Sachant qu’en plus un homme avertit en vos vaut deux, imagine un peu.
" />
Le
12/11/2015 à
11h
18
Pour justifier d’un tel changement de cap, le gouvernement estime que cela accélérera l’accès à des informations très utiles « notamment dans la lutte contre le terrorisme ».
Avant ils utilisaient l’épouvantail « pédophile » pour justifier leurs attaques au droit à la vie privée.
Depuis les attentats du 11 septembre 2001 ils utilisent l’épouvantail « terroriste ».
Trouvez ce qui fait le plus peur à la population, et vous ferez passer les lois aussi liberticides que vous voulez…
Dans le principe, je suis d’accord mais c’est loin d’être aussi simple.
Le problème des standards, c’est que ça bloque souvent l’innovation car il faut des années pour que la valider.
Un exemple sur les protocoles, la messagerie…on en serait resté à l’imap et au pop…
La MAPI apporte beaucoup plus, et même Google a fait un protocole propriétaire car l’imap et le pop ne suffisait plus.
Des exemples comme ça, il y en a plein.
Et sur la forme, ça ne suffirait même pas. Si tu penses que les marchés sont passés en toute équité, fait un tour dans les structure publique. Et en informatique, c’est encore le secteur le plus honnête, va voir les appels d’offre de BTP, c’est à gerber.
Dès qu’il y a du pognon et du pouvoir, l’équité part en fumée
Et alors ? Va au bout de ton raisonnement, où veux-tu en venir ? Tous des pourris, alors on se résigne, on ne change rien, on renouvelle chaque année les licences Microsoft et les contrats Open Bar, ad vitam eternam, sans jamais rien changer ?…
Concernant l’innovation, franchement les services de l’État ont avant tout besoin de fonctionner de façon efficace et transparente, pas d’être à la pointe de l’innovation avec les derniers gadgets hi-tech. Je préfère encore recevoir un formulaire au format ODF 1.2 de la part de l’État, plutôt qu’un DOCX version Word 2016-Roxxor qui ne s’ouvre correctement qu’avec MS-Office. Dans ce dernier cas, que dois-je comprendre : pour dialoguer correctement avec l’État je suis obligé d’acheter Windows et une licence MS-Office ? C’est absolument intolérable. ODF lui, s’ouvre aussi bien avec MS-Office qu’avec LibreOffice et d’autres logiciels, là l’utilisateur est libre d’utiliser le logiciel qu’il veut. Ce n’est qu’un exemple bidon, mais c’est typique de la sclérose logicielle dans laquelle nous ont foutu les formats proprio.
Déjà pas mal de services de l’État sont en principe tenus d’utiliser des formats ouverts (circulaire Jean-Marc Ayrault, 2012), mais tous ne le font pas. Force est de constater que ce genre de changement met du temps à se déployer. Mais en tout cas, la direction intentée est la bonne. Dans cette circulaire le Premier Ministre donnait alors les principaux atouts du logiciel libre pour l’État :
« moindre coût, souplesse d’utilisation, levier de discussion avec les éditeurs ».
Le
11/11/2015 à
20h
34
deepinpact a écrit :
Une fois de plus il y a une différence entre imposer des formats ouverts (ce qui est une bonne chose) et imposer le logiciel Open Source (ce qui est inutile)…
Juste pour dire que là-dessus je suis 100% d’accord : il me paraît absolument fondamental d’imposer des formats ouverts pour les documents de l’État.
À partir de là, une fois que les formats ouverts sont inscrits dans la loi et les usages, les appels d’offre ne sont plus biaisés, il peut y avoir de vrais appels d’offre, et une vraie concurrence, ça fait des marchés beaucoup plus sains. Différents acteurs peuvent répondre à l’appel d’offre avec des logiciels propriétaires ou libres : une vraie concurrence, l’État peut opérer un véritable choix.
Ce n’est qu’avec des formats ouverts et des marchés vraiment ouverts et compétitifs que l’on verra si les logiciels libres sont vraiment intéressants pour l’État ou pas. Intéressants en termes de prix peut-être, mais encore une fois, ce n’est pas le seul facteur à prendre en compte : respect des données (pas de logiciel espion qui transmet des données vers les USA par exemple), etc.
Bref, pas imposer les logiciels libres, mais imposer les formats propriétaires " />
À mon humble avis les logiciels libres sont mieux indiqués pour l’État (pour tout un tas de raisons), imposer des formats ouverts permettrait de le vérifier… ou pas.
Le
11/11/2015 à
16h
09
deepinpact a écrit :
Et preuve que ton propos est confus
Tous les exemples au niveau de l’état seulement tu voulais dire ?
Ben oui tous les exemples où des États ou des collectivités territoriales ont migré montrent des économies substantielles : la Gendarmerie Nationale, l’agglomération de Toulouse, la ville de Berlin, le Brésil…
deepinpact a écrit :
C’est pas moi qui le dit ça, ce sont les faits !
L’IT évolue vite c’est comme ça…
Y a dix ans l’iphone n’existait pas !
Mais on s’en cogne de l’iPhone ! L’État n’est pas là pour suivre les dernières tendances et les derniers gadgets hi-tech à la mode ! C’est quoi ces exemples à la c " />
Non mais t’as raison cette discussion ne mènera nulle part, on ne parle pas du tout de la même chose… " />
Le
11/11/2015 à
09h
32
deepinpact a écrit :
C’est bien beau d’évoquer les standards, les formats ouverts, le souverainisme… Mais c’est oublier que l’utilisateur final lui fait preuve de pragmatisme. S’il un logiciel proprio lui permet de faire à moindre coût ce que ne permet pas de faire ton logiciel, tu vas juste dépenser de l’argent pour rien !
Tu es bien urbain de dire aux autres qu’ils mélangent tout. Selon ce que tu veux démontrer, tu vas invoquer les particuliers, l’utilisateur final, des entreprises… On parle du rapport des logiciels avec l’État là hein, donc merci de ne pas ramener des exemple tirés du monde de l’entreprise pour justifier ce que l’État doit faire. " />
deepinpact a écrit :
Le long terme dans l’IT ça n’existe pas.
Ce genre de phrase péremptoire ça me fait bien marrer aussi.
L’État lui, est là sur le long terme. Quand des entreprises comme Microsoft, Google et autres, font du lobbying auprès des États pour que leurs solutions s’imposent, c’est parce qu’ils savent qu’une fois que l’État a migré et enregistré tous ses documents dans un format, il est enfermé sur le long terme, obligé de racheter les mêmes licences logicielles d’année en année. C’est le pari qu’a fait Microsoft, et ça marche très bien, regarde 30 ans après les différents États du monde continuent de leur acheter leurs licences, parfois même sans appel d’offre, parce qu’ils n’ont pas le choix.
Alors oui, je suis bien d’accord, les preneurs de décision qui ont laissé faire ce genre de choses ont une vision très court-termiste, ça c’est clair. Mais le long terme, il y en a certains qui le calculent très bien dans l’IT, et qui en jouent pour asseoir et pérenniser leur position dominante…
Et c’est justement cela qui n’est pas logique : l’État est là sur le long terme, il devrait penser à des solutions pérennes et des formats de fichiers ouverts, et non pas penser purement en termes de ROI sur 3 ans comme la première entreprise venue…
Le
10/11/2015 à
20h
21
deepinpact a écrit :
N’est-il pas utile pour une institution (comme pour une entreprise) de se recentrer sur le cœur de son activité et de gérer des budgets en adéquation avec cette activité ?
L’éducation gère l’éducation, la police la sécurité, la justice rend la justice, etc…
Et si le meilleur rapport/qualité prix d’un ordinateur se trouve chez un constructeur chinois… Tant pis !
Si le meilleur rapport/qualité prix d’une solution se trouve chez un constructeur américain… Tant pis !
Il faut arrêter de tout réfléchir uniquement en termes de coûts et de comparer des administrations publiques avec des entreprises.
Une entreprise, elle fait ce qu’elle veut, elle achète les solutions matérielles/logicielles qu’elle veut, ou elle le fait en interne : c’est son choix, ses sous, son problème.
Un État, il ne fait pas ce qu’il veut, il doit rendre des comptes à la population. Au-delà du coût, il y a d’autres contraintes qui doivent s’imposer à un État. Déjà le fait qu’il doit être souverain, seul propriétaire de ses données, et pas dépendre d’une et une seule entreprise pour accéder à ses données ou lire ses documents. Ensuite, et ça va de pair, quand il sous-traite l’État ne doit pas privilégier une entreprise particulière, il doit passer par des appels d’offre transparents et non dirigés.
Exemple : si l’État a des documents au format propriétaire “.truc”, et qu’il est obligé d’acheter le logiciel de l’entreprise “Machin” pour lire ses fichiers, alors c’est une situation intolérable, l’État n’est plus souverain et ne possède plus vraiment ses documents puisqu’il est incapable de les ouvrir et les traiter sans le logiciel de l’entreprise Machin. Il ne peut pas y avoir de véritable appel d’offre, puisque le format de fichiers est propriétaire, personne ne sait comment il est fait. C’est typiquement le genre de situation qu’il faut éviter.
Ce qu’il faut : que les documents de l’État soient tous dans un format ouvert et standard, et lance un véritable appel d’offre du type « un logiciel capable d’ouvrir et éditer le fichiers au format XXX ». De cette façon, plusieurs entreprises peuvent développer et proposer des logiciels pour répondre à l’appel d’offre : à la fois des éditeurs de logiciels propriétaires, et des logiciels libres. Et là l’État aurait un véritable choix, il pourrait choisir véritablement la solution la plus avantageuse.
Au-delà du simple coût de telle ou telle solution, c’est surtout ça le cœur de la problématique, à mon humble avis…
Le
10/11/2015 à
14h
44
Okki a écrit :
Il y a réellement besoin d’autant de support ? En général, t’installe un poste Linux, tu reviens cinq ans plus tard, ça n’a pas bougé. Pas de virus, le système ne part pas tout seul en sucette par l’opération du Saint Esprit, il n’y a pas besoin de faire du vaudou pour que ça fonctionne… XD
Il y a peu, je lisais un article sur IBM qui abandonnait petit à petit ses PC sous Windows pour filer des Mac sous OS X a ses centaines de milliers d’employés. C’est proprio, mais tout comme Linux, ça reste une base Unix.
« Economies aussi de personnel. Reprenant des chiffres de Gartner, Fletcher Previn a déclaré que le ratio optimal d’administrateur/employés était de 1 pour 70, tandis que la moyenne constatée tournait autour de 1 pour 242. Chez IBM, auprès des utilisateurs de Mac, il est de 1 responsable pour 5 400 utilisateurs. Ils ne sont que 24 à gérer ce parc. Enfin, cette équipe est moins sollicitée : 5% des utilisateurs de Mac font appel à eux pour résoudre des problèmes, contre 40% pour les utilisateurs sur PC. »
J’ai donc limite envie de penser qu’avec une bonne distribution Linux, on pourrait obtenir la même chose. Un système qui juste marche et sur lequel il n’y a pas sans cesse besoin d’intervenir.
+1 " />
Le
10/11/2015 à
12h
39
Vader_MIB a écrit :
Ca critique, mais c’est quand même pas plus mal que cet argent vienne
chez nous pour financer l’innovation et l’éducation.
Tu crois sérieusement que Microsoft finance l’innovation et l’éducation ? Genre mécène qui donne de l’argent aux autres entreprises ou à l’État français sans rien attendre en retour ?
Relis bien les news sur le sujet… " />
Le
09/11/2015 à
17h
03
parnetiel a écrit :
c’est vrai que quand Hollande claque des fortunes pour équiper sa région en iPad le tout sans réduc ou versement d’apple c’est vachement plus utile, y’a pas à dire…
Ben non, je trouve ça tout aussi stupide, que ce soit des iPads ou des Surface…
Le
09/11/2015 à
16h
17
carbier a écrit :
Le libre coute au final aussi cher ou plus cher: ce que tu ne paies pas en licences, tu le paies en maintenance et en support.
Cela reste de la com’: le cout du passage à libreoffice ayant été estimé à 80€ par utilisateur. Ce cout comprenant à la fois le déploiement, le transfert, le suivi et la formation parait extrêmement faible (surtout en prenant en compte la formation).
On passe au libre, non pas pour une histoire d’argent, mais principalement par idéologie et par volonté d’indépendance.
Après on communique sur l’argent “gagné” car il est beaucoup plus facile de communiquer dessus…
Ben écoute tu peux toujours dire ça, mais aucune source ne le montre…
La migration et la formation ont un coût oui, ça c’est indéniable, mais après cette étape initiale, tous les exemples montrent une économie dans l’exploitation sur le long terme…
Le
09/11/2015 à
15h
00
Yseader a écrit :
Je ne valide pas pour autant la manœuvre ! Juste que l’état n’a pour l’instant aucune raison autre qu’idéologique de passer l’EN au libre.
Mais tu sors ça d’où que le libre coûte aussi cher ou plus cher ?
Au contraire, l’État a toutes les raisons de passer au libre. Pour sa souveraineté numérique d’abord (ne pas dépendre d’un autre État pour gérer ses documents internes), et pour des raisons de coûts ensuite.
économie d’1 million d’Euros en passant de MS-Office à LibreOffice.
On pourrait multiplier les exemples, comme la Grande-Bretagne, le Brésil, ou même la NASA ou la Maison Blanche qui utilisent aujourd’hui des logiciels libres… Ce ne sont pas des raisons idéologiques de vieux barbus dans leur garage, c’est une réalité du marché !!
Le
09/11/2015 à
14h
37
Yseader a écrit :
Passer au libre demanderait des formations qui peuvent pas mal gréver un budget donc ça peut se comprendre que Microsoft soit choisi, encore plus avec les sous qu’ils amènent
Les logiciels propriétaires aussi nécessitent des formations, la preuve en est avec toutes les formations MS-Office, Oracle et autres qui ont lieu dans les entreprises. Donc le coût des formations, tu peux les compter aussi bien du côté du libre que du proprio.
« L’argent que Microsoft amène », haha, comme si Microsoft était un gentil mécène qui finance les entreprises françaises et l’Éducation Nationale… Non non, il s’agit d’investissements, Microsoft ne donne rien du tout, il place ses billes, il fait du lobbying pour qu’on utilise des produits Microsoft, rien d’autre.
Le
09/11/2015 à
14h
25
Jed08 a écrit :
L’éducation nationale a déjà pas assez d’argent pour faire étudier les élèves dans de bonnes conditions.
Ça je suis bien d’accord.
Du coup c’est vachement cohérent que l’État dépense un milliard d’Euros dans l’achat de tablettes et autres équipements indispensables pour « faire étudier les élèves dans de bonnes conditions ». Avec une petite ristourne de 13 millions de la part de Microsoft, pour que l’État achète des Surface au lieu des iPads. Non vraiment, ça c’est de l’argent bien dépensé, y’a pas à dire…
Le
09/11/2015 à
13h
31
Bien sûr que ce n’est pas un « cadeau », c’est un crédit et c’est d’ailleurs dit dans la news :
Dans le détail, 70 millions alimenteront trois cents entreprises sur trois ans au titre des crédits à l’innovation.
Le solde des 13 millions aidera à déployer le numérique à l’école dans le cadre d’un partenariat avec l’Éducation nationale.
Youpi, droguons les futures générations à coups de Windows et de tablettes Surface, histoire que dès le plus jeune âge ce soit bien ancré que « informatique = Microsoft »… Comme quoi rien ne change, les méthodes sont toujours les mêmes.
Un rapprochement qui avait fait grincer quelques dents à l’Assemblée nationale sur le crédo de la souveraineté numérique.
Tu m’étonnes, notre pays n’est pas souverain de ses propres données s’il dépend d’une entreprise extérieure (même pas sur son sol en plus) pour lire et traiter ses documents… Pitoyable " />
Il n’est pas nécessaire de monter sur ses grands poneys. On a encore le droit de citer des expériences personnelles pour appuyer ses propos, non ?
Si tu as des chiffres fiables sur les PDM des OS de serveurs, ça m’intéresse justement car j’ai toujours du mal à en trouver. Du côté des serveurs basés sur du Linux, malheureusement c’est souvent reporté par l’utilisation de serveurs Web, soit que dalle.
Le problème étant que l’accès aux OS basés sur Linux étant libre, il est difficile de faire des stats pour savoir si une grosse entreprise qui compte plusieurs milliers de serveur a x% de Linux, x% de WIndows, x% d’Unix, x% de iSeries… etc.
+1, je n’ai jamais vu aucun chiffre fiable donnant les statistiques d’utilisation en production de Linux dans les entreprises.
Le seul chiffre que j’ai vu dernièrement c’est : « Windows Server est installé sur 75% des serveurs x86 », source Microsoft… Déjà on peut avoir des doutes sur l’objectivité de la source qui donne ce chiffre, mais même si ce chiffre est vrai, il ne concerne que les serveurs x86 : quid des serveurs ARM ou RISC ?
Bref bien difficile d’avoir des chiffres précis sur les serveurs d’entreprises…
Le
07/11/2015 à
10h
47
Laelen a écrit :
Histoire d’être un peu plus précis : Microsoft s’est rien fait bouffer du tout en pdm, Windows PC est toujours aussi dominateur qu’avant
C’est la plus grosse source de discussions et engueulades : quels chiffres on prend et qu’est-ce qu’on leur fait dire. Avec les mêmes chiffres, des personnes différentes peuvent tirer des conclusions différentes " />
Si on ne prend que le marché du PC desktop :
En chiffres relatifs, oui Windows détient toujours autour de 90% de parts de marché PC desktop.
En chiffres absolus, les ventes de PC diminuent d’année en année. Mathématiquement, cela veut dire que d’année en année Microsoft vend moins de licences Windows à destination des particuliers.
Maintenant, si on parle de l’« informatique personnelle » au sens large (PC + smartphones + tablettes) :
La part de marché des PC Windows ne cesse de diminuer, de 90% au début des années 2000 à 35% aujourd’hui.
Donc globalement, que ce soit en nombre absolu ou relatif, Windows est bel et bien en train de perdre des parts de marché. C’est seulement si tu te bornes à regarder les pourcentages de Windows sur PC desktop que tu peux être optimiste, en fermant les yeux sur tout le reste… C’est ce que Microsoft a tenté de faire au début, mais devant les faits ils ont bien fini par s’adapter à la réalité du marché.
Après je suis d’accord avec toi, Microsoft est plutôt en position de conquête de nouveaux marchés. Sauf qu’au lieu d’être le leader qui a développé le marché des smartphones et tablettes, ils se retrouvent en position de suiveur, à tenter de conquérir les plates-formes iOS et Android.
Le
07/11/2015 à
09h
20
SebGF a écrit :
J’ai juste salué le fait que Microsoft s’ouvre depuis quelques temps au fait qu’ils ne sont pas les uniques acteurs du software informatique, ce qui était un peu leur mentalité il y a une dizaine d’années.
Gros +1 " />
Il y a une dizaine d’années ils avaient le quasi-monopole auprès du grand public, et leur mentalité était « utilise Windows ou crève », et envers leurs concurrents : « développez pour Windows ou crevez ».
Aujourd’hui que Windows s’est fait dépasser en quelques années par les plates-formes Android et iOS et leurs Stores, Microsoft est bien obligé de tenir compte du fait que Windows n’est plus le seul OS qui compte auprès du public. Du coup, ô miracle, Microsoft porte ses applications sur les autres plates-formes (Skype, MS-Office sur Android et iOS). Il y a 10 ans certains nous auraient juré craché que c’était impossible, que les API sont trop différentes, que Microsoft n’a aucun intérêt à servir la cause de ses concurrents, etc. etc. ad nauseam. Il faut croire que quand on se fait bouffer des parts de marché, rien n’est impossible…
Le
06/11/2015 à
15h
13
Haemy a écrit :
Pour rester dans ton exemple, les distributions ont le même moteur,caractéristiques il y a juste le nom qui change et la couleur, car quand je regarde les changelogs je ne vois aucune différence majeure entre un opensuse-kde et un maegia-kde si ce n’est le thème.
Enfin bon il faut avoir utiliser autre chose que du linux mint et du ubuntu et compagnie pour comprendre!
Non il n’y a pas que ça qui change non, c’est au mieux un gros cliché, au pire un gros troll velu que tu nous fais là.
Enfin bon il faut avoir utilisé des distributions Linux pour comprendre !
Le
06/11/2015 à
14h
42
Haemy a écrit :
C’est une perte de temps de s’embêter à assurer un support pour toutes ces distributions qui font.. exactement la même chose. Personnellement j’aurais assurer un support uniquement pour RedHat qui font des grosses contributions partout, le reste chez les distributions user friendly apporte au mieux de nouveau standard quand ils possèdent un minimum de moyen, ou au pire, un fork pour changer un theme afin de satisfaire leur ego et dire moi j’ai fais une distribution.
Bon après c’est sur il y a openstack et des distributions d’homme comme Archlinux mais c’est pas pour les microsoftiens.
Ouais t’as raison, d’ailleurs ce raisonnement est valable pour tous les produits. Pourquoi s’embêter à assurer le support de plusieurs modèles de voitures différents, elles font toutes la même chose ? Une seule marque et un seul modèle devrait suffire pour tout le monde.
Pareil avec les smartphones, c’est une perte de temps et de ressources tous ces modèles et ces OS différents alors qu’au fond ils font tous la même chose.
Franchement ce qu’il ne faut pas lire des fois… " />
Comme d’habitude, tu dérives pour avoir raison. Sur PC utilisateur et non serveur, Linux est vraiment un échec. Comparons ce qui est comparable !
Relis le post de turgouna : il dit « sont totalement inadaptés au grand public et aux clients professionnels pour ce qu’ils recherchent vraiment ». Comme si aucune entreprise, aucun professionnel ne voulait de Linux… Enfin il trolle comme à son habitude " />
Après je suis d’accord que si on parle du PC de bureau uniquement, alors là oui Linux n’a jamais percé (je l’ai d’ailleurs dit plus haut…). Mais l’erreur, c’est d’utiliser ce fait pour prétendre que Linux est un échec partout, car ce n’est pas vrai : Linux a des parts de marché plus que conséquentes sur les smartphones, tablettes, serveurs, dans le Cloud, etc.
Je m’en prends uniquement aux gens qui affirment de façon péremptoire et générale que « Linux est un échec depuis 20 ans et personne n’en veut » : ce n’est pas vrai !!
Edtech a écrit :
Je serai le premier à passer à Linux s’il savait exploiter mon matériel et était aussi agréable que Windows 10 (je parle de l’écosystème complet : PC, tablette et smartphone ainsi que cloud).
Hélas aujourd’hui, soit faut passer sa vie à gérer son environnement pour avoir un truc encore loin du confort de l’écosystème de Microsoft, soit faut accepter de vivre 20 ans dans le passé…
Si tu es content dans l’écosystème Microsoft tant mieux pour toi, mais ça me semble dangereux de tout penser comme cela. Je pense que c’est un danger de penser de façon sectaire, en termes d’écosystèmes, où on met tout ses œufs dans le même panier, dans la même entreprise. Il faut vraiment être soit full-Apple (Mac OS X, iPhone, iPad, iCloud), soit full-Microsoft (PC Windows, tablette Surface, Windows Phone, OneDrive), soit full-Google (Chromebook, Android, GoogleDrive) ? Pourquoi ne serait-il pas possible d’avoir des protocoles qui permettent à ces différents appareils de communiquer entre eux ? Pourquoi ne serait-ce pas possible d’avoir un Mac et un Windows Phone ? Ou un PC Windows et un iPhone ?
Ou un PC Windows et un smartphone Android ? C’est le cas de la plupart des gens aujourd’hui…
…ou un PC Linux et un iPhone ? (interchangez à l’envi)
Est-ce que ce n’est pas ça le véritable choix et la véritable inter-opérabilité : pouvoir passer d’un appareil à l’autre, quelle que soit la marque ? Je ne comprends pas comment aujourd’hui, en 2015, on peut encore applaudir des constructeurs qui veulent enfermer les utilisateurs dans un seul écosystème, fermé, incapable de communiquer avec les appareils de l’autre marque. Pour moi, rester dans un « écosystème » chez une seule marque, c’est plutôt ça qui relève d’une vision passéiste, dépassée de 20 ans…
Je pense que Microsoft a bien compris que l’ouverture et l’interopérabilité étaient primordiales : ils portent leurs applications (Skype, MS-Office, OneDrive…) sur Android, sur iOS, ils utilisent Linux sur leur Cloud… Pour que Windows 10 puisse communiquer aussi bien avec OneDrive qu’avec Dropbox ou GoogleDrive, pour que les utilisateurs puissent éditer leurs documents aussi bien sur Windows que sur Mac OS, iOS ou Android… Voilà des décisions en faveur de l’interopérabilité et du choix de l’utilisateur ! Ouvrez les yeux, Microsoft s’ouvre aux autres plates-formes, et c’est exactement ce qu’il faut faire. J’espère qu’on verra davantage de décisions allant dans ce sens, de la part de tous les acteurs du secteur. Il faut vraiment être aveugle pour continuer à promouvoir l’hégémonie d’une seule entreprise et l’enfermement dans un seul « écosystème ».
Le
04/11/2015 à
09h
16
turgouna a écrit :
Ça a tout à voir avec Debian/Ubuntu qui sont totalement inadaptés au grand public et aux clients professionnels pour ce qu’ils recherchent vraiment, on va pas se mentir un échec pareil depuis plus de 20 ans ne saurait s’expliquer autrement.
Ah oui un gros échec du côté professionnel hein, au point que Linux représente 20% des instances Microsoft Azure, et même 30% des instances françaises… " />
Linux n’est pas un échec, et ça même Microsoft l’a bien compris et le prend en compte.
Il n’y a que ceux qui sont restés bloqués dans les années 1990 qui continuent de croire que Linux est un échec et que Microsoft est toujours en situation d’hégémonie sur tous les marchés. " />
Le
04/11/2015 à
09h
11
Laelen a écrit :
Oui comme Microsoft et bien d’autres boites de ce genre, on la connait la rengaine… mais en quoi ça rend google moins mégalomaniaque et parasite franchement?? donc on peut vouloir s’accaparer le contenu de toute la littérature et l’information humaine, ainsi que toutes les données privées de ce monde, mais du moment qu’on a donné 3 lignes de code à l’open source ça y est on est absous ? je crois pas non, pas du tout même!! et effectivement ça serait bien que tu réfléchisses un peu aux énormités que tu es capable de sortir
Ah pardon, je ne savais pas que tu étais un pur manichéen : tout doit être blanc ou noir, il n’y a rien entre les deux…
Personnellement j’ai appris qu’il y a des nuances, rien n’est tout blanc, rien n’est tout noir.
Google a fait des choses bien oui : notamment contribuer à l’Open Source.
Ça n’empêche pas que Google fait aussi des choses que je n’apprécie pas, notamment la collecte des données personnelles.
Du coup je comprends que tu n’apprécies pas Google, mais des termes comme « parasites » ou « mégalomane proprio » sont du pur langage de hater, qui ne reflètent pas la réalité.
De même que Microsoft, ou Apple, ont fait des choses bien ou mal.
J’ai l’impression qu’avec certains ici, soit on est avec eux soit on est contre eux. Soit on est fanboy d’une marque, soit on est un hater. Il serait temps de prendre du recul les gars, et de vous rendre compte qu’on peut critiquer une marque (en bien ou en mal) sans pour autant être un extrémiste… " />
Le
03/11/2015 à
22h
19
Laelen a écrit :
Android/Google est totalement incompatible avec le respect de la vie privée, en tout cas si on arrête 2 secondes les discours de façade faussement complaisant.
Dans ce sens, Google en parasitant seulement le noyau de linux pour arriver à ses fins mégalomaniaques et proprio…
Oui enfin il ne faut pas tomber dans le discours de hater et raconter n’importe quoi non plus " />
D’abord, Google n’a pas « parasité » le noyau Linux : oui il s’en est servi comme base pour Android, mais il a contribué au noyau Linux, avec du code Open Source qui profite aujourd’hui à tout le monde (et notamment dans le monde ARM).
Ensuite les « fins mégalomaniaques et proprio »… Android a une base Open Source (AOSP), et d’ailleurs de nombreuses entreprises n’ont pas hésité à ré-utiliser ce travail pour faire leurs propres forks (comme CyanogenMod, ou le FireOS d’Amazon), à un tel point que les forks représentent 20% du marché des smartphones. Ainsi, Android représente 86% des parts de marché, mais Google n’en a que 66%, les 20% restants étant des forks d’Android qui n’appartiennent pas du tout à Google.
Seules les applications Google sont propriétaires, et on peut très bien utiliser Android sans ces applis proprio. Si Google avait été « mégalo et proprio » comme tu dis, ils n’auraient certainement pas choisi un développement Open Source.
Le
03/11/2015 à
19h
59
darth21 a écrit :
va falloir vous mettre d’accord, vanter les qualités de vie privée de linux et citer Android comme exemple, c’est pour le moins inattendu
Ça je suis d’accord : Android/Google c’est assez incompatible avec le respect des données perso.
Je suis aussi d’accord pour dire que GNU/Linux avec ses 2% de parts de marché sur le desktop n’est pas prêt de dépasser Windows.
Il n’empêche que Winston67 avait parlé de « Linux », et Android est bel et bien un OS basé sur Linux. Dans ce sens, Linux a bien surpassé Windows en termes de parts de marché.
Le
03/11/2015 à
19h
42
Winston67 a écrit :
En même temps ça fait plus de 30 ans que j’entends que Linux va écraser windows , ça commence à faire long hein….
Techniquement c’est déjà le cas : depuis 2012 Android/Linux (smartphones et tablettes) représentent une plus grande part de marché (>45%) que les PC Windows (moins de 35%) dans les usages des particuliers.
Haaa, les joies du Cloud… On appâte avec une grosse offre gratuite, on attend que les utilisateurs stockent des Go et des Go, qu’ils soient bien dépendants de l’offre… et ensuite on réduit l’espace, forçant les utilisateurs soit à payer, soit à dégager. La majorité des utilisateurs ne va pas passer des jours et des jours à rapatrier des dizaines de Go, ils y a donc de grandes chances pour qu’ils payent.
Une offre d’une telle qualité, un tel respect de l’utilisateur, c’est beau " />
t’as rêvé mec, l’interface de Windows 10 est meilleure que celle de l’OS de G$$gl€, installe toi la preview sur un Lumia si tu veux en être convaincu mais évite de causer de ce que tu connais pas sinon…
turgouna a écrit :
tu fais bien de pas aimer Android, quand on connait la non-innovation chronique de cet OS sans parler de la passoire que c’est en terme de sécurité et du manque d’optimisation criant, autant dire que c’est android tout entier qui n’est pas fini voire manquant et qui souffre tant de l’hyper lenteur de google, etc.
Comme le dit la news : « Le temps du mépris pour Android est désormais loin derrière pour Microsoft. ».
Mais pas pour turgouna / merphémort / CrowTown apparemment, qui continue encore et toujours avec sa propagande anti-Android, anti-Google, et anti tout ce qui n’est pas Microsoft en fait " />
Microsoft ouvre ses applications à d’autres plates-formes, et c’est à saluer. Pas besoin de cracher sur les autres entreprises pour dire que Microsoft fait quelque chose de bien. Franchement… " />
Tu me dis de me méfier de Humble bundle? de Amazon?
Ces stores-là je pense qu’il n’y a pas trop de risque, il y a des entreprises bien identifiées derrière.
Le gros problème c’est que les gens ajoutent des stores super trop cool, où les applis normalement payantes se retrouvent gratuitement ! C’est-y pas beau ça, c’est trop bien ce store alternatif !!
…Et c’est là qu’ils se retrouvent en fait avec des applis vérolées et compagnie.
Bref, faire TRÈS attention aux stores qu’on ajoute…
Je ne voulais pas entrer dans le détail des bibliothèques, mais merci pour les précisions " />
Le
28/10/2015 à
13h
34
vinceff a écrit :
Un autre problème… c’est que je me demande si ce n’est pas trop tard…
Microsoft Windows, ce n’est plus ce que c’était avec xp ou vista… Ajd bien que je n’apprécie pas plus que ça W10, ils font carton plein. Moins de bug moins de lenteur, tous les logiciels compatibles.
Je pense au final que c’est mort pour linux même si steam se met dessus.
Bien sûr qu’ils font carton plein : les gens se contentent de mettre à jour leur OS existant. Quand ils achètent un nouvel ordinateur Windows est pré-installé dessus. Le « succès » de Windows 10 n’est donc pas une surprise.
En revanche, autant avant Windows représentait 90% des usages informatiques personnels (=PC Windows), autant aujourd’hui le paysage est beaucoup plus hétérogène car les particuliers utilisent d’autres machines : smartphones et tablettes. Au point que la part des « PC Windows » représente moins de 50% des visites Web, par exemple.
Guinnness a écrit :
Tu mélange multiplateforme/interopérabilité des logiciels libres en général et compatibilité là.
De mon point de vue l’argument “compatibilité” est à double tranchant en ce qui concerne Linux, le coté fermé du proprio permet d’avoir une relative homogénéité là où la possibilité de faire tout et n’importe quoi du libre devient parfois plus un inconvénient qu’une force.
Je m’explique :
un soft labellisé “Windows” tournera (en principe) sans problème sur n’importe quelle machine utilisant la version de l’OS à laquelle il se destine et probablement sur la suivante voir parfois encore celle d’après
avec Linux c’est parfois un peu plus compliqué, il y a une telle disparité entre certaines distribs qu’il n’est pas rare (et c’est un euphémisme) qu’un soft compilé pour une version précise d’un distrib ne tourne pas forcément sur une autre version de la même distrib, et ne parlons même pas de le faire tourner sur une distrib différente.
En fait il faudrait quasiment considérer chaque distrib comme un OS à part entière sauf que tout ça étant regroupé sous le nom générique “Linux” on peut comprendre que les “non initiés” se sentent perdu et ne comprenne pas pourquoi “ça devrait marcher mais ça marche pas”. (déja qu’en tant qu’utilisateur de longue date je trouve ça absurde …)
De ce point de vue j’aurais tendance à abonder dans le sens de ceux qui voudraient bien voir apparaître un cadre précis et rigoureux sur les règles à respecter pour “avoir le droit” de s’appeler Linux histoire d’assurer que quand c’est indiqué “compatible Linux” ce soit compatible avec TOUS les Linux.
Bon après se poserait évidemment la question de l’utilité d’avoir 50 distribs “différentes”.
Déjà, il est faux de prétendre qu’un « logiciel Windows » est compatible à travers tous les Windows. Tous les utilisateurs ont eu des problèmes en passant d’une version de Windows à la suivante : logiciels qui ne fonctionnent plus, périphériques non reconnus, drivers inexistants… Donc il ne faut pas non plus prétendre que tout est rose et qu’un label « certifié Windows » garantit à 100% qu’un logiciel fonctionnera sur tous les Windows, c’est tout simplement faux. De même certains fichiers ne s’ouvrent pas correctement d’une version d’un logiciel à l’autre (coucou MS-Office). Donc la soi-disant « homogénéité » du proprio me semble être davantage un mythe, une légende urbaine, mais ne se retrouve pas vraiment dans les faits…
Ensuite, certains logiciels sont effectivement compatibles Windows, mais ils ne sont compatibles que avec Windows, c’était mon point principal. Les éditeurs ne les proposent pas pour les autres plates-formes, et comme le code source n’est pas disponible, personne ne peut faire de portage : end of story.
Maintenant, il me semble que tu comprends mal les process dans le monde du libre.
Le point commun à tous les logiciels libres, c’est de mettre à disposition leur code source.
À partir de là, ce code source est compilé, voire packagé, pour une distribution particulière. Cette étape dépend effectivement de la distribution. Au sein d’une distribution, le responsable du paquet va compiler et packager le ou les programmes dont il est responsable. Par exemple le responsable du paquet « Filezilla » dans Debian va récupérer la nouvelle version du code source de Filezilla, le compiler et créer un fichier .deb pour Debian. Ce fichier .deb est effectivement dépendant de la distribution, en l’occurrence il ne sera compatible qu’avec Debian. (Parfois le responsable du paquet est aussi un des développeurs du programme, les doubles casquettes sont fréquentes).
Alors effectivement, je suis d’accord avec toi quand tu dis qu’un package d’une distribution n’est pas compatible avec une autre distribution -mais seulement si tu t’arrêtes au package, car le code source lui, peut bel et bien être compilé sur toutes les distributions GNU/Linux.
Au final, quel est le boulot des responsables de distribution ? Construire les packages pour leur distribution, pour s’assurer que le programme est compatible et fonctionne parfaitement sur leur distribution. Il appartient à chaque distribution de packager et d’apporter les logiciels vers leurs utilisateurs.
Que veut dire « compatible Linux » ? Il n’existe effectivement pas de « label Linux ». Un logiciel est dit « compatible GNU/Linux » quand il peut être compilé et tourner sur une distribution GNU/Linux. Mais ça ne garantit pas qu’il existe un package dédié pour toutes les distributions. Juste qu’il est possible de le compiler ou de le packager si tu le veux. Encore une fois, charge à chaque distribution de créer un paquet pour leur distrib. Si un logiciel libre n’est pas disponible sur une distribution, tu peux effectivement blâmer la distribution : ils n’ont pas fait leur boulot, ils n’ont pas créé le package.
En revanche, que se passe-t-il quand le code source est propriétaire, c’est-à-dire non disponible ? Ben c’est simple : les distributions ne peuvent pas faire ce travail de packaging. Du coup c’est à l’éditeur de faire ce travail, et de proposer des packages. Et là, force est de constater que la situation est très hétérogène. Par exemple Microsoft fournit des package .deb et .rpm pour Skype sous Linux, et c’est tout. Pour les distributions utilisant d’autres formats de package, c’est dans le baba. Pareil chez Valve : ils fournissent un paquet .deb pour Steam (qui se trouve d’ailleurs dans les dépôts d’Ubuntu et dérivés), mais pas de .rpm, donc les utilisateurs de Mageia, OpenSuse ou autre l’ont dans le baba. Dans un sens Steam est « compatible Linux » (=le code source peut être compilé pour Linux), mais dans la pratique le code source est propriétaire, et Valve ne fournit qu’un .deb donc ça n’est compatible qu’avec Debian, Ubuntu et dérivés. (en réalité, pour les autres distributions il existe des solutions, mais il faut parfois bidouiller). C’est dans ces situations là, et uniquement avec des logiciels propriétaires que, comme tu dis, « ça devrait marcher mais ça ne marche pas ».
C’est dans ce sens que je dis que les logiciels libres permettent une bien meilleure compatibilité : le code source étant disponible, il est beaucoup plus facile de créer un package pour une distribution particulière. Si demain tu décides de créer ta propre distribution avec ton propre format de package, tu pourras prendre le code source de tous les logiciels libres et les packager à ta sauce si tu en as envie. En revanche tu ne pourras pas le faire avec les logiciels propriétaires : il n’y a que leurs éditeurs qui peuvent décider de packager pour telle ou telle distribution. S’ils ne veulent pas ouvrir leur code source, c’est leur choix, mais du coup il n’y a qu’eux qui peuvent faire le travail de packaging. N’inverse pas la situation en disant que ce sont les distributions qui sont responsables : elles ne peuvent rien y faire…
Le
28/10/2015 à
09h
04
vinceff a écrit :
Moi je suis plutot d’accord. Si on veut qu’un large public l’utilise, on a besoin d’être réactif. Après de là à le transformer en un nouveau windows… Pof.
Si sur le desktop, tout devient pas forcément libre mais du moins accessible. Genre que les apps windows soit intercompatible avec linux et mac. Et vis et verca. Là je serai pour.
En 98 j’étais sous Win98 mais en 2000…, j’installai mon premier Mandrake 7 sous KDE. En effet, une vraie usine à gaz avec des kernel panic de partout.
Aujourd’hui c’est le jour & la nuit… Tout fonctionne tout seul et même avec du matos AMD. " />
C’est vrai que si on compare la compatibilité des logiciels libres et des logiciels propriétaires, il y a une chose qui saute aux yeux :
la plupart des logiciels propriétaires (payants ou shareware/freeware d’ailleurs) très utilisés ne sont disponibles que pour Windows, et éventuellement sur Mac OS X : MS-Office, Photoshop, et la plupart des jeux vidéos (bien que la situation change pour ces derniers, notamment grâce à Valve)… La compatibilité est donc très limitée.
l’immense majorité des logiciels libres sont compatibles Windows, Mac OS X, GNU/Linux, et parfois existent même sur Android et iOS : VLC, Firefox, Thunderbird, LibreOffice, GIMP, Inkscape…
Ainsi, la plupart des gens utilisent déjà des logiciels libres sous Windows, ne serait-ce que Firefox ou VLC. S’ils passaient à Linux ils retrouveraient ces mêmes logiciels libres, et c’est ça la vraie interopérabilité : pouvoir passer d’un OS à un autre et retrouver ses logiciels préférés, ses jeux préférés, pouvoir ouvrir ses documents en toute transparence, etc.
Avec pas mal de logiciels propriétaires, l’interopérabilité n’est pas possible. Les gens qui quittent Windows pour aller vers Linux doivent dire adieu à la plupart de leurs logiciels propriétaires, comme MS-Office ou les jeux vidéos. Les éditeurs ont pas mal d’efforts à faire à ce niveau là. Souvent les gens restent sous Windows tout simplement à cause de ça : sans s’en rendre compte, ils se sont rendus captifs de leurs logiciels propriétaires, et ça les force à utiliser un seul et unique OS.
Les choses commencent à changer : Steam est disponible pour Mac OS X et GNU/Linux, Microsoft sort ses applications pour d’autres plates-formes (Skype pour Linux et Android, MS-Office sur Android, etc.). Mais comme je le disais, il reste encore beaucoup d’efforts à faire pour avoir une interopérabilité complète et véritable.
Le
27/10/2015 à
16h
03
gokudomatic a écrit :
En fait, Xubuntu n’est pas trop lent. C’est juste que je n’ai remarqué aucune amélioration en passant à Lubuntu. Donc j’ai préféré le premier. Mais voilà, lorsque je surfe sur le web (avec opera), je sens vite le problème. C’est supportable. J’arrive même à faire tourner Godot Engine, c’est dire! Mais pour simplement du surf, ça devient vite douloureux. Pour le moment, je regarde si antix MX ou vectorlinux sont acceptables à mes yeux.
Bon, c’est vrai que je dois peut-être aussi envisager un autre browser. Mais si je veux faire du google docs, en particulier pour les spreadsheets, dillo ne convient pas.
Comme navigateur léger et pas mal il y a Midori.
Par contre sur un vieux PC tu as intérêt à désactiver Flash, mettre Adblock et éventuellement Noscript, histoire de vraiment accélérer le chargement des pages.
Le
27/10/2015 à
15h
13
gokudomatic a écrit :
Je vais abuser de votre générosité et tirer sur votre bras, mais pour ceux qui ont un vieux clou de chez vieux clou (pc portable Acer de 2005) et qui veulent une distrib extrêmement légère mais qui offre quand même des dépôts convenables (de l’ordre d’un debian, suse ou fedora) et DE qui claque un peu (donc pas un fluxbox). Donc puppylinux et compagnie risquent de ne pas convenir. Et mes tests montrent que lubuntu est aussi lent que xubuntu sur cette machine, lenteur qui est supportable mais pas tellement agréable. Faut dire, même windows xp avait du mal.
Et evidemment, les trucs esoteriques du genre E17 vont probablement pas convenir car la carte graphique est comme la marque : de la camelote.
Mais je cherche toujours et encore le graal, beau et complet mais peu gourmand.
C’est vrai que c’est assez difficile à concilier : un DE à la fois beau et moderne, et qui tourne sur un vieux PC de 2005 (à vue de nez c’est quoi, Pentium 4 avec 1 Go de RAM ?). Il faudra souvent faire des compromis : soit installer un DE moderne (KDE, Gnome, voire Xfce, Lxde…) et supporter les lenteurs, soit installer un DE très léger mais moche, voire… ne pas installer un DE, mais juste un gestionnaire de fenêtres.
De mon expérience le meilleur compromis est peut-être Mate (Gnome 2), qui bouffe moins de 300 Mo de RAM et tourne assez bien même sur des PC qui ont quelques années. En revanche sur un PC de 2005 je ne sais pas…
Il faut reconnaître ce mérite aux distributions GNU/Linux : sur un vieux PC tu peux avoir une distribution à jour, avec le kernel et toutes les applications à jour, même si elle a un DE rudimentaire comme fluxbox ou autre. Dans le monde de Windows, ce n’est pas possible d’avoir le dernier Windows à jour sur une machine de 2005, le seul truc qui tournerait ce serait sans doute Windows XP, et il n’est plus supporté.
Le
27/10/2015 à
12h
24
vinceff a écrit :
Ok donc tu utilises kde uniquement sur ton pc boulot :)
Sinon tu es un pro mint d’où ta réaction sur ma question quel intérêt de mint?
Pour LMDE je ne savais pas que c’était une rolling release, est elle aussi stable que manjaro?
J’ai débuté sur Mandriva, puis migré sur Ubuntu, et aujourd’hui j’utilise plutôt Mint sur mon bureau oui. Au boulot j’ai utilisé du Mandriva, de l’OpenSuse, et aujourd’hui de l’Ubuntu.
Je voulais juste répondre à ta question : « quel est l’intérêt de Mint », pour moi l’intérêt c’est qu’elle est simple à installer et à utiliser. Mais je ne prétend pas que c’est la seule hein : d’autres distributions sont aussi simples à installer et à utiliser, comme Ubuntu, OpenSuse, Mageia… Tout dépend des goûts de chacun. Du coup il ne faut pas croire que Linux Mint soit « sans intérêt ».
Je ne connais pas Manjaro donc je ne peux pas comparer.
Citan666 a écrit :
Ce que tu dis est tellement faux mec ! " />
Pour une base .deb, Kubuntu enfonce largement toutes les autres distrib et de loin. Même en comparant sans religion de paquetages, elle fait partie des toutes mieux finies.
Installation simple et efficace, stable, pas de surcourche à la con (le panneau de config de KDE par défaut remplit 95% des besoins) et tout le bénéfice d’un grand choix de logiciels…
C’est vrai que mon point de vue est sans doute obsolète, j’avais utilisé Kubuntu pendant une paire d’années à un moment (2008-2009 de mémoire), et à l’époque l’intégration n’était vraiment pas terrible. Ça s’est peut-être amélioré aujourd’hui " />
Le
27/10/2015 à
10h
47
vinceff a écrit :
Tu utilises quoi toi?
Au boulot je me suis retrouvé avec du Ubuntu, j’ai donc installé KDE par-dessus car c’est mon DE préféré. J’ai réussi à rattraper le coup et au final ce n’est pas trop mal, mais honnêtement je ne le recommanderais pas, il faut un peu bidouiller quand même, et l’intégration n’est pas parfaite.
Chez moi, sur mon ordinateur de bureau c’est Linux Mint Debian Edition ; sur mon PC portable c’est Mint Mate (léger et véloce comme je le disais) ; et sur mon serveur c’est Debian Stable.
Le
27/10/2015 à
10h
37
vinceff a écrit :
C’est quoi le besoin de passer sur du mint? Je comprend pas.
Mageia pourquoi pas et encore ^^ (un brin de nostalgie de mandrake/mandriva ptet?)
De ma fenêtre je vois :
Debian, pour la stabilité
Elementary os, pour le design pour qui aime apple mais qui n’a pas les moyens " />
Fedora, pour participer
Ubuntu pour les novices
Mint aussi est pour les novices. Il y a davantage de paquets pré-installés que sur Ubuntu, y compris des logiciels propriétaires comme Adobe Flash ou les pilotes graphiques, ce qui simplifie grandement les choses pour les vrais novices.
Leurs versions sont sympa et ont su trouver leur public : MATE (Gnome 2) est très bien et véloce pour les configs modestes, Cinnamon est un Gnome 3 personnalisé (que certaines préfèrent au Gnome 3 par défaut). Il y a aussi LMDE (Linux Mint Debian Edition), qui permet d’avoir du Debian-like en rolling release avec l’apparence de Linux Mint.
Bref, moi je comprends tout à fait le succès de Mint, pour les gens qui aimaient Ubuntu pour sa simplicité, mais n’aiment pas Unity.
vinceff a écrit :
Après j’ai du mal à voir l’intéret de Mint, Opensuse, Mageia et tout i quanti.
Et tutti quanti " />
Le
27/10/2015 à
10h
31
vinceff a écrit :
Nan même pas
Mais un réel aficionado il est vrai de cette marque.
Je crois que ActionFighter se moquait un tantinet du verbe utilisé dans ta phrase.
Je crois que tu voulais écrire : « pour moi qui ai une config AMD » (verbe avoir et non pas être !).
Sinon tu pouvais aussi écrire « pour moi qui suis une config AMD », auquel cas tu aurais pu avoir un lien de parenté direct avec l’Athlon64. ^^
Le
27/10/2015 à
09h
46
Tirr Mohma a écrit :
J’espère que c’est énorme troll poilu.
Oui c’en est un, comme tous ses messages d’ailleurs " />
Sinon plus sérieusement, ça fait longtemps que les gens qui veulent à tout prix KDE se tournent plutôt vers d’autres distribs : OpenSuse, Mageia… Kubuntu n’a jamais été la distrib avec la meilleure intégration de KDE.
Je pense aussi que, même si Ubuntu pourrait peut-être contribuer davantage, dans l’ensemble son existence est bénéfique à Linux en général.
Oui je suis assez d’accord avec un commentaire précédent qui disait que Ubuntu était surtout « marketing » : ça a permis à beaucoup de gens de connaître Linux de manière simple, leurs partenariats ont permis de porter des applications sous Linux (Steam pour Linux a d’abord été conçu autour d’Ubuntu), et cela a permis l’émergence d’autres distributions qui en sont dérivées (Linux Mint, elementaryOS, JoliOS…).
Même si j’ai quitté Ubuntu pour des raisons qui me sont propres (je n’aime pas Unity, ni l’intégration d’Amazon), et que je comprends certaines critiques vis-à-vis d’Ubuntu (sur leurs contributions aux projets libres, ou le fait qu’ils préfèrent développer leurs propres solutions dans leur coin plutôt que de contribuer à des projets communs), je pense qu’il faut au moins leur reconnaître que ce qu’ils font a des retombées directes ou indirectes sur les autres distributions GNU/Linux, même pour les distributions non-Debian (comme OpenSuse, Mageia, etc.). Comme tu dis, son existence et ses partenariats sont plutôt bénéfiques à Linux en général, il me semble.
4337 commentaires
Google publie TensorFlow en open source, son API dédiée aux réseaux de neurones artificiels
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C’est quoi l’illustration, un essaim Zerg ? " />
Le gouvernement offre aux OPJ un accès direct au fichier des comptes bancaires
12/11/2015
Le 12/11/2015 à 11h 34
Le 12/11/2015 à 11h 18
Pour justifier d’un tel changement de cap, le gouvernement estime que cela accélérera l’accès à des informations très utiles « notamment dans la lutte contre le terrorisme ».
Avant ils utilisaient l’épouvantail « pédophile » pour justifier leurs attaques au droit à la vie privée.
Depuis les attentats du 11 septembre 2001 ils utilisent l’épouvantail « terroriste ».
Trouvez ce qui fait le plus peur à la population, et vous ferez passer les lois aussi liberticides que vous voulez…
" />
Microsoft : 83 millions d’euros pour la French Tech et l’Éducation nationale
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Le 11/11/2015 à 16h 09
Le 11/11/2015 à 09h 32
Le 10/11/2015 à 20h 21
Le 10/11/2015 à 14h 44
Le 10/11/2015 à 12h 39
Le 09/11/2015 à 17h 03
Le 09/11/2015 à 16h 17
Le 09/11/2015 à 15h 00
Le 09/11/2015 à 14h 37
Le 09/11/2015 à 14h 25
Le 09/11/2015 à 13h 31
Bien sûr que ce n’est pas un « cadeau », c’est un crédit et c’est d’ailleurs dit dans la news :
Dans le détail, 70 millions alimenteront trois cents entreprises sur trois ans au titre des crédits à l’innovation.
Le solde des 13 millions aidera à déployer le numérique à l’école dans le cadre d’un partenariat avec l’Éducation nationale.
Youpi, droguons les futures générations à coups de Windows et de tablettes Surface, histoire que dès le plus jeune âge ce soit bien ancré que « informatique = Microsoft »… Comme quoi rien ne change, les méthodes sont toujours les mêmes.
Un rapprochement qui avait fait grincer quelques dents à l’Assemblée nationale sur le crédo de la souveraineté numérique.
Tu m’étonnes, notre pays n’est pas souverain de ses propres données s’il dépend d’une entreprise extérieure (même pas sur son sol en plus) pour lire et traiter ses documents… Pitoyable " />
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Je ne voulais pas entrer dans le détail des bibliothèques, mais merci pour les précisions " />
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