09/BugzillaFAQ.pdf&nbsp;

Sachant que nous sommes en septembre 2015, et que la fondation affirme qu’il y a des éléments tendant à affirmer que la personne a accédé au compte dès septembre 2013, j’ai tendance à croire que c’est vous qui faites une mauvaise interprétation.

Le 07/09/2015 à 14h 47

Il n’y a que moi qui m’étrangle d’indignation en lisant cela ?&nbsp;

Un individu mal intentionné accède aux vulnérabilités d’un navigateur internet utilisé par des centaines de millions de personnes, et la fondation Mozilla communique dessus un an après seulement ? C’est pas franchement un modèle de transparence.

Et 335 jours pour combler une faille éventée, no comment.

&nbsp;



&nbsp;Rappel du Manifeste de la fondation :&nbsp;

&nbsp;#4 La sécurité des personnes sur Internet est fondamentale et ne doit pas être facultative.&nbsp;#8&nbsp;Des processus transparents et communautaires favorisent la participation, la responsabilité et la confiance.&nbsp;

&nbsp;J’ai le sentiment que la sécurité des personnes et les processus transparents ont été négligés pour éviter l’effet de fuite et préserver leur part de marché.

Le 11/08/2015 à 13h 55







Lnely a écrit :



Oui j’ai connu la v12, mais je passe pour un dingue si je dit que je prefere Opera de maintenant plutot que la v12?&nbsp;



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&nbsp;Je suis repassé à Opera il y a peu de temps (durant la TP de Windows 10) et comme toi, je préfère la version actuelle. La version 12 ne me manque pas. Je l’avais abandonnée pour Chrome avant la bascule de moteur, car j’avais accumulé incompatibilités récalcitrantes (yahoo mail en tête) et nombreux plantages sur la fin, là où Chrome était à l’époque très stable et passe partout. Pour moi, le changement de moteur fut positif (même si le temps nécessaire à la greffe des fonctions m’a été très lent), car au moins il garanti un fonctionnement proche de l’optimal sur quasiment tous les sites.