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Konrad

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4337 commentaires

Le 11/08/2016 à 13h 38







vampire7 a écrit :



Je ne vois pas ce que ça change, entre payer Microsoft et payer une entreprise de certification.







Microsoft est à la fois vendeur d’OS (en concurrence avec d’autres), et celui qui certifie les machines. Tu ne vois pas le problème ?



C’est un peu comme si Volswagen avait en charge de faire les contrôles anti-pollution de tous les constructeurs, et de décider quel véhicule est « conforme » ou pas. Ça créerait une sacrée distorsion de concurrence tu ne crois pas ?



Ben là c’est pareil, Microsoft est juge et parti, et peut ainsi faire barrage aux autres OS. Ce serait infiniment plus sain si cette certification relevait d’une entité indépendante, ou au minimum, d’un consortium de plusieurs entreprises (incluant par exemple Microsoft, Google, Red Hat…).


Le 11/08/2016 à 13h 32

Super nouvelle, maintenant que (in)Secure Boot équipe la quasi-totalité des PC vendus…



Pourquoi est-ce qu’une telle nouvelle ne m’étonne pas ? <img data-src=" />







Il n’est pas exclu d’ailleurs que le FBI et d’autres agences profitent de cette erreur.





Dites que je suis parano, mais pour moi, il n’est pas impossible non plus que cette « erreur » ait été intentionnellement conçue par le FBI et/ou la NSA, en collaboration avec Microsoft.



2005 : début de la conception de l’UEFI, remplaçant du BIOS.



2011 : Microsoft annonce que les PC faisant tourner Windows 8 devront impérativement être équipés de Secure Boot, ce qui fait râler pas mal de monde (notamment du côté des distributions GNU/Linux, que Secure Boot risque d’empêcher de démarrer faute de clé valide).



2012 : ajout officiel de Secure Boot à la norme UEFI (Spec 2.3.1 Errata C).



2013 : début des révélations d’Edward Snowden.





Autrement dit cette backdoor a été introduite bien avant les révélations de Snowden… À une époque où l’on sait (grâce à Snowden justement) que Microsoft travaillait main dans la main avec la NSA. Alors, erreur ? Coïncidence ? On en saura peut-être plus à l’avenir…

Le 11/08/2016 à 13h 05







ArchangeBlandin a écrit :



Je n’ai pas dit que Microsoft c’était des bisounours…

Je sais que leur principale force pour imposer leurs logiciels est justement les partenariats d’éducation. (et pour cette raison, je n’ai pas payé un Microsoft office de ma vie, entre mes études puis aujourd’hui les licences gratuites que j’ai par la scolarisation de mes enfants…)

Mais du point de vue de l’éducation nationale, le coût est sensé être “négatif” : on forme leurs professeurs.

Il reste cependant en suspens la question des 13M€, dans ce cas, ce n’est peut-être pas gratuit, et là j’espère que les règles et pénalités pour ne pas avoir respecté les marchés publics pour dépenser cette somme seront appliquées.



Ils auraient sûrement dû faire un appel d’offre, mais le coût étant théoriquement nul, il n’y a théoriquement pas d’obligation. Mais sur la considération que “rien n’est gratuit” ou “c’est trop beau pour être vrai”, ils auraient dû faire un appel d’offres ou un espèce d’appel aux dons ou aux candidatures pour ce travail. Je crois que c’est immoral mais pas illégal.







Je crois que l’adage suivant s’applique à ce partenariat : « si le produit est gratuit, c’est vous le produit ».



Dans cet accord, les enfants vont être amenés à utiliser les produits Microsoft, notamment les emails, Office 365, et donc à avoir un compte Microsoft. L’entreprise va donc joyeusement récolter les emails, données de navigation, documents, données personnelles, de millions de bambins. Et des profs aussi, bien évidemment.



À quelle fin ? La publicité ciblée bien sûr. Avec ce « partenariat » Microsoft va récolter une quantité phénoménale de données, avec lesquelles il va faire ses choux gras.



Le Ministère jette donc en pâture les données privées de millions d’élèves, et se félicite d’avoir signé un accord commercial très avantageux. Avantageux certes, mais pour qui ?…



Je le redis encore une fois : comment auriez-vous réagi si ça avait été Google ? Si le Ministère avait pactisé avec Google, pour que les écoles utilisent les produits Google « gratuitement » (comprendre : en échange de la récolte des données personnelles des profs et enfants), qu’en penseriez-vous ?



Selon moi, Microsoft peine à percer dans le domaine du mobile (pas assez d’utilisateurs, donc pas assez de données récoltées pour rendre la publicité ciblée efficace). Du coup il ne leur reste plus que leur vieille stratégie d’antan : habituer les jeunes générations à leurs produits, « gratuitement », afin de récolter leurs données pendant 15 à 30 ans. C’est une stratégie qui a bien fonctionné avec les licences logicielles par le passé, il est donc naturel qu’ils l’appliquent au Cloud aujourd’hui.



Alors oui, le Ministère aurait dû faire un appel d’offre et c’est cela le principal problème. Mais j’ajouterais : dans l’appel d’offre, il devrait être clairement indiqué que les outils doivent pouvoir être utilisés hors ligne, et qu’il n’y aura pas de récolte de données personnelles, quelle que soit l’entreprise retenue (Microsoft, Google, ou autre).


Le 11/08/2016 à 09h 49







CreaYouz a écrit :



Mais non c’est de la continuité quand t’as la chance d’arriver au début de ton cycle, sur la première année du nouveaux appel d’offre (bon qui n’a jamais eu lieux <img data-src=" /> ).



Sinon c’est de la discontinuité, donc pour 80% des élèves… <img data-src=" />







Ben oui mais il n’a pas l’air de le comprendre… <img data-src=" />



Il dit qu’il est pour des appels d’offre, donc pour le fait que 80% des enfants changent régulièrement d’outil, et en même temps il dit qu’il est pour la continuité sur le long terme… Soit il ne connaît pas certaines définitions, soit il est schizophrène…



Enfin bref, le plus gros problème comme tu le soulignes c’est que les appels d’offre n’ont jamais lieu. Comme ça au moins c’est clair, actuellement on est en plein dans la continuité : ça fait plus de 30 ans que c’est la même entreprise qui fournit les outils…


Le 11/08/2016 à 09h 08







CreaYouz a écrit :



Ça je lui ai déjà dis, et même que d’avoir fait migré des gosses c’était l’histoire d’une heure ou deux, mais on a du mal à comprendre la C.O.N.T.I.N.U.I.T.E, alors bon on doit être foutu ! <img data-src=" />







Je n’ai toujours pas compris non plus : il prône la continuité, mais avec un changement d’outil au bout de quelques années. C’est de la continuité discontinue quoi, on reste pareil en changeant tout <img data-src=" />



<img data-src=" />


Le 10/08/2016 à 15h 44







darth21 a écrit :



Mais alors pourquoi “il suffit d’apprendre aux élèves l’utilisation de MSO et ils adapteront plus tard à LO s’ils ont besoin” n’est pas recevable, hors idéologie ‘libre vs proprio’ ?







Je ne sais pas qui a dit ça ici, mais le principal problème soulevé c’est qu’il n’y a pas eu d’appel d’offre, qu’une seule entreprise a raflé toute la mise auprès du Ministère, et que le Ministère n’aurait pas dû conclure ce genre de partenariat sans appel d’offre et sans mettre en concurrence.



On connaît bien ta propension à défendre Microsoft, mais en l’occurrence ce n’est pas eux le problème, c’est surtout le Ministère qui aurait dû passer par un appel d’offre.









darth21 a écrit :



D’ailleurs il ne faudrait pas oublier la composante ‘formation des profs’ qui fait partie du partenariat.  Parce que tous les profs sont très loin de maîtriser suffisamment une suite bureautique au point de pouvoir l’enseigner correctement. Les différentes associations promouvant le libre ont-elles réellement la capacité physique d’assurer la formation des personnels ?







Ben oui c’est bien connu, Microsoft est une vraie entreprise proposant des formations professionnelles, alors que pour les logiciels libres il faudrait faire appel à des associations (des amateurs !), il faudrait que les profs se forment par eux-mêmes. Voire même, les profs devraient modifier le code source par eux-mêmes hein, pourquoi pas ! Le pouvoir des gros clichés… <img data-src=" />



Le libre ce n’est pas juste des barbus dans leur garage et des associations de bénévoles du dimanche hein <img data-src=" />



Il y a des entreprises qui proposent des formations aux logiciels libres, que ce soit Linux, Libre Office, ou autre. Il y a des entreprises qui proposent du support, à différents niveaux, à différents tarifs, et ainsi de suite. Mais on ne risque pas d’en entendre parler puisque même l’État les ignore et ne jure que par Microsoft.



S’il y avait eu un appel d’offre les entreprises qui font du libre auraient peut-être pu se manifester autrement que par un procès…


Le 10/08/2016 à 12h 17







Ramaloke a écrit :



Le libre ne vend pas un produit mais une philosophie. On ne peut pas comparer les deux. Et l’EN pourrait parfaitement reprendre et modifier le code source des logiciels OpenSource pour les adapter à ses besoins, et faire bosser ses élèves sur l’implémentation des différentes fonctions







Bien que je sois en partie d’accord avec ce que tu dis, je pense que c’est réducteur de parler du Libre comme cela.



Ça donne un peu l’impression que les logiciels libres sont gérés par des hippies avec des fleurs dans les cheveux, et que les profs devraient changer le code source eux-mêmes pour avoir ce qu’ils veulent. Ce n’est pas réaliste, et bien entendu ce n’est pas comme cela que des Ministères pourraient travailler avec des logiciels libres.



Si le Ministère de l’EN a besoin de formations à des logiciels libres, il y a des entreprises françaises qui peuvent en proposer. Je pense notamment à Linagora, leader sur le marché, ou encore à Libres à vous… L’APRIL a une page regroupant des formations. Il en existe certainement beaucoup, je suis loin de toutes les connaître.



S’il y avait eu un appel d’offres, ces entreprises auraient pu proposer quelque chose. Si elles avaient été contactées par le Ministère, elles auraient pu monter un catalogue, proposer des formations et des tarifs. Les profs auraient pu être formés par des vrais professionnels, avec des entreprises qui font du Libre en France.



Mais voilà : elles n’en ont jamais eu l’occasion puisque le Ministère a foncé tête baissée dans les bras de Microsoft. C’est bien là tout le nœud du problème. Les entreprises (françaises) qui proposent du logiciel libre n’arriveront jamais à s’épanouir, si l’État provoque une telle distorsion de la concurrence. Voir que l’État préfère signer avec des entreprises étrangères, plutôt que de faire un appel d’offre et voir ce que les entreprises locales peuvent proposer, c’est décourageant…



Non, ce partenariat n’a rien de normal, j’espère bien que le procès aboutira à une condamnation (de l’État car c’est bien lui qui a fait une faute en signant cet accord avec Microsoft).


Le 10/08/2016 à 10h 27







Mr.Nox a écrit :



Le soucis ? Le nombre d’années sur lesquelles s’étendent les appels d’offres, je dis ça je dis rien…. Signer pour 5 ans c’est les laisser apprendre sur cinq année l’utilisation d’un outil.

Donc demain le deal avec ms est annulé et GDocs est finalement pris, ce sera sur cinq ans… Soit dans la continuité, tu saisis ?







Oui 5 ans pour ceux qui sont là dès la première année, comme expliqué dans un commentaire précédent. Pour la majorité des gamins ce sera un changement au bout de 3 ans, ou 2 ans, ou même 1 an. Super ta continuité.



En fait tu es une vraie girouette : tu es pour la continuité sur le long terme pour les outils, mais avec une rupture après quelques années… Donc en fait ce n’est plus vraiment de la continuité… <img data-src=" />



Ce serait bien que tu clarifies un peu ton propos : tu veux de la continuité (autrement dit les mêmes outils pendant tout le parcours scolaire), ou bien tu veux des appels d’offre régulièrement qui peuvent changer d’outils ? Non parce que c’est soit l’un soit l’autre hein, là j’ai l’impression que tu dis que tu es pour les deux…



« C’est pas pour foutre ma merde, mais je suis d’accord avec tout le monde ! » <img data-src=" />


Le 10/08/2016 à 09h 58







Mr.Nox a écrit :



Tiens revoilà l’autre…

Donc il est passé d’un outil à un autre et il compte rechanger ou rester sur son outil actuel ? Fais gaffe tout de même, répondre qu’il reste sur son outil irai… Dans mon sens, la continuité.







Ton principe de continuité n’a rien de fondé.



Les élèves ne gardent pas le même stylo, la même règle, le même cartable, le même manuel scolaire pendant toute leur scolarité. Les parents peuvent changer d’ordinateur à la maison, ou de tablette (passer d’un iPad à une tablette Android). Des outils, les enfants en changent chaque année, voire même au cours de l’année, et ça ne leur pose aucun problème, ils s’adaptent.



Attention, scoop : les élèves changent même de profs, et donc de méthodes de travail et d’apprentissage. Là aussi il faudrait de la continuité, il faudrait garder le même prof pendant 5 ans sinon tu n’es pas content ?



En informatique c’est pareil : je ne vois pas pourquoi il faudrait absolument que les élèves restent sur les mêmes outils. Si des gamins utilisent Libre Office une année, et Google Docs l’année suivante, et ensuite MS-Office au collège, ça ne gênera pas leur apprentissage.



Ta prétendue « continuité » n’est basée sur rien du tout. Je ne vois pas pourquoi un élève devrait rester sur le même ordinateur, avec le même OS et la même suite bureautique, alors que tous les autres outils changent autour de lui.



Arrête avec ton argument de la continuité, c’est du vent. Et je ne parle pas non plus de Microsoft là hein, juste de ton argument de la continuité. Tu saisis ?


Le 10/08/2016 à 09h 45







carbier a écrit :



Autre argument intéressant: vu que MS n’est pas imposé dans les écoles suite à ce partenariat: pour quelle raison devrait-on priver les profs de pouvoir apprendre sur Office et/ou LibreOffice par exemple ?

Parceque les grands défenseurs du libre sur ce fil de commentaire me semblent bien sectaires dans leur proposition d’apprentissage aux élèves.



Les pourfendeurs de logiciels “privateurs” me semblent vouloir priver les élèves et les profs d’un choix d’outil. Finalement, on se demande à qui la caractéristique de “privateur” s’applique le plus ? <img data-src=" />









« Rien n’empêche les profs de faire du Libre Office dans leur classe »… Mais oui bien sûr, parce que tous les profs de primaire sont capables d’assurer une formation à Libre Office là, à la rentrée de septembre ? Elle est bien bonne celle-là.



Il ne faut pas se leurrer : Microsoft va proposer des formations aux profs (ça fait partie de l’accord) afin qu’ils puissent répercuter ce qu’ils ont appris dans les salles de classe. Comme les profs n’ont pas accès à des formations à Libre Office, ni à Google Docs, ils ne seront capables d’enseigner que du MS-Office dans leurs classes.



À part quelques passionnés isolés et bien peu nombreux, aucun prof ne sera en mesure de proposer du Libre Office dans sa classe, parce qu’ils n’ont accès à aucune formation à ce logiciel. Pourquoi ? Ah oui c’est vrai, parce qu’il n’y a eu aucun appel d’offre, et avec le partenariat il n’y a que Microsoft qui pourra les former…



Alors, à moins que Microsoft ne forme les profs aussi bien à Libre Office et à Google Docs qu’à MS-Office, il faudra que tu m’expliques comment, concrètement, un prof pourrait proposer autre chose que du MS-Office dans sa classe ? Sur la base de quels moyens, de quelles formations ? <img data-src=" />


Le 10/08/2016 à 09h 39







carbier a écrit :



Le but d’un appel d’offre n’est pas de répondre à cette question mais de répondre à des critères précis.

De plus, encore une fois, la solution MS n’étant pas imposée par l’EN suite à ce partenariat, je ne vois pas en quoi il y aurait eu besoin d’un appel d’offre.







Accord État / entreprise = appel d’offre, stou.


Le 10/08/2016 à 09h 37







Mr.Nox a écrit :



Tiens, encore un qui me parle de Microsoft alors que je parle d’apprendre se servir d’un outil (peu importe son nom) et la continuité d’apprentissage de cette outil.







Apprends à lire : il te dit surtout qu’il a fait migrer des gamins, donc il leur a fait changer d’outil, et les gamins s’y sont très bien adaptés, ça n’a pas gêné leur apprentissage. Si la migration s’était passée dans l’autre sens (LibreOffice -&gt; MS-Office), ou si on avait parlé d’un tout autre outil, l’argument aurait été le même : un changement d’outil de temps en temps, ça n’entrave pas la formation des gamins.



Donc en gros il dit que ton argument de la continuité est caduque. Et je suis bien d’accord avec lui.



Il n’y en a qu’un qui fait une fixette sur Microsoft ici et c’est toi. Tu reproches à tout le monde de parler de Microsoft comme si on était des haters, comme ça ça t’évite de sortir des arguments et de traiter du sujet de fond…


Le 10/08/2016 à 09h 30







Skumy a écrit :



Bien sur que j’ai compris l’article, le début de mon pavé concerne surtout ce que j’ai pu lire dans la première page de commentaires et qui me fait saigner les noeils car c’est justement totalement hors sujet.

C’est l’Etat qui est attaqué et non pas Microsoft, mais les commentaires sont très vites partis comme s’il s’agissait d’un procès à l’encontre de Microsoft, d’où ma réaction.







Si tu as vraiment compris l’article, alors tu comprends que Microsoft n’a pas du tout été « retenu », et pourquoi il y a une plainte de déposée…









Patch a écrit :



J’espère pour toi que depuis que tu as appris à travailler sur ordinateur, tu n’as jamais utilisé autre chose que ce sur quoi tu as appris. Pour rester logique avec tes commentaires…







En tout cas depuis qu’il a trouvé un argument qui lui plaît, il ressort le même à tout le monde, afin d’être cohérent et d’être dans la continuité.



« Il faut rester dans la continuité et utiliser le même outil »… Les élèves n’arrêtent pas de changer d’outils, de profs, de méthodes de travail au cours du primaire, du collège, du lycée, et après. Mais non, quand on parle d’ordinateur, il faut rester avec le même OS et la même suite bureautique du CP jusqu’en terminale, sinon ils sont perdus. Super la logique <img data-src=" />


Le 10/08/2016 à 09h 16







Skumy a écrit :



En quoi est-ce un problème que ce soit Microsoft qui ait été retenu ?







Le mec qui commente et gueule sur tout le monde, sans avoir rien compris à l’article… <img data-src=" />


Le 10/08/2016 à 09h 12







after_burner a écrit :



Ensuite les remarques sur l’enfermement ,n’ont pas lieux d’être de mon point de vue. On ne “s’enferme” pas forcément quand on utilise une solution microsoft et on ne deviens pas un incapable qui ne peut pas s’adapter à autre chose.







On ne s’enferme pas chez une entreprise, quand on considère aussi bien les autres entreprises et qu’on fait jouer la concurrence. Là typiquement, s’il y avait eu un appel d’offre et que Microsoft avait été choisi parmi plein d’autres, personne n’aurait porté plainte.



En revanche on s’enferme chez une entreprise à partir du moment où on entretient des contrats open bar pendant 30 ans, à partir du moment où on ne fait même plus d’appel d’offre mais qu’on signe directement avec la même entreprise, et que l’on exclut de facto toute la concurrence.



Encore une fois, une entreprise travaille avec qui elle veut, elle choisit ses partenaires comme ça lui chante. Mais l’État lui, a une obligation légale de faire jouer la concurrence à travers les appels d’offre : c’est ni plus ni moins que ça qui est reproché dans cette affaire. Renouveler un partenariat avec Microsoft sans appel d’offre, c’est indigne de l’État, et oui, en agissant comme cela l’État s’enferme chez cet éditeur et empêche toute concurrence sur ce marché (alors qu’il est justement censé éviter les distorsions de concurrence).


Le 09/08/2016 à 21h 42







Mr.Nox a écrit :



Ma femme a bien plus d’autorité que toi ou moi niveau mise en place d’un outil à caractère pédagogique et la manière dont il doit être utilisé dans le temps dans un cadre éducatif, oui.







Tu devrais lui dire d’écrire tes messages alors ça serait sûrement plus intéressant.


Le 09/08/2016 à 21h 28







Mr.Nox a écrit :



Vas y donne moi ton avis sur la question puisque tu sembles avoir réponse à tout. Je propose une piste et un cycle qui, oh tiens!, est équivalent à celui des enfants.







Ben non, ton cycle correspond bien à UNE SEULE promo qui va avoir le même produit pendant 5 ans, mais après il y a 4 promos qui vont devoir changer d’outil au cours de leur formation. Désolé mais avec un tel cycle, il y a 4 promos sur 5 qui doivent changer d’outil… sauf bien sûr, si l’outil ne change jamais et que toutes les écoles restent sous Windows + MS-Office ad vitam eternam.



Ce n’est pas une proposition que tu fais, c’est une excuse pour ne pas changer d’outil, pour rester sur du Windows + MS-Office dans toutes les écoles.



Il y a plein d’élèves qui changent de prof, changent d’école (j’ai moi-même changé d’école primaire en CE2, changé de ville au lycée…). Il faut arrêter de croire que changer de méthode, de prof ou d’outil va traumatiser les élèves et qu’ils ne vont plus rien comprendre. Tu n’as qu’à dire que les enfants devraient garder le même prof pendant toute leur scolarité aussi, parce qu’il faut de la continuité dans les méthodes d’apprentissage. <img data-src=" />



Le cerveau des enfants est malléable, il a soif d’expériences différentes. En étant confrontés à des modèles différents, à des outils différents, ils comprennent mieux la logique qui est derrière. Au contraire, c’est le fait de les enfermer dans un modèle de pensée unique qui risque plutôt de les rendre débiles. En restant cantonnés à utiliser un seul outil, certes ils savent bien manier cet outil, mais ils deviennent incapables de s’adapter à un autre outil similaire.



Et j’adore l’argument d’autorité « ma femme est prof »… Ah oui donc t’as forcément raison alors. Désolé je ne savais pas qu’elle était prof, ça veut forcément dire que j’ai tort, j’arrête là de débattre avec toi alors…


Le 09/08/2016 à 21h 07







sr17 a écrit :



Une entreprise privée ne fait rien par hasard. S’ils fournissent cela gratuitement, c’est parce qu’ils savent qu’ils récupéreront largement leur investissement par la suite.



Faire le bon calcul, c’est faire comme Microsoft, c’est à dire faire le total sur le long terme.







Évidemment, Microsoft est doublement gagnante avec ce genre de « partenariat » :





  1. Elle crée une dépendance des enfants et étudiants à ses produits, comme c’est le cas depuis 30 ans. Comme tu le dis c’est le serpent qui se mord la queue : tous les étudiants savent utiliser Windows et MS-Office donc les entreprises s’équipent en Windows et MS-Office ; et comme les entreprises utilisent majoritairement Windows et MS-Office, il est facile de convaincre les autorités qu’il faut absolument que tout le monde soit formé à ces logiciels. Un joli cercle vicieux que Microsoft utilise à son avantage depuis 30 ans.



  2. La nouveauté ici, c’est l’utilisation de comptes Microsoft et du Cloud de Microsoft. Ainsi l’entreprise va pouvoir collecter des données personnelles des enfants et étudiants, et les exploiter pour faire de la publicité ciblée (exactement ce que fait Google). En grandissant les étudiants continueront d’utiliser leur compte puisque tous leurs documents seront synchronisés dessus. Et hop, un enfermement supplémentaire.



    Je comprends tout à fait l’intérêt énorme qu’a Microsoft de proposer un tel arrangement. En revanche je comprends moins pourquoi le Ministère de l’EN a donné sa bénédiction à un tel siphonnage des données.



    Encore une fois, si on avait eu à faire à Google les gens auraient peut-être trouvé ça bien plus scandaleux à cause de la collecte des données. Mais là c’est juste Microsoft, ça paraît normal aux yeux de tellement de monde qu’ils arrêtent de réfléchir…


Le 09/08/2016 à 20h 59







Mr.Nox a écrit :



5 ans c’est plus ou moins un cycle (primaire, collège) donc un gosse fait son cycle dessus. Les élèves arrivant après ce cycle peuvent passer sur un autre soft.







C’est énorme ce que tu dis. <img data-src=" />



Mettons qu’un gamin fasse CP -&gt; CM2 avec Microsoft.



Quand il quitte le CM2, on n’est pas dans une situation où de nouveaux gamins arrivent en CP, avec personne entre le CP et le CM2 hein. Les classes de CP à CM1 ne sont pas vides hein <img data-src=" />



Quand il quitte le CM2, il y a des enfants en CM1 qui utilisent du Microsoft depuis 3 ans, des élèves en CE2 qui utilisent du Microsoft depuis 2 ans, des élèves en CE1 qui utilisent du Microsoft depuis 1 an… Or d’après toi il faut assurer la continuité de leur apprentissage à tous ces bambins, donc il ne faut pas leur mettre autre chose que du Microsoft entre les mains l’année suivante.



Donc tous les 5 ans tu n’as pas le choix, tu es obligé de reprendre du Microsoft si tu veux assurer la continuité pour tous les élèves. <img data-src=" />


Le 09/08/2016 à 20h 45







Mr.Nox a écrit :



Si ils apprennent une méthodologie, il faut une continuité derrière sinon autant ne pas apprendre “cette” methode.

Sachant qu’on parle de l’utilisation d’un outil informatique, oui mieux vaut rester sur cet outil.



On est à mille lieux d’un stylo là. Et pour les contrats de ce que j’ai compris, c’est pour 5 ans, donc au moins pendant 5 ans, soit un belle continuité.







Oui, et puis 5 ans après, comme il y a une nouvelle génération d’enfants qui auront commencé avec MS-Office, il faudra qu’ils continuent aussi avec MS-Office. Et idem 5 ans après avec la nouvelle génération. Comme ça on ne change jamais d’outil et on signe les mêmes contrats open bar avec Microsoft tous les 5 ans.



Autant arrêter ces histoires d’appels d’offre hein, c’est chiant à faire à chaque fois. Autant carrément dire que le Ministère abandonne l’apprentissage de l’informatique à Microsoft, comme ça au moins ce sera clair pour tout le monde.


Le 09/08/2016 à 20h 42







barba-papa a écrit :



et bien oui la formation fait parti de l’education et il faut des formateurs a des logiciels serieux comme windows qui est le premier OS en france etpas a des machin bricolés pretendument libre

j’espere que cette plainte sera déboutée







Raté le premier OS en France ce serait plutôt Android aujourd’hui…


Le 09/08/2016 à 20h 23







Mr.Nox a écrit :



NON ! Ils doivent apprendre les bases d’un outil et dans la continuité… Donc celui avec lequel ils ont commencé.



L’outil n’est pas important mais continuer avec l’est. Ce serait un bordel monstre, autant continuer avec le premier choisi sur plusieurs années.



Par la suite ils viendront d’eux même, ou non, sur autre chose. L’important est la base.







Ah ben oui, suis-je bête. La continuité.



Donc si les enfants apprennent à écrire avec un stylo Bic, ils doivent continuer à écrire avec la même marque pendant toute leur scolarité, parce que la continuité est importante.



S’ils ont appris à calculer sur une calculatrice Casio, alors ils doivent acheter des Casio tout au long de leur scolarité, et surtout ne jamais changer de marque, parce que les boutons ne sont pas au même endroit, les fonctions non plus… Les pauvres, comme ils sont si stupides ils risqueraient d’être perdus…



Non franchement, c’est un argument que je trouve stupide. Si les enfants ont appris une année à présenter un document, ou à taper une formule dans Excel, je ne vois pas ce qui les empêche de faire la même chose dans Libre Office l’année suivante.



Par ailleurs il y a un autre problème dans ton argumentation : si on ne change jamais d’outil en raison de la « continuité », alors on ne change jamais de prestataire, et l’EN restera avec Microsoft jusqu’à la fin des temps sans qu’aucun concurrent ne puisse jamais rentrer dans la boucle.



En fait ça confirme ce que je pensais : tes idées vont dans le sens d’un maintien du monopole de Microsoft dans l’EN. Tu avances des arguments fumeux pour justifier qu’aucune autre entreprise ne puisse jamais remplacer Microsoft dans les écoles.


Le 09/08/2016 à 20h 17







Mr.Nox a écrit :



Et c’est là que t’as rien compris à mon message, toi tu parles de la manière de choisir l’outil, moi simplement du commentaire disant que “l’éducation nationale n’a pas à supporter Microsoft “( ou peu importe qui d’ailleurs) ce qui est totalement faux.







Je pense que ce message a été dit pour la simple et bonne raison que le Ministère a choisi Microsoft, sans considérer aucune autre possibilité. Ça donne effectivement l’impression qu’ils privilégient Microsoft et les « supportent », les encouragent, au détriment des autres acteurs du secteur.


Le 09/08/2016 à 20h 14







Mr.Nox a écrit :



Pour la solution supportée, je m’en contre fou complètement. C’est l’outil (comme dit plus haut) dans sa globalité qui doit être appréhendé et pas le nom d’un soft. Si tu sais te servir d’un tableur, il reste plus qu’a prendre ses marques pour les fonctions proposée par l’un ou l’autre, les bases seront acquises, le reste venant avec l’utilisation.







Je suis tout à fait d’accord avec ça.



Si les choses étaient faites dans le cadre d’appels d’offres, je n’aurais rien à redire. Les enfants pourraient apprendre une année avec MS-Office, une autre année avec Libre Office, et une autre génération apprendrait avec Google Docs, au gré de celui qui remporterait l’appel d’offres. Peu importe l’outil, l’essentiel c’est que les enfants apprennent les bases de ces suites bureautiques.



Encore une fois là le problème, c’est que les concurrents n’ont absolument aucune chance d’apparaître dans les salles de classe puisque l’accord est exclusif à Microsoft, en dehors de tout appel d’offre.


Le 09/08/2016 à 20h 05







Mr.Nox a écrit :



Si tu ne vois pas en quoi apprendre à des gosses l’utilisation d’un software plus qu’un autre est le supporter, le mettre en avant et  surtout le mettre en avant de manière pédagogique, c’est que t’as surtout pas compris le but de l’enseignement… Donc oui, un ministère comme celui de l’éducation nationale va forcément devenir le supporter du soft.

On parle pas de la gendarmerie et Ubuntu là, mais d’apprendre à des enfants. Si le but n’est pas d’avoir un suivi, autant ne rien choisir et laisser les parents faire.







Mais oui, forcément, la génération qui va utiliser un outil à l’école va être marquée par cet outil. Mais ce n’est pas de ça que je veux parler, pour moi le problème n’est pas là.



Le problème, encore une fois, c’est comment cet outil est choisi.



Je vais prendre un autre exemple : les manuels scolaires. Il y a chaque année un appel d’offres, et chaque année ça peut être un éditeur différent qui est choisi. Une année ce sera Belin, l’année suivante ce sera Hachette, ou bien Nathan… Évidemment les enfants qui apprennent le français avec des manuels Belin pendant toute leur scolarité seront marqués par cet éditeur, mais ce n’est pas pour autant que le Ministère est l’embassadeur de Belin : l’année suivante il y a un nouvel appel d’offre, et un autre éditeur peut très bien être choisi.



Si une année on apprend que le Ministère a conclu un « partenariat » avec Hachette pour éditer tous les manuels scolaires en France, sans aucun appel d’offre, ça serait scandaleux ! Tout le monde dirait que le Ministère a failli à sa neutralité et aurait dû faire un appel d’offre. Là, on pourrait se plaindre que le Ministère privilégie un éditeur et fait sa publicité.



Ben là c’est pareil avec Microsoft, ni plus ni moins…



J’avoue que je ne sais plus comment l’expliquer, j’ai expliqué mon point de vue en long, en large et en travers, utilisé pas mal d’analogies. Si tu ne vois toujours pas la différence entre une entreprise choisie après appel d’offre où il y a eu plusieurs concurrents, et une entreprise choisie sans appel d’offre et sans laisser aucune chance aux concurrents, alors j’abandonne…









Mr.Nox a écrit :



Et oui tu te goures, l’outil m’importe peu, la boite derrière aussi.







Ah super, donc quand Google, Apple ou Amazon fera du lobbying et décrochera ce genre de partenariat avec l’État sans passer aucun appel d’offre, on ne t’entendra pas. C’est bon à savoir.


Le 09/08/2016 à 19h 32







Mr.Nox a écrit :



Ou j’invente quoi que ce soit ? Si ce n’est pas Microsoft de choisi, qui l’est ? Le libre, de facto l’éducation nationale devient le représentant du libre ou tout du moins supporter de ces softwares. Si tu ne représentes pas l’un, tu représentes de facto l’autre. Donc tu vas descendre de ton nuage de condescendance.







Nuage de condescendance ? Où ai-je été condescendant ? <img data-src=" />



À t’entendre, sur le marché de l’éducation on a le choix entre seulement deux entreprises : « Microsoft » et « le Libre ». Ben non, en réalité il y a tout un tas d’entreprises qui auraient pu répondre à un appel d’offre, s’il y en avait eu un :





  • Microsoft avec MS-Office ;

  • Google avec Google Docs, Gmail etc. peut tout à fait être une alternative viable aussi ;

  • diverses entreprises auraient pu proposer des solutions à base de logiciels libres, avec différents niveaux de support et/ou de formation.



    Du coup, non, ce n’est pas soit l’un soit l’autre, c’est plus complexe que ça. C’est justement le but d’un appel d’offre de regarder ce que chacun peut proposer, pour ensuite choisir l’entreprise qui propose ce qui colle le mieux au besoins pour le meilleur prix.



    Ensuite, ce n’est pas parce qu’une entreprise est choisie suite à un appel d’offre qu’elle est forcément « représentée » par le Ministère. Dans les marchés publics, un coup c’est une entreprise qui est choisie pour faire le boulot, un coup c’est une autre entreprise, selon leurs tarifs et leurs prestations.



    En revanche quand un Ministère signe un partenariat avec une entreprise en dehors de tout appel d’offre, en s’en vantant auprès de tous les médias, là oui il fait la publicité pour cette entreprise… La différence est tout de même notoire.









    Mr.Nox a écrit :



    Et la neutralité, de quoi tu me parles ? Depuis quand c’est neutre alors qu’on parle d’argent et de courbettes, ouvre les yeux au lieu de vivre dans ton monde de bisounours.







    Évidemment qu’au final, une seule entreprise est choisie pour faire le boulot.



    La neutralité, je l’ai dit plus haut, c’est de faire un appel d’offre.



    Tiens je vais transposer la situation à un autre secteur : si demain on apprenait qu’un Ministère a conclu un « partenariat » avec Bouygues Immobilier pour construire plein de nouveaux bâtiments, sans appel d’offre, ça serait tout aussi choquant. Là aussi ça gueulerait à pas mal de niveaux, à commencer par les concurrents.



    Le problème n’est pas qu’une entreprise ait été choisie et payée pour faire le boulot (c’est le but des marchés publics). Le problème, c’est qu’une entreprise soit choisie sans qu’il n’y ait aucune mise en concurrence.









    Mr.Nox a écrit :



    J’ajouterai que demain, le deal serai fait dans les règles de l’art, tu serai dans les premier à venir cracher dessus…

    Et c’est sûrement pas une question dappels d’offre mais bien de la boîte derrière.







    Ah bien sûr si tu présumes de ce que je dirais si ceci ou si cela… Qui est-ce qui est condescendant là <img data-src=" />



    Ne t’en déplaise, si demain le Ministère annule son partenariat avec Microsoft, fait un appel d’offre dans les règles de l’art, et ensuite choisit Microsoft, là je n’aurai rien à redire.



    Ce qui me débecte dans cette histoire ce sont les accords signés dans l’ombre, en dehors de tout appel d’offre, et donc en dehors de tout cadre légal. Ce n’est pas tant après Microsoft que j’en ai, c’est après le Ministère qui n’a pas respecté ses obligations légales de passer par un appel d’offre.



    Pour finir je te repose une question que j’ai posée plus haut : si à la place de Microsoft, ça avait été Google qui avait été choisi sans appel d’offre, tu aurais trouvé ça normal aussi ? Si Google avait signé un partenariat avec le Ministère de l’EN pour équiper les écoles de Chromebooks, de tablettes Android, de formations à Google Docs, avec un compte Google gratuit pour chaque élève, le tout « gratuitement » bien sûr, tu n’aurais pas bronché ? Le Ministère aurait pu sortir des explications à base de « Android est de plus en plus utilisé aujourd’hui donc il est normal de former les élèves », et tu n’aurais rien dit ? Ils auraient fait ce qu’ils veulent sans appel d’offre, et tu aurais trouvé ça tout à fait normal ?



    Je ne sais pas pourquoi, mais j’imagine que ce que tu trouves normal avec Microsoft, tu aurais trouvé ça scandaleux avec Google… Mais corrige-moi si je me trompe…



    Moi personnellement si ça avait été Google à la place de Microsoft j’aurais tout autant gueulé. Ce genre de « partenariat » en dehors de tout appel d’offre n’est pas normal, c’est scandaleux, point barre.


Le 09/08/2016 à 17h 34







Mr.Nox a écrit :



Donc elle n’a pas vocation à représenter Microsoft mais si elle représente le libre, ça va ?

“lol”







Où est-ce que ça a été dit ça ? Tu n’as aucun argument alors tu inventes des propos que personne n’a tenu afin de discréditer les autres ?



L’EN n’a pas pour vacation à représenter particulièrement le libre. Elle a avant tout pour vocation d’être neutre dans les choix technologiques choisis pour l’enseignement.



Neutre, ça implique notamment de passer par des appels d’offre comme toutes les institutions publiques, et pas simplement de signer un accord avec la première entreprise qui se pointe la bouche en cœur.


Le 09/08/2016 à 17h 30







TaigaIV a écrit :



Hé ho, c’est quoi ce bordel dans la concurrence libre et non faussée ? Que l’on laisse le marché se réguler tout seul, si le logiciel avait un quelconque avantage concurrentiel il aurait été choisie, ce n’est pas un juge qui pourra faire des choix techniques et économiques, qu’il commence par se concentrer sur son cœur de métier, mettre en prison ceux qui ne respectent pas la propriété privé.







Concurrence libre et non faussée ?



À quel moment est-ce qu’il y a eu une mise en concurrence dans cette histoire ?



Les appels d’offre publics sont justement conçus pour mettre en concurrence plusieurs entreprises. Là il n’y a eu aucun appel d’offre, c’est Microsoft qui a tout raflé direct. S’il y a une entrave à la libre concurrence, c’est bien le Ministère qui est fautif là hein, il ne faut pas inverser les rôles non plus…



Quant au « marché qui se régule tout seul »… LOL


Le 09/08/2016 à 15h 25

Pour mieux comprendre les enjeux, essayez de remplacer 《 Microsoft 》 par 《 Google 》.



Si Google décrochait un tel partenariat, en promettant des formations à Google Docs, à Gmail, à Android, à base de comptes Google, tout cela bien sûr 《 gratuitement 》, vous trouveriez ça normal ?



Non parce que c’est exactement ce que vient de faire Microsoft hein…

Le 04/08/2016 à 10h 44







Baradhur a écrit :



Maintenant, on a tous un SSD 256/512Go pour l’OS et mini un 2/4To DD à coté dans nos tours ^^ PC master race for the win!







Presque, oui.



Ici un SSD de 128 Go pour le système, et 2 disques de 1 To en RAID 1 pour les données.



Mais ces disques de 10 To m’intéressent pour mon serveur… quand leur prix aura baissé et qu’on aura des stats sur leur MTBF.


Le 03/08/2016 à 06h 43







Etre_Libre a écrit :



Idem ici sur VM, “votre téléphone est à jour” et juste en-dessous “mettre à jour l’historique” au lieu de la bonne traduction “historique des mises à jour”.







Idem ici : « Votre téléphone est à jour »<img data-src=" />



Microsoft est vraiment au top <img data-src=" />


Le 02/08/2016 à 09h 34







labenouille a écrit :



C’est ptet possible mais eux ils ont fait plusieurs versions en tout cas.

Source







Il n’y a que le packaging qui change selon les distribs. Le code source en-dessous reste le même.



Pour un éditeur qui veut sortir son logiciel propriétaire sous Linux, la solution la plus simple est de fournir un binaire statique embarquant les dépendances dont il a besoin. Ainsi, pas de problèmes de dépendances, et ça marchera sur n’importe quelle distrib.



Alors certes ce n’est pas optimal, ça multiplie les versions de bibliothèques installées sur la machine, ça bouffe davantage de RAM… Certains vont dire que c’est « crade » de faire comme ça. Mais au moins ça marche, et puis hey, c’est comme ça que ça marche sous Windows depuis 30 ans alors… Linux permet tout aussi bien de le faire. D’ailleurs bien souvent il est possible de prendre le .deb d’un logiciel propriétaire, de le dépaqueter, et de lancer le binaire qui se trouve dedans sur une autre distrib.



Pour les logiciels libres c’est plus simple : comme le code source est disponible, c’est le travail des mainteneurs des distributions de le compiler et de le packager pour leur distrib. C’est bien mieux optimisé, c’est eux qui gèrent les dépendances, pas l’éditeur ni l’utilisateur, bref c’est l’idéal. Mais quand le code source n’est pas dispo, il reste toujours possible de fournir un binaire statique.


Le 02/08/2016 à 09h 26







thedan a écrit :



Car entre faire du Linux pour faire du fric en vendant de la licence comme Canonical ou Red Hat en disant “on fait un super boulot sous base linux, venez acheter nos licences” et google qui dit “venez c’est gratuit. Nous, on fait pas de monopole, on est des gentils qui travaillons gratuitement pour vous” mais qui récupère en sous main toute ta vie privée, il y a un monde…. (comme l’a imité Microsoft avec win10)…



Donc Red Hat, uBuntu, FirefoxOs bien sur mais le reste c’est juste comme crosoft, mais avec un coté “ouais, super nous,on vous aime, on est des gentils, c’est gratuit” qui m’insupporte au plus haut point et qui ne correspond pas à la réalité…



Et je crois que Richard Stallman dit la même chose :http://www.phonandroid.com/pour-createur-gnu-android-windows-ios-os-x-sont-tous-…







Ouais donc en fait y’a le bon Linux, et le mauvais Linux quoi… Ce qui est un tout petit peu embêtant avec ce genre de critère, c’est que ça va beaucoup dépendre à qui tu demandes.



Selon toi Ubuntu est à classer dans les « bons » Linux. Sauf que Richard Stallman a dit que Ubuntu est un spyware.



Selon toi Red Hat est bon, « bien sûr ». Mais Richard Stallman est suspicieux de leur entente avec Microsoft. En fait il y a tout un tas de systèmes GNU/Linux qui ne sont pas recommandés par la FSF, dont ArchLinux, Fedora, Debian, Ubuntu, Mint…



Alors c’est quoi un « bon OS Linux » ? Un OS qui satisfait tous les critères de la FSF ? On est mal barrés alors, car ils considèrent que la plupart des distributions populaires ne sont pas vraiment libres… Un OS qui respecte tous tes critères à toi ? C’est toi qui choisis quels sont les « vrais » et les « faux » OS Linux ?…



Non, je t’assure, le seul critère qui soit objectif, c’est de regarder si un OS utilise le noyau Linux. S’il l’utilise, alors c’est un OS Linux, il n’y a pas d’ambiguité. On s’en fout que tu sois un hater ou un fanboy de Google : Android utilise le noyau Linux, donc c’est un OS Linux, point barre. Après, on peut détester ce qu’ils font avec les applis, la récolte des données personnelles, et ainsi de suite, mais ça ne change rien au fait que c’est bel et bien un OS Linux.


Le 02/08/2016 à 08h 41







thedan a écrit :



Sans vouloir tout relever car il y a du vrai et du faux de mon point de vue, pour moi, Andraoid, c’ets pas Linux mais un os de Google développé à base Linux, Amazon c’est la meme choix etc etc…Pareil pour Steam, Sauf Firefox echappe à cette comparaison… Pourquoi car (comme l’a déja fait remarqué l’un des créateurs de Linux), ce n’est pas un os libre à but non lucratif mais bien un ou des OS à but de faire du fric (sur les données consomateur soit encore plus pervers que l’achat d’une licence) ce qui se détourne complétement de la philosophie même de Linux… Tu vantes Steam mais c’est juste pas pour pousser linux mais bien pour pousser les steambox et faire contrer crosoft avec son store







Un des pionniers des distributions GNU/Linux, Red Hat, est bien une entreprise à but lucrative elle aussi. Pourquoi ont-ils voulu imposer Linux sur les serveurs ? Pour la beauté du geste, pour que les entreprises adoptent l’idéologie du libre ? Non, avant tout par pragmatisme (la licence de GNU/Linux le leur permettait) et pour se faire du fric.



Idem pour Canonical : leur but avec Ubuntu et les services associés est bien de « faire du fric » pour reprendre ton expression.



Je trouve ça rigolo, à chaque fois qu’on discute de la présence de Linux sur le marché, il y a des gens qui viennent nous dire : « oui mais ça c’est pas tout à fait Linux », « ça c’est pas du desktop donc ça compte pas », ou encore « ça ne respecte pas l’esprit du libre donc ce n’est pas Linux ».



Le seul critère est : est-ce que ça utilise le noyau Linux ou pas ? Si oui, alors c’est du Linux. À ce titre, Red Hat, Ubuntu, Android, SteamOS, FireOS, FirefoxOS, sont tous des « OS Linux ». De même, le seul critère pour dire qu’un OS n’est pas de la famille Linux, c’est de montrer qu’il n’utilise pas le noyau Linux.



La licence utilisée par le noyau (GPL v2) permet tout à fait une utilisation commerciale de Linux, même si on met des logiciels propriétaires par-dessus, même si ça ne respecte pas « l’esprit du libre » (expression qui ne veut rien dire à mon avis). Donc, à partir du moment où la licence de Linux le permet, je ne vois pas pour quelle raison on dirait « ça n’est plus du Linux ».









labenouille a écrit :



Bin comme les autres, maintenant qu’il y a du pognon à faire (Steam) ils s’y mettent.







Ah, donc tu admets qu’il y a bien du pognon à se faire du côté des plates-formes Linux.



Dans ton message précédent tu disais qu’il n’y avait aucun intérêt à développer pour Linux…


Le 02/08/2016 à 07h 14

Tu ne prends que des exemples qui vont dans ton sens, et tu oublies les exemples de boîtes qui investissent sur le marché Linux.



Intérêt pour Valve de développer pour Linux ? Proche de zéro aussi, selon toi. Et pourtant… Ils ont bien porté Steam sur Linux, ainsi que quasiment tous leurs jeux : les Half-Life, Left4Dead, Team Fortress, Portal…



Et que dire des éditeurs qui ont suivi ? Civilization V, Bioshock: Infinite, Middle Earth: Shadow of Mordor, Tomb Raider… Selon toi, eux non plus n’ont aucun intérêt à développer pour Linux puisque les parts de marché sont faibles, alors pourquoi le font-ils ? Comment expliques-tu cela ?



Adobe est en train de travailler sur une version de Photoshop pour Chromebooks. C’est quoi leur intérêt ? Soudain ça deviendrait rentable de développer pour Linux ?



La disponibilité d’un logiciel sur une plate-forme ne dépend que de la volonté de l’éditeur. Un logiciel n’est pas disponible pour une plate-forme, et puis un jour, hop, il le devient. Ça ne veut pas dire que du jour au lendemain la plate-forme est forcément devenue rentable ou intéressante. C’est juste que l’éditeur croit au développement de la plate-forme. Un éditeur qui suit un peu les tendances n’attend pas qu’une plate-forme atteigne 90% de parts de marché pour se décider à porter ses applis -il le fait bien avant que les parts de marché n’augmentent, il parie sur l’avenir.



Linux desktop est passé de 1,5% de parts de marché en octobre 2015, à 2,5% aujourd’hui (source Netmarketshare). Il y a deux types d’éditeurs : ceux qui continuent de croire que c’est insignifiant, que ça fait partie des fluctuations ; et ceux qui croient que ça peut être significatif, que ça peut indiquer un changement, et que s’ils sortent leurs logiciels dès aujourd’hui ils raffleront le pactole plus tard. S’il y a de plus en plus d’éditeurs à sortir leurs applis pour Linux, les parts de marché de cet OS n’en augmenteront que plus vite. Ou comment passer d’un cercle vicieux (pas d’applis -&gt; pas d’utilisateurs -&gt; pas d’applis) à un cercle vertueux… Les éditeurs ont clairement le plus gros rôle à jouer là-dedans. Linux lui, l’OS, est prêt à recevoir ces applis propriétaires -il en reçoit déjà aujourd’hui.



Pour finir, la différence entre Windows Phone et Linux est énorme… Windows Phone n’a jamais décollé, il n’a jamais été massivement utilisé, ni par les particuliers, ni par les entreprises (quelle entreprise base son travail sur Windows Phone ?). Au contraire, Linux est utilisé par énormément d’entreprises : Google avec Android, ChromeOS, son Cloud ; Amazon utilise Linux dans son Cloud (AWS), et dans FireOS ; Microsoft propose des machines virtuelles Linux dans son Cloud (plus de 30% de leurs VM tournent sous Linux) ; Valve avec ses Steam Machines ; Facebook, Twitter, McDonald’s, toutes ces entreprises tournent sous Linux. Linux a beau être un nain sur le desktop, il ne faut pas oublier que c’est un géant partout ailleurs. On ne peut pas en dire autant de Windows Phone… Attention donc à ce genre de comparaison.

Le 01/08/2016 à 19h 01







waazdakka a écrit :



Ah et Adobe, c’est la faute de MS ?



Et bizarrement, aucun graphiste / réal vidéo / insérer des professions autres que dev autour de moi n’a adopté un OS open source, et pas pour les JV (Et quand bien même, les rares joueurs ayant franchi le pas d’un linux pour jouer ont toujours, toujours une partition Windows quelque part…). Une idée?







Heu tu crois quoi ? Que c’est la faute de Linux peut-être, si Adobe ne sort pas de version Linux de ses logiciels ?



Si un logiciel n’est pas dispo sous Linux, c’est la faute de l’éditeur du logiciel hein <img data-src=" />



Si MS-Office n’est pas dispo sous Linux, c’est entièrement la faute de Microsoft.

Si Photoshop et Illustrator ne sont pas dispo sous Linux, c’est la faute d’Adobe.



Et c’est pareil pour les jeux…



À l’inverse, tu seras bien gentil de noter que la plupart des éditeurs de logiciels libres font bien l’effort de faire des versions pour tous les OS, Windows, Mac et Linux confondus : Firefox, Thunderbird, VLC, Filezilla… Une idée ? <img data-src=" />


Le 01/08/2016 à 13h 15

Je pense qu’ils continuent quand même à croire au mobile.



Vu aujourd’hui sur un PC de bureau sous Windows 10, en recherchant les mises à jour : « Votre téléphone est à jour ».



C’est peut-être ça leur but, considérer les PC de bureau comme des smartphones pour faire remonter les chiffres…

Le 02/08/2016 à 08h 44







dricks a écrit :



Goodbye Hello







Tu pourrais au moins donner la source.


Le 01/08/2016 à 09h 10







che8 a écrit :



Le libre n’est pas mature. Quelqu’un oserait-il comparer Gimp/Photoshop, OPenOffice/Microsoft Office, etc. Le libre a fait ses preuves sur les serveurs Linux et autres.







Ce genre de remarque montre ton manque total de connaissances sur le sujet.



Déjà, dire « le libre », ça veut tout et rien dire. Le noyau Linux est libre, je voudrais savoir en quoi tu juges qu’il n’est « pas mature » par exemple. Microsoft a mis son framework .NET sous licence libre, selon toi ça veut forcément dire que ça n’est pas mature non plus ? Java est en Open Source, donc ce n’est pas mature ?



Côté logiciels de bureau utilisés par tout le monde, que dire de Firefox, Thunderbird, VLC, Filezilla ? Ce sont tous des logiciels libres qui ne sont pas matures selon toi ? Tu n’utilises aucun de ces logiciels libres ?



Tu compares Photoshop avec GIMP. À mon avis du côté du Libre il faudrait plutôt le comparer à Krita, qui est bien plus utilisé que GIMP par les artistes, graphistes et illustrateurs.



Tu compares MS-Office avec OpenOffice. Cela fait bien longtemps que Open Office a été abandonné par la communauté, qui a préféré créer et faire évoluer Libre Office. Meilleure gestion des documents, développement bien plus rapide… Libre Office est beaucoup plus utilisé que Open Office aujourd’hui.



Bref, évite de sortir des généralités du genre « le libre n’est pas mature », ça t’évitera de te rendre ridicule…









che8 a écrit :



Ce partenariat avec Microsoft est naturel, il faut souhaiter avoir le même avec Adobe.







Non ce genre de partenariat n’a rien de « naturel ». Ça sent à plein nez le lobbying et les intérêts de Microsoft. Les intérêts des écoliers et étudiants passe après dans ce genre d’accord.



Le même accord avec Adobe ? Pour quoi faire ? Apprendre Photoshop au collège ? <img data-src=" />


Le 29/07/2016 à 11h 57



Merci pour ce retour d’expérience très enrichissant <img data-src=" />



Cela montre à quel point les solutions libres sont souvent mal connues des administrations et des « décideurs », et trop facilement écartées d’un revers de main : « c’est trop compliqué », « on n’a pas l’habitude de fonctionner comme ça », « personne ne connaît », et ainsi de suite.



Quand quelqu’un explique avec pédagogie, et présente les avantages par la démonstration, le Libre apparaît tout de suite comme une alternative valable, et viable sur le long terme.

Le 29/07/2016 à 09h 11







127.0.0.1 a écrit :



Merci professeur pour votre réponse éclairée.



Mais, dites-moi professeur , quand quelqu’un prend la peine de répondre à une question rhétorique en affirmant péremptoirement que c’est un sophisme ne méritant pas de réponse, n’est-ce pas là une technique de contournement servant à cacher un embarra concernant le fond de la question ?



En attendant impatiemment de vos nouvelles,



cordialement,



loc@lhost







Tu débarques peut-être dans cette discussion, mais la question, je l’ai déjà amplement discutée dans mes messages précédents. J’ai bien parlé du sujet en lui-même, je n’ai pas balayé les arguments des autres en faisant des analogies.



Maintenant, tu peux toi aussi commencer à discuter du sujet, ou alors continuer à prendre tout le monde de haut en étant persuadé que tes analogies valent mieux que les arguments de tout le monde. Et à m’appeler « professeur » pour renforcer encore ton dédain.









127.0.0.1 a écrit :



Et j’ai beau utiliser linux sur PC depuis que l’époque des disquettes 3.5”, il faut bien avouer que le monde linux est devenu beaucoup plus plaisant depuis que les piliers de la communauté ont accepté l’idée que copier l’ergonomie “noob/friendly” du monde windows n’était pas un blasphème.







Cette idée que « la communauté Linux a copié Windows » est fausse. Elle balaye tellement de choses de l’histoire de l’informatique, elle suppose que les logiciels libres sont développés par « une communauté » (de barbus intégristes sans doute), elle insinue que Windows dispose forcément des interfaces les plus ergonomiques, que seul Windows a servi de source d’inspiration, que les développeurs de LL sont incapables d’apporter quoi que ce soit et qu’ils sont obligés de copier les autres pour avancer…



Bref <img data-src=" />



Le monde Linux est devenu beaucoup plus plaisant, surtout depuis qu’il est devenu professionnel, et que les plus grandes entreprises y contribuent. Le noyau Linux est passé d’un petit projet d’étudiant à une collaboration internationale avec Red Hat, IBM, Intel, AMD, nVidia, Google, Samsung… Même Microsoft y a contribué. L’environnement Gnome est développé par Red Hat, LibreOffice est le descendant d’un logiciel développé par Sun puis par Oracle… Idem avec Firefox (héritier de Netscape), Blender, Krita… Autant de logiciels développés par des professionnels, et non pas par des amateurs dans leur garage. Bien sûr, si certaines entreprises se décidaient à porter leurs logiciels professionnels sous Linux (par ex. si Adobe proposait une version Linux de Photoshop), la plate-forme n’en serait que plus attrayante pour les étudiants et les professionnels.



Les logiciels libres aujourd’hui, ce n’est pas uniquement du DIY, du bricolage et démerde-toi. Il y a des grosses entreprises derrière, et des développeurs tout aussi professionnels et compétents que ceux de Microsoft. Il existe des entreprises qui proposent des formations à Linux, à LibreOffice… Bref il y a bel et bien un marché, il y a de la concurrence. S’il y avait eu un appel d’offres public, ces entreprises auraient peut-être pu y répondre. Mais comme il n’y en a pas eu…


Le 28/07/2016 à 19h 01







127.0.0.1 a écrit :



Vous préférez que vos enfants apprennent l’anglais ou alors le guarani ?



Non, parce que ca présente aussi des fonctionnalités similaires. Mais bon…







C’est bien les analogies, ça permet d’éviter de vraiment réfléchir au problème et d’apporter des vrais arguments.



Ce que tu viens de faire s’appelle un sophisme : tu travestis les propos des autres avec une analogie bidon (les voitures, les langues…), manifestement l’analogie est ridicule, donc les propos des autres sont ridicules. Et tu crois avoir apporté un super argument en béton.



Technique de l’épouvantail


Le 28/07/2016 à 17h 52







megadub a écrit :



Bah alors, ils attendent quoi les Linuxiens pour faire des supports de formation… non d’un crénom d’petit bonhomme… et moi qui croyais que MS était trop gentil d’offrir les licences… tiens… j’vais aller installer Ubuntu ça va me calmer







OK.



Tu crois qu’il n’y a pas de support de formation pour Linux.

Qu’aucune entreprise ne propose de formation, de support pour Linux.

Depuis le début tu chantes qu’il n’y a aucune concurrence, aucune alternative à Microsoft pour l’éducation.



Tu maîtrises bien le sujet dis-moi… <img data-src=" />


Le 28/07/2016 à 14h 09







megadub a écrit :



Je suis absolument d’accord. Mais là on ne forme pas des informaticiens mais simplement des élèves pour qu’ils puissent se débrouiller dans le quotidien. Et dans le quotidien, ben c’est encore MS qui tient 90% du marché.







Faux.



Regarde les chiffres des ventes : en 2015, 400 millions d’appareils sous Windows, 1254 millions sous Android… C’est juste trois fois plus…



Regarde les statistiques des usages Web : les PC fixes et portables représentent 42% des visites, et les appareils mobiles 51% et ça n’arrête pas d’augmenter…



Windows occupe encore 90% des parts de marché des ordinateurs de bureau. Mais quand on regarde tous appareils confondus, les gens utilisent de plus en plus autre chose que Windows… notamment Android… De plus en plus d’applis métiers sont développées pour ces appareils mobiles, même Microsoft a porté MS-Office pour Android et iOS… Les entreprises aussi utilisent de plus en plus ces appareils mobiles…



Continuer de croire que Microsoft domine à 90% le marché de l’informatique, c’est avoir 15 ans de retard. Les usages actuels sont bien différents.


Le 28/07/2016 à 13h 01







megadub a écrit :



Ben oui mais désolé, le budget de la nation ne se décide pas sur des positions de principe. Quand on investit c’est pour avoir un retour sur investissement.







Non. Quand une entreprise investit, elle attend un retour sur investissement, et c’est tout à fait logique.



L’État lui, a pour rôle d’assurer un certain nombre de services publics, et pour cela il travaille bien souvent à perte : Éducation Nationale, Hôpitaux, Police, Armée…



L’État se doit d’être souverain, de ne pas dépendre d’entités extérieures pour assurer ses missions. En sous-traitant ses missions à des entités privées, qui plus est localisées dans d’autres pays, l’État se met dans une situation de dépendance qui n’est pas saine. En utilisant des formats de données qui ne peuvent être lus que par un seul logiciel, l’État se rend dépendant de l’éditeur de ce logiciel, ce qui n’est pas sain.



L’État se doit d’assurer l’équilibre des marchés et la saine concurrence. Entre autres, il ne doit pas signer d’accord privilégié avec une entreprise sans faire jouer la concurrence.



Alors désolé, mais si, le budget de la Nation doit se décider sur ces principes, et non pas en vendant les données privées de ses citoyens au plus offrant.









megadub a écrit :



N’était pas plus pertinent de les orienter vers une solution encore plus simple qu’un PC ? Etait-ce bien la machine la mieux adapté à leur besoin ?







C’était il y a 10 ans, les tablettes n’existaient pas.



Aujourd’hui mes parents ont toujours leur PC sous Linux, il est toujours aussi réactif, il a toujours des mises à jour, je peux les migrer quand je veux vers une nouvelle version de l’OS (je ne suis pas obligé de le faire à une date précise), et ça ne leur coûtera pas un rond.



Aujourd’hui ils ont aussi chacun leur tablette, qu’ils utilisent bien plus régulièrement que le PC.



En tout cas ils m’ont affirmé une chose : en aucun cas ils ne retourneront sous Windows. Comme quoi la migration leur a peut-être fait peur au début, il a fallu les former un peu, mais des années après les bénéfices sont bien là…


Le 28/07/2016 à 12h 48







garn a écrit :



Ah ben ca, si t’as un pro tip pour “ouvrir les yeux” à mes clients, je prends <img data-src=" />

Le problème c’est ce qu’on appelle la conduite du changement



Si tu veux je résume ca en “les gens sont cons”, ca marche aussi. C’est universel, et c’est pas tellement un problème microsoft à vrai dire



le discours anti M$ que tu tiens est connu, véridique (je dirais pas le contraire, tout est valide dans ce que tu dis) mais c’est même pas le début du problème - et a vrai dire, on parle pas du même type de stabilité. Tu abordes des soucis d’informaticien, quand je te parle limite de la facon de bouger une souris







Ben ça je le sais bien, un employé qui a du mal à utiliser une souris sous Windows ne sera pas plus intelligent sous Linux. C’est juste qu’il coûtera moins cher.



Mon expérience personnelle : mes parents sont des tanches en informatique. Ils ont été des années sous Windows, ils n’ont jamais pu s’en servir correctement. Quand ce n’était pas eux qui faisaient des bourdes plus grosses qu’eux (« oups on a effacé toutes nos photos sans faire exprès », « j’ai supprimé ça et ça ne marche plus »), ce sont les différents logiciels qui pétaient les plombs (mises à jour Windows qui tournaient en boucle sans jamais réussir à s’installer, pare-feu qui décidait de bloquer entièrement Internet, et ainsi de suite). Tous les quatre matins il fallait que je les dépanne de quelque chose. J’avais beau leur expliquer qu’il ne fallait pas faire ceci ou cela, la fois suivante c’était un problème différent.



Le jour où leur PC a rendu l’âme, je n’y ai pas été par quatre chemins, je leur ai dit : « soit vous allez acheter un PC Windows dans un magasin, mais dans ce cas j’arrête de vous dépanner, pour les dépannages vous verrez avec le magasin ; soit je vous monte un PC sous Linux ». Ils ont choisi la seconde solution, bien sûr j’ai dû leur expliquer 2-3 trucs au début (comment installer des logiciels, voir leurs photos, aller sur le Web, taper des documents), et depuis… Je n’ai plus besoin de les dépanner. Ils font toujours des petites boulettes de temps en temps, genre déplacer des icones sans faire exprès, mais quand je leur parle au téléphone maintenant ils me parlent d’autre chose que de leur PC qui merde.



Alors ce n’est que mon expérience personnelle, mais j’ai franchement l’impression que les gens qui ont du mal avec l’informatique s’en sortent bien mieux sous Linux. Les gens acceptent de changer, quand ils changent pour quelque chose qui leur prend moins la tête. La preuve : beaucoup de gens laissent de plus en plus de côté leur PC Windows, pour utiliser une tablette ou un smartphone car c’est plus simple et moins prise de tête… Les gens ont bien migré vers Android. Ce n’est pas le changement qui fait peur : c’est l’inconnu, le fait qu’un autre OS sera peut-être plus compliqué, qu’il faudra tout réapprendre, qu’on va perdre du temps… Une fois qu’ils ont compris que ce n’est pas le cas, ils n’ont pas peur de changer.


Le 28/07/2016 à 12h 36







megadub a écrit :



Je dis juste que c’est forcément un investissement de changer d’OS. En combien d’années on rentabilise cet investissement ? Est-ce qu’on le rentabilise seulement ? Moi j’en suis pas du tout convaincu. Un seul exemple : remplacer Oracle par Postgres ça se fait pas juste en claquant des doigts et c’est même pas forcément possible.







Forcément, si tu ne vois que de l’investissement de départ, n’importe quelle migration coûte plus cher que de simplement renouveler le contrat.



Réparer ta vieille AX qui consomme 12 L/100 km, ça sera forcément moins cher que d’acheter une voiture neuve qui consomme 6 L/100 km. Cette dernière solution représente forcément un gros investissement de départ, mais sur le long terme tu y gagneras.



Les licences logicielles c’est pareil. Soit tu investis sur le long terme, tu as une grosse dépense de départ dans la migration, mais tu investis dans des solutions qui te permettront de réduire tes coûts annuels (notamment le prix des licences), ce qui permettra d’investir dans autre chose (formations, matériel, postes…). Soit tu refuses de migrer « parce que ça coûte cher », et tu continues d’avoir des dépenses annuelles élevées, et de dire qu’il n’y a plus de sous pour les formations.



Tu n’es pas convaincu que c’est rentable ? La ville de Munich a migré vers Linux (environ 15000 postes) et économisé plus de 10 Millions d’Euros. La métropole de Toulouse a migré aussi, et a économisé 1 million d’Euros. Il y a d’autres exemples, à chaque fois la migration a coûté cher, mais plusieurs années après les économies se font bien ressentir…


Le 29/07/2016 à 14h 03







RoughBoy05 a écrit :



Les lecteurs de NextInpact c’est pire que la grand mère à moustache ! Tout le monde il est vilain, surtout les américains. J’comprends mieux pourquoi la France est toujours à la bourre sur tout ! :)







La France est à la bourre sur tout, à cause des commentaires sur NextINpact ?



Merci de cette explication, le lien de cause à effet n’était pas évident pour moi ! <img data-src=" />


Le 29/07/2016 à 11h 49







2show7 a écrit :



J’aurais dit Jean Racine (au moins tu peux chercher à partir de la root) <img data-src=" />







John Root pour les anglophones <img data-src=" />


Le 29/07/2016 à 09h 19

Cool, maintenant Word enverra donc ce qu’on tape vers les serveurs de Microsoft ?



Comme c’est pratique cette télémétrie et ce Machine Learning quand même…







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Manifestement cet article n’a pas été rédigé sous Word <img data-src=" />