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Okki

est avec nous depuis le 11 novembre 2009 ❤️

Bio

Linuxien depuis 1996, actuellement sous Fedora avec l'environnement de bureau GNOME.

I ❤️ systemd, Flatpak, PipeWire, Wayland… et toutes les nouveautés qui font hérisser le poil des grincheux (sauf si ça vient de Canonical 😝)

1318 commentaires

Le 15/03/2014 à 02h 18







TimmyTimmy a écrit :



Je ne vais pas pleurer quand ce trouduc ira au violon. Et con comme un balai en plus, en faisant son site en France. Pourquoi pas direct sur le serveur du Ministère de l’Intérieur place Beauvau ?







thepirateisland.net correspond apparemment à l’adresse IP 94.228.214.65, qui est géo-localisée aux Pays-Bas. Maintenant, ça reste l’Europe, je le t’accorde. En même temps, il n’y a pas non plus cinquante pays où l’on peut être tranquille, tout en pouvant bénéficier d’un hébergeur compétent (et peu regardant), avec les infrastructures et la liaison qui vont bien.



Puis au final, ils auraient tout aussi bien pu aller en Roumanie (comme un certain tracker francophone bien connu et toujours en place), ça n’aurait en rien empêché la dénonciation dont l’administrateur semble avoir été victime.


Le 06/03/2014 à 13h 00

Ça ne limite en rien les possibilités de réutilisation. Les développeurs de GNOME sont partis dans une direction qui déplaisait ? D’autres développeurs ont créé Mate et Cinnamon, en se basant sur le code de GNOME. Le rachat de Sun par Oracle et le destin d’OpenOffice ne convenait pas ? Certains ont repris le code pour créer LibreOffice. Des exemples de forks, de fusions ou autre, on en a à la pelle, dans le monde du libre.



Par contre, on reste entre nous, je te l’accorde. Mais je ne vois pas pourquoi ce serait les adeptes de la GPL les fautifs. Personne n’oblige les systèmes BSD à utiliser la licence BSD (leur licence permet même de tout passer sous GPL du jour au lendemain), Apache ou autre. Vous avez fait votre choix, en fonction de votre idéologie, de votre vision de la vie, de l’informatique et de ce que vous voulez.



Alors ok, on ne peut pas réutiliser du code GPL dans un logiciel BSD, mais ce n’est pas de la daube pour autant. Même si ça peut se comprendre que vous soyez un peu dégoûté. En même temps, estimez vous heureux d’avoir accès à des dizaine de milliers de logiciels sous licence GPL, sinon on ne pourrait pas faire grand chose sur un système BSD<img data-src=" />



(ok, fallait bien que je troll un peu) :)



On a juste une vision différente de la liberté. Pour nous, la liberté doit être préservée à tout jamais, tandis que pour vous, on doit pouvoir être libre de renoncer à cette liberté, aussi bien pour vous même, que pour les autres, dont vous ne vous souciez guère.

Le 06/03/2014 à 10h 38







lysbleu a écrit :



La GPL devrait être limité à Linux (le noyau) et peut être deux trois projets fondamentaux, mais pas plus.







Et en quel honneur ? En tant que développeur ou photographe, encore heureux que je sois libre de choisir la licence qui me convient. Et ça sera toujours avec une clause partage à l’identique, parce que ça me ferait bien chier qu’on puisse créer du proprio à partir de mon travail. Si tel était le cas, j’arrêterai de faire du libre, et donc de contribuer. Autant changer de métier.



Ça m’emmerde déjà bien assez comme ça de voir tout un tas de projets libres redistribués sous Windows en y incluant publicités, barres de recherche à la con et autres merdes, pour imaginer le cauchemar que ça serait si c’était sous licence BSD.


Le 05/03/2014 à 21h 45







pithiviers a écrit :



Et si tout à chacun peut faire ce qu’il veut avec linux sous prétexte que c’est libre, qu’est ce qui empêche une personne mal intentionnée de rajouter quelques lignes de codes à une distri linux lui permettant “d’aspirer” le contenu des ordis des utilisateurs de cet distri?







Sur Wikipédia, qui est une encyclopédie sous licence libre, n’importe qui peut modifier un article, et les contrôles / corrections se font après coup.



Dans le logiciel libre, c’est différent. Si t’es encore inconnu du projet, il faut envoyer ton patch (correctif, amélioration, traduction, ajout de fonctionnalité…) au mainteneur du projet, qui vérifiera la qualité de ton code et la pertinence de la contribution, et décidera ou non de l’intégrer. Selon les projets, le patch doit parfois être relu par plusieurs développeurs avant d’être accepté.



Ensuite, si tu deviens contributeur régulier du projet, et que par la qualité de ton travail, les mainteneurs ont confiance en toi, ils peuvent te donner un accès en écriture sur le gestionnaire de versions, histoire que tu puisses contribuer directement, et ainsi faire gagner du temps à tout le monde.



Et là, ça devient comme pour n’importe quel autre projet libre. Tout se fait de façon transparente. Les discussions sur les listes de diffusion sont publiques et accessibles à tout le monde, tous les commits sur les gestionnaires de versions sont également publics, et on peut donc savoir qui a fait quoi, et à quel moment. Et tout le code est bien évidemment accessible à tout le monde (en lecture seule, donc)



Maintenant, puisque c’est libre, et que n’importe qui peut forker un projet, ou carrément créer sa propre distribution (voir le fork d’une distribution existante), effectivement, cette personne peut faire n’importe quoi, mais seulement dans son coin. Mettre de la pub partout, ne pas mettre à jour les programmes qui corrigeraient des failles de sécurité, y ajouter volontairement des backdoors… Mais là, c’est comme pour tout, s’il se met à distribuer son travail, à toi de te renseigner un minimum et de ne pas accorder ta confiance au premier venu.



À ce propos, ça m’a toujours épaté de voir autant de gens installer des Windows customisés (soit disant plus légers, ou avec telle ou telle fonction ajoutée par défaut…) sans qu’on sache d’où ça sort réellement et ce qu’ils ont bien pu faire d’autre.


Le 05/03/2014 à 21h 28







Elwyns a écrit :



et c’est pour cela que du monde l’utilise depuis 6 ans, donc ton “tout le monde sait” c’est limite







En même temps, certaines distributions, telle que Debian, qui privilégient ce qu’il y a de plus libre, ont préféré opter pour GnuTLS (sous licence GPL) plutôt qu’OpenSSL (sous licence BSD) quand elles avaient le choix.



Par exemple, lftp utilise GnuTLS. Pourtant, dans les options de configuration, le choix nous est donné :



–without-gnutls don’t use GNUTLS library

–with-openssl[=/path] use OpenSSL [at /path]

–without-openssl don’t use OpenSSL (default)



Tout ça pour dire qu’à mon avis, ce n’est pas forcément de l’ignorance, mais également un parti pris politique et/ou idéologique.


Le 05/03/2014 à 19h 17







Shyfer a écrit :



Oh tiens, le open source c’est mieux car revu en permanence par des centaines de bénévoles…

Mouais.

Là encore, je pense qu’on a une démonstration que open source != plus sécurisé.

Après je ne dis rien du côté de Microsoft, ils ont sûrement pleins de failles, mais de ce type moins car ils ont un process de test assez rôdé, et assez plébiscité par de nombreux experts.











boglob a écrit :



en tout cas, l’argument comme quoi c’est open source donc plus secure en prend un coup dans la gueule.











Xarkam a écrit :



Les distributions linux c’est plus sécure par ce que c’est opensource et donc tout le monde peut vérifier.



Ca en fout un coup à ce type d’argumentaire puis qu’apparemment personne ne vérifie <img data-src=" />



Une distrib linux c’est pas plus sécure qu’un windows ou macos <img data-src=" />











coket a écrit :



Je pense que si il y a de telles réactions, c’est que quelques libristes moins sages que toi, orgueilleux, condescendants, ont eu tendance a traiter tout non libriste avec beaucoup de mépris et énormément de certitudes sur la supériorité naturelle de Linux en terme de sécurité…



Peut être cet épisode aura du bon finalement, au moins dans l’apaisement entre communautés.











pithiviers a écrit :



En espérant que cet news aura le mérite de remettre les idées en place à certains lunixiens qu’on peut croiser ici qui avaient la trop fâcheuse tendance à se prendre pour des demi-dieux de l’informatique et à regarder dédaigneusement les utilisateurs de Windows ou OS X sous prétexte que Linux c’est trop de la balle et que c’est complètement invulnérable.



Calmés les gars là.









Vous devriez monter un club <img data-src=" />



Et je vais vous dire un secret, non seulement ce n’est pas la première faille, mais on en a eu près d’une quarantaine depuis le début de l’année



https://www.debian.org/security/2014/index.fr.html



Par contre, à l’inverse d’un Windows, il s’agit ici du système (même si le noyau n’a pas encore été touché cette année), mais également des dizaines de milliers de logiciels libres fournis par les principales distributions. Et finalement, une quarantaine de failles (plus ou moins critiques) sur autant de programmes (qui ne sont pas utilisés par tout le monde), c’est peanuts.



Sinon oui, une distribution Linux sera toujours plus sûre qu’un Windows, pour plusieurs raisons. Déjà, c’est libre, donc une faille découverte peut être corrigée par n’importe quel développeur / distribution, sans avoir besoin d’attendre que le responsable du projet décide de s’en occuper. À l’inverse d’un Microsoft qui ne propose ses correctifs qu’une fois par mois, et de certains éditeurs qui refusent de corriger des failles connues depuis des lustres.



Ensuite, les dépôts des différentes distributions, et la centralisation permise par le fait que les logiciels soient libres, permet de mettre à jour l’ensemble du système, des pilotes de périphériques et de tous les logiciels installés. Là encore, à l’inverse d’un Windows Update qui ne tient compte que de Windows, IE et MS Office, et où il faut ensuite se débrouiller avec chaque programme ou pilote tiers.



On peut également ajouter que la liberté du code, et la gestion correcte des dépendances permise par les systèmes de packages utilisés, permet à tous les programmes d’utiliser des bibliothèques dynamiques, et de bénéficier des correctifs et améliorations lors des mises à jour de ces dernières. Sous Windows, pour éviter les conflits, et s’assurer qu’un programme continuera de fonctionner dans le temps, ces derniers ont tendance à être liés statiquement à certaines bibliothèques. Et bien évidemment, quand une faille est découverte dans l’une d’entre elles et qu’un correctif est disponible, cela ne s’applique pas au programme lié statiquement, et on retombe sur le bon vouloir des éditeurs.



Quoi que Microsoft fasse, n’ayant aucun contrôle sur les programmes tiers, la sécurité de Windows et de son écosystème sera toujours inférieure à ce que proposent les distributions Linux majeures.


Le 05/03/2014 à 16h 26







coolspot a écrit :



Après il faut reconnaitre que les licence BSD sont ,de moins point de vu, mieux ficelé que les licences GNU qui sont de plus en plus restrictive au fil des version à contrario des BSD ou tu peut faire quasiment ce que tu veut.







Personnellement, j’ai les licences BSD en horreur. Les licences GNU protègent les utilisateurs et leurs libertés. Les licences BSD autorisent quiconque à piller le code (comme a pu le faire Apple) sans rien donner en retour, et en privant les utilisateurs de leurs libertés (comme c’est le cas sous OSX).



Il n’y a donc pas une licence mieux ficelée que l’autre, ce sont juste deux philosophies différentes.


Le 05/03/2014 à 15h 59







z00p a écrit :



le seul package installé ici dépendant de gnutls c’est… wireshark (étrangement). Tout le reste (firefox inclus), c’est openssl.



Bon, j’ai pas lu l’intégralité des commentaires, mais j’imagine la floppée de trolls qui ont dû se faire plaisir pour, au final, que dalle.







Après vérification des programmes dépendants de GNU TLS, on peut citer ffmpeg (bibliothèque audio/vidéo pas mal utilisée), filezilla et lftp (le meilleur client ftp qui soit), gnome-vfs (pour les fous qui utiliseraient encore GNOME 2), libvirt, qemu, samba, weechat, wine…



De mon côté, j’en ai trois qui l’utilisent encore


Le 05/03/2014 à 15h 50







jfchadeyron a écrit :



Les version GnuTLS patchées sont 3.2.12 ou 3.1.22

http://www.gnutls.org/security.html#GNUTLS-SA-2014-2



Hors mon serveur 12.04 indique 3.0.xx

(apt-cache show gnutls-bin)







Dans la FAQ sécurité de Debian (qui s’applique également à Ubuntu), on peut lire



* Le numéro de version d’un paquet indique-t-il une version vulnérable ?

* Pourquoi vous embêtez-vous avec une vieille version de ce paquet ?


Le 01/03/2014 à 14h 22







Mihashi a écrit :





  • “Comment faire pour avoir un menu démarrer en bas à gauche avec un logo windows ?”

    Évidemment qu’il n’arrivera pas à retrouver exactement son ancien système au pixel près…

    Les différents OS fonctionnent légèrement différemment, ça nécessite forcément un peu d’adaptation de sa part.

    Et au final, en testant différentes possibilités, il trouvera peut-être un fonctionnement qu’il lui convient mieux que ce qu’il avait avant.







    Je suis d’accord. Ce que je voulais dire, c’est qu’un nombre conséquent d’individus n’ont que faire de pouvoir tout paramétrer dans les moindres détails. Ils veulent juste effectuer des tâches simples, avec les options les plus communes.



    Deux captures d’écran, représentant les lecteurs audio par défaut de KDE (Amarok)

    http://www.shareimg.co/thumbs/1/1393674626131-0.png



    Et de GNOME (Music)

    http://www.shareimg.co/thumbs/2/139367558411-0.png

    http://www.shareimg.co/thumbs/3/1393676061181-0.png



    Dans le premier cas, on a tout un tas d’options, avec des icônes dont on ne comprend pas trop la signification. Et comme dit précédemment, impossible de trouver le mode aléatoire. Dans le second cas, on voit directement nos albums, avec également un accès facile à différentes vues pour lister les morceaux. Et lors de la lecture, on voit bien l’icône du mode aléatoire en bas à droite (par défaut en lecture continue).



    Alors bien sûr, c’est minimaliste. Mais je pense que c’est plus intelligent de proposer un lecteur simple qui fait juste ce qu’on lui demande par défaut, et de laisser les gens installer ensuite une usine à gaz bourrée d’options s’ils le souhaitent (d’autant plus que c’est libre, et que ça ne leur coûtera pas plus cher).



    Deux philosophies différentes.


Le 01/03/2014 à 06h 42







RRMX a écrit :



D’avis personnel sachant qu’il existe XFCE et KDE je me demande comment Gnome peut encore exister sur PC. Je veux dire, il n’apporte rien en confort d’utilisation et restreint les possibilités de personnalisation depuis sa version 3. Quel intérêt au final ?







Il y a quelques jours, un ami sous Windows Seven a installé je ne sais trop quoi, et, sans y faire attention, s’est retrouvé avec une merde qui lui a pourri son système. En tant que windowsien qui se respecte, il s’en est suivi un formatage, suivi d’une énième réinstallation du système.



Certains crieront qu’il n’est vraiment pas doué. C’est vrai, et il le reconnaît lui-même. Comme pour de nombreuses personnes, l’informatique, ce n’est vraiment pas son truc. Il a tout de même un PC pour pouvoir discuter avec ses proches ou ses amis, faire du téléchargement et autres joyeusetés, mais il ne maîtrise absolument pas l’outil.



Suite à cette mésaventure, comme il m’arrive régulièrement de parler de Linux, il a bien voulu tenter l’aventure. Histoire de ne pas trop le déboussoler, je lui ai proposé Linux Mint, avec l’environnement Cinnamon, et Kubuntu, avec KDE (que je ne connais absolument pas, mais comme j’entends régulièrement dire que c’est ce qui se rapproche le plus d’un Windows moderne, j’ai fait l’erreur de le citer). Il a opté pour cette dernière. Et là, c’est le drame. Déjà, comme de trop nombreuses personnes (et je considère que l’Éducation Nationale a sa part de responsabilité), il a peur de l’échec, peur de faire une erreur (et donc l’incapacité d’apprendre de ses erreurs et d’avancer). En Terre inconnue, devant tant d’options, il était tout perdu.





  • “Comment faire pour ajouter mes applications préférées sur le bureau ?” Par défaut, KDE ne le permet pas. Il a fallu que j’installe Kubuntu dans une VM pour le guider pas à pas (click droit sur le bureau, configuration de dossier, changer la disposition… fallait le savoir).

  • “Comment faire pour que mon fond d’écran change tout seul dans le temps ?” KDE, censé proposer des milliards d’options et être hyper configurable, ne possède pas d’option temporelle (j’ai trouvé le programme Variety, mais d’après l’auteur, sous KDE, ça semble plutôt foireux).

  • “Comment ajouter une poubelle sur le bureau ?” Là encore, je cherche. Je tente un click droit sur le bureau, Ajouter des composants graphiques, Catégorie système de fichiers, et enfin, la fameuse corbeille. Sauf qu’une fois sur le bureau, elle est placée à un endroit qui ne nous convient pas, et impossible de la déplacer.

  • “Dans Amarok, il y a des options dans tous les sens, mais je n’arrive pas à lui demander de jouer ma musique aléatoirement.” Je regarde de mon côté, et ne trouve rien non plus. Il existe bien les playlist dynamiques qui possèdent une fonction aléatoire, mais ça semble pète couille.



    Donc voilà, KDE, c’est sûrement très bien pour une certaine catégorie de personnes, mais ça ne sera absolument pas utilisable pour une large partie de la population. À côté de ça, je trouve la simplicité de GNOME reposante.


Le 01/03/2014 à 06h 11







bingo.crepuscule a écrit :



Heu… Ubuntu n’est pas le premier OS, ça fait une paye que je suis sur une résolution de 2560x1440@120hz sur dalle PLS, et ArchLinux, Manjaro (qui intégrent Gnome 3.10 depuis quelques temps déja), et Windows fonctionnent sans soucis dans cette résolution.



Reste que Gnome était le plus adapté actuellement, vu qu’on avait droit à une fonction équivalent au DPI avec tweak-tool.







Il ne faut pas confondre la résolution, et la densité de pixels par pouce. Historiquement, les moniteurs sont à 100 DPI (point par pouce, PPP en français). GNOME était réglé sur 96 DPI. Avec l’arrivée des écrans Retina et autres Chromebook Pixel, la densité est passée, pour ce dernier, à 239 DPI.



Le support du HiDPI a débuté avec GNOME 3.10 et devrait être terminé pour GNOME 3.12. Si tu comprends l’anglais, je te conseil la conférence d’Alex Larsson (développeur Red Hat sur GNOME / Gtk+)



http://www.superlectures.com/guadec2013/high-resolution-display-support-in-gnome

http://blogs.gnome.org/alexl/2013/06/28/hidpi-support-in-gnome/



En gros, il a fallu régler les problèmes de mise à l’échelle (et ce, même si t’as des valeurs différentes sur plusieurs périphériques différents), ce qui a impliqué l’adaptation de Wayland, Cairo, Gtk+… Tout comme il a également fallu penser à modifier les jeux d’icônes et autres images pour y ajouter des versions haute résolution.


Le 01/03/2014 à 04h 26







sr17 a écrit :



Au niveau professionnel, je ne suis pas un débutant non plus : plusieurs décennies d’expérience derrière moi dans la programmation et l’administration et je travaille avec deux écrans 26”. Les interfaces utilisateur font partie de mes spécialités en matière de conception.



Il te suffira de parcourir les forums pour comprendre qu’on est vraiment nombreux à penser la même chose à propos de ces bureaux. Et les “retours en arrière” auquel on assiste ne font que nous conforter sur le fait que les programmeurs qui ont pondu ces environnements ont commis des erreurs qu’on aurait jamais commises (genre les menus en haut).



Quand à utiliser plus les espaces de travail pour compenser, encore faut t’il déjà ne pas les utiliser à fond depuis longtemps (et oui…). Quand on fait beaucoup de choses simultanément, les espaces de travail ne suffisent pas toujours.







J’ai également plusieurs décennies d’informatique derrière moi (MS-Dos, Windows 3.11, puis Linux en ligne de commande, avant de passer sous GNOME 1, 2 et maintenant 3.10)



Et avec le temps, je trouve que le rapport aux applications a changé. Du moins, en partie. Avant, pour effectuer une tâche, il fallait déjà savoir quel outil lancer. Pour aller sur PC Inpact, on devait connaître le nom de l’application le permettant. Maintenant, il suffit d’en avoir une vague idée. Sous GNOME 3, que je tape firefox, navigateur, web, internet… il me propose les choix qui vont bien. Ça paraît bête, mais encore aujourd’hui, un nombre conséquent de personnes ne connaissent pas le nom des applications qu’elles utilisent, et sont rapidement perdues dès qu’on leur demande de trouver quelque chose de bien précis.



Dans le même ordre d’idée, pour accéder à un contenu, il fallait, de nous même, effectuer un certain nombre d’actions. Pour retrouver le numéro de téléphone d’un ami, je devais aller dans le menu démarrer, section accessoires, lancer l’application de gestion des contacts, puis retrouver mon ami parmi une liste de noms. Maintenant, je tape directement son nom dans GNOME Shell, et l’application Contacts se lance en se positionnant d’elle-même sur la personne que j’aurai recherché.



Sur ce même principe, puisque chaque application peut fournir des options de recherche au shell de GNOME, je peux aisément retrouver mes notes, des documents, la météo des villes que j’aurai sélectionné dans l’application météo, mon historique web, une application en cours d’exécution (ou précédemment exécutée) dans l’un des nombreux onglets de mon terminal (option qui arrivera avec GNOME 3.12) et ainsi de suite.



L’un des principes de GNOME, en plus de rendre les choses simples, c’est bien de mettre le contenu en avant. Contenu qui doit nous être proposé le plus rapidement et le plus simplement possible. Ce qui limite dans la foulée le nombre d’applications qui ont besoin d’être lancées simultanément, ou sur lesquelles il faut se rendre pour effectuer certaines actions.



Ensuite, GNOME 3 gère très bien le multi-écrans, propose un certain nombre d’extensions pour travailler différemment, et n’interdit en rien l’ajout d’outils comme Cairo-Dock, pour transformer l’expérience. Tout ça pour dire que je n’ai aucun mal à travailler avec plusieurs applications à la fois.



Et dans le pire des cas, GNOME propose un mode classique à l’ancienne.


Le 01/03/2014 à 03h 44







sr17 a écrit :



Moi je me bat pour la diversité, pour que chacun puisse utiliser ce qu’il trouve le mieux et le “customiser” comme ça lui plaît et non pas non pas ce qu’un programmeur “dieu vivant” ou un petit groupe de gens auront décidé être “le progrès” que tout le monde est sensé adopter.







En parlant de ça, Allan Day, l’ergonome en chef du projet GNOME, vient de recevoir l’Open Source Award 2014. Ça vaut ce que ça vaut, mais certains apprécient son travail.



Après, si GNOME a choisi de prendre une autre direction, et de faire certains choix, c’est aussi parce qu’il y avait déjà de la diversité (KDE, Xfce… existaient déjà quand GNOME 3 est sorti), mais aussi parce que c’était du logiciel libre, et que n’importe qui pouvait forker à tout moment (ce qui a été fait avec Mate et Cinnamon).



On ne peut pas, d’un côté, dire qu’ils nous imposent leur choix, et de l’autre, que ce soit nous qui leur imposions les nôtres. Même si Red Hat et Collabora ont quelques développeurs payés à temps plein sur GNOME (et même là, si tel est leur choix, qu’il en soit ainsi), il existe un nombre conséquent de développeurs, traducteurs, documentalistes bénévoles, qui contribuent parce qu’ils croient et aiment le projet qu’ils ont choisi.



Pour moi, seul le logiciel propriétaire impose et contraint ses utilisateurs à accepter chaque nouvelle version. À moins de rester en arrière, ce qui n’est généralement pas tenable sur la durée (fin de support, technologies nécessaires absentes…)


Le 01/03/2014 à 03h 00







Rozgann a écrit :



Ne plus pouvoir faire de double clic sur le chemin du dossier dans Nautilus pour pouvoir rentrer une adresse à la main, c’est très con aussi.







Pour ceux qui préfèrent afficher l’emplacement avec un champ texte, il existe deux options. Soit c’est un intérêt ponctuel, et ils peuvent utiliser le raccourci clavier Ctrl-L, soit ils préfèrent que ça devienne le choix par défaut, et dans ce cas, il suffit de passer par l’application dconf-editor, puis d’activer la clé



org.gnome.nautilus.preferences.always-use-location-entry


Le 27/02/2014 à 21h 05

C’est marrant, il y a quelques jours, je lisais qu’au fil du temps, la plupart des constructeurs passeraient sous Linux



Linux devrait s’imposer en voiture d’ici 2020

http://techno-car.fr/linux-devrait-simposer-en-voiture-dici-2020/

Le 21/02/2014 à 15h 01







ennixo a écrit :



Mais qu’ils mettent ça sous la forme d’une case à cocher dans les options de configuration de l’interface, comme ça chacun fait comme il veut au lieu de faire un pas un avant un pas en arrière et que la moitié des users gueulent !







Comme tu peux le constater à la 38ème seconde de la vidéo, c’est déjà le cas.


Le 21/02/2014 à 14h 55







paradise a écrit :



Pour poursuivre l’analogie avec les meubles, le principe des bureaux virtuels me fait penser à un appartement avec plusieurs pièces aménagées pour des besoins différents (dont les … besoins naturels, lol), et ModernUI et Unity/Gnome3/Rosa à une seule grande pièce où les lavabos, la douche, le canapé, le lit, les chiottes, apparaîtraient selon les besoins, en se disant : pourquoi avioir plusisuers pièces avec leurs meubles alors qu’en restant dans la même on fait tout également ?







Les bureaux virtuels existent également sous GNOME 3, et sont facilement accessibles depuis le mode Activités, depuis le raccourci Super + PageUp / PageDown, ou depuis l’une des nombreuses extensions à ce sujet :



https://extensions.gnome.org/extension/21/workspace-indicator/

https://extensions.gnome.org/extension/766/alternative-activities/

https://extensions.gnome.org/extension/29/workspace-navigator/

https://extensions.gnome.org/extension/701/top-panel-workspace-scroll/



https://extensions.gnome.org/extension/464/workspacebar/


Le 07/02/2014 à 12h 35

J’imagine que c’est pour la même raison que Madame Michu et sa famille souhaitent à tout prix MS Office pour rédiger un simple CV, ou Adobe Photoshop pour traiter les yeux rouges sur leurs photos. À partir du moment où le petit Kevin leur installe tout ça sans rien payer, pourquoi se gêner.



Puis au moins, on a la même chose que les voisins d’en face…

Le 06/02/2014 à 21h 58







slave1802 a écrit :



Pas un seul logiciel Linux, mais bon c’est bien connu, les musiciens sont des gens sectaires <img data-src=" />







Comme ils l’indiquent eux-même (voir le second lien) :



« Ne sont pas mentionnés non plus les logiciels tournant sous Linux comme les excellents Ardour ou Rosegarden, ou le phénoménal Usine et le sympathique EnergyXT qui, dans leur approche modulaire, ne sont pas vraiment comparables aux autres softs listés ci-dessous. »



C’est donc un parti pris que de ne pas lister ces logiciels, qu’ils reconnaissent pourtant comme étant excellents.


Le 03/02/2014 à 23h 36







Konrad a écrit :



Ce comparatif oublie une chose : The GIMP a des milliards de plug-ins qui viennent pallier certains manques du logiciel de base. Je me souviens d’avoir utilisé un plug-in pour faire de la HDR par exemple (le comparo dit que GIMP ne peut pas faire de HDR).







J’en profite d’ailleurs pour parler de la série de plugins G’MIC, développés par les français du GREYC (Groupe de Recherche en Informatique, Image, Automatique et Instrumentation de Caen). Il y a eu plusieurs articles sur DLFP, qui listait quelques unes des nouveautés



* Traitement d’image : Sortie de G’MIC 1.5.5.1

* Quelques nouveaux filtres images dans G’MIC

* G’MIC 1.5.7.2 : Multi-threading, Krita, et autres nouveautés…


Le 03/02/2014 à 19h 04







slave1802 a écrit :



Malheureusement et sans vouloir faire mon troll, la majorité de ces applications ne tiennent absolument pas la route en utilisation pointue. Je parle essentiellement des applis “graphique”, car oui, côté serveur linux c’est du tout bon.

Mais

Pas de Photoshop like. GIMP est bien sympa pour dépanner mais pour bosser avec…







Parce qu’ils utilisent Photoshop depuis de nombreuses années, que les formations et la plupart des bouquins tournent autour de Photoshop. Ce qui n’enlève rien aux qualités de The Gimp. Pour avoir vu de bons infographistes l’utiliser, franchement, ça permet des choses incroyables. Mais bon, c’est comme pour tout, il faut apprendre à maîtriser l’outil, et ça ne se fait pas d’un coup de baguette magique. Et c’est bien pour ça que la plupart des gens refusent le changement, et préfèrent rester sur ce qu’ils connaissent.







slave1802 a écrit :



Pas d’Autocad like assez puissant pour pouvoir le remplacer







Rien à voir avec la choucroute, mais récemment j’apprenais l’existence du logiciel libre Code_Aster (solveur éléments finis), développé par EDF. Framabook a d’ailleurs sorti un bouquin sur le sujet. Sinon, histoire de rester dans l’argent public correctement utilisé, l’armée américaine développe BRL-CAD (tous les travaux gouvernementaux US sont directement publiés sous licence libre). Sinon, il y a bien FreeCAD, mais aucune idée de ce que ça vaut XD







slave1802 a écrit :



Pas de logiciel de M.A.O. digne de ce nom







Ardour, Hydrogen ? Voir Linux MAO pour le reste.







slave1802 a écrit :



Pas de logiciel vidéo qui tienne la comparaison avec Première. C’est soit ergonomique mais avec peu de fonction, soit c’est un fouillis sans nom.







Après une longue phase beta, j’ai vu que Lightworks était récemment sorti en version finale sous Linux. Sinon, il y a toujours Pitivi qui s’améliore au fil des versions. Sans doute pas pour un usage pro, mais comme pour tout le reste, je suis convaincu que si les protections contre le piratage étaient réellement efficaces et que les gens devaient réellement payer pour tout ce qu’ils utilisent, l’écrasante majorité d’entre eux passeraient sous Linux et en seraient pleinement satisfaits.


Le 24/12/2013 à 08h 13

Epiphany / Web étant normalement le navigateur du projet GNOME, histoire de garder un truc léger, ils ont dégagé toutes les dépendances vers ce dernier ?

Le 18/12/2013 à 09h 39

Dommage qu’il n’y ai pas eu autant de constructeurs pour s’intéresser à Linux, en intégrant leur propre surcouche cloud et compagnie, si ça peut leur faire plaisir. Parce qu’on l’a encore vu récemment avec Steam OS, Linux est bien le seul système modulable à souhait, pour obtenir ce que l’on veut, tout en pouvant réellement se différencier de la concurrence.

Le 17/12/2013 à 09h 53







canti a écrit :



huuuuum pourquoi ils stopperaient l’innovation? <img data-src=" />



c’est pas comme si ils avaient acheté toutes les boites qui font de la robotique pour être sur que ce sont les seuls a en faire… ils ont acheté une boite qui a des compétence énorme dans la robotique “ de puissance “, et je présume que c’est pour la développer, pas pour l’enterrer ..







Je te cite l’article :



« Et si nous savons officiellement depuis le début du mois qu’il gère cette division au potentiel gigantesque, d’après le New York Times, ce rachat serait en fait le huitième dans ce secteur depuis l’arrivée de Rubin. »



Ce n’est donc pas la première (et sûrement pas la dernière) qu’ils rachètent. Tout comme, même sans rachat d’entreprise, si ce n’est pas déjà fait, ils tenteront bien de débaucher tous les meilleurs ingénieurs des boîtes qui refuseront de céder.


Le 18/10/2013 à 07h 20







gokudomatic a écrit :



Je pensais passer enfin à Gnome 3 cette fois ci, mais apparement, des articles disent que ça cause des regressions et incompatibilité avec unity au point de le rendre inutilisable.

Qui était encore le guignolet qui me disait que ubuntu acceptait enfin gnome3?







En plus de la sortie d’Ubuntu, on a également droit à celle des différentes variantes, dont Ubuntu GNOME, qui fourni la précédente version GNOME 3.8 par défaut (il faut passer par un PPA pour l’actuelle 3.10), sans la moindre trace d’Unity.


Le 17/10/2013 à 17h 34







Malizor a écrit :



La cible d’Ubuntu, c’est le grand public. Ça me parait évident qu’ils ne vont pas parler de kernel ou de serveur d’affichage dans les communiqués de presse.



Pour les geek, il y a cette page:https://wiki.ubuntu.com/SaucySalamander/ReleaseNotes







Le kernel est tout aussi important sur du desktop. Il y a par exemple eu de grosses améliorations sur les drivers vidéo. GNOME c’est également du pur desktop. Puis je n’ai cité que les 2-3 trucs qui me venaient en tête. J’ose espérer qu’il y a bien d’autres nouveautés.



Par exemple, est-ce qu’ils se sont enfin sortis les doigts du cul pour refaire leur logithèque ? Ce n’est pas libre, mais quand on compare avec App Grid, petite application codée par un gus tout seul dans son coin, ça fait peur :





  • Démarrage en 2.7 secondes contre 20 pour le Software Center d’Ubuntu, ce qui le rend finalement inutilisable

  • Construction de la base de données, 58 secondes contre 6min24



    http://www.webupd8.org/2013/08/app-grid-new-lightweight-ubuntu.html



    Maintenant, comme ils n’en parlent pas, on reste dans le flou. Le but d’une annonce de sortie, c’est pourtant de donner envie. Lister plein de nouveautés pour les différents publics (desktop, admin…), ainsi que les grosses améliorations. Alors que là, ça se limite à 2-3 conneries sur le dash.


Le 17/10/2013 à 17h 08







gokudomatic a écrit :



en gros, aucune nouveauté.

Bah. Au moins, ca fait des mises à jour et correctifs. le dist upgrade devrait passer comme une lettre à la poste.







Des nouveautés, comme dans chaque nouvelle distribution, il y en a des tonnes. Rien qu’entre Ubuntu 13.04 et 13.10, on a eu droit à plusieurs versions du kernel :



https://linuxfr.org/news/sortie-du-noyau-linux-3-9

https://linuxfr.org/news/le-noyau-linux-3-10-est-sorti

https://linuxfr.org/news/linux-pour-workgroups-3-11-le-noyau-pret-pour-le-bureau



Avec une version de retard sur la version 3.10 dont PC Inpact n’a même pas parlé (par contre, on a bien eu droit à quinze articles sur la mise à jour Windows 8.1…), Ubuntu passe également à GNOME 3.8



https://linuxfr.org/news/gnome-3-8-deux-ans-deja



Il y a également le serveur d’affichage Mir qui passe en tech preview (même si j’aurai préféré qu’ils utilisent Wayland comme tout le monde). Enfin bon, il y a plein de choses à dire, mais malheureusement, Canonical a un service marketing tout bidon, incapable de lister 2-3 nouveautés autre que celles tournant autour d’Unity, et la presse ne va guère chercher plus loin. Dommage.


Le 16/09/2013 à 07h 54

OpenStreetMap, ce sont des données cartographiques. Là, pour le coup, l’article traite de photos ajoutées à un service annexe.



Je pense qu’il aurait été sympa de parler du projet qui a débuté il y a déjà plus de deux semaines et qui en est déjà à mi-parcours, Wiki Loves Monuments (voirhttp://wikilovesmonuments.fr pour la francophonie). Projet qui peut produire de nombreuses nouvelles photos sous licence libres, dont une partie seront géo-taguées, et qui pourront donc être utilisées par des projets qui combinent déjà OpenStreetMap et Wikipédia. Même si ça ne propose pas un équivalent à Street View, ça reste toujours sympa.

Le 03/06/2013 à 13h 44







Mithrill a écrit :



ceci dit après avoir découvert Opera et ses possibilités de configurations

supérieures from scratch je me suis laissé séduire par ce confort qui plus est desservi

par une rapidité largement supérieure sur 99% des usages que je fais du web…







Opera est un exemple intéressant. T’aimais bien les anciennes versions. Du jour au lendemain, ils ont décidé de changer de moteur de rendu, puis ensuite (à la lecture d’un récent article, jamais utilisé ce navigateur) de dégager la plupart des fonctionnalités intéressantes. Est-ce qu’elles seront réintégrées dans de futures versions, ou est-ce qu’ils partent sur une toute nouvelle vision des choses, qui sera imposée aux utilisateurs ?



Si ça avait été libre, n’importe qui aurait pu forker le projet, comme on l’a déjà vu maintes fois par le passé (XFree86 / X.org, OpenOffice / LibreOffice, Gnome 3 / Cinnamon…). T’aurais ainsi pu avoir le choix entre un ancien Opera qui aurait continué sa route d’un côté, et la nouvelle vision de l’autre.



Et dans le proprio, ça arrive souvent. Windows 8, Opera, Flash et Silverlight abandonnés, Macromedia qui se fait bouffer et Adobe qui supprime la moitié des produits… T’es vraiment à la merci de l’éditeur.


Le 02/06/2013 à 19h 01

Après plusieurs minutes j’avais tenté d’éditer mon premier paragraphe pour être mon virulent, mais c’était apparemment déjà trop tard, plus le droit d’éditer.



Enfin bon, je maintiens que tous les points positifs de Linux (sécurité, nombre de traductions, bidouillabilité, choix logiciel…) découlent de sa liberté. Sans parler du côté humain. Aussi bien la partie travail collaboratif, que le fait qu’on puisse le partager, et que tout le monde y ai accès, peu importe sa nationalité ou sa fortune.



Alors quand je vois une distribution majeure faire une croix sur tout ça, finalement pour pas grand chose, ça m’énerve. Et je ne peux m’empêcher de repenser à une célèbre citation de Benjamin Franklin (que je ne ressortirai pas tellement elle a déjà été rabâchée, mais tout de même) XD

Le 02/06/2013 à 18h 46







Nathan1138 a écrit :



… Et je le suis. Car, oui, je l’avoue, ô intégriste du libre que tu sembles être, la licence d’un logiciel (open source ou non), je m’en tamponne la cacahuète, mais d’une force interstellaire <img data-src=" />



Ce que j’attends d’un logiciel, c’est qu’il réponde le mieux possible à mes besoins, comme 95 % des utilisateurs.



Parfois, ça tombe sur un logiciel closed source (Windows, Office, la suite Adobe, Steam, les jeux, toussa).



Quoiqu’il en soit, ça n’est absolument pas un critère.







Dans ce cas, tu n’es qu’un parasite et, encore une fois, je ne vois vraiment pas ce que tu fais sous Linux. D’autant plus que la majorité des logiciels libres (Firefox, VLC, LibreOffice, HandBrake…) sont également disponibles sous Windows.



Et c’est vraiment dommage de n’avoir rien à faire de la licence, puisque même sans être développeur, c’est la liberté du logiciel qui permet à n’importe qui de le traduire et de voir qu’ils sont ainsi tous disponibles en français.



Ou à n’importe quel développeur de pouvoir y contribuer et lire le code source, ce qui permet de garantir qu’il n’y a pas de portes dérobées ou autres merdes, et de pouvoir l’améliorer. Même chose pour les failles de sécurité. N’importe quel développeur ou distribution peut les corriger, sans avoir besoin d’attendre que ce soit fait par l’éditeur du logiciel.



Et ainsi de suite. Linux et son écosystèmes sont ce qu’ils sont uniquement parce que tout était libre.



Au fait, rassure-moi. Ta suite Adobe à 2500 euros ou ton MS Office à 500 euros, tu les a bien payés ? Dans le cas contraire, facile de vanter les mérites des logiciels propriétaires…


Le 01/06/2013 à 22h 20







Nathan1138 a écrit :



Je me fous de la conso RAM. J’en ai 6 Go, qu’il les utilise s’il veut. Je parle de la lourdeur au niveau de l’utilisation, du lancement, de l’affichage. Chrome est vif comme l’éclair, Firefox moins.







Firefox est libre, Chrome moins. Si la liberté n’a que peu d’intérêt, tu pouvais également rester sous Windows.



Fut un temps, Linux était plus stable que Windows. Maintenant que ce dernier ne plante plus toutes les cinq minutes pour un rien, ce qui reste à Linux, c’est sa liberté. Si elle ne vous importe peu, je ne vois réellement pas l’intérêt de changer de système.



C’est le même comportement qui fait que les gens vont utiliser Skype plutôt que Ekiga, ou que la logithèque Ubuntu est désormais envahie d’applications non libres, y compris pour de petites fonctions à la con.


Le 31/05/2013 à 14h 38







atem18 a écrit :



Dans ce passage, on te dit que normalement, Canonical ne devrait pas embarquer Chromium, car étant la version libre de Chrome, donc de Google. Ce qui veut dire que même si Chromium est libre, Google garde la main sur le projet et est donc libre d’en faire ce qu’il veut. Néanmoins, c’est un faux argument, car Firefox aussi est dirigé par une société (Mozilla) qui est libre d’en faire ce qu’elle veut.







Il y a deux entités, Mozilla Foundation et Mozilla Corporation. La première est à but non lucratif et gère le développement de Firefox et autres logiciels libres. La communauté y a un rôle prépondérant.



La seconde est une entreprise commerciale, qui gère la marque et les contrats (comme celui avec Google, pour que son moteur de recherche soit celui par défaut dans le navigateur Firefox)


Le 31/05/2013 à 11h 29

L’article ne parle pas, de mon point de vue, de ce qui est le plus important. Firefox est un logiciel libre, aussi bien dans sa licence que dans sa philosophie. Développement coopératif, confiance, sécurité. Et ce, à tous les niveaux. Par exemple, pour la synchronisation des données, Mozilla fourni un serveur Sync sous licence libre, que n’importe qui peut installer. Canonical aurait donc pu avoir son propre serveur



http://www.chromium.org/developers/design-documents/sync



De ce que je comprend de la doc ci-dessus, ça semble être obligatoirement stocké chez les serveurs de Google. Et ça sera la même chose pour toutes les couches du navigateur.



Avoir une fondation qui défend les standards et le web ouvert était plus dans la philosophie du logiciel libre. Mais bon, avec Canonical, on commence à être habitués.

Le 28/05/2013 à 06h 21







gwado a écrit :



Et alors ?







Et alors rien. Ma première intervention sur cette news allait dans ce sens. J’indiquais qu’à terme, on aurait clairement une Ubuntu à la Windows, avec des logiciels propriétaires à tout va, des utilisateurs qui confondent Linux et Ubuntu, et dont on ne leur a jamais parlé de la philosophie du libre, qui auront peut être eu Ubuntu sans l’avoir choisi, comme on a déjà Windows aujourd’hui sur toutes les machines nouvellement achetées.



Je trouve ça triste, mais j’indiquais également qu’on aurai toujours des distros communautaires (Debian, Arch…) qui continueront de mettre le libre en avant (même si elles autorisent les dépôts non-free), et qui ne feront pas de compromis sur ce qui est important.



Au final, on aura bien deux mondes, deux philosophies opposées qui s’affronteront.



Ensuite, j’indiquais un avis purement personnel sur l’intérêt de se retrouver sur un Linux à la Windows. Si c’est pour devoir sortir le porte monnaie pour le monde petit utilitaire à la con, jongler avec les cracks, devoir installer un antivirus, ne plus pouvoir contribuer, devoir être toujours sur ses gardes lors de l’installation d’un nouveau programme (va t-il me remplacer Firefox par Chrome, va t-il remplacer mon antivirus par celui de McAfee…), je me demande ce qu’apportera de plus ce Linux, qu’est-ce qui le différenciera d’un Windows, et donc, pourquoi ne pas rester sur ce dernier ?


Le 27/05/2013 à 21h 20







seb2411 a écrit :



Non.







Merci pour la pertinence de tes propos et de ta contribution au débat.



Donc, quand on lance la logithèque, nous avons un écran divisé en trois parties





  1. Un grand bandeau qui fait l’éloge de Steam (propriétaire)

  2. Une liste de neuf nouveautés :






  • CaniVIZ 3D Pro, propriétaire, 159,99 USD

  • miniPonga, propriétaire

  • Spindl, propriétaire, 2,99 USD

  • Palm Reading Premium, propriétaire

  • Astrology Premium, propriétaire

  • Jack Keane, propriétaire, 9,95 USD

  • Digital Calculator, propriétaire

  • GibberEng, propriétaire



    Finalement, il n’y avait que du propriétaire






  1. Troisième et dernière partie, les applications les mieux notées, on a enfin du libre.



    En ce qui me concerne, si on voit Linux comme un système uniquement gratuit qui doit devenir comme Windows, ça n’a aucun intérêt. On perd l’intérêt même, la liberté, la collaboration (code, traductions, idées…), la confiance…



    Donc ouais, quand je vois Canonical mettre en avant uniquement des applications non libres, installer par défaut les recherches Amazon, envisager de remplacer Firefox, navigateur libre par excellence, aussi bien dans sa licence que dans sa philosophie, par Chromium, je me dis que cette entreprise se fout royalement du libre, que ça lui a juste permis de se constituer un système d’exploitation complet à moindre frais, et que maintenant, faut pas déconner, ça serait pas mal de devenir comme Apple ou Microsoft.


Le 27/05/2013 à 16h 48







paradise a écrit :



Si c’est pour finir avec des sur-couches pour le “yaka”, on finira par du Linux qui sera un Super Android, alors tant mieux si des jeux natifs sont créés pour Linux, le dernier que j’ai est UT2004, mais méfiance sur la façon dont les plate-formes géreront tout ça. <img data-src=" />







Comme c’est parti, on aura un Ubuntu à la Windows, et des distros communautaires comme Debian qui resteront libres. Déjà aujourd’hui, quand on lance la logithèque Ubuntu, toutes les nouveautés mises en avant concernent uniquement des logiciels propriétaires, qu’ils soient gratuits ou commerciaux.



Et sur les sites dédiés à Ubuntu, tels que OMG! Ubuntu!, on retrouve de plus en plus d’articles concernant des logiciels propriétaires (Skype, Inky, XnRetro…)



La prochaine étape, ça sera de retrouver des cracks vérolés pour ces applis, et Linux sera bel et bien prêt pour le desktop…


Le 27/05/2013 à 15h 08







Commentaire_supprime a écrit :



Bonne idée de permettre la visite virtuelle des lieux. J’espère qu’il y aura des images de la faune locale.







T’as déjà tout plein d’images sous licence libre sur Wikimedia Commons



https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Galápagos_Islands?uselang=fr


Le 15/05/2013 à 01h 30

Oh, je n’ai absolument pas la prétention d’avoir la science infuse, et encore moins de proposer une quelconque analyse pertinente. C’est juste un constat





  • France Télévisions est payé par nos impôts

  • On aurait pu produire des programmes sous licence libre qu’on aurait pu partager (en l’état actuel des choses, je ne peux pas légalement envoyer une copie de ce programme que j’ai apprécié et qui a été payé avec mes impôts à des amis belges ou québécois), qu’on aurait pu remixer, créer des mashups (si je crées un travail dérivé que je publie sur YouTube, la chaîne peut le faire supprimer pour atteinte aux droits d’auteur), on aurait pu regarder des documentaires à l’école, créer une médiathèque avec des milliers de documentaires qui auraient pu servir à Wikipédia, à des élèves qui auraient besoin de faire un devoir sur le sujet, ou tout simplement pour de simples curieux. On aurait pu faire 1001 choses avec des programmes libres, mais au final, nous n’avons aucun droit sur des programmes que nous avons pourtant payé.

  • France Télévisions gaspille une grosse part de son budget dans l’achat de droits de diffusions de fictions étrangères. Je n’ai rien contre de tels programmes, mais il faudra m’expliquer en quoi c’est le rôle du service public de payer pour Harry Potter, Cold Case et j’en passe. Si ce n’est pas diffusé sur France Télévisions, les dizaines de chaînes privées de la TNT se feront un plaisir de les diffuser.



    Maintenant, je ne suis pas contre le service public, bien au contraire. Je trouve juste qu’il est inutile d’avoir autant de chaînes, et qu’il aurait mieux valu en avoir une seule totalement libre avec un budget beaucoup plus conséquent.



    Prends les grands compositeurs. Morts depuis des siècles, leurs partitions sont dans le domaine public, mais toutes les interprétations qui en ont été faites sont protégées. Prends les grandes pièces de théâtre. Il n’existe aucune captation sous licence libre. Prends les grands classiques de la littérature étrangère passée dans le domaine public. Aucune traduction sous licence libre.



    Au final, si je suis un enfant, un étudiant fauché ou, plus simplement, l’un des huit millions de français (13,4 % de la population, en 2007) vivant sous le seuil de pauvreté et que j’aimerai accéder à un peu de culture, ben je l’ai dans l’os. Le service public ne produit que du proprio (encore une fois, c’est bon de le rappeler, pourtant payé avec nos impôts).



    Alors oui, il y a bien des médiathèques, mais uniquement dans les grandes villes, sans forcément un choix conséquent, sans la facilité d’accès que procure Internet, et sans permettre tout ce qu’autorise le libre en terme de réutilisation, adaptation…



    Ah oui, puis je n’ai jamais parlé de licencier des milliers d’employés de France Télévisions. Supprimer une chaîne, c’est aussi pouvoir réaffecter ses effectifs, ou supprimer d’un côté, tout en embauchant de l’autre. Pour créer une chaîne totalement libre, et sachant qu’à l’heure actuelle, hormis 2-3 courts métrages et les très vieux films du domaine public, c’est le néant absolu question programmes audiovisuels sous licence libre, il aurait fallu beaucoup plus de monde pour pouvoir produire à 100% en interne.

Le 14/05/2013 à 23h 37







Tim-timmy a écrit :



(ah oui, tiens, faudrait rajouter aussi la presse dans la licence globale si on veut ne rien surveiller en mode bisounours lqdn … en plus de la musique, des films, des séries, des jeux, des livres, la facture va pas du tout être ridicule, ça devrait passer tout seul :p)







« Des montants de 20 à 40 euros par mois sont ainsi mis en avant, lesquels permettraient d’irriguer les secteurs de la musique, de la vidéo, du livre, du jeu vidéo, de la presse et de la photographie. »



Pour rappel, on paie 131 euros de redevance audiovisuelle. Suffirait de supprimer France 2, chaîne complètement inutile, et t’aurais déjà 27 euros qui pourraient servir à cette licence globale. Maintenant, si ça ne tenait qu’à moi, on pourrait également supprimer France 3, et déplacer les rares émissions intéressantes (Thalassa, Des racines et des ailes…) sur France 5. Et là, ça serait carrément une licence globale à 62 euros, et tout le monde serait content.



fr.wikipedia.org Wikipediahttp://www.ecrans.fr/Tele-ou-va-la-redevance,2594.html



Comme quoi, trouver de l’argent, c’est facile. Suffit juste de reconnaître qu’autant les chaînes publiques pouvaient avoir un intérêt il y a trente ans, quand on avait alors que quatre ou cinq chaînes et qu’il fallait contrer une hégémonie de programmes américains, autant aujourd’hui, avec plusieurs centaines de chaînes touchant à tous les domaines, toutes les cultures, je n’en vois plus trop l’intérêt.



Ou alors, il aurait fallu que cet argent serve uniquement à créer des programmes de qualité sous licence libre (information, fictions, documentaires…) plutôt que de gaspiller nos impôts pour obtenir les droits de diffusions de fictions étrangères non libres et coproduire des programmes qui ne nous appartiennent pas, et sur lesquels on a aucun droit.



Quand je pense qu’aux USA, tout ce qui est payé par les impôts (travail du gouvernement fédéral, recherche publique…) ne doit pas être payé une deuxième fois et est donc publié dans le domaine public, ça laisse songeur.


Le 13/05/2013 à 10h 51

Faut voir ce que donnera la valorisation du domaine public, mais je trouve dommage qu’il n’y ai rien de plus concernant la culture et le savoir libre. Toujours pas de liberté de panorama en France (aujourd’hui, publier une photo sous licence libre de la pyramide du Louvre, qui est pourtant sur le domaine public, est interdit).



Rien vu non plus concernant le financement de traductions sous licences libres de romans étrangers du domaine public (il existe un paquet de classiques intemporels dont l’oeuvre originale est bien dans le domaine public, mais dont la traduction française est toujours protégée).



De même que la création audiovisuelle publique (celle financée par la redevance télé) continue de servir des intérêts privés. Les reportages de Thalassa, Des racines et des ailes, Des trains pas comme les autres… et autres émissions pas trop mal du service public sont sous-traités auprès de sociétés de production privées. Et il n’y a donc malheureusement rien de libre. Même chose pour les photos officielles de l’Élysée ou celles prises par l’armée, la recherche publique ou autre, ceci dit. Par exemple, pour le conflit malien, les seules photos libres que l’on ai sont celles prises par l’armée US (qui publie directement dans le domaine public)



Enfin bon, il y aurai eu tant de choses bien à faire

Le 30/04/2013 à 15h 18







Aloyse57 a écrit :



Question d’ignare en Linux : est ce que cela signifie qu’il pourrait exister un desktop sur un ordi ARM similaire à celui sous x86 (Unify, Gnome, KDE, etc…) ?







Google et Samsung ayant déjà sorti un Chromebook ARM (à base de Linux), rien ne semble s’y opposer.



pcinpact.com PC INpact



Sans oublier les Raspberry Pi, à base d’architecture ARM, qui peuvent déjà faire tourner des distributions Linux avec environnements de bureau (par contre, vaut mieux oublier Gnome et KDE, vu les faibles ressources disponibles) XD


Le 26/04/2013 à 08h 13

De toute façon, pour un jeu, t’as toujours un moteur qui peut gérer plein de choses, puis éventuellement un certain nombre de bibliothèques supplémentaires, telles quy’OpenGL pour la 3D, OpenAL pour l’audio, SDL pour tout un tas de parties, dont les périphériques d’entrée… Tu n’as donc pas besoin de faire tourner un environnement de bureau en arrière plan XD



fr.wikipedia.org Wikipediafr.wikipedia.org Wikipediafr.wikipedia.org Wikipedia

Le 26/04/2013 à 07h 29







Miki2006 a écrit :



sudo apt-get install ubuntu-gnome-desktop



Gnome est devenu une “flavor” officielle. En version 3.6 ceci dit, pour Gnome 3.8 il faut passer par l’ajout d’un ppa.







C’est faisable, mais avec cette méthode, tu gardes Unity et une tonne de merdes installées. Si c’est Gnome Shell qui t’intéresse, comme tu le rappelle, il existe désormais une faveur officielle, alors autant passer directement par cette dernière



http://ubuntugnome.org



Par contre, pour passer à la version 3.8, il faut taper quelques commandes



sudo add-apt-repository ppa:gnome3-team/gnome3

sudo apt-get update

sudo apt-get dist-upgrade


Le 02/04/2013 à 19h 51

Ça arrive un peu tard, mais voici une petite vidéo de présentation des nouveautés de Gnome 3.8, et de l’utilisation de l’environnement au quotidien :



youtube.com YouTubeLa même, mais sans la musique de fond



youtube.com YouTube

Le 02/04/2013 à 02h 04







_fefe_ a écrit :



ou cliquer sur l’icône de l’appli mail en raccourci dans la barre des tâches.







Encore faut il avoir mis soit même cette icône au bon endroit, et donc connaître la bonne application (pour avoir testé un certain nombre de clients mails sous Linux, je n’ai pas souvenir qu’un seul d’entre eux ai placé de lui-même une telle icône dans la barre des tâches… on est pas sous Windows et ses innombrables icônes qui rendent l’ensemble inutilisable, comme j’ai pu le constater chez certains amis). Ensuite, cette action se contentera de lancer le programme sans pré-remplir la bonne adresse.







_fefe_ a écrit :



et au final, Mme Michu a publié sur facebook ou autre un message qu’elle pensait privé. Marcel est content.







Il faudra m’expliquer comment ça pourrait se retrouver sur Facebook ou je ne sais où, alors que l’on a demandé à envoyer un email à une personne bien précise.



S’il y a bien une chose que vous démontrez, c’est que vous n’avez absolument jamais essayé Gnome Shell, ou deux minutes à tout casser pour faire style “si si, j’ai essayé et je peux vous dire honnêtement que c’est franchement mal fichu”. Autre possibilité, il n’y aura toujours qu’une seule et unique façon de faire, la votre, et tout autre choix est forcément voué à l’échec.



C’est triste.


Le 01/04/2013 à 21h 10







sr17 a écrit :



Au contraire, tout ceux qui ont un peu de recul en matière d’interface utilisateur le comprennent très bien : Il y a une volonté de spécialisation dans le sens du très grand public.



Mais le problème de toute spécialisation, c’est qu’il est toujours difficile de conserver l’équilibre pour ne pas finir dans l’excès.







Je ne comprend pas trop pourquoi vous restez autant focalisés sur les icônes. Ça serait un peu comme limiter Windows ou OSX à leur lanceur d’applications. Je ne connais pas ces deux systèmes, mais sous Gnome, il existe de nombreuses façons de faire.



On peut, bien évidemment, passer par le mode activités et ses grosses icônes, apparemment sujet de toutes les polémiques. Tout comme on peut également faire un bête Alt-F2 puis taper le nom de la commande (avec bien évidemment le support de l’auto-complétion), ou passer également par le mode activités, mais tout au clavier : touche super, nom de la commande, du document, du contact… et le shell nous proposera tout un tas de résultats (là encore, on peut bien évidemment lancer directement ce qui nous intéresse sans y rester 107 ans).



Et si on recherche la productivité à tout prix, on peut également faire en sorte que dès le login, toutes tes applications se lancent automatiquement. Dans gnome-session-properties je lui ai carrément dit de me lancer Firefox, mon client IRC (qui se connecte automatiquement à mes différents réseaux / chans), mon lecteur de musique sur un bureau en particulier, mon éditeur de texte, mais qui devra en plus m’ouvrir tel et tel fichier bien précis à chaque démarrage, ainsi qu’un terminal avec cinq onglets, qui se connecteront par ssh à plusieurs serveurs / comptes distants. Comme ça, j’ai le temps d’aller pisser et quand je reviens, tout est déjà prêt et je peux me concentrer sur ma productivité, puisque c’est ce qui semble vous déranger le plus.



Si le projet a été renommé en Gnome Shell, ce n’est pas pour rien, puisque le shell compte avoir une place centrale. Et ce dernier, comme le shell du terminal, prend tout son sens quand on l’utilise au clavier, que ce soit pour lancer des applications, trouver des documents, lancer une discussion avec nos contacts…



À ce sujet, dans une précédente réponse, j’avais traité de la facilité à contacter quelqu’un par email, sans même avoir besoin de connaître l’outil à utiliser. Pour les discussions instantanées ou le micro-blogging, il en va de même. Dans le shell lui-même on peut indiquer, de façon centrale, si l’on est ou non disponible, et on peut papoter directement depuis les notifications / tiroir de messagerie. Encore un signe de l’intégration des applications entre elles, la facilité que l’on à passer d’une tâche à l’autre, et le fait qu’il ne faille donc plus raisonner selon les anciens standards qui nécessitaient de lancer préalablement la bonne application, puis switcher sans cesse entre deux activités / applications.



Ensuite, le but de Gnome, c’est que les applications s’effacent le plus possible au profit du contenu lui-même. Ce qui n’est pas plus mal pour l’écrasante majorité des gens, qui veulent juste que ça fonctionne, et que ça fonctionne bien.


Le 01/04/2013 à 04h 45







j-c_32 a écrit :



Ainsi, si l’utilisateur se dit: tiens il faut que j’envoie un e-mail à Marcel pour la réunion de mardi, l’utilisateur doit pouvoir lancer son client de messagerie tout en continuant à penser à ce qu’il va dire à Marcel.



S’il se retrouve face à un écran surchargé, il va devoir plus se concentrer pour trouver l’icône de thunderbird que s’il n’y a que les 18 applications les plus courantes.







En réalité, c’est beaucoup plus simple que ça, et j’ai vraiment l’impression que nombre de personnes ne saisissent pas où souhaite en venir le projet Gnome.



Avant, effectivement, pour écrire un mail à Marcel, il fallait faire menu démarrer, sous menu Internet, trouver le client mail, puis là encore, trouver l’icône composer…



Nombre de critiques autour de Gnome Shell se basent sur cette façon de penser. Alors qu’au final, je fais touche Super, je tape marcel (qui se trouve être dans mes contacts), et j’ai accès à son téléphone, son adresse postale… ainsi qu’une icône de courrier qui me permet de lui composer directement un message. À aucun moment je n’ai eu besoin de chercher quel outil je devais utiliser. Le shell a su trouver marcel dans l’application contacts, qui elle-même à su lancer la fenêtre de composition de mon client mail, avec la bonne adresse déjà remplie.



Et pour toutes les tâches, c’est vers ça qu’on se dirige. Il ne faut donc pas sous estimer les capacités actuelles et futures du shell en s’arrêtant uniquement à de simples captures d’écran.


Le 01/04/2013 à 04h 13







sr17 a écrit :



Par exemple, il est évident que le tactile et les grosses icones, ça fonctionne très bien pour la mobilité, mais que la souris et le clavier sont largement supérieurs en précision et en performances dans l’usage desktop.







Je pense que l’erreur que font beaucoup de gens, c’est de croire que Gnome ne propose qu’une seule façon de faire. Alors ok, quand on se rend dans le mode Activités, la première chose que l’on voit, ce sont de grosses icônes, et le premier réflexe, c’est de se dire que c’est trop gros, qu’en tant que jeune qui maîtrise le mulot, on a pas besoin que ce soit si gros, qu’en étant plus petites, on aurait pu caser tout ça sur un unique écran. Ça serait vite oublier qu’il y a également des personnes âgées, des malvoyants, des personnes qui ont tel ou tel autre handicap et pour qui de grosses icônes seront plus simples à voir et à cibler.



À côté de ça, si je veux lancer Firefox, je peux faire touche Super, ce qui m’amène dans le mode activités, puis taper directement fi ou nav pour voir listés firefox ou firefox / chrome, et ainsi lancer mon navigateur sans avoir eu besoin de toucher le mulot. De la même façon, je peux taper le nom d’un contact, de documents ou autre. On peut absolument tout faire au clavier sous Gnome. Et pour celui qui se donne la peine d’apprendre les quelques raccourcis, tout devient finalement plus simple et plus rapide. Pour finalement perdre cette fausse idée d’environnement soit disant prévu pour les tablettes, utilisable uniquement par les grands débutants.