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Tharox

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31 commentaires

Le 15/05/2016 à 17h 27

Je plaisante bien sur.



Après si certains ont la malchance de se faire tabasser régulièrement par les forces de l’ordres, sachez que vous pouvez aussi filmer un contrôle, c’est pas interdit. Voir demander à un pote de vous filmer discrètement. Comme cela après vous pouvez aller déposer plainte sans problème, images à l’appui.



Après est ce qu’il est nécessaire d’investir 1200 euros pour le faire, je pense pas, une simple vidéo venant d’un tel portable pourra faire l’affaire. Après la nuit, c’est plus chaud car la qualité est souvent médiocre.

Le 15/05/2016 à 17h 18







vizir67 a écrit :



Mrs. les policiers n’ont rien à se reprocher, donc, il serait logique que ce soit A EUX     d’insister pour   que CHAQUE intervention SOIT FILMÉE, et comme ça, en cas de      “litige” ils sont couverts !



 

      (en droit, en appelle ça : “inversion du fardeau de la preuve”)





Le quidam moyen que tu es susceptible  de pouvoir représenter n’a lui aussi rien à se reprocher, donc, il serait logique que ce soit A CHACUN d’insister pour être filmé en permanence, et comme ça, en cas de “litige”, CHACUN serait couvert!!!!!



Tous à DARTY pour s’équiper!!! (Darty ou autres, pas d’importance)


Le 24/03/2016 à 18h 16

Pour info la Cellebrite c’est ce qu’utilise la gendarmerie en France pour les extractions de données des téléphones.

A la base c’est une machine avec de nombreux connecteurs pour pouvoir brancher la totalité des modèles de téléphones. Ensuite il y a plusieurs méthodes d’extractions, c’est la machine qui t’explique quelle méthode utiliser en fonction du modèle de téléphone que tu souhaites extraire.

Ensuite c’est la machine qui bosse, à la fin tu récupères un fichier avec toutes les données. A l’aide d’un autre logiciel les données sont mises en forme pour pouvoir être consulté plus facilement.

Les mises à jours sont régulières et la société est très réactive. C’est  une license par appareil bien sur. Il y en a environ une ou deux par département.

En police je sais pas.

Le 19/03/2016 à 11h 31

Un raccourci me semble avoir été fait en écrivant que le consentement de la prise de photo initial entraine le consentement de la diffusion ultérieur.



En faite le 226-1 du CP puni la prise de photo, vidéo, bande son, ou transmission en direct, s’il n’y a pas de consentement.

Le 226-2 du CP puni en gros le fait de porter à la connaissance du public les éléments obtenus dans le cadre du 226-1 du CP, qui lui même ne s’applique qu’aux éléments obtenus sans consentement.

Il n’est pas question de dire que le consentement de l’un entraine le consentement de l’autre, mais juste de dire que la loi n’a simplement pas prévu le cas de la diffusion d’un élément obtenu avec un consentement. Ca parait aberrant mais c’est juste cela. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils sont en train de voir pour corriger la loi.



Après pour le code civil, ca ne se mélange pas avec le pénal.

Le 09/03/2016 à 21h 54







TaigaIV a écrit :



De mon point de vue la commission d’un crime est déjà un cas particulier.

 



Que je comprend par “cas où ça s’applique”. D’ailleurs avec la généralisation du chiffrement je doute que cette notion de “cas les plus courants” tienne longtemps.  

  

Je cite le second paragraphe de l’article :



Il ne faut pas aller très loin d’en sa lecture pour se dire que la réponse est peut-être à nuancer. 



Bon le principale c’est de comprendre qu’en dehors du fait d’utiliser la cryptologie pour faciliter, préparer ou commettre un crime ou un délit, pour tout le reste, tu peux refuser de filer tes codes.

Donc tout ceux qui n’ont pas de moyen de cryptage sur leur téléphone, aucune poursuite possible en cas de refus. Pour ceux qui en ont, tout n’est pas perdu, si le moyen de cryptage du téléphone n’a pas servi à faciliter, préparer ou commettre un crime ou un délit, on peut aussi refuser de donner son code sans risquer de poursuites.

C’est peut-être plus clair ainsi.



 



TaigaIV a écrit :



La je n’y connais pas grand chose mais la qualification c’est le rôle du gendarme ?  





En partie oui, surtout au début. Lorsque tu arrives sur une intervention, il faut déjà savoir un minimum qualifier l’infraction qui est en train de se commettre, car sinon comment savoir ce que tu as le droit de faire? et puis si tu commence par mettre un gars en garde à vue, il faut lui donner le motif de cette garde à vue, donc il faut savoir qualifier l’infraction.

Après, le procureur de la République peut demander à changer la qualification. Dans tous les cas, c’est lui qui a le dernier mot. 



 



TaigaIV a écrit :



Ce n’est pas par ce qu’il y a un code que le téléphone est chiffré. D’ailleurs je ne suis pas certains que ce soit une bonne chose de saisir un code donné par un individus qui aurait tout interet à ce que des données disparaissent, mais c’est une autre histoire.   





J’ai jamais dit qu’un téléphone avec code était chiffré.

Après pour l’histoire du code, c’est déjà techniquement possible. Pour l’instant c’est pas très rependu, on s’adapte aux gens en face de nous. En cas de suspicion (le mec bien geek) on passe directement par la phase extraction de données physiques (pas besoin du code). Comme il s’agit d’une simple appréciation de l’enquêteur, effectivement il est possible qu’on passe à coté de quelque chose, mais on a pas le temps de n’effectuer que des extractions de données.



 





TaigaIV a écrit :



Je suis certains que c’est également le cas de pleins d’article, ça ne change pas le fait qu’il existe.  



C’était juste dans la lignée de ma notion de “cas générale”, pour dire qu’il était peu usité.



 

 





TaigaIV a écrit :



Les exemples que tu as donné ne vont pas être perçu de la même façon, on a d’un côté un crime relativement courant, de l’autre quelque chose de tout à fait exceptionnel. Dans tes exemples le cas du chiffrement arrive avec le crime tout à fait exceptionnel, et va dans le sens de l’utilisation exceptionnel du texte. En ce qui me concerne, je pense que la banalisation du chiffrement va entrainer une application plus régulière de cette partie de la loi concernant le chiffrement.  

  



Je n’ai même pas pensé à cette manière de voir les choses. La rareté de l’infraction n’a jamais été un critère pour l’application d’une circonstance aggravante. Soit elle est prévue, soit elle ne l’est pas.

Donc en prenant tes exemples, on a un viol qui a été favorisé par le chiffrement, et donc l’auteur risque plus. En quoi c’est un problème? Parce que le viol est plus récurent ca devrait pas être le cas?

Tu as parlé de dramatisation de ma part dans un post, je ne sais plus lequel, ou de quelque chose dans le genre. Tu es libre de le penser, mais il y a des victimes derrière ces infractions. Et qu’il s’agisse de terrorisme ou de viol, pour les victimes la détresse est la même.

Il est évident que si on banalise le chiffrement, plus de personnes profiteront de cette possibilité pour commettre leurs infractions, et donc effectivement plus de personnes seront condamnés pour cela. Jusque là c’est plutôt logique.

Si demain on banalise la vente des armes, il y a de grandes chances pour que les vols et violences avec armes explosent, et donc que ces infractions soient plus souvent retenues qu’a l’heure actuelle.



 



 





TaigaIV a écrit :



 

Je ne vois rien d’incontournable la dedans, ce ne sera pas la première technologie qui devrait être adaptée au terrain.



Je ne vois déjà pas ce qu’il y a d’incontournable au fait de posséder une caméra. Et pourtant, alors qu’il s’agit à la base d’une initiative des forces de l’ordre ( le fait de filmer certains contrôles ), toutes les unités n’en possèdent pas encore une, et même bien loin de là.

Alors avant d’avoir du matériel en nombre, de qualité, facile à manipuler et qui soit non chronophage, je pense qu’on a le temps de voir venir.

Tout est possible avec EUROCARD/MASTERCARD!


Le 09/03/2016 à 12h 59







TaigaIV a écrit :



J’ai corrigé le tir lorsque j’ai compris que l’on ne risquait QUE des circonstances aggravantes.  

 



Et que dans un cas bien particulier, qui est celui  où le cryptage a servi à préparer, facilité ou commettre le crime. 



 







TaigaIV a écrit :



Je l’ai bien compris, et c’est la que ton affirmation général atteint ses limites (ce que l’article sous entends dés le début mais ce n’est pas très grave). 

 



Mon affirmation est général au sens “cas les plus courants”.

Beaucoup de personnes n’y connaissent rien en cryptologie, et ceux qui en ont entendu parler ne l’utilisent pas forcement. Depuis que je suis gendarme (13 ans), je n’ai jamais eu à relever cette circonstance aggravante, elle est très dur à qualifier. Déjà il faut savoir qu’une donnée cryptée a été utilisée. Ensuite, alors qu’on a pas le code, et donc qu’on ne connaît pas le contenu de manière certaine (sauf investir un max d’argent pour tenter de faire décrypter par un expert), il faut réussir à prouver que cette donnée a servi à préparer, faciliter ou commettre le crime ou délit que l’on reproche à la personne.

En revanche j’ai exploité de nombreux téléphones, dont pour certains, le refus par le propriétaire de donner le code pour l’allumer. Il n’y a jamais eu de poursuites pour cela.

Je n’ai pas de chiffre à te donner sur l’utilisation de cette circonstance aggravante, mais je serais curieux de connaître le nombre de fois où elle a été utilisée.

L’article répond comme moi à la question de manière générale dès la première phrase, il me semble difficile de le nier en ne citant que la phrase d’après, qui permet d’introduire le cas particulier qui n’est développé qu’en fin d’article:



Si la police le demande, est-on obligé de donner son mot de passe ?

Autant le dire tout de suite, la réponse est non. Que ce soit pour un

ordinateur, une tablette, un téléphone ou une boîte mail, personne n’est

obligé de donner son mot de passe ou son code de déverrouillage à la

police.









TaigaIV a écrit :



 

Oui, il n’a rien à voir avec l’histoire, ce ne serait pas le cas si il avait servi à préparer, facilité ou commettre le crime. 





Voila. Donc quand nous avons parlé du cryptage sur les téléphones, avec le cas des flics ripoux concernant la canadienne, en cas de refus de délivrer le code avec des téléphones cryptés, pas de traces de vidéos, ni des SMS, en sans aucune poursuite contre eux.



 





TaigaIV a écrit :



Si tu inverses les deux cas, en organisant ton attentat sur un coup de tête et préparant ton viol en pensant à chiffrer ton tél qui a servi à le préparer, et la tu as des circonstances aggravantes. C’est juste que tu te contentes de chercher des exemples qui vont dans ton sens.  



Les exemples avaient pour but de te faire percevoir la nuances entre les deux cas ( se qui est répréhensible ou non), mais effectivement les deux exemples que tu cites fonctionnent aussi. Les deux exemples que tu cites vont dans le même sens que mes exemples à moi, en inversant les deux infractions, donc je vois pas où est le soucis.

 







TaigaIV a écrit :



Une fois de plus tu ne prends qu’un seul élément dans un ensemble, tu as aussi coller dans le même paragraphe d’avoir un matériel fonctionnant 2424, 77. Et tu ne peux pas réduire mon commentaire qu’à cette réponse. Tu es strictement entrain de faire ce que tu reproches aux autres en matière de nuance et d’ouverture. Je pense que nous avons tout de même un point d’accord, tu n’as pas envie de débattre.



Un commissariat de police patrouille le jour et la nuit. Il y a même souvent plusieurs patrouilles en même temps, et en tout les cas, toujours une patrouille disponible pour intervenir.

Ces caméras sont collectives pour toute l’unité. Charge à celui qui rentre de la donner à celui qui part, de trouver un moyen de garder les batteries en charge, de vider la mémoire si elle est pleine et ainsi de suite. De plus ces matériels sont les premiers à casser lors de bagarres ou de rebellions.


Le 09/03/2016 à 11h 31







TaigaIV a écrit :



C’est marrant que tu restes bloqué sur ce point, alors que je viens de te répondre sur d’autres éléments bien plus en rapport avec la news. Il semblerait que toi non plus tu ne veuilles pas comprendre, j’ai dis et répéter que ta réponse générale était fausse et que l’article que tu donnes l’expliques mais que tu te bornes à ne prendre en compte que ce qui va dans ton sens (et permet de donner une dimension un peu plus dramatique à cette histoire de chiffrement qu’elle ne l’est, comme tu le fais avec cette histoire d’enregistrement des contrôles).





Et moi je te renvoi à la lecture de cette article qui dit bien qu’on peut refuser de donner son code de téléphone, sans risque de poursuite. Il est même écrit plusieurs fois. C’est toi qui est dans le faux, car tu ne comprends pas, c’est tout. Tu est trop occupé à dire que j’ai tord.

La seul chose qui est répréhensible c’est de refuser de donner la clé de décryptage lorsque qu’on utilise un moyen de cryptage pour préparer, facilité ou commettre un crime ou délit. Il y a une sacré marge entre les deux, que tu ne semble pas comprendre, et qui est pourtant abordée dans l’article.

Donc tu commets un viol sur une nana que tu vient de rencontrer au bar, sur ton lieu de travail, tu peux refuser de donner ton code sans aucun soucis!!!!

En revanche tu prépares des attentats, tu transmets par email les coordonnées des cibles à ceux qui vont t’accompagner, ces coordonnées tu les cryptes pour les envoyer afin qu’elles ne soient pas lisibles en cas d’interception, et bien là, dans ce cas, la circonstance aggravante s’applique si tu refuse de fournir le code de décryptage.



J’ai même pas envie de commencer à débattre de ce que tu as écris quand je vois que tu parles de supposition quand j’écris que si le fait de filmer devient OBLIGATOIRE, le contrôle devient illégal s’il ne l’est pas. Alors je sais pas, on débat sur le mot “obligatoire”?


Le 08/03/2016 à 17h 32







TaigaIV a écrit :



Et tu n’as pas l’impression que je pourrais strictement te répondre la même chose ? En attendant tu as bien réussi à noyer le poisson et éviter de répondre à une grande partie des points soulevés.





Par exemple en écrivant “LES méthodes de cryptages précédentes” au lieu de “DES méthodes…” . Ce doit encore être moi qui ne comprend pas.







J’imagine que contrairement à moi tu ne fais pas de supposition et que TOUT ce que tu viens d’écrire est sur et certains à 100%.





Je pense qu’il y a des solutions techniques à tout cela pour que ce soit automatisé et faiblement chronophage, en tout cas pas plus que l’utilisation d’un téléphone portable ou autres équipements de communication mobile.







La encore je suppose, qu’il n’y a pas de suppositions (c’est marrant comme formule), et qu’à aucun moment il y a un choix de privilégier l’activation automatique à l’activation obligatoire, les deux formules étant présentes dans l’article (dans l’exposé sommaire de l’amendement je n’ai pas trouvé de mention de l’activation automatique).





Ce qui ne va pas du tout résoudre les problèmes de logistiques soulevés.





J’ai répondu à je ne sais combien de question de ta part. 

Cependant mes réponses ne te conviennent pas car elles sont de moi, et non d’un texte de loi. J’ai fini par te trouver un article, non écrit par moi, qui traite du sujet dont nous parlions et qui donne des liens vers des textes de loi.

Il était au final question des mêmes analogies que les miennes.

Si tu veut l’article de loi où il est écrit “il est autorisé de ne pas donner son code de téléphone à un policier”, tu le trouveras pas, tout simplement car il n’existe pas. La loi décrit ce qui est interdit, pas ce qui est autorisé, en règle générale.

Tu veux quoi de plus? Je t’ai dit que tu pouvais refuser de donner ton code, j’ai tenté de te l’expliquer, puis je t’ai donner un lien d’une autre personne, avec des textes de loi. Je sèche.


Le 08/03/2016 à 17h 22







athlon64 a écrit :



Justement, que le simple consommateur se prenne un rappel à la loi sans pour autant qu’il donne d’infos, c’est du temps perdu et de l’argent.



Pour l’economie souterraine y a bien une solution, mais personne pour amener le sujet avec pragmatisme sans partir sur un débat idéologique.



C’est bien trop juteux et il y a trop de demande pour que ça cesse de route façon





Si tu parles de la légalisation effectivement c’est un long débat.


Le 08/03/2016 à 12h 06







athlon64 a écrit :



me suis toujours demandé le bénéfice par rapport au temps perdu. <img data-src=" />







Sans compter le prix de ces enquêtes? (une bonne enquête&nbsp;demande beaucoup de réquisitions)



La cible réelle est rarement le petit consommateur pépère. D’ailleurs les petits consommateurs&nbsp;ont rarement des&nbsp;sanctions&nbsp;( plutôt des mesures alternatives aux poursuites comme le rappel à la loi par exemple).

Ce qui est visé dans les trafics, c’est l’économie souterraine qui est générée.

Après c’est le principe de l’hydre, tu coupe une tête, une autre repousse.

&nbsp;&nbsp;


Le 07/03/2016 à 19h 02







athlon64 a écrit :



Si ca peut éviter la traque au petit fumeur de pétards qui demande rien à personne c’est plutot bien je trouve <img data-src=" />







Je me doute bien.&nbsp;


Le 07/03/2016 à 18h 47

Bonsoir,



Pour TAIGAIV j’abandonne. Je tente de donner des articles, voir d’expliquer certaines choses, mais quand je vois l’énergie qu’il déploie juste pour contredire mes propos, alors que lui même n’apporte&nbsp;que des suppositions, des questions et des remises en questions. L’avantage c’est qu’en s’adressant à un professionnel du droit,&nbsp;il m’évitera de perdre du temps à écrire un texte qu’il pourra s’empresser de tenter de démolir après (bien sur toujours avec uniquement des suppositions).

Il suffit juste de lire l’article dans l’ordre, et il est parfaitement compréhensible. Toutes les remarques faites trouvent leur solution si on analyse bien la tournure de la phrase. La difficulté dans l’écriture d’un texte de loi, c’est qu’aucun mot n’est anodin, tous ont un impact.



Alors je m’excuse à l’avance pour mon manque d’habitude avec les citations et autres, je promets de tenter de faire un effort.



Merci à certains de reconnaître que les forces l’ordre sont aussi des humains, ouf !!! Il y a de tout chez nous, même des pourris.



Pour en revenir aux caméras, j’ai bien précisé que s’il fallait que je filme chaque contrôle, je le ferais bien entendu. Dans mon unité la question ne se pose même pas pour le moment, nous n’avons pas de caméras, et de toute façon il n’y a pas d’argent pour en acquérir.



Ensuite rendre obligatoire le fait de filmer un contrôle, c’est déjà faire devenir illégale de le faire sans. Ca parait rien mais ca change beaucoup de choses. Donc en cas de panne de matériel, batterie déchargée, matériel cassé, le contrôle devient purement interdit, tant qu’il n’est pas remplacé. Avec un matériel qui fonctionne très souvent, qui peut travailler 24h/24, 7j/7, cela fait un paquet de possibilité.

&nbsp;

Après cela pose évidement des problèmes logistiques non négligeables, et chronophages.

Et oui les forces de l’ordre ne font pas que ce balader et controler des gens. Il y a aussi une part importante d’enquête, de compte rendu et surtout d’interventions. Il faut un système de stockage supplémentaire pour ces vidéos, il faut prevoir un temps pour la copie des données, la remise en charge des accus et autres.



De plus, si on veut supprimer le caractère “activable” de la caméra (car les forces de l’ordre pourraient ne pas l’activer pour cacher leurs méfaits), il faut donc qu’elle se lance automatiquement. Mais comment faire en sorte que la camera reconnaisse qu’un contrôle débute? Il n’y a que le fait de filmer en continu.

Et dans ce cas, Il faut donc que nous avertissions la totalité des gens que nous croisons qu’ils sont filmés, c’est obligatoire. Je me vois bien passer mon temps à expliquer aux gens qu’ils sont filmés, quoique je pourrais investir dans une pancarte, lol. Sans parler des moments ou nous effectuons des constatations sur des cambriolages et autres, on se mettrait à filmer l’intérieur des maisons, alors que pour faire passer l’autorisation de mettre des caméras dans des lieux publics, il faut bien entendu s’assurer qu’aucun lieu privé ne peut être filmé.



Il faut donc trouver un juste milieu, et je pense que l’activation de la caméra&nbsp;par les forces de l’ordre à leur initiative ou à la demande des personnes controlées est justement un bon compromis.

Le 07/03/2016 à 07h 05







TaigaIV a écrit :



Ce n’est pas exactement ce que je comprend quand je lis :







Il me semble légèrement abusif de déclarer que DANS LE CAS GENERAL on peut garder sa clé de chiffrement sans risquer le moindre problème.&nbsp;&nbsp;





Vous semblez systématiquement vouloir&nbsp;mettre à mal&nbsp;ce que j’écris, mais comme j’ai l’habitude je fais l’effort.

Il est aussi écrit:




  • Si la police le demande, est-on obligé de donner son mot de passe&nbsp;? Autant le dire tout de suite, la réponse est non. Que ce soit pour un ordinateur, une tablette, un téléphone ou une boîte mail, personne n’est obligé de donner son mot de passe ou son code de déverrouillage à la police.

  • Plusieurs droits en découlent, explique l’avocat Julien Pignon&nbsp;: ne pas apporter son concours à l’enquête lorsqu’on est mis en cause, garder le silence (qui est peut-être la meilleure défense) et refuser de fournir des documents, y compris ceux protégés par des codes PIN, mots de passe et autres clés de messagerie.

  • Aucune loi ne punit le fait de ne pas révéler le mot de passe permettant de déverrouiller son téléphone portable, son ordinateur, sa tablette ou tout autre support informatique sur lequel figurent des données en clair.

  • Celui-ci peut espérer obtenir la collaboration du suspect. Même si l’usage du chiffrement est libre en France depuis la loi sur la confiance dans l’économie numérique de 2004, refuser de divulguer la clé de chiffrement d’un outil «&nbsp;susceptible d’avoir été utilisé pour préparer, faciliter ou commettre un crime ou un délit&nbsp;» est passible de trois ans d’emprisonnement et 45&nbsp;000&nbsp;euros d’amende.

    &nbsp;Cette règle date de la «&nbsp;loi sur la sécurité quotidienne&nbsp;», votée en 2001&nbsp;peu de temps après les attentats du 11&nbsp;Septembre. Eric Freyssinet en nuance toutefois la portée&nbsp;:

    &nbsp;«&nbsp;Le principe de la non-auto-incrimination fait qu’on ne peut contraindre une personne à donner son mot de passe ou sa clé. Cet article concerne donc en pratique les tiers.&nbsp;»

    &nbsp;

    De plus, dans le paragraphe que vous citez, en cliquant sur le lien contenu dans les mots” augmente la peine encourue”, vous tombez sur l’article de loi exact, qui mentionne le besoin que la cryptologie&nbsp;ai été utilisé pour préparer ou commettre un crime ou un délit, ou pour en faciliter la préparation ou la commission.



    La seule supposition que je ferais sur ce texte, c’est sur la cryptologie passive, je ne suis pas sur que cela serait poursuivi. Je pense qu’il faut une volonté de vouloir chiffrer la donnée qui a&nbsp;aidé à préparer ou commettre le crime, je ne suis pas sur le le chiffrement automatique d’un téléphone suffit.



    Donc oui, on peut refuser de donner son code.



    &nbsp;



    TaigaIV a écrit :



    &nbsp;

    Il est également indiqué







    Il semblerait donc qu’il faille attendre un peu pour savoir comment ces éléments vont être appliqués.&nbsp;&nbsp;

    &nbsp;



    A l’heure actuelle la loi dit ce que j’ai mentionné. Il est&nbsp;évident que si elle change ou elle évolue, il en sera autrement.



    Je réponds au reste plus tard, je dois partir travailler.


Le 06/03/2016 à 18h 17







TaigaIV a écrit :



Ce n’est pas ce que je trouve en cherchant un tout petit peu. Il y a peut-être des éléments qui me manque mais dans ce cas il faut les donner et ne pas se borner à dire que l’on détient la vérité.





Même remarque qu’au dessus. C’est dingue cette volonté de dire que tout est pareil. Policier, boulanger, c’est pareil.





De mon point de vue Apple a mis en place une solution non guignolesque de chiffrement. Celle-ci permettant au quidam (plus ou moins fortuné) de protéger ses données dans une certaines mesure.





Il va falloir redescendre sur terre, Apple n’a pas inventé le chiffrement, elle l’a rendu accessible au ‘grand public’, ce qui n’a rien à voir. Pour ce qui est de l’antériorité j’ai un gros doute sur la validité de ton affirmation puisque le chiffrement existait déjà avant.





Pour les deux premiers commentaires&nbsp;j’ai trouvé un article,&nbsp;ca explique plutôt bien les choses. Désolé mais aucun texte ne donne ce qui est autorisé, donc dur de trouver une référence exacte. Mais bon, au final ils utilisent les mêmes analogies que moi.

&nbsphttp://rue89.nouvelobs.com/2015/02/05/si-police-demande-est-oblige-donner-mot-pa…



J’anticipe votre question après l’article, la circonstance aggravante n’est valable que pour les infractions “commises ou facilités” par le chiffrement, et non par les preuves qui ne sont pas récupérables à cause du chiffrement.



Pour les deux autres vous dites la même chose que moi, donc je ne&nbsp;vois pas où est le soucis.

J’ai bien écrit que le cryptage n’était pas né d’aujourd’hui, qu’APPLE avait généralisé cela, que leur solution avait permis un gain énorme en terme de sécurité des données. Donc les “faut redescendre sur terre”, je vous invite à les garder pour vous.

Car je&nbsp;peux vous répondre de la même manière que vous les faites en vous écrivant:

&nbsp;





aigaIV a écrit :



Ce n’est pas ce que je trouve en cherchant un tout petit peu. Il y a peut-être des éléments qui me manque mais dans ce cas il faut les donner et ne pas se borner à dire que l’on détient la vérité.&nbsp;&nbsp;





&nbsp;Une simple recherche Google avec les termes “ne pas donner son code de téléphone aux gendarmes” m’a permis de trouver le lien que je vous&nbsp;ai mis plus haut. C’est pourtant pas compliqué à faire


Le 06/03/2016 à 13h 13







TaigaIV a écrit :



Je pensais au refus de donner une clé, le truc sur lequel tu es un peu en boucle.





C’est pareil. Il donne pas son code de téléphone,&nbsp;ou d’autre chose, c’est pareil que s’il donnait pas la clé de son appartement alors que la justice souhaiterait y faire des investigations. Cela n’aggrave rien pour lui, il n’est pas obliger d’aider la justice, comme je l’ai dit ce n’est pas à lui de prouver qu’il est innocent, c’est à la justice de prouver qu’il est coupable.

Actuellement, pour un appart ou un téléphone, c’est pareil. Avec accord juge, procureur, et autres, pour l’appart tu fais appel à un serrurier&nbsp; , pour le téléphone il y a des outils pour copier les données, puis pour y accéder en shuntant le code, quelque soit le modèle du téléphone.

Sauf qu’Apple active automatiquement le cryptage à partir de l’IPhone 6, et les utilisateurs d’Android ou IPhone inférieur au 6&nbsp;peuvent le faire aussi. Dans ce cas les données sont récupérées, mais faute de décryptage, cela ne sert à rien.

On est bien d’accord que le cryptage n’est pas né aujourd’hui, mais les méthodes de cryptages précédentes pouvaient en générale être shunter via le distributeur de la solution de cryptage. Hors la méthode retenue par Apple ne lui permet pas à elle-même de pouvoir décrypter les données, d’où évidement le gain énorme en terme de sécurité des données.

Il est certains que le but d’Apple n’est pas de protéger les malfrats, mais généraliser&nbsp;cette technologie de cryptage aura forcément un impact, les malfrats profiteront au maximum de cette possibilité.

Cela crée un cadre qui n’existait pas auparavant, On a jamais connu une maison dans laquelle il est techniquement impossible d’accéder. Si cela existait, les mêmes questions se seraient déjà&nbsp;posées.


Le 06/03/2016 à 11h 28







TaigaIV a écrit :



Ha bon, il n’y a pas de circonstance aggravantes en procédant ainsi ?







&nbsp;Et bien non.

Un stupeux tente toujours de jeter son stup dans les toilettes lors des interpellations par exemple, et s’il réussi, les stups disparaissent et c’est des preuves en moins, c’est tout. C’est pour cela que les interpellations ont lieux le matin, et souvent avec un droit de forcer la porte dans les affaires où la police sait qu’il y a de la matière chez le mis en cause.

Si tu n’obtient pas le droit de forcer la porte, en générale tu toques, tu entends courir dans le domicile, tu entends la chasse d’eau et ensuite quelqu’un vient t’ouvrir, lol. Du coup tu peux même pas dire que la personne à jeter du stup, vu qu’il y a plus rien dans les toilettes quand tu rentres. Après la personne explique juste qu’elle avait une envie pressente et c’est tout. Le doute doit bénéficier au mis en cause.


Le 06/03/2016 à 11h 14







TaigaIV a écrit :



C’est interessant que tu passes complétement sous silence la notion de dissimulation de preuves et les conséquences qui vont avec. Faudrait il faire croire que l’on peut refuser de donner un mot de passe ou effacer des fichiers sans que ça ait de conséquences ? (j’ai pourtant explicitement posé la question (et eu en réponse : …









TaigaIV a écrit :



Merci pour les explications (que je ne vais pas prendre pour argent comptant). Et un gros lol pour la partie en gras.







J’ai du mal avec les citations, mais j’essai de m’y faire&nbsp;.

La partie en gras faisait référence à votre commentaire ci-dessus.

Je ne l’ai pas passé sous silence, je ne l’ai pas évoquer car pour moi elle ne s’applique pas, c’est tout.


Le 06/03/2016 à 11h 08







TaigaIV a écrit :



Merci pour les explications (que je ne vais pas prendre pour argent comptant). Et un gros lol pour la partie en gras.





Je n’en attendant pas moins de votre part, ainsi je vous joins un lien qui&nbsp;mentionne cela, il s’agit d’une jurisprudence:

&nbsp;https://www.courdecassation.fr/publications_26/rapport_annuel_36/rapport_2012_45…

Section 2, paragraphe 1, C : preuves matérielles.



Le délit de destruction, soustraction d’objet ou document de preuve en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité prévu par l’article 434-4 du code pénal ne saurait s’appliquer à l’auteur de l’infraction principale et ne peut être constitué que par le fait de celui qui n’a pas participé à celle-ci (Crim., 24&nbsp;novembre 2010, pourvoi n°&nbsp;06-85.270, Dr. pén. n°&nbsp;3, mars 2011, comm. 31 par M.&nbsp;Véron).


Le 06/03/2016 à 09h 50

désolé, erreur de manipulation.

&nbsp;La loi prévoit actuellement un moyen de passer outre ce refus, dans un cas comme celui du viol cité par exemple, via le juge des liberté et de la détention, pour forcer la perquisition dans le téléphone. Mais dans le cas d’un téléphone crypté, récupérer le contenu ne sert à rien s’il est impossible de décrypter ce contenu.

Le 06/03/2016 à 09h 48







TaigaIV a écrit :



C’est interessant que tu passes complétement sous silence la notion de dissimulation de preuves et les conséquences qui vont avec. Faudrait il faire croire que l’on peut refuser de donner un mot de passe ou effacer des fichiers sans que ça ait de conséquences ? (j’ai pourtant explicitement posé la question (et eu en réponse : …





Je vais répondre à ta question, désolé d’avoir éluder cette partie.

En France, on ne peut relever la dissimulation de preuve à la personne qui a commis l’infraction. En effet il parait évident que tout auteur d’un délit tente de le cacher.

Pour faire simple, je commets un meurtre avec une arme, je rentre chez moi.&nbsp;Le lendemain je vois les gendarmes qui arrivent devant chez moi par la fenêtre. Mon meilleur ami se trouve chez moi:




  • je cours à l’arrière de ma propriété et je&nbsp;jette l’arme dans mon étang. Il n’y a pas d’infraction.

  • j’explique à mon meilleur ami que les gendarmes sont là pour moi, car j’ai buté un gars la veille. Je lui demande d’aller jeter l’arme dans l’étang derrière chez moi pendant que j’accueille les gendarmes. S’il le fait, l’infraction pour la dissimulation de la preuve pourra lui être retenue, s’il est prouvé qu’il avait connaissance du crime au moment où il l’a fait.

    Je n’ai donc rien passé sous silence.

    En France, il appartient à la justice de prouver qu’une personne est coupable, et non à la personne de prouver qu’elle est innocente. Donc si elle refuse de donner son code, on peut pas faire grand chose.&nbsp;Au pire on se dira qu’elle a quelque chose à cacher, mais on ne connaitra pas la nature de cette chose.

    La loi prévoit actuellement un moyen de passer outre ce refus, dans un cas comme celui du viol cité par exemple, vi


Le 05/03/2016 à 22h 46







picatrix a écrit :



L’élément probant était la preuve matérielle (ADN) pas le SMS qui ne vient qu’en complément, pour former un faisceau de preuves.

La vidéo n’a pas pu être utilisée car elle a été effacée. Donc finalement l’exploitation du téléphone n’a pas servi à grand chose.&nbsp;

&nbsp;&nbsp;

Si c’est une caméra tournant en continu, il n’aurait pas eu la possibilité de l’effacer (si le système est correctement conçu) ou s’il l’avait tout de même réussi à le faire sans en en avoir reçu l’ordre c’était un aveu explicite de culpabilité.



&nbsp;

Mais compte tenu de leur défense (c’est une salope consentante qui voulait se faire partouzer) la vidéo de la caméra de service tournant en continu les aurait indéniablement disculpés.

&nbsp;









TaigaIV a écrit :



Je me demande bien ce qu’il serait advenue d’un policier refusant de donner le code de son téléphone dans cette affaire (et ce qui arrive a quelqu’un l’effaçant dans le but de faire disparaitre des preuves)…





L’ADN montre juste que deux personnes ont touchés les sous-vêtements, en aucun cas le viol. Et s’ils expliquent effectivement qu’elle était consentante (je connais pas l’enquête en détail), rien de choquant à ce qu’ils touchent ses sous-vêtements.

En revanche l’exploitation des téléphones&nbsp;a démontrée que des SMS avaient été envoyés entre les policiers, et que des vidéos avaient été tournées, puis que ces SMS et vidéos ont été effacés le lendemain, alors que la femme avait déposé plainte, sur l’ensemble des téléphones des policiers, ce qui laisse penser que les SMS et&nbsp;videos pouvaient contenir des choses dérangeantes pour eux. De plus les SMS ont été récupérés.

C’est tout de&nbsp;même mieux que d’avoir juste&nbsp;un téléphone dont ont ignore le contenu et dont le propriétaire nous refuse l’accès. D’ailleurs dans ce cas il serait impossible de dire que les policiers ont effacés des vidéos et des SMS, puisque personne ne le saurait. Or c’est essentiellement ce qui montre leur mauvaises foi manifeste (bah oui, l’aveu explicite de culpabilité, ca n’existe pas dans un tribunal).

De plus dans le cadre de cet article, il&nbsp;n’y aurait pas eu de caméra&nbsp;car ils n’étaient pas en train de bosser, ils étaient en repos. On va quand même pas imposer de filmer la police aussi pendant leur temps libre, si?

&nbsp;

&nbsp;


Le 05/03/2016 à 22h 27

Vous m’avez convaincu, je fais un boulot de merde!!!

Sinon on recrute, et on aurait bien besoin de gens aussi droits que vous et qui sont capables de résoudre des enquêtes en ayant accès à rien ( en dehors de vidéos de nous même en train de bosser).

Le 05/03/2016 à 17h 08

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Tharox - Le samedi 5 mars 2016 à 17:52:47 #71 RépondreCiter Signaler





picatrix a écrit :



Pour illustrer le contre exemple voici un cas concret, réel, dans les grandes lignes, je ne peux pas en dire plus que ce qui a été publié et republié et re-republié dans la presse.

&nbsp;

Une jeune canadienne de 35 ans fait une soirée (arrosée) avec des amis de rencontre dans un bar. Il s’avère que ces amis sont des policiers et qu’ils l’entrainent au 36 quai des orfèvres (la PJ) où là au 4ème étage elle est violée collectivement par trois ou quatre policiers (elle ne sait pas bien). Les policiers sont mis en garde à vue, des traces de leur ADN sont retrouvés sur ses sous vêtements, seul un officier reconnait une fellation (consentie, (comme disait DSK), dit-il). On peut noter que les policiers connaissent mieux la loi que l’individu à l’iphone 6 puisque le policier déclare que la vidéo a été effacée suite à une “erreur de manipulation” (ce qui lui permet de couvrir son collègue) et non pas qu’il refuse de communiquer le code. Il reste tout de même le SMS explicitement compromettant trouvé par la justice.

&nbsp;&nbsp;

Et bien ci ces policiers avaient été munis de caméras tournant sans discontinuer on pourrait disculper grâce aux images ces honorables fonctionnaires des déclarations mensongères de cette nymphomane alcoolique qui n’est même pas française.



On saura dans quelques mois si ces policiers seront honteusement trainés devant les assises.







Comme&nbsp;vous l’avez&nbsp;écrit, le téléphone du policier a pu être analysé, permettant de trouver des preuves de la commission des faits, qui enfonce les policiers.&nbsp;S’il avait un Iphone6 et n’avait pas donné son code, la condamnation serait bien plus difficile à obtenir (pas de message explicite, et pas de données sur la vidéo)

S’il y avait une camera tournant en continu, le policier l’aurait effacé comme celle du téléphone, cela parait logique.

En faite dans votre contre exemple, vous donner l’exemple parfait de l’apport d’une preuve contenue dans un téléphone, qui aurait été impossible dans le cas de l’IPhone, car techniquement impossible.

J’espère qu’il se fera ainsi défoncer par les tribunaux, et qu’il prendra même plus cher à cause de sa fonction.



edit : ne sachant pas éditer mon message précédent, je fais une copie.

Ils faut bien sur mettre au pluriel mon propos, pour tous les policiers concernés, qui, grâce à l’exploitation de leurs portables, seront condamnés. Ca ne sera plus possible bientôt, avec le cryptage inviolable des téléphones. Dans quelques années, ces même flics s’en sortiront peut-être, ce qui est loin de me réjouir, bien au contraire, et une autre victime devra soufrir dans son coin. Mais bon, pas d’exceptions, ils ont le droit à la protection de leurs données personnelles.


Le 05/03/2016 à 16h 52







picatrix a écrit :



Pour illustrer le contre exemple voici un cas concret, réel, dans les grandes lignes, je ne peux pas en dire plus que ce qui a été publié et republié et re-republié dans la presse.

&nbsp;

Une jeune canadienne de 35 ans fait une soirée (arrosée) avec des amis de rencontre dans un bar. Il s’avère que ces amis sont des policiers et qu’ils l’entrainent au 36 quai des orfèvres (la PJ) où là au 4ème étage elle est violée collectivement par trois ou quatre policiers (elle ne sait pas bien). Les policiers sont mis en garde à vue, des traces de leur ADN sont retrouvés sur ses sous vêtements, seul un officier reconnait une fellation (consentie, (comme disait DSK), dit-il). On peut noter que les policiers connaissent mieux la loi que l’individu à l’iphone 6 puisque le policier déclare que la vidéo a été effacée suite à une “erreur de manipulation” (ce qui lui permet de couvrir son collègue) et non pas qu’il refuse de communiquer le code. Il reste tout de même le SMS explicitement compromettant trouvé par la justice.

&nbsp;&nbsp;

Et bien ci ces policiers avaient été munis de caméras tournant sans discontinuer on pourrait disculper grâce aux images ces honorables fonctionnaires des déclarations mensongères de cette nymphomane alcoolique qui n’est même pas française.



On saura dans quelques mois si ces policiers seront honteusement trainés devant les assises.







Comme&nbsp;vous l’avez&nbsp;écrit, le téléphone du policier a pu être analysé, permettant de trouver des preuves de la commission des faits, qui enfonce les policiers.&nbsp;S’il avait un Iphone6 et n’avait pas donné son code, la condamnation serait bien plus difficile à obtenir (pas de message explicite, et pas de données sur la vidéo)

S’il y avait une camera tournant en continu, le policier l’aurait effacé comme celle du téléphone, cela parait logique.

En faite dans votre contre exemple, vous donner l’exemple parfait de l’apport d’une preuve contenue dans un téléphone, qui aurait été impossible dans le cas de l’IPhone, car techniquement impossible.

J’espère qu’il se fera ainsi défoncer par les tribunaux, et qu’il prendra même plus cher à cause de sa fonction.


Le 05/03/2016 à 16h 42


  • Pour les deux premiers exemples, TAIGAIV, vous parlez de caméras qui filment des zones. Les contrôles de police se font aussi sous ses caméras, qui comme dans l’exemple donné dans les pages précédentes, à permis de prouvez d’une personne accusée par la police était innocente. Je suis loin d’être contre ces cameras dans les lieux publics, mais vous je pense que si. Elles sont cependant bien différentes de caméras fixées sur la personne en elle-même, comme il est question dans cet article.



    • Pour le monitoring vous ne semblez pas connaître le principe, il ne s’agit que de données sur le patient, et non le médecin. Cela reviendrait à savoir sur un contrôle qui dégénère qu’au début vous étiez calme et&nbsp;qu’à un moment vous vous êtes énervé, en aucun cas la cause n’est enregistrée.

    • Bon ok, vous avez le droit de faire ce que vous interdisez aux autres, admettons.

    • Pour ce qui est d’apporter des nuances je le fais, car j’ai bien compris que visiblement vous avez plus peur de vous faire tabasser par la police que par d’autres. Hormis être abasourdi par cela, je n’ai pas grand chose à dire, je suis déjà un méchant à cause de mon métier, quelque soit ce que je dis ou fais (mais du coup, me considérez vous égal à vous, ou même pas ?)

    • Les exceptions se font vis à vis des situations, et non des personnes (comme par exemple les lois sur le terrorisme, celles sur les infractions graves, ou autres).

    • Une loi qui interdit d’accéder a des preuves, je connais pas. On peut tenter d’accéder à tout ce qui est possible techniquement, avec plus ou moins de contraintes selon les cas ( accords juges, réquisitions, horaires…), en fonction de la gravité des faits.

    • Après je n’ai pas vocation à vous expliquer en quoi la police est utile, avec des moyens qui lui sont propres, comme pour chaque boulot. Ce n’est pas être au dessus des autres, c’est avoir des prérogatives en fonction du travail a accomplir. Un contrôleur aérien peut autoriser le décollage d’un avion, pas moi. Et même si j’insiste pour dire que selon moi l’avion pouvait décoller, j’aurais tord. Je ne me sens pas floué pour autant.

    • Pour ma femme qui se ferait passer à tabac, accusé d’outrages et de rébellion, un avocat même miteux saura défendre une femme seule contre des policiers, qui ne seront même pas blessés (car elle n’a rien fait, elle est accusée injustement) alors qu’elle sera en piteux état. Je ne m’en fait pas trop pour la partie justice.

    • Comme je l’ai dit je veux pas lancer de débats, vous pensez que les policiers sont le fléau de notre société je respecte votre pensée, soyez en assuré. Je vais arrêter le hors sujet de ce débat ici, si certains veulent continuer, autant le faire en mp dans ce cas.


Le 05/03/2016 à 12h 07







TaigaIV a écrit :



Sur le côté caricaturale de ton résumé, je confirme, c’est bien ce que tu as écris.





As tu vraiment réfléchi à la question avant de la poser ? N’aurais tu pas l’impression de faire dans la caricature que tu sembles dénoncer ?





Surveiller un flic toute la journée en le filmant&nbsp;vous semble normal, en revanche évoquer le fait&nbsp;de le faire pour&nbsp;un autre corps de métier&nbsp;vous parait&nbsp;être de la caricature. J’ai un peu de mal&nbsp;à comprendre

Après je dis pas que certains flics font pas leur boulot très mal, où alors qu’il n’y a pas d’abus, il y a assez d’exemple pour le prouver. Ces flics, lorsqu’ils se font prendre,&nbsp;sont bien plus sévèrement punis par la justice, et c’est normal.

Les gens roulent comme des cons et régulièrement des accidents mortels ont lieu, impliquant des gens qui n’ont rien demandé. Est ce que pour autant on oblige la totalité des conducteurs à être filmé en permanence. Vous seriez les premiers à vous indigner d’un tel traitement, arguant qu’on ne peut surveiller tout le monde pour quelques inconscients. En revanche un flic, c’est normal.

&nbsp;J’ai bien sûr pris l’exemples des accidents car il s’agit d’actes qui enlèvent des vies, et bien plus que les “bavures” policières. On peut décliner aux chirurgiens, les filmer permettraient peut-être de vérifier qu’ils ont eu les bons gestes pour sauver les vies, et non l’inverse.

Après vous avez bien entendu le droit d’avoir votre avis sur les forces de l’ordre françaises. Mais encore une fois vous fustigez “les contrôles au faciès” des policiers, tout en vous permettant de ne juger ces personnes que sur le métier qu’ils ont choisi d’exercer, c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité.

Après j’avais pas l’intention de lancer un débat ici, juste de faire part d’un avis, qui n’est pas le même que le votre, c’est tout. Je ne souhaite convaincre personne, ayant bien compris que la police c’est le mal. Je pense juste qu’il faut parfois savoir regarder les choses sous un autre angle, cela permet ainsi de reconnaître qu’il faut parfois des exceptions.

Pour illustrer cela sur un sujet souvent abordé ici, je comprends les défenseurs de l’iPhone 6&nbsp;entièrement crypté par exemple. Cependant,&nbsp;voici un cas concret réelle dans les grandes lignes, afin de ne rien dévoiler de confidentiel. Une&nbsp;jeune femme de 19 ans fait une soirée avec trois amis. Elle&nbsp;dépose plainte le lendemain,&nbsp;elle déclare avoir&nbsp;été violé par ces personnes&nbsp;et avoir été filmé par l’un d’eux.&nbsp;Deux heures plus tars ils sont interpellés tous les trois. Malheureusement ils ont tous la même versions, ils étaient bien présents, mais n’ont rien fait, ils ont juste passé une soirée normal. Les téléphones ont été saisis, mais celui qui est désigné comme celui qui a filmé possède un IPhone 6. Dommage, il est verrouillé et il refuse de le déverrouiller ou bien de communiquer le code. Pas grave, grâce à cela, la seule preuve formelle ne peut être exploiter, même si elle avait été effacé. Ils vont s’en sortir tous les trois, car ils auraient visiblement fait cela avec des capotes, qu’ils auraient emmené avec eux en partant. Si les suspicions existent, il n’y a pas assez pour qu’ils soient condamnés. Et si c’était vos femmes ou filles, vous défendriez toujours ce droit?


Le 04/03/2016 à 23h 20







picatrix a écrit :



Je trouve quand même malséant qu’en cette période d’insécurité dramatique que nous vivons des membres des forces de l’ordre, prennent le temps de venir se détendre sur NXI au lieu de nous protéger.



Je vois là l’occasion de souligner une autre utilité des caméras-piétons allumées en permanence :&nbsp; la hiérarchie peut vérifier ce qu’il y a sur l’écran devant lui et prendre les sanctions qui s’imposent si jamais il pactise avec humour avec les dangereux pédosnazisterroristopirates qui hantent ce genre de sites.







Et oui dans quel monde vit-on? Si en plus on leur donne le droit de se détendre.&nbsp;


Le 04/03/2016 à 22h 42

&nbsp;





TaigaIV a écrit :



Contrairement à ton commentaire qui n’est ni caricaturale, ni réducteur. Tu m’as convaincu, les membres des forces de l’ordre sont supérieurs aux autres humains, il est inadmissible de le mettre en doute.







Encore aurait-il fallu que j’écrive cela!

Les forces de l’ordre&nbsp;vont bosser comme tous le monde. Ils ne&nbsp;sont en rien supérieur aux autres.

Si demain je dois porter une caméra en permanence pour prouver tout ce que je fais, qu’il en soit ainsi!

Mais dans ce cas, pourquoi ne pas généraliser à tous les métiers dans ce cas, pourquoi seulement sur les flics? Pourquoi ne pas équiper toutes les personnes qui ont une tache à accomplir dans la vie avec une caméra, afin de vérifier qu’elles ont effectué leur travail de manière irréprochable?


Le 04/03/2016 à 19h 52

Déjà bonjour à tous!

Ensuite pour planter le décor direct, je suis gendarme, comme cela il n’y a pas de surprises.

Je remarque&nbsp;que sur NextInpact, site que j’aime lire pour les articles postés, il devient difficile de lire les commentaires sans attraper des boutons.Sur un article traitant de technologie, les seules remarques concernent les flics qui sont biens sur tous ripous, tous violents. C’est un peu reducteur, mais je voie bien que certains vivent dans une France bien difficile à vivre à cause des policiers et des gendarmes! Ils faut vous lire pour le croire, vraiment.

Le 18/04/2013 à 10h 17

Et une video du comptage des syndicats(lol), mentionné dans les posts du dessus:http://www.zap-actu.fr/2010/10/18/le-petit-journal-explique-le-comptage-du-nombr…

Le 18/04/2013 à 10h 15

Voici une des sources concernant un comptage d’une manif en 2010:

http://www.francesoir.fr/actualite/societe/comment-nous-avons-compte-manifestant…



police : 89000 manifestants

syndicats: 330000 manifestants

organisme de comptage (voir méthode dans le lien) : 80330 manifestants (en comptants une marge de 10% en hausse).