Okki
est avec nous depuis le 11 novembre 2009 ❤️
Linuxien depuis 1996, actuellement sous Fedora avec l'environnement de bureau GNOME.
I ❤️ systemd, Flatpak, PipeWire, Wayland… et toutes les nouveautés qui font hérisser le poil des grincheux (sauf si ça vient de Canonical 😝)
1318 commentaires
Microsoft : 83 millions d’euros pour la French Tech et l’Éducation nationale
09/11/2015
Le 10/11/2015 à 21h 58
Le 10/11/2015 à 20h 55
Le 10/11/2015 à 17h 28
Vous vous focalisez bêtement sur des points de détails. Même si ce n’était que 200 ingénieurs au lieu de 500, et sachant que l’État et les collectivités (et c’est applicable à toute l’Europe) sont coutumiers du 30 millions par-ci, 15 millions par-là, à l’arrivée, oui, on pourrait embaucher énormément de personnes compétentes pour travailler sur du logiciel libre, qui serait bénéficiable à tous.
Et c’est bien là le gros problème. Il n’y a aucun projet de société, il n’y a aucune mutualisation des moyens, aucune collaboration… On pourrait faire de grandes choses, mais les politiques et les décideurs se contentent de voir à très court terme. C’est plus sûr d’acheter des licences Microsoft ou SAP aujourd’hui, plutôt que de faire des plans sur l’avenir. Puis au moins, quoi qu’il arrive, personne ne leur reprochera d’avoir opté pour les solutions des leaders du moment. Comme ça, ils sont tranquilles.
Le 10/11/2015 à 14h 11
« République numérique » : reculade gouvernementale
Le 10/11/2015 à 13h 43
Fedora 23 fait le plein de nouveautés, avec notamment GNOME 3.18
04/11/2015
Le 09/11/2015 à 23h 28
Les outils en ligne de commande (qui ne doivent pas particulièrement intéresser le grand public) n’apparaissent pas dans la logithèque GNOME. Ça ne m’étonne donc pas plus que ça qu’ils ne soient pas mis en avant. Par contre, dans le cas de LibreOffice, je trouve ça fort étonnant (mais peut être qu’ils font l’impasse sur la mise en avant en cas de révision mineure ?)
Maintenant, la logithèque n’est qu’une possibilité. Même si c’est présent par défaut, rien n’empêche l’utilisateur de la désinstaller et de faire ses mises à jour en ligne de commande. Il pourra ainsi choisir exactement quoi mettre à jour ou bloquer certaines d’entre elles.
À partir du moment où tu commences à t’intéresser aux changelogs, à parcourir les bugs résolus, à désactiver certaines mises à jour… tu n’as plus vraiment le profil de l’utilisateur lambda et ce genre d’application ne t’est pas forcément destinée.
Le 06/11/2015 à 13h 48
Google Drive n’est qu’une option. Il faut tout d’abord installer le paquet gvfs-google (notons au passage que Cinnamon, Unity, Xfce ou Pantheon utilisant également GVFS, ils y auront également droit), puis ensuite activer et configurer ton compte Google dans les Comptes en ligne.
Et là encore, notons également qu’ownCloud (incluant la récente instance Framadrive) était déjà pris en charge et disponible parmi les différentes alternatives possibles.
Tout le monde n’accorde pas la même importance au Libre et aux questions de vie privée. Mais si tu commences à leur dire qu’ils ne pourront pas accéder à tels ou tels services, ou qu’il faudra passer par la ligne de commande pour chercher et installer une application, il est clair qu’ils préféreront rester sur des systèmes entièrement propriétaires.
Le 06/11/2015 à 11h 10
Je ne suis pas d’accord. Déjà, ça ne dépend pas de l’application, mais de la distribution sous-jacente. Par exemple, GNOME Logiciels sous Debian ou Arch ne va pas se mettre à te proposer tout un tas d’applications commerciales. Par contre, Ubuntu, qui a récemment décidé d’abandonner sa logithèque au profit de l’application GNOME, le fera sans doute. L’application n’est que le reflet des dépôts de la distribution.
Ensuite, à une époque, j’avais tenté de passer une connaissance sous Linux. L’une des grosses difficulté rencontrée fut son manque d’indépendance pour la recherche d’applications. Sous Windows, il utilisait des applications non disponibles sous Linux. Alors sans logithèque avec des descriptions en français (il ne parlait pas un mot d’anglais), des captures d’écran, une mise en valeur des applications prévues pour s’intégrer au mieux dans son environnement, il n’a pas su s’y retrouver (c’était il y a quelques années).
Il faut pouvoir parcourir des catégories facilement, pouvoir faire des recherches en français (malheureusement, encore aujourd’hui, retouche d’image ne trouve rien, alors qu’on obtient un certain nombre de résultats avec image editing… même s’il n’y a pas Gimp ou Krita dans le lot), une prise en charge des mots clés… pour que l’utilisateur puisse facilement trouver l’application idéale pour répondre à son besoin.
Le 06/11/2015 à 10h 07
Le 06/11/2015 à 09h 27
Le 06/11/2015 à 08h 55
Le 06/11/2015 à 08h 14
Peut-être aussi que ça n’a strictement rien à voir avec le tactile ? La possibilité est offerte, mais ce n’est en rien une obligation. Le propre de GNOME, c’est d’être simple tout en étant efficace.
Si tu préfères un menu applicatif, généralement bien plus lent et mal pensé que la fonction de recherche de GNOME, tu peux. Si tu préfères un dock ou une liste d’applications au bas de l’écran, tu peux aussi.
Mais bon, on ne va pas rejouer ce vieux troll éculé " />
Le 06/11/2015 à 06h 48
Le 06/11/2015 à 06h 47
À mon avis, tu lui parles chinois.
Les gens ne connaissent pas GNU/Linux et ne s’y intéressent pas. Et si jamais ils en ont tout de même entendu parler, en général ils en ont une vision complètement faussée.
Ça commence par les éternels clichés : tout doit se faire en ligne de commande et il faut être ingénieur à la NASA pour pouvoir s’en servir. Tout comme ils en ignorent toutes les possibilités, comme le fait de disposer de multiples distributions et environnements de bureaux adaptés à différents publics, différents besoins.
Le 05/11/2015 à 03h 26
Firefox 42 inaugure sa protection contre le pistage en navigation privée
04/11/2015
Le 05/11/2015 à 07h 30
Tu peux le télécharger depuis leur CDN en http.
Wikipédia dépasse les 5 millions d’articles en anglais
03/11/2015
Le 03/11/2015 à 19h 09
Le 03/11/2015 à 18h 56
Le 03/11/2015 à 18h 46
Jonathan Riddell quitte Kubuntu, sans danger a priori
27/10/2015
Le 28/10/2015 à 16h 21
Je tiens à apporter quelques précisions. Une application utilise des bibliothèques. Au moment de la compilation, il y a deux possibilités. Faire en sorte que ce soit dynamique ou statique.
Le premier choix, qui est celui effectué par les distributions, permet de fournir séparément l’application d’un côté et les bibliothèques de l’autre. L’application ayant été compilée par rapport aux versions précises des bibliothèques fournies par la distribution, elle sera forcément compatible.
Dans le second choix, on va lier ensemble l’application et les bibliothèques dont elle aura besoin. L’avantage, c’est que l’application ayant toujours avec elle les bibliothèques dont elle se sert, elle tournera partout, peu importe la distribution et les versions (c’est ce que font les applications propriétaires sous Linux). Les inconvénients sont le gaspillage d’espace disque, les applications étant beaucoup plus grosses, et les problèmes de sécurité, un problème corrigé dans une bibliothèque devra attendre que l’éditeur de l’application ressorte une nouvelle version incluant la version corrigée de cette bibliothèque.
Ça, c’est pour la méthode actuelle.
Maintenant, il est prévu que dans un futur proche, les applications sandboxées arrivent sous Linux. Dans la foulée, il y aura également la notion de frameworks. Par exemple, les environnements de bureau GNOME ou KDE, les langages de programmation Python / Perl et leurs modules… pourront fournir des images de chacune de leurs versions.
À l’arrivée, imaginons qu’un éditeur développe une application propriétaire prévue pour fonctionner sous GNOME 3.18. Il fournira un conteneur de son application qui sera lié au framework GNOME 3.18. Ensuite, si un utilisateur Debian (qui ne fournit pour le moment que GNOME 3.14) choisit d’installer cette application, ça récupérera automatiquement tout le nécessaire de façon transparente.
Il y a toujours l’inconvénient de l’espace disque occupé, puisque l’utilisateur devra potentiellement installer plusieurs versions de GNOME en parallèle, mais ça supprime le problème de compatibilité, aussi bien vis-à-vis des bibliothèques que celui du système de packages ou des versions.
Lennart Poettering en avait discuté sur son blog.
Le 27/10/2015 à 21h 17
Refuser le changement est également un droit. Ça n’a rien de négatif. Chacun vie comme il l’entend et utilise ce qui est le mieux pour lui. Par contre, je déteste quand on considère son propre avis comme une vérité universelle. Que certains n’aiment pas GNOME 3, c’est leur droit. Moi même je n’aime vraiment pas KDE, par exemple. Mais ce n’est pas pour autant que je vais dire que c’est complètement à chier, que ça a été conçu par des branquignols et que strictement personne ne l’utilise.
Le 27/10/2015 à 19h 58
Même s’il n’y avait qu’Ubuntu, ça ne changerait strictement rien à la situation. La majorité des gens se contentent de prendre ce qu’on leur donne. Mais voilà, pour ça, il faudrait déjà qu’il y ait une offre commerciale, ainsi qu’une véritable campagne marketing et des constructeurs qui jouent le jeu…
Mais voilà, il n’y a rien de tout ça. À l’arrivée, qu’il y ait une ou mille distributions, on s’en fout. Les quelques rares personnes qui ont entendu parler de Linux et qui veulent tenter l’aventure finissent de toute façon sous Ubuntu, et ceux qui s’y connaissent continueront d’utiliser ce qui leur convient le mieux.
Le 27/10/2015 à 19h 47
Encore une fois, TOI tu n’y arrives pas, TOI tu n’aimes pas, TOI tu refuses le changement. Et ainsi de suite. Personnellement, je n’ai aucun souci avec GNOME 3.
Le 27/10/2015 à 15h 04
Le 27/10/2015 à 14h 53
Le 27/10/2015 à 14h 30
Le 27/10/2015 à 14h 24
Le 27/10/2015 à 10h 36
Le 27/10/2015 à 10h 33
Ubuntu 15.10 Wily Werewolf est disponible en version finale
22/10/2015
Le 27/10/2015 à 10h 13
Il reste désormais à savoir si la popularité apportée par Ubuntu est réellement bénéfique. S’il n’y a aucune éducation au libre et ses enjeux, aux formats ouverts, à la collaboration… ok, les parts de marché de Linux sur le poste de travail augmenteront, mais si c’est pour avoir des millions de nouveaux utilisateurs qui transposent leur comportement windowsien sous Linux (installation à la moindre occasion et non en dernier recours d’applications et de pilotes propriétaires, aucune contribution, que ce soit d’argent, de code, de rapports de bugs…), je n’en vois pas trop l’intérêt.
Si Linux est ce qu’il est, c’est dû à sa liberté. Si on peut obtenir une distribution complète, aussi bien le système de base que de nombreuses applications pour couvrir tous les besoins, c’est dû au fait que ce soit libre. Si l’on possède de base tous les pilotes possibles et imaginables dans le noyau, SANE, CUPS… c’est parce qu’ils sont libres. Si on a le choix de notre environnement de bureau, c’est encore une fois parce que tout est libre et qu’il n’y a pas une entreprise qui va nous imposer ce que l’on doit utiliser. Si la direction prise par un projet déplaît et qu’on peut forker pour tenter de proposer autre chose, c’est encore et toujours parce que c’est libre.
Oublier cette liberté pour un côté pratique et courtermiste, c’est oublier l’essence même de Linux, et ça ne peut apporter que de mauvaises choses.
Personnellement, je détesterai finir avec un clone de Windows, des constructeurs qui ne proposeraient plus que des pilotes propriétaires, les fournisseurs de service en ligne qui ne proposeraient plus que des clients propriétaires, des PC qui seraient vendus chez Carrefour avec une distribution pleine de bloatwares et autres merdes…
Alors ok, c’est une vision très pessimiste et l’existence d’Ubuntu ne remet pas en cause celles de Arch ou Debian. Par contre, et on a pu le constater avec le plugin Flash, quand une solution propriétaire et fonctionnelle existe, malheureusement, en général on a trop tendance à suivre la voie de la facilité et la rendre populaire plutôt que de contribuer à une solution libre de remplacement. Si Google avait dès le départ proposé un client pour Google Drive, est-ce que la communauté aurait travaillé pendant plusieurs années à développer une solution libre dans GVFS, qui pourra être utilisée et parfaitement bien intégrée dans tous les environnements qui l’utilisent ?
Le 25/10/2015 à 09h 00
Je ne veux pas dire, mais le problème du nommage des interfaces réseau a été réglé avec systemd 197 sorti en janvier 2013. Ça fait plusieurs années que des distributions comme Fedora y ont eu droit (ils en parlaient déjà en 2012).
Sinon, pour le problème concernant le noyau 4.2.0 et le pilote Catalyst, dès sa sortie en septembre dernier, les amateurs de Manjaro avaient déjà remarqué le souci (Linux42 4.2.0 not recommended for catalyst). Alors comment ça se fait que l’équipe qualité d’Ubuntu n’ai pas proposé une solution fonctionnelle pour leur distribution, plutôt que de laisser leurs utilisateurs face à un écran noir ?
Quand je disais qu’il n’y avait plus la moindre innovation et qu’ils étaient complètement à la ramasse sur les autres XD
Le 24/10/2015 à 17h 58
Le 23/10/2015 à 17h 32
Pourquoi j’aurai de la haine envers eux ? Bien sûr que non. Au mieux ils m’indiffèrent, puisque ils n’apportent rien, au pire ils me déçoivent, justement parce qu’ils n’apportent rien XD
Tout comme je ne dénigre en rien leur travail. Je constate juste qu’avec plus de 700 employés, oui, ils font énormément de choses sur le mobile, sur le cloud ou l’Internet des objets (IoT). Mais voilà, il se trouve que dans ces trois cas, ça ne m’intéresse absolument pas, et qu’encore une fois, pour la énième fois, on parle de leurs contributions desktop (et non pas marketing ou ce que vous voulez).
Quel est le rapport avec System76 ? Ok, ils ont opté pour Ubuntu. Ils pourraient très bien proposer des systèmes tout aussi fonctionnels sous Fedora. À mon avis, comme pour Dell ou HP (et ça serait également le mien si j’étais constructeur), le choix s’est porté sur Ubuntu pour sa version LTS. Un constructeur souhaite que ses clients n’aient pas à s’emmerder tous les six mois. Il faut absolument un système qui sera maintenu de nombreuses années. Et là, malheureusement, encore une fois, il n’y a qu’Ubuntu.
Donc voilà, c’est très bien qu’il existe une version LTS, je suis le premier à le reconnaître.
C’est la même chose pour les certifications. Il existe de nombreuses distributions : Debian, Fedora, Manjaro, openSUSE… mais puisque elles sont communautaires et non commerciales, elles ne se feront jamais certifier. Tout comme un constructeur ne choisira jamais un produit communautaire, en conseillant à ses clients d’aller se démerder sur les forums XD
Au final, il n’y a donc bel et bien qu’Ubuntu (Red Hat et SuSE ne visent absolument pas le même segment), et c’est bien pour ça qu’on retrouve de l’Ubuntu partout dès qu’il s’agit d’offres commerciales ou ayant rapport avec des éditeurs propriétaires.
Mais encore une fois, le débat ne portait absolument pas sur ce qu’était Ubuntu il y a dix ans (à leurs débuts, j’adorais cette distribution), mais sur leurs contributions (de préférence récentes), leur degré d’innovation, et ce qu’ils apportent aujourd’hui.
Parce que oui, fut un temps, Ubuntu était plus simple, plus joli, mieux intégré. Ils prêtaient beaucoup plus attention aux détails que d’autres distributions de l’époque. Mais voilà, on est plus en 2004, et aujourd’hui, tu peux prendre à peu près n’importe quelle distribution, tu obtiendras aussi bien, sinon mieux.
Et c’est bien là-dessus que je réagis, sans haine d’aucune sorte. Qu’apporte Ubuntu aujourd’hui (hormis leur support long), en quoi ils se différencient, pourquoi les choisir plutôt qu’un autre ?
Amateur de GNOME, c’est vite vu. Avec cette dernière version, on a deux versions de retard sur le gestionnaire de fichiers, six versions de retard sur l’éditeur de texte… Puis tout est finalement mieux (plus simple, plus à jour) sous Arch. Mais même pour des débutants, ce n’est plus non plus cette distribution que je conseillerai. Là-encore, on trouve bien plus simple et fonctionnel ailleurs.
Le 23/10/2015 à 15h 03
Le 23/10/2015 à 15h 02
Le 23/10/2015 à 14h 40
Le 23/10/2015 à 14h 27
Non, mais comme de leur côté, ce sont également les bénévoles de Debian qui font le gros du travail, on va dire qu’on est quitte XD
Bon, ok, là c’était du troll XD
S’il y a bien un côté positif à Ubuntu, et c’est d’ailleurs sur ce seul point que je la conseil, c’est bien leur édition LTS. Cette dernière possédant un support bien plus long que pour les distributions communautaires, pour une personne qui n’a pas envie que ça bouge tous les quatre matins et d’avoir de mauvaises surprises à chaque mise à jour, c’est un bon point.
Maintenant, encore une fois, je ne dis pas qu’ils ne font rien. Juste qu’au vu de la taille de leur équipe, franchement, on aurait pu s’attendre à mieux. Ma critique ne va pas plus loin. Bon, ok. Puisque j’ai du mal à m’en empêcher, je rajouterai qu’ils sont sans doute atteints du syndrome NIH, ce qui les pousse également à sans cesse réinventer la roue, ce que je trouve dommage au vu des faibles moyens de l’ensemble des acteurs.
Le 23/10/2015 à 14h 16
Vas-y, écris-moi noir sur blanc quels propos j’ai déformé, quels propos j’ai ignoré. Depuis le début, je parle de contributions DESKTOP. Alors merci de ne pas me sortir celles concernant le cloud ou l’Internet des objets.
On reprend la page des contributions Red Hat :
Red Hat est l’un des principaux contributeur du noyau, de systemd (système d’initialisation), du serveur d’affichage X.org, de l’environnement de bureau GNOME, des bibliothèques GTK+, Pango (rendu des polices de caractères), Cairo (affichage et manipulation d’images vectorielles), DeviceKit (couche d’abstraction matérielle), D-Bus (communication inter-processus), polkit (élévation de privilèges au sein d’une application), Avahi (implémentation libre du protocole Zeroconf), PulseAudio (serveur de sons), NetworkManager (configuration réseau), udev (gestionnaire de périphériques). Ils ont également porté Firefox vers GTK+ 3, sont des contributeurs majeurs de LibreOffice…
Sans eux et quelques autres, il n’y aurait pas d’Ubuntu, qui s’est contenté de prendre ce que d’autres ont fait, sans quasi rien apporter en retour. Si tout est désormais super simple et bien pris en charge, c’est grâce à toutes ces technologies sous-jacentes.
Mais voilà, on a toujours droit à l’éternel blah blah comme quoi ils n’ont pas les mêmes moyens que Red Hat, puis qu’en réalité, ça serait eux qui auraient rendu le bureau Linux simple (mais bien sûr, ça s’est fait par l’opération du Saint Esprit et sûrement pas grâce à des technologies comme udev, DeviceKit, NetworkManager…)
S’ils en sont là aujourd’hui, c’est pour une seule raison. Red Hat ne croit pas au desktop Linux sur le marché de masse, et Canonical est donc la seule entreprise à avoir réellement tenté l’aventure (bon, ok, il y avait bien Mandrake, mais comme toutes les entreprises françaises, ça ne fonctionne jamais à l’international) XD
Et en 2015, ça n’a d’ailleurs toujours pas changé. Red Hat n’a jamais vendu de machines et n’a jamais tenté de partenariats, se contentant de vendre quelques licences desktop dans leur coin (49 USD pour la licence Desktop et 179 USD pour la Workstation).
Donc oui, quand on est le seul acteur commercial sur son segment, il est normal qu’on soit les seuls à nouer des partenariats avec Dell ou HP. Et ils n’ont convaincu personne. Si les constructeurs le font, c’est qu’il existe un marché. Ils ne sont pas les meilleurs, juste que les constructeurs n’avaient personne d’autre vers qui se tourner. On peut également citer le coup des licences. Gratuit avec Ubuntu, il y a juste à nouer un partenariat commercial avec l’éditeur pour le support.
Alors oui, ça apporte plus d’utilisateurs, mais ce n’est pas la question. Reste également à savoir si c’est si bien que ça de toucher les masses, qui n’en ont rien à foutre du libre. Mais c’est un autre débat XD
Maintenant, s’il y a une certaine animosité dans mon propos, c’est qu’au tout début, j’ai juste émis la critique comme quoi c’était dommage que le leader contribue aussi peu. Ça aurait pu en rester là, mais il aura fallu, comme d’habitude, que les fanboys Ubuntu viennent réécrire l’histoire et tenter de prouver le contraire. Sérieux les gars. La page Red Hat liste bien deux cents lignes de contributions, tandis que chez Ubuntu, tout juste si on a 4-5 grosses icônes pour combler le vide XD
Quant à Collabora, en plus d’être, et de loin, l’un des principaux contributeur de LibreOffice, ils contribuent également à un certain nombre de technologies telles que GStreamer, D-Bus, WebKit, PulseAudio, Rygel, BlueZ, Wayland, libnice, Telepathy…
Côté Igalia, on peut citer GStreamer, WebkitGTK+, Grilo, Mesa, GTK+, Wayland, Clutter/Cogl, QEMU / KVM…
J’aime bien quand on peut lister des projets libres utiles et reconnus par la communauté ;)
Le 23/10/2015 à 12h 09
Le 23/10/2015 à 11h 45
Le 23/10/2015 à 11h 07
Le 23/10/2015 à 10h 17
Comme dit dans mon précédent post, Upstart et Ubuntu One sont abandonnés, donc on s’en fout XD
Unity et Mir sont propres à Ubuntu, donc on s’en fout aussi XD
Pour moi, le gros souci, c’est l’absence de contribution au libre dans son ensemble. Alors oui, ils contribuent à Ubuntu, et les utilisateurs d’Ubuntu sont heureux. Grand bien leur fasse. Mais vu tout ce qu’ils prennent chez les autres, qu’est-ce que les autres ont gagné en retour ? Même s’il n’y a aucune obligation avec le libre, je trouve ça un peu triste.
(tu noteras que je n’ai pas relevé ton histoire d’adaptation de GNOME 3 à la sauce Unity, sachant qu’encore une fois, ça ne concerne qu’Ubuntu et que j’ai bien du mal à voir ce que le projet GNOME a à y gagner… même si on peut citer une contribution indirecte par l’apport d’utilisateurs et donc de potentiels contributeurs).
Pourtant, je ne demande pas la lune. Même une ou deux petites applications maintenues par eux et qui ne seraient pas propres à Ubuntu, ça aurait été bienvenu. Par exemple, j’ai souvenir que lors du précédent article Next Inpact sur Ubuntu, dans les commentaires, une personne regrettait le fait de ne pas pouvoir planifier de tâches en passant par une interface graphique plutôt qu’en éditant la crontab en ligne de commande.
Pourtant, il existe bien GNOME Schedule, mais qui se trouve être abandonné depuis plusieurs années. Aucune idée si ça tourne encore, mais ça aurait bien besoin d’un passage à GTK+ 3 avec une interface plus moderne, une prise en charge des timers de systemd…
Vu le retard que prend GIMP au fin des ans, de mettre ne serait-ce qu’un unique développeur payé à temps plein pour bosser sur une application majeure du libre, ça aurait également été plus que bien accueilli.
Mais malheureusement, je ne vois jamais rien de tout ça.
Le 23/10/2015 à 10h 01
Zut, j’ai oublié d’ajouter tous les liens sur mon post. Vivement le nouvel éditeur de commentaires…
Donc, pour les contributions Canonical, pour celles de Red Hat, et pour l’embauche de Matthieu James.
Le 23/10/2015 à 09h 56
Autant je suis d’accord que ces histoires de proprio et de brevets logiciels sont une véritable plaie pour le libre, autant pour en avoir discuté avec des développeurs de chez Suse et Red Hat, ça ne semble pas être une question de PdM mais d’entité commerciale.
En gros, Debian ou Manjaro pourraient très bien avoir 95 % de PdM sous Linux, tant que ça reste des projets libres associatifs et bénévoles, il ne semble pas y avoir de risques. Maintenant, quand il y a une entité commerciale derrière la distribution, comme c’est le cas avec Canonical / Ubuntu ou Red Hat / Fedora, là c’est une autre histoire, parce qu’il existe donc un acteur identifiable (et généralement solvable) qu’on peut attaquer.
Le 23/10/2015 à 09h 50
Le 23/10/2015 à 09h 28
Le 23/10/2015 à 08h 53
Le 23/10/2015 à 08h 04
Le 23/10/2015 à 04h 43
La prise en charge du matériel ou les performances, c’est le noyau Linux, qui est le même pour tous. Selon les distributions, on aura droit à une version plus ou moins récente, et donc à plus ou moins de matériel pris en charge. Sur ce point précis, le fait d’opter pour Ubuntu n’apporte rien de plus. T’aurais eu la même chose avec une Manjaro, par exemple.
Pour Steam et les pilotes graphiques propriétaires, ils sont fournis de base avec Manjaro, qui se trouve donc être encore plus simple (bon, après, faut être gamer puis aimer le proprio). Et sur la question de pouvoir tout faire, c’est la même chose partout.
Si on critique Ubuntu, c’est qu’à une époque, elle était réellement plus simple et plus à jour, tout en apportant une certaine plus-value. Mais de nos jours, si on prend trois gus dans leur garage qui bossent bénévolement sur Manjaro (bon, ok, ils reprennent le travail effectué par Arch, mais il en va de même d’Ubuntu qui se resynchronise à chaque nouvelle version sur Debian), on obtient quelque chose de plus simple, plus complet, et carrément plus à jour.
Si encore ils développaient eux-mêmes ou effectuaient des contributions conséquentes à des outils ou applications manquantes à l’écosystème libre. Mais non, là encore, même pas. Hormis Unity, qui n’est utilisable que par Ubuntu, pour le reste, ils récupèrent le travail et les applications de GNOME, Red Hat et compagnie.
Hormis pour les technologies cloud ou IoT (OpenStack, Snappy…) et qui ne concernent donc pas le desktop, je ne vois jamais passer leur nom. Ce qui donne vraiment l’impression d’une distribution de suiveurs. Alors pour de la stabilité, autant préférer l’originale, Debian, et pour du bleeding edge, autant préférer une rolling release comme Manjaro (voir Antergos pour ceux qui voudraient une Arch sans avoir à se taper l’install) XD
Puis même sur le desktop, développer Unity plutôt que de contribuer à GNOME, j’ai trouvé ça d’une stupidité sans nom. Incroyable division de moyens, pour un résultat moins bon au final (même chose pour Mir vis-à-vis de Wayland, ceci-dit).
Le 23/10/2015 à 04h 17
Il n’y a jamais eu une véritable isolation jusqu’à présent. Même avec tes mesures, de par la conception même de X.org, n’importe quel processus peut enregistrer les frappes clavier des autres applications, par exemple. Problème qui a été corrigé depuis avec Wayland, dont la sécurité a été pensée dès le départ.
Ensuite, isoler une application, c’est bien, mais il faut parfois lui permettre d’interagir avec des périphériques (ton application de VoIP qui aimerait bien pouvoir accéder au micro ou à la webcam), si l’utilisateur donne son accord. Tout comme elle doit également pouvoir lire et écrire sur le système de fichiers, là encore, si on donne son accord. Et bien évidemment, on peut également avoir besoin que deux applications sandboxées puissent communiquer entre elles.
On va dire que jusqu’à présent c’était une isolation basique, et qu’on passe à l’étape suivante ;)
Avec le sandboxing, il y a également le principe de paquetage complet (l’application et tout ce dont elle a besoin pour fonctionner). Personne ne remet en cause le système de paquets actuels, avec des distributions qui empaquettent selon leurs propres normes. Pour du logiciel libre, c’est généralement très bien.
Maintenant, il y a plusieurs soucis. Dans le cas de logiciels propriétaires, les éditeurs n’ont pas envie de tester leur application avec toutes les distributions, se contentant généralement de la plus populaire (Ubuntu). Tout comme elles ne vont pas forcément suivre l’évolution dans le temps.
On avait déjà les applications liées statiquement avec certaines bibliothèques, mais on ne pouvait pas le faire avec un environnement de bureau complet, par exemple. Alors que maintenant, on pourra récupérer aussi bien un Skype isolé (qui, de base, n’a pas énormément de dépendances) et qui pourra tourner sur n’importe quelle distribution, y compris une vieille Debian. Mais également une application prévue pour GNOME 3.18 alors qu’on est toujours sur la version 3.14.
Ce qui devrait éliminer les problèmes de compatibilité ascendante et descendante, et les éditeurs qui n’auront plus à s’inquiéter de la distribution (version, système de paquets…) utilisée par leurs clients. Ceux qui n’aiment pas le proprio ne sont de toute façon pas concernés et pourront continuer comme avant.
Et pour finir sur les mises à jour, qui n’a jamais rencontré le moindre souci ? Que ce soit après une mise à jour de noyau, pilote graphique, environnement de bureau… de constater que le système ne boot plus ou de se retrouver avec un écran noir. Là on peut imaginer qu’il y ait une option (soit automatique si le système constate qu’il y a souci, soit dans le menu du bootloader) pour démarrer sur le précédent snapshot fonctionnel.
Pour ceux qui n’ont ni les connaissances, ni l’envie de bidouiller, ça serait tout de même une grande avancée que de savoir que quoi qu’ils fassent, ils auront continuellement accès à un système pleinement fonctionnel.