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Okki

est avec nous depuis le 11 novembre 2009 ❤️

Bio

Linuxien depuis 1996, actuellement sous Fedora avec l'environnement de bureau GNOME.

I ❤️ systemd, Flatpak, PipeWire, Wayland… et toutes les nouveautés qui font hérisser le poil des grincheux (sauf si ça vient de Canonical 😝)

1318 commentaires

Le 14/08/2015 à 17h 12







SebGF a écrit :



Pourquoi d’un coup, miraculeusement, il serait interdit de créditer le photographe d’une oeuvre pour un document lié à cette même oeuvre ?







Je ne sais pas. Peut être, à tout hasard, parce que tu n’as pas lu ce dont on parle depuis le début ? Encore une fois, il y a une différence entre créer une nouvelle œuvre, qui mérite donc que son auteur son crédité, et faire une bête photocopie.



Si toi, SebGF, tu crées une photo, un dessin ou ce que tu veux, il est normal que tu sois crédité en tant qu’auteur. Maintenant, si je repasse derrière toi pour faire une photocopie de ton travail, dois-je également m’ajouter en tant qu’auteur ?



Et le coup de l’orchestre, ça ne fonctionne pas, puisque il ne s’agit pas de copies conformes, mais bel et bien de ré-interprétations personnelles. À moins que l’on ai affaire à des robots calibrés à l’identique, tu peux prendre dix orchestres différents qui rejoueront la même partition, t’obtiendras bien dix versions différentes (certains sont meilleurs que d’autres, mieux dirigés, le nombre de musiciens peut différer, ça peut être rejoué dans des styles différents…)


Le 14/08/2015 à 10h 23

Pour en revenir à l’article initial, on comptait justement sur les musées, qui possèdent les œuvres originales et sont les plus à même de produire des reproductions numériques fidèles, de haute qualité et sous licence libre, qui puissent être réutilisables légalement et gratuitement par Wikipédia, des livres sur l’art, des manuels scolaires ou n’importe quel citoyen avec des idées.



D’autres pays ou musées l’ont fait. Je vous invite d’ailleurs à lire l’article Le syndrome de la Laitière jaune, où l’on apprend qu’énormément de versions de ce tableau ont beau circuler sur le net, la colorimétrie n’est jamais bonne. Le musée qui possède l’œuvre a donc décidé de publier lui-même une version fidèle, en haute résolution et sous licence libre, qu’il considère comme étant le meilleur moyen de contrer la prolifération des reproductions de mauvaise qualité.

Le 14/08/2015 à 09h 23







nirgal76 a écrit :



C’est la photo qui est protégée, pas l’oeuvre qui n’est pas sa propriété mais la photo oui, c’est valable pour toute photo professionnelle, un paysage, un visage etc…ça n’a rien d’original, ça n’empêche que ça se protège et heureusement.

Mais pour les oeuvres publiques (acquises avec notre pognon), des photos “officielles” faite par l’administration culturelle devraient exister et être à la disposition de tous, et libres de droits.







On va la refaire une dernière fois. Ce n’est pas une photo, c’est une reproduction. C’est évident que si tu sors de chez toi pour prendre en photo tout ce qui t’entoure, ça sera protégé par le droit d’auteur. Et même si ton sujet a déjà été photographié mille fois, ça reste original (cadrage, lumière…)



Mais pour la énième fois, ce n’est pas de ça dont il s’agit ici :



« La reproduction mécanique d’une autre image, telle que la photocopie non retouchée d’un dessin ou son scan, n’est pas en soi protégée par le droit d’auteur, parce qu’elle n’offre aucune originalité : c’est une simple copie. Ce principe s’applique de manière internationale. »



Je t’invite également à consulter ces deux pages de Wikimedia Commons, qui expliquent tout ça plus en détail : Quand utiliser le bandeau PD-Art et Quand utiliser le bandeau PD-scan.



Et accessoirement, en droit français et en termes strictement juridiques, la notion « libre de droits » n’existe pas. Cette appellation reste manifestement contraire au code de la propriété intellectuelle (articles L.111-1, L. 121-1, L. 131-3), notamment le droit moral concernant l’œuvre reste incessible.


Le 14/08/2015 à 08h 18







Erim a écrit :



Que le photographe soit mentionné est la moindre des choses puisqu’il s’agit là du droit français. Quand au Copyright notice, il est là uniquement pour prévenir des usages commerciaux ou pour éviter que la photo ne soit diffusé n’importe où n’importe comment puisqu’il me semble que la copie à usage privé n’est pas interdite dans le droit français.











nirgal76 a écrit :



En tout cas, ça me semble normal de citer l’auteur original, tout comme quand je reprends du code libre, je garde le crédit des personnes qui en sont à l’origine.







L’auteur de La Joconde, c’est Léonard de Vinci. Mort en 1519, l’œuvre est depuis plusieurs siècles dans le domaine public. Et c’est bien de ça dont on parle depuis le début. Le fait que certains s’approprient des droits (les musées, les photographes…) qui n’ont pas lieu d’être.



Pour les œuvres en deux dimensions (peintures, dessins, estampes, très vieilles cartes postales…), que la reproduction soit faite à l’aide d’un appareil photo ou d’un bête scanner, ça ne change rien. C’est une reproduction fidèle, et la personne qui a appuyé sur le bouton n’a rien créé de nouveau, d’original, prélude nécessaire à l’obtention de nouveaux droits d’auteur.



Et j’irai même jusqu’à ajouter qu’on ne peut pas non plus choisir n’importe quelle licence libre. Si le tableau est dans le domaine public, et sachant qu’on ne devrait pas créer de nouveaux droits (comme l’obligation de citer l’auteur de la reproduction, le partage à l’identique dans le cas de travaux dérivés…), alors la photo devrait également être dans le domaine public. Voir en CC0, puisque de son vivant, en France, un auteur ne peut malheureusement pas renoncer à ses droits, même si tel est son désir, et que c’est donc la licence qui s’en rapproche le plus.


Le 13/08/2015 à 16h 57

Quand tu fais une photocopie, tu n’indiques pas la marque de la photocopieuse et le nom du propriétaire de la machine. Dans le cas de photographies d’œuvres en deux dimensions, il faut bien se dire qu’il ne doit pas y avoir la moindre originalité, que la photo doit être la plus fidèle possible à l’œuvre photographiée.



À partir de là, qu’elle soit prise par Pierre, Paul ou Jacques, le résultat est censé être identique. Il n’y a donc aucun raison d’indiquer le nom du photographe, et encore moins de créer de nouveaux droits dessus, comme ça semble être malheureusement le cas aujourd’hui.



Si un tableau est dans le domaine public, alors sa reproduction fidèle devrait l’être aussi.

Le 13/08/2015 à 16h 19

Je suis d’accord avec toi, mais ça ne fonctionne qu’avec les œuvres en deux dimensions (tableaux, dessins…). Puisque effectivement, c’est assimilable à une bête photocopie. Par contre, pour les œuvres en trois dimensions (statues…), tu peux les photographier sous différents angles, distances, cadrages, jeux de lumière… ce qui créera autant de photographies différentes.

Le 14/08/2015 à 08h 35



la fiche de description montre en fait des dizaines de vulnérabilités colmatées





Ça me fera toujours autant halluciner que les correctifs soient prêts, mais que l’éditeur décide d’attendre une date fixe pour tout balancer d’un coup.



Je préfère largement la méthode libre, où chaque correctif sort quand il est prêt, histoire de ne pas être bêtement et inutilement exposé à des failles pendant une période indéterminée.

Le 06/08/2015 à 19h 07







Konrad a écrit :



(à moins que ceux qui les réclament ne payent les royalties de leur poche).







Même là, ça ne serait pas possible. Déjà, je ne pense pas que les licences copyleft soient compatibles avec les brevets, mais surtout, quand on doit payer des royalties, il faut pouvoir indiquer le nombre de licences écoulées. Et pour un logiciel libre qui peut être redistribué n’importe où par n’importe qui, ce n’est pas possible.



À une époque, Red Hat avait tenté de négocier avec la MPEG-LA pour obtenir une licence H.264 utilisable par toutes les distributions GNU/Linux, mais ils n’ont pas pu à cause de ça.


Le 06/08/2015 à 16h 27

Il faut voir s’il s’agit de logiciels libres ou uniquement de logiciels commerciaux. Dans le second cas, le détenteur du brevet peut effectivement autoriser d’autres parties à s’en servir contre rétribution. Ce qu’un logiciel libre téléchargeable gratuitement ne pourra pas se permettre.

Le 06/08/2015 à 15h 32







sans sucre a écrit :



je suis désole mais libreoffice deviendra une excellente suite bureautique si elle adoptait des idée comme par exemple le prinscipe des ruban…







LibreOffice peut sans doute encore s’améliorer au niveau de l’ergonomie. Maintenant, comme dit précédemment, le principe des rubans étant breveté par Microsoft, il ne pourra pas être utilisé dans des logiciels libres. Il faudra donc trouver autre chose.



Ensuite, en ce qui concerne les distributions GNU/Linux, un certain nombre d’entre elles visent les débutants (Ubuntu et dérivés, Mint, elementaryOS…). Et quand ce n’est pas le cas (par exemple Arch ou Gentoo), c’est qu’elles visent un autre public, qui a des attentes différentes.



Par exemple, quand t’installes une Ubuntu, tu t’attends à ce que tout soit fonctionnel par défaut, quitte à ce que ça t’installe plein de choses dont tu n’as pas besoin, tout en faisant tourner tout un tas de services en arrière plan, qui consomment des ressources alors que tu n’en a pas forcément l’utilité. Avec une Arch où tu dois tout faire toi même, tu n’as pas ce souci, puisque tu installes et configure uniquement ce qui t’intéresse, pour que ça réponde au final exactement à tes besoins.



Ça ne signifie en rien que Arch est moins bien qu’Ubuntu. C’est une approche différente de l’informatique, qui concerne une classe d’utilisateurs bien particulière.


Le 06/08/2015 à 12h 58







CryoGen a écrit :



C’est pas Dell qui avait tenté de fournir des ordinateurs et/ou laptop sous Ubuntu un moment ?

Mais c’est vrai qu’il n’y a pas eu une com’ d’enfer autour de çà …







Dell et HP en vendent pas mal dans les pays émergents, mais pour l’Occident, ce n’est vraiment pas ça.



* HP releases Ubuntu loaded machines in 1,500 stores in China

* Canonical and Dell announce today that Dell laptops pre-loaded with Ubuntu will be sold in 850 retail outlets in India

* Dell launches Ubuntu loaded machines across 500 stores in Latin America

* HP Launch Ubuntu Laptops, PCs in Russia



Par chez nous, nous n’avons apparemment que le Dell XPS 13 édition Developer (qui ne doit sans doute que se vendre sur le site web)…


Le 06/08/2015 à 12h 42







martino a écrit :



Et c’est pour ca que la perception du grand public est mauvaise sur linux car il faut passer presque plus de temps à apprendre qu’a utiliser.







Je pense sincèrement qu’il faut arrêter de penser GNU/Linux comme un système unique, puisque il y a finalement autant de systèmes différents qu’il existe d’environnements de bureau (ce que voit l’utilisateur et ce avec quoi il devra interagir).



Une distribution avec GNOME, KDE, Cinnamon, Pantheon, Unity, Xfce ou MATE n’apporteront pas la même expérience utilisateur et ne viseront pas non plus le même public.



GNOME, par exemple, se veut incroyablement simple par défaut, et se rapproche plus d’un OS X.



S’il fait le bon choix, il ne devrait pas passer plus de temps à apprendre qu’à l’utiliser.


Le 05/08/2015 à 22h 48







Uther a écrit :



Mais ça c’est du cosmétique, Je pense qu’elle mériterais une vraie refonte. L’interface est globalement en retard de 10 ans avec le système de barre d’outils pas très lisible.







Le problème, c’est que les rubans, comme tout plein d’autres concepts, sont brevetés et ne donc pas utilisables dans un logiciel libre. Si changement il y a, il faudra donc trouver une autre idée.


Le 05/08/2015 à 20h 40







carbier a écrit :



Ecoutez les autres et leurs demandes cela doit être trop dur…







Écouter quoi ?



On le voit bien avec d’autres domaines où Microsoft est arrivé après la bataille (téléphonie mobile et moteurs de recherche, pour n’en citer que deux), ils peinent à s’imposer, et seule leur énorme trésorerie leur permet de jouer sur la durée.



Maintenant, je ne dis pas que ce n’est pas faisable pour GNU/Linux. Mais clairement, ça ne se jouera pas sur les qualités du système ou de l’environnement de bureau. Ce qu’il manque, c’est un acteur qui y croit et qui dispose d’une trésorerie conséquente pour commercialiser des machines avec GNU/Linux préinstallé, en assurer une large promotion (Microsoft dépense en général un bon milliard en marketing à chaque sortie d’un nouveau système) et s’occuper du support, du SAV… En gros, faire comme Apple.



Parce que t’as beau proposer d’excellentes distributions, non, les gens n’ont pas envie de se renseigner sur les différentes solutions, d’en télécharger éventuellement plusieurs pour les essayer en mode live CD, de s’assurer que leur matériel est bien compatible, de se lancer ensuite dans une installation…


Le 05/08/2015 à 20h 28

LibreOffice, et de loin. De par leurs licences respectives, LibreOffice peut récupérer toutes les améliorations apportées à OpenOffice, mais l’inverse n’est pas vrai. Ensuite, la communauté a clairement choisi LibreOffice, qui bénéficie donc du plus grand nombre de contributeurs.



* LibreOffice vs Apache OpenOffice

* The road to LibreOffice 5.0



Puis bon, pour moi, OpenOffice est clairement un projet qui se refuse à mourir et qui ne représente au final qu’un gaspillage de ressources. Ça serait bien plus productif qu’IBM et la fondation Apache se décident enfin à basculer définitivement sur LibreOffice.

Le 05/08/2015 à 18h 40

C’est la nouvelle du jour. GNU/Linux ça ne fonctionne pas. Et c’est bien pour ça que la majorité des serveurs de par le monde utilisent ce système, et que des géants comme Google, Facebook, Intel ou Samsung y contribuent.



Avant Windows, il y avait MS-Dos. Et le projet GNU ne fournissait qu’un ensemble d’outils. La toute première version du noyau Linux, alors inutilisable au quotidien, a été publiée en 1991. Et ce n’est que plus tard encore qu’on a vu apparaître les premières distributions GNU/Linux.



L’argument de la gratuité est surtout mise en avant par les windowsiens, ainsi que les entreprises et administrations qui cherchent à faire des économies ou jouer la carte de la menace de passer au libre pour faire baisser le prix des licences lors de négociations.



Rechercher un clone gratuit de Windows n’a aucun intérêt et ne correspond absolument pas à GNU/Linux. À la limite, pour ça, il existe le projet ReactOS. L’intérêt de Linux et de son écosystème, c’est bel et bien d’être libre, d’être respectueux de la vie privée et des utilisateurs, d’offrir le choix, d’être bidouillable à l’envi, de pouvoir adapter le code à ses besoins, de pouvoir contribuer et s’investir dans les projets qui nous intéressent…



Pour l’audio, la référence c’est désormais PulseAudio (avec Alsa pour la partie bas niveau, mais l’utilisateur n’a pas à s’en préoccuper).



Pour les environnements de bureau, je trouve ça très bien qu’il y ai du choix. Franchement, ça m’ennuierait qu’il n’y ai qu’une seule marque de voitures ou de quoi que ce soit d’autre. Et personnellement, je trouve au contraire qu’il existe de très bons bureaux tels que GNOME, Cinnamon ou Pantheon (bien qu’encore très jeune).



Le problème, ça serait plutôt que la majorité des gens refusent de faire l’effort de s’intéresser aux offres concurrentes de ce qu’on leur a imposé avec leur machine. Et si par chance ils veulent bien jeter un œil à GNU/Linux, ça ne sera généralement qu’au travers d’Ubuntu et Unity…

Le 05/08/2015 à 17h 35







Patch a écrit :



Payer? <img data-src=" />

Alors si en plus il faut payer pour un logiciel libre et gratuit…







Ils sont malheureusement nombreux à penser comme ça. Pourtant, comme le dit si bien François Elie, « un logiciel libre est gratuit une fois qu’il a été payé »…


Le 05/08/2015 à 17h 10

Ton post contient tellement d’inepties, que je ne sais par où commencer.



Tu ne dois pas fréquenter les bons forums. Il existe des sites comme stackexchange.com qui fournissent des réponses incroyablement précises.



Niveau documentation, des distributions commerciales comme Red Hat fournissent une documentation particulièrement complète à leurs clients (et niveau communautaire, le wiki anglophone d’Arch est particulièrement complet). Et puisque t’as payé pour du support, en cas de soucis, ce n’est pas démerde-toi tout seul, puisque tu bénéficies d’un interlocuteur clairement identifié.



Après, si tu choisis une distribution communautaire, oui, il faudra faire avec la communauté. Mais ce n’est en rien une obligation.



En ce qui concerne le nivellement par le bas, on trouve effectivement des distributions à destination des débutants (typiquement Ubuntu), dont les forums sont le reflet de leurs utilisateurs. Maintenant, on trouve également des distributions beaucoup plus techniques (genre Arch ou Gentoo), avec des utilisateurs nettement plus pointus. Et là, j’aurais plus tendance à penser que le niveau est clairement supérieur à ce que l’on peut trouver sous Windows.



Non, il n’y a pas zéro assistance. Encore une fois, tu peux payer pour.



Pour les énormes erreurs structurales, je serais curieux de savoir lesquelles. Il est toujours facile de balancer ce genre d’accusation sans le début d’une piste, sans la moindre source…



Si les modifications de fond prennent des années, ce n’est pas parce que tout le monde te saute dessus, mais par un manque de moyens. Tout le monde ne prend pas du support auprès de distributions commerciales ou d’entreprises qui contribuent à LibreOffice ou tel autre projet libre. Moins d’argent signifie moins de développeurs, d’ergonomes, de rédacteurs pour la documentation…



Je trouve la hiérarchie des systèmes de fichiers Unix particulièrement bien pensée. Le fait que t’ai été formaté dès le départ aux choix de Microsoft ne signifie nullement que c’était ce qu’il y avait de mieux. Le fait qu’ils aient d’ailleurs déplacé les données personnelles qui étaient autrefois dans un sous-répertoire système me fait d’ailleurs penser le contraire.



Et pour finir, si Microsoft domine le marché, c’est uniquement dû au fait qu’ils sont arrivés les premiers. Comme le signale le prix Nobel d’économie Paul Krugman, « les premiers arrivés sur le marché sont avantagés ». S’en est suivi la vente liée, ainsi que l’enfermement des utilisateurs dans des formats et protocoles propriétaires, ce qui finit par créer un cercle vicieux de dépendance.



Sans parler de leur fameuse stratégie du Embrace, extend and extinguish

Le 05/08/2015 à 16h 11







Patch a écrit :



Maintenant je dis exactement l’inverse : vivement qu’on puisse refoutre MSO sur les postes, LO c’est de la merde en milieu pro…







Je note tout de même que sur les trois points évoqués, deux sont des bugs. Puisque tu sembles travailler pour une administration et que nous n’avons donc pas affaire à un particulier sans ressources, est-ce que vous avez fait des rapports de bugs ou, mieux encore, pris du support auprès de Collabora pour leur soumettre votre problème et qu’ils puissent le corriger ?



En payant quelqu’un pour ça, ça a beaucoup plus de chance d’être rapidement corrigé…



Et sinon, cette version 5.0 est bien finale. C’est juste que pour les pros, ils conseillent plutôt d’utiliser la précédente branche qui a eu droit à plusieurs révisions et son lot de correctifs.


Le 28/07/2015 à 11h 23







cyrano2 a écrit :



C’est si compliqué que ça d’identifier les sociétés efficaces dans le développement de libreoffice, et leur passer des contrats de dev , de maintenance ou de testes ?







Elles sont déjà identifiées. Par exemple, Collabora, qui est l’un des plus gros contributeurs à LibreOffice, propose une version avec support étendu, et peut faire du développement pour répondre aux besoins de ses clients.







Nikodym a écrit :



C’est sur 4 ans. <img data-src=" />

Quand bien même, je dirais plutôt 15-25 hommes.







Le problème, c’est que tous les ministères font la même chose, et on retrouve le même comportement dans toute l’Europe. Au final, 10 millions par-ci, 10 millions par-là, ça représente des sommes considérables qui auraient effectivement été bien plus profitables au libre dans son ensemble (système, suite bureautique, applications métier, environnements de bureau…)


Le 11/07/2015 à 19h 01

En parlant d’OpenBSD, suite à l’intégration d’OpenSSH dans Windows 10, Microsoft a décidé de devenir le tout premier Gold contributor de l’OpenBSD Foundation ;)



Sinon, pour BoringSSL ou LibreSSL, on verra si ça donne quelque chose de bien un jour, mais pour le moment, ce ne sont que des forks, de la division de moyens…



Pour le moment, si on a enfin pu attribuer des moyens financiers à OpenSSL et à d’autres projets cruciaux, c’est avant tout grâce à la Linux Foundation et à sa Core Infrastructure Initiative.

Le 30/06/2015 à 19h 52







darkPumpkins a écrit :



Microsoft est lui même 3e plus gros contributeur au noyau linux …







On entend souvent cet argument, qui est faux. Ils ont bel et bien contribué au noyau le temps d’une version, histoire que soit intégré leur hyperviseur, mais ça s’arrête là. Ils n’apparaissent nulle part sur toutes les dernières versions :







Le 29/06/2015 à 16h 53

Dans le domaine des nouvelles technologies, ce n’est vraiment pas évident de prédire l’avenir. Quelques années en arrière, Microsoft était persuadé de l’échec des smartphones. Tout comme on pensait que Windows serait à tout jamais hégémonique. Alors qu’à l’arrivée, les sites web sont désormais majoritairement consultés sur mobile, ce sont les jeux mobiles qui se vendent le plus au détriment des consoles, et les OS majoritaires sont désormais iOS et Android.



Dans d’autres domaines, Chrome est devenu le navigateur le plus utilisé en très peu de temps, et certains protocoles autrefois hégémoniques comme MSN, ont laissé place à des outsiders comme WhatsApp, Facebook et compagnie.



Demain, on peut donc très bien voir apparaître un nouvel acteur ou un nouvel usage qui chambouleront le marché PC tel qu’on le connaît aujourd’hui.



Voir peut être de nouvelles lois. Quand l’Europe a imposé le « ballot screen » qui offrait le choix du navigateur web au grand public, ça a énormément changé la situation. On peut donc rêver qu’un jour, ils fassent de même pour les systèmes d’exploitation.



Oui oui, je suis un doux rêveur ;)

Le 28/06/2015 à 20h 21







zefling a écrit :



On en reparlera quand il y aura des centaines de millier d’applis sur le store et qu’humainement ça ne sera pas possible de tout contrôler. Y’a qu’à voir, c’est arrivé sur d’autres stores.







Ils font tous la course à celui qui a la plus grosse, celui qui aura tant de millions d’applis… sauf qu’en réalité, des millions d’applis, ça n’existe pas. L’écrasante majorité n’étant que des clones bas de gamme de titres à succès, quand ce ne sont pas tout simplement des arnaques.



La flemme de faire une recherche, mais il me semble bien que c’était ici-même que j’avais lu un article sur un éditeur qui proposait à lui seul je ne sais plus combien de pourcents du total d’un store. Et la recette était assez simple. Par exemple, il proposait une application assistant de voyage… pour chaque grande ville du monde. Plutôt que d’avoir une seule application qui s’adapte au lieu, il en proposait une centaine de milliers, une pour chaque ville. Quand aux applications elles-mêmes, ça se limitait en réalité à la page Wikipédia, la météo du lieu et 2-3 conneries en plus.



Plus récemment, je lisais un article sur un site Apple qui reconnaissait que la quantité avait pris le pas sur la qualité…


Le 28/06/2015 à 06h 07

On est d’accord, les Netbooks sous Linux furent un gros échec. Néanmoins, il y a certains points à prendre en compte. Pour commencer, ils sont sortis en janvier 2008. Il y a huit ans de ça, le support matériel, les environnements de bureau, le nombre d’applications disponibles… n’avaient rien à voir avec la situation actuelle.



Ensuite, plutôt que d’opter pour la distribution qui avait le vent en poupe, Ubuntu, qui faisait de gros efforts pour simplifier l’utilisation de Linux, qui avait déjà une communauté conséquente… ils avaient préféré opter pour Xandros, projet foireux du moment, qui tentait de déguiser un environnement Linux comme si c’était un bureau Windows, qui installait et configurait Wine par défaut pour faire croire que l’on pouvait faire tourner toutes les applications Windows, et dont la finition du projet était loin d’égaler ce qu’on trouvait sur d’autres distributions.



Ce fut pour moi une grosse erreur. Et pour achever le tableau, il n’y a eu aucune communication pour expliquer les avantages de Linux et du libre, aucun accompagnement des utilisateurs. Au final, ça donne surtout l’impression de constructeurs qui n’avaient pas envie de payer la licence Windows et comptaient augmenter leurs marges en refilant du Linux.



D’autant plus d’hommage qu’en étant plus honnête, en jouant correctement le jeu et en s’investissant dans le libre (contribution financière ou de développeurs à l’environnement de bureau utilisé, par exemple), ça aurait pu avoir bien plus de succès.



Pour le reste de ton post, on voit clairement que t’es pro-Microsoft et que Windows 10 s’annonce comme la huitième merveille du monde. Ce n’est donc pas la peine de revenir sur cette partie ;)

Le 27/06/2015 à 17h 23

Il y a deux mois, Ubuntu indiquait avoir 25 millions d’utilisateurs (« Today we count over 25 million users and the numbers keep growing rapidly »)



Faut se dire qu’autant en Occident, on a du mal à trouver des machines avec Linux pré-installé, autant Ubuntu s’est associé avec Dell et HP pour commercialiser des machines avec Ubuntu pré-installé dans 1500 points de vente en Chine, 850 en Inde, 500 en Amérique du Sud… Et depuis peu, ils se sont également attaqués à la Russie et au Royaume-Uni.



Ensuite, il y a toutes les entreprises qui utilisent Red Hat / CentOS, et tous ceux qui préfèrent telle ou telle autre distribution.

Le 29/06/2015 à 10h 13

Oui, sous Linux c’est généralement automatique. Par contre, effectivement, c’est plutôt rare que les sites web soient également traduits.

Le 29/06/2015 à 09h 47

Ne connaissant pas du tout Windows, je ne sais pas comment s’effectue le choix de la langue sur ce système, si c’est automatique ou s’il faut effectuer le bon choix dans les préférences. Mais sous Linux, ils sont tous en français.

Le 26/06/2015 à 09h 10

Quelques années en arrière, il n’y avait quasiment que GIMP. C’était la référence en terme de logiciel libre. Depuis, de nombreux projets, parfois plus spécialisés, ont fait leur apparition. Par exemple, niveau photographie, pour le workflow et le traitement d’images raw, il est désormais préférable de passer par darktable, digiKam ou RawTherapee.



Ensuite, en terme de communauté ou de développement actif, les références se situent désormais plutôt du côté de Krita ou Blender. Ils arrivent plus facilement à rassembler leurs utilisateurs et réussir des campagnes de financement participatif régulières, ce qui leur permet de pouvoir employer des développeurs à temps plein, et donc de progresser plus vite.



En comparaison, on a parfois l’impression que GIMP fait du surplace. Il faut donc espérer que la situation puisse s’améliorer avec la sortie prochaine de la version 2.10 et le passage à GEGL, qui est amené à être utilisé par bien d’autres projets, ce qui facilitera le travail collaboratif.

Le 26/06/2015 à 08h 55







misterB a écrit :



Mais ta réponse est ultra spécifique sur Krita qui en aucunes manière est un vrai concurrent de photoshop, au même titre que Painter.

Pour le reste Grocell a bien complété <img data-src=" />







J’aurais pu faire la même avec Blender, qui est de plus en plus utilisé. Je répondais surtout au fait que vous êtes des pros, que vous préférez Adobe pour bosser, mais que dans le même temps, tous les pros ne trouvent pas forcément les logiciels libres hyper limités comme certains peuvent le prétendre. Sinon, aucun studio ne les utiliseraient, alors qu’il est facile de trouver des indépendants et des petits studios qui ont préféré opter pour des solutions libres qui leur conviennent.



Par contre là, on commence à tourner un peu en rond ;)


Le 26/06/2015 à 08h 18







misterB a écrit :



Krita c’est plus a mettre du côté de painter que de photoshop, donc remplacer un outil inadapté par un plus adapté me semble logique.



Tes exemples sont basé sur des illustrateurs pas des graphistes, de même que tes softs sont en 2D du traitement d’image pas de PAO. Ce sont des métiers différents on ne demande pas au photographe ou au peintre de mettre en page le livre qui leur est consacré, ou de créer des logos.







Tu parlais d’Adobe en général, et je répondais donc que pour certains besoins, il existait de réelles alternatives libres. Je n’ai pas dit qu’il en existait pour toutes les applications de cette entreprise.







Grocell a écrit :



La GROS avantage que n’aurons probablement jamais aucun softs libre, c’est l’homogénéité et les ponts qui existent entre les différents logiciels de la suite. Histoire que ce concept ne reste pas trop flou :




  • Les softs sont capables d’utiliser les fichiers les uns des autres et de les exploiter : After peux importer un .ai, exporter un .psd, qu’InDesign pourra importer … etc.

  • La LOGIQUE et l’interface des softs est la même … quand tu maîtrise un des softs de la suite, il est extrêmement simple d’en utiliser un autre.







    Je n’irai pas jusqu’à dire jamais. Clairement, ils manquent de moyens pour aller plus vite, mais ils sont conscients de certaines problématiques. Et c’est bien pour ça qu’ils ont monté la rencontre annuelle Libre Graphics Meeting, qui permet aux développeurs des différents projets de se rencontrer, de discuter de nouvelles idées, de l’interopérabilité de leurs applications respectives. Ce qui donna d’ailleurs naissance au format OpenRaster, qui est d’ores et déjà utilisable par GIMP, Krita, MyPaint, LazPaint, Pinta, Scribus…







    Grocell a écrit :



    Sans vouloir te vexer, elle est simplissime ta carte … A ce niveau, bien entendu que les softs libres font le job. Fait moi une illustration vectorielle avec un filet de dégradés, qu’on rigole.







    En même temps, il semble plus romancier qu’infographiste. En jetant un oeil sur Wikipédia, on trouve rapidement quelques cartes plus évoluées créées avec Inkscape, ici, ou .


Le 26/06/2015 à 06h 30







misterB a écrit :



Mais hélas tours loin de la suite Adobe en terme qualitatif <img data-src=" />







Peut être. J’en sais rien. Ce que je remarque surtout, c’est que la majorité des gens qui vantent la supériorité des produits Adobe (de Windows, ou tout autre produit), n’ont, en général, jamais testé et sérieusement évalué les solutions concurrentes.



Tout le monde utilise les produits Adobe, Adobe c’est le meilleur, j’ai été formé sur Adobe, je ne connais qu’Adobe, vive Adobe. En gros.



Ce qui est marrant, c’est que dans le même temps, on tombe parfois sur des interviews d’artistes vraiment talentueux qui utilisent des logiciels libres pour leur activité professionnelle, et qui en sont finalement pleinement satisfaits. Ce qui est par exemple le cas de David Revoy, qui utilise Krita.



Le même Krita qui remplace désormais Photoshop à l’université Paris 8 pour l’éducation des étudiants.



Encore une fois, est-ce réellement si mauvais et inférieur, ou est-ce surtout une question d’habitude ?


Le 26/06/2015 à 01h 06







Grocell a écrit :



ILM ou Pixar n’utilisent pas Blender pour bosser … oui, je sais, c’est dur.







Le fait que les deux plus gros studios d’effets spéciaux et d’animation, qui ont énormément d’argent et peuvent développer eux-même leurs propres logiciels, n’utilisent pas Blender, ne signifie pas que de nombreux studios de par le monde ne l’utilisent pas non plus.



N’étant pas dans la 3D, je ne connais pas Blender plus que ça, et je ne suit pas son actualité. Néanmoins, en faisant de rapides recherches, on voit qu’il a été utilisé pour la créations de pubs pour Coca-Cola, BMW…



En jetant un oeil aux interviews du site BlenderDiplom, on apprend que ça a également été utilisé sur de gros films ou jeux vidéos. Et sur les forums, on apprend également que de nombreux petits studios de par le monde l’utilisent quotidiennement.



Je me souviens avoir également lu par le passé qu’Epic Games avait apporté un soutien financier à Blender pour améliorer son utilisation avec leur moteur de jeu. J’imagine que ça doit donc intéresser des professionnels.


Le 26/06/2015 à 00h 46







KaKi87 a écrit :



Par exemple, Free Download Manager est une alternative à Internet Download Manager, mais Gimp n’est pas une alternative à Adobe…







Le problème, c’est que tout le monde ne parle que de GIMP, en oubliant qu’il existe bien d’autres logiciels libres pour le traitement photo (darktable, RawTherapee…), la 3D (Blender), le dessin vectoriel (Inkscape), le dessin bitmap, l’illustration (Krita), le compositing (Natron)…



Pour du dessin, GIMP n’est clairement pas la meilleure solution. Mais ça tombe bien, il existe d’autres applications libres bien plus adaptées.


Le 26/06/2015 à 00h 30







Grocell a écrit :



Si vous voulez faire joujou parce que c’est votre hobbie, les alternatives dans le monde libre ne manquent pas. (Par contre, désolé à mes amis les libristes, mais je ne me voit pas une seule seconde utiliser Gimp ou ink dans mon boulot … vous êtes tarés ;) )







Et c’est uniquement dû au fait que t’es prêt à filer 50 euros tous les mois à Adobe, mais que tu ne donneras jamais le moindre kopek aux logiciels libres, parce que tu peux les télécharger gratuitement et légalement.



Si plus de gens donnaient aux projets libres, ils seraient bien plus avancés que ça, et répondraient sans problème à vos besoins.


Le 25/06/2015 à 13h 01

J’imagine que tu connais déjà et que t’as sûrement déjà du tester par le passé, mais la dernière version d’Inkscape a fait un énorme pas en avant. Ça vaudrait le coup d’y rejeter un oeil.



Sinon, dans le dessin bitmap, Krita réussi tous les ans ses campagnes de financement participatif, ce qui lui permet de progresser rapidement, avec pas mal d’avantages à faire valoir.

Le 25/06/2015 à 12h 56

Je viens de tomber sur ce document. À la fin, il y a une partie Audit logiciel, ce que dit la loi. De ce que je comprends, tout dépend des logiciels et des contrats de licence. Oracle a sûrement du obliger ses clients à accepter de se soumettre à des audits. Mais ça me paraîtrait étonnant que ce soit le cas de tous les éditeurs.



Je peux me tromper, mais j’imagine que ça concerne surtout les applications métier particulièrement onéreuses, pour lesquels ça peut valoir le coup de mandater un cabinet d’audit qui enverrai des gens sur place pour vérifier la conformité du parc.



Encore une raison de préférer le logiciel libre <img data-src=" />

Le 25/06/2015 à 12h 44

La BSA a réellement le droit de mener de tels contrôles ?

Le 25/06/2015 à 00h 19

Il y a comme de l’écho <img data-src=" />

Le 24/06/2015 à 22h 28

Richard Hughes et Red Hat ont également mis en place une infrastructure pour que les constructeurs puissent mettre en ligne leurs firmwares, et que du côté utilisateur, on puisse ensuite faire la mise à jour comme pour n’importe quelle autre application, directement depuis la logithèque (c’est censé fonctionner avec GNOME Software dans la prochaine Fedora 23, et j’imagine qu’il en sera de même pour Muon sous KDE et compagnie).

Le 23/06/2015 à 08h 36

On peut plus ou moins installer n’importe quel environnement sur n’importe quelle distro (exception faite d’Unity, dont Canonical patch les différentes bibliothèques sous-jacentes dans tous les sens), mais ça n’en fera pas une bonne intégration pour autant.



Est-ce qu’il y a les bonnes applications par défaut ? Et les bonnes versions ? Selon les applications GNOME, Ubuntu a par exemple longtemps proposé un mix pouvant aller jusqu’à plusieurs versions de retard. Dans la dernière Ubuntu GNOME que j’ai testé, un certain nombre d’applications officielles (Horloges, Logiciels, Machines, Musique, Photos, Web…) étaient également manquantes.



On peut également citer le choix du thème (GTK+, icônes…). J’ai déjà croisé certaines distributions proposer GNOME par défaut, mais avec un autre thème que l’officiel, Adwaita, qui pouvait contenir certains bugs d’affichage. Toujours sur la question du thème, si on prend le cas de Fedora, ils ont créé une version d’Adwaita pour les applications Qt, histoire qu’elles s’intègrent mieux dans l’environnement GNOME. Ça ne sera pas forcément repris par les autres distributions.



Donc oui, dans l’ensemble ça fonctionne, mais quand tu n’y apporte pas un soin tout particulier, il peut y avoir tout plein de petits détails gênants qui font que ça ne sera pas parfait. Et comme les moyens humains ne sont pas extensibles, en général ils se concentrent bien sur un environnement en particulier, et pour les autres, ça fait plus office d’offre de seconde classe.



Maintenant, ce n’est qu’un avis personnel ;)

Le 23/06/2015 à 05h 11







Konrad a écrit :



Si tu es un novice en matière de Linux et que tout ce choix te laisse pantois, mais que tu es quand même curieux et que tu veux tester : commence par une distribution simple. Je te conseillerais Linux Mint (avec l’environnement KDE, proche de Windows, ou bien avec l’environnement MATE, très léger et rapide) ; ou bien Mageia (qui a l’environnement KDE aussi).







Mint c’est avant tout Cinnamon. C’est l’environnement de bureau qu’ils développent et sur lequel ils se concentrent. Un peu comme pour les spins de Fedora, je ne vois pas trop l’intérêt d’utiliser un environnement tiers sur une distro qui développe sa propre solution.



Pour moi, Fedora restera GNOME, Mint restera Cinnamon, Ubuntu restera Unity, elementaryOS restera Pantheon, et ainsi de suite.



Donc oui, on peut installer Pantheon ou Unity sous Arch, mais à mon avis, il n’y aura clairement pas le même niveau d’intégration, et sûrement tout plein de nouveaux bugs à prévoir, dont le projet en amont n’aura que faire.


Le 28/05/2015 à 23h 22

mouais, bof. En ce qui me concerne, je préfère un milliard de fois un vrai texte accompagné de quelques illustrations bien choisies, plutôt qu’un live blog qui va publier quinze mille photos pour faire du remplissage, avec une ou deux phrases à la con une fois de temps en temps.



Puis quand tu réagis à chaud, en direct, tu ne peux pas prendre le temps de la réflexion, de proposer une analyse, de retrouver des sources…



S’ils roulaient sur l’or, ça aurait pu être proposé en plus. Mais comme ce n’est pas le cas, je préfère qu’ils mettent leurs ressources sur autre chose, de plus intéressant.

Le 28/05/2015 à 10h 02

En même temps, il y a quelques temps j’avais lu un article à ce sujet sur Gaming on Linux, qui semblait dire que la méthode de calcul de Valve était plutôt obscure. Du genre, si tu fais tes premières parties sous Windows, et qu’ensuite tu continues sous Linux, ça ne comptabilisera que Windows.



Sinon, rien à voir, mais je viens de lire qu’ils venaient de remplacer le logo Tux par celui de SteamOS. Comme ça les gens ne sauront plus que ça fonctionne sous Linux, et ils se contenteront de jouer sur leur SteamBox.

Le 28/05/2015 à 09h 05

Pour commencer, Fedora, clairement, c’est GNOME. Il existe d’autres spins pour faire plaisir, mais Fedora a toujours été pro-GNOME, ce sont de gros contributeurs au projet, et tous leurs efforts sont concentrés sur ce dernier.



J’avais écrit un article qui récapitulait un peu toutes les nouveautés, et Fedora Magazine vient d’en publier un autre en mettant le focus sur certaines d’entre elles.



En ce qui concerne GCC, de ce que j’ai compris, ils ont préféré y aller doucement. Pour cette version, ils ont gardé l’ancienne ABI, et il n’y a pas eu recompilation de l’ensemble des paquets (d’ailleurs, à ce propos, Fedora 22 contient toujours de vieux paquets fc21, mais c’est normal). Je ne pense donc pas qu’il y ai de gros changements à ce niveau. Ça se verra sans doute plus dans la version suivante.



Pour DNF, j’ai cru comprendre qu’il était nettement plus rapide et léger (gestion des dépendances, consommation mémoire…). C’est toujours bon à prendre ;)



Finalement, d’un point de vue purement technique, cette version était plutôt légère en nouveautés. Plus stable, mieux peaufiné, quelques nouveautés bienvenues, comme le centre de notifications de GNOME (on notera d’ailleurs que pour les longues tâches dans le terminal, seul Fedora bénéficie des notifications. Même chose pour la transparence). À mon avis, ceux qui ne souhaitent pas mettre à jour à chaque version, devraient opter pour cette version.



Avec Fedora 23 et le passage à Wayland, et Fedora 24 et l’arrivée des applications sandboxées, ainsi que la gestion atomique des mises à jour (qui, normalement, devraient permettre de pouvoir faire machine arrière à tout moment en cas de problème, permettant au système de faire face à toute mise à jour foireuses), il y aura plus de nouveautés conséquentes (et sûrement des essuyages de plâtre à prévoir).



Si tu lis l’anglais, je te conseil ce billet de blog de Paul Frields (le manager de la Fedora Engineering team).



Puis terminons sur une petite vidéo promo ;)

Le 28/05/2015 à 07h 56

Ça a de toute façon toujours été un faux argument, cette histoire de choix. On a cinquante constructeurs automobiles et quinze mille modèles différents. Même chose pour les téléviseurs, les smartphones, l’électro-ménager, la presse féminine, le prêt-à-porter ou tout ce que vous voulez. Ça n’empêche pas les gens de choisir et de prendre ce qui leur plaît.



Ben là, ça sera pareil. Suffira de faire des pubs à la con ou de mettre de jolies images qui mettent en valeur ton produit. Tant que ça reste compatible et que tu peux utiliser tes applications sur l’une ou l’autre, ce n’est pas plus important que ça.

Le 28/05/2015 à 07h 35

Je ne suis pas d’accord. D’avoir deux serveurs d’affichage, divise d’autant les efforts. Ce qui signifie un développement moins rapide des deux projets, moins de fonctionnalités, de corrections de bugs…



Ensuite, ça ne se limite pas au serveur d’affichage. Il faut également que les toolkits (Qt, Gtk+…) soient compatibles. Ce qui signifie du travail en plus (implémenter le support, puis gérer sa maintenance). Même chose pour les pilotes de cartes graphiques, qui doivent également être compatibles. Aussi bien de la part des drivers propriétaires gérés par de grandes entreprises, que des drivers libres, dont le faible nombre de développeurs auraient sans doute préféré consacrer leurs efforts à autre chose. Même chose également du côté des applications qui n’utiliseront pas les principaux toolkits, comme ça peut être le cas de lecteurs vidéo en ligne de commande (mplayer / mpv), qui devront développer et maintenir des plugins de sortie pour les deux serveurs. Et ainsi de suite.



Au final, je pense sincèrement que leur but, c’est de voir les développeurs développer, non plus des applications Linux, mais des applications Ubuntu. Quand tu commences à coder avec l’Ubuntu SDK (Mir, Unity… et encore, ils ont finalement échoué avec upstart, malgré toutes leurs pressions pour tenter de faire plier Debian quand ils ont eu à se prononcer sur le passage ou non à systemd), et sachant que les technologies propres à Ubuntu ne sont utilisées nulle part ailleurs (on se demande bien pourquoi), ça va clairement dans ce sens.

Le 28/05/2015 à 07h 22

Ou leur logithèque rien que pour eux, ou Launchpad qu’ils ont mis un temps fou à libérer (et qui est toujours aussi merdique), ou l’obligation de leur céder tous les droits quand on contribue à leurs projets, ou le fait qu’ils ne contribuent quasiment jamais rien aux projets upstream, ou la dernière affaire avec l’Ubuntu Community Council, ou le fait d’être atteint du syndrome NIH (bazaar, upstart, mir, unity, lxd, snappy…), ou le fait de vouloir imposer un rythme de sortie à tous les projets pour que ça coïncide le plus avec ce qui arrange Ubuntu, ou le fait d’avoir abandonné GNOME pour inventer un énième truc foireux plutôt que d’améliorer ce qui aurait eu besoin de l’être…



Ubuntu, ça a été bien durant quelques années, puis maintenant, sorti du fait qu’ils soient quasiment les seuls à proposer une version LTS, je ne vois plus trop ce qu’ils ont pour eux. C’est le degré zéro de l’innovation. Ça fait plusieurs années qu’il n’y a strictement rien de nouveau sur leur version desktop, tous les développements étant concentrés sur le cloud ou leur délire de téléphonie mobile.

Le 27/05/2015 à 23h 36

Mauvais environnement, changer environnement <img data-src=" />



GNOME est traduit en français à 99% (doit rester trois chaînes obscures perdues on ne sait où), et la documentation à 80%.



Maintenant, comme l’a signalé DotNerk, il ne faut pas hésiter à s’investir ;)

Le 27/05/2015 à 22h 43

En parlant de ça, n’ayant aucun handicap et ne connaissant absolument pas Windows, je pourrais difficilement comparer les deux offres, mais par défaut et gratuitement, à entendre cette personne, Linux semble bien plus accessible que Windows.



Récemment, je lisais également sur LinuxFR qu’une entreprise française se lançait dans la vente de machines sous Linux à destination de personnes ayant un handicap.