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Ordo

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Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
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344 commentaires

Guild Wars 2 : 200 joueurs bannis pour avoir profité d'un bug

Le 04/01/2013 à 11h 47

Lorsque l’on est à ce niveau du jeu, que l’on découvre ce “truc” de duplication, qu’on a conscience des précédentes vagues de ban qu’il y a eu pour des situations similaires, qu’on exploite la chose des centaines voire des milliers de fois pour certains, et que l’on vient ensuite dire que c’est de la faute aux développeur… il y là a un cas avéré de mauvaise foi.

Ban complètement mérité.


PlanetSide 2 : SONY fait la chasse aux tricheurs et se passe de finesse

Le 05/12/2012 à 15h 23






NonMais a écrit :

Bonjour,

je lis souvent les commentaires mais n’y participe que très très très peu, mais là, je ne peux m’empêcher de prendre ma plume virtuelle pour écrire quelques mots.

Le niveau moyen de nos concitoyens n’est malheureusement pas très élevé, et donc si on peut admettre que la personne lambda ne sache pas exprimer sa colère autrement que par une insulte, on est en droit d’espérer que les personnes sensées être au-dessus du lot (tel un président de la république française, un directeur quelconque d’une société multinationale, …) puissent dire leur exaspération, leur écoeurement ou autre autrement que par l’insulte.

Et à approuver le fait que “l’élite” se mette au niveau du médiocre fait que l’on se plait à tirer le niveau vers le bas : il me semblerait plus opportun que le médiocre tende vers le haut plutôt que l’inverse.

Alors non, je n’approuve pas qu’un président de la république puisse lancer un “casse toi pauv’ con” comme aurait pu le faire le quidam lambda car justement, on devrait exiger un niveau autrement plus élevé que le niveau moyen à nos “élites”.
Il en va de même pour un directeur de chez Sony qui se doit d’être au-dessus de la mélée.

Il y en a marre de bouffer du communiqué aseptisé et hypocrite où les responsables négligent l’impact de ce genre de “joueur” pourrissant l’expérience des autres et ne respectant pas le travail des développeurs.

Donc, pour une fois que quelqu’un offre un côté plus humain et arrête la langue de bois pour enfin dire à un connard que s’en est un, il n’y a vraiment pas de quoi se sentir choqué.

Le “casse-toi pauvre con” était gratuit et venait d’une personne hautaine qui n’a aucun respect pour les autres. Là, ce “scumbag” vient d’une personne qui visiblement aime son boulot à l’encontre d’une autre qui fait tout pour le pourrir.
L’insulte est donc totalement justifiée.

Et non, un directeur n’a pas forcément à être un cul-serré, muselé au point de ne jamais dire ce que tout le monde pense. Ce genre de communiqué “politiquement correct”, hypocrite et qui n’avance à rien n’a pas sa place ici.

Trop de sérieux et de retenue dans un secteur jeune, fait pour le fun, le divertissement et l’amusement sans complexe, c’est ça qui est choquant.



DayZ : une version stand-alone en préparation sur Steam

Le 29/11/2012 à 17h 26

http://www.rockpapershotgun.com/2012/06/08/ah-i-just-need-to-share-this-day-z-story/

Notons que l’article date de juin, donc ça a bien progressé depuis… et des gars comme ça, j’en ai croisé pas mal (et me suis aussi fait descendre pour du vent… ou juste pour le plaisir du mec en face de me faire avoir un sentiment de frustration).

Aussi, je fais référence à l’interview de TotalBiscuit à l’époque de la sortie du jeu… il y a eu quelques questions posées justement à propos du kill entre joueurs qui n’ont pas eu de réponse convaincante, si ce n’est que c’était clairement ce que le dev’ ne voulait pas voir comme étant un principe régissant le jeu.

Il me semble également avoir lu un article semblable sur Kotaku (il me semblait que l’interview était sur RPS, mais j’arrive pas à la retrouver).

Donc ouais, je trouve vraiment que ce jeu apporte bien plus de frustration que de plaisir de jeu, en grande partie dû aux PK et au fait que jouer solo c’est vraiment pas top.


Le 29/11/2012 à 16h 55






Plasm a écrit :

Pourquoi ? La communauté t’a descendu à chaque fois que tu traversais une ville ou que tu voulais faire ami-ami avec quelqu’un ? <img data-src=" />
Bon après pour les hacks, j’en ai connu (rarement heureusement) et on y peut rien en tant que joueurs. Mais si ça sort sur Steam, certainement de l’amélioration de ce côté la.

Jusqu’à maintenant, tout ceux qui disent ça (les commentaires vis à vis de la communauté, hack exclu) sont des victimes du “don’t shoot, friendly !” et au final ils se font quand même descendre. <img data-src=" />
Ça m’est arrivé x fois. Au début, c’est très rageant mais après on s’y fait vite et on se dit que passer sa vie dans le jeu “full stuff” ça devient lassant. <img data-src=" />
Alors redémarrer souvent, c’est toujours bon à prendre !

Le but premier du jeu est le survival. Et le principal “obstacle” à ça, ce sont les zombies. Enfin, en théorie…
Car avec l’agrandissement du nombre de joueurs, c’est simplement devenu un fps où l’activité phare et de tuer des joueurs dès qu’on en voit… Même pas pour aller lui voler son stuff, juste par principe de le buter.

C’est pas pour rien que je dis que c’est devenu du man-hunt avant d’être un survival.

Si je veux me faire tuer par un mec avec un sniper qui passe son temps à camper pour tuer du joueur, je vais sur BF ou CoD, pas sur DayZ.
Le dev’ lui-même a dit que la tournure qu’avaient prit les choses l’avait dépassé et que “son” jeu était devenu quelque chose qu’il ne souhaitait pas à la base.

En fait, c’est un jeu de zombie complètement à l’opposé d’un L4D ou même plus récemment d’un ZombiU. Limite, là, les zombie ne seraient pas présents ça ferait pratiquement la même chose…

Et comme le genre zombie/survival est quand même largement fourni en jeux, je ne peux pas recommander le mod dans l’état actuel des choses. Il y a bien d’autres jeux bien plus funs auxquels jouer sur un thème comme celui-ci.
On verra bien au lancement du jeu en lui-même.



Le 29/11/2012 à 16h 13






CryoGen a écrit :

Erf, le jeu me donne envie mais avec ce genre de commentaire ca fait flipper <img data-src=" />

C’est juste le mod qui a ses limites.
Il a été fait par un seul mec, qui avait une certaine optique de game design en tête, mais le fait que le mod soit devenu extrêmement populaire très vite, ça, il ne l’avait pas prévu.

Le jeu est passé du survival zombie à un manhunt contre les joueurs. Et ça, c’est clairement pas ce que le dev’ avait en tête… que les joueurs aillent faire uniquement du frag et se contre-fichent de l’aspect survival réaliste, c’était pas du tout son objectif.

Je déconseille le mod à l’heure actuelle, mais si le jeu qui va sortir arrive à combler ces brèches, alors ce sera un très bon titre.
En fait, c’est un peu du quitte ou double.



Le 29/11/2012 à 15h 43

DayZ est un bon mod.
La communauté de DayZ est à chier.

Résultat ? Le gameplay est absolument ruiné à l’heure actuelle.

Espérons que les dev’ arrivent à pondre un jeu qui pallie aux (nombreux) problèmes du mod actuel.
Mais bon, il faut noter qu’un an de développement pour un jeu comme ça, c’est très peu.

Personnellement, je n’en n’attend rien. Mais bon, bonne chance à eux tout de même (bien que le titre soit déjà sur les bandwagons).


PlanetSide 2 : un « MMOFPS » gratuit sur PC, disponible dès ce soir

Le 20/11/2012 à 16h 33






SFX-ZeuS a écrit :

J’aimerais comprendre tu parles de scripts macro et lui avait l’air de parler de configuration de touche ?

Alors la question est peut-on paramétrer ses touches ou pas dans le jeux ? (ce qui n’a strictement rien a voir avec un script ou une macro)

Tu peux refaire la config des touches clavier comme tu le veux, évidemment. Ca serait un piètre jeu PC only sinon.
Mais le fait que les appareils aériens se pilotent avec la souris d’une manière assez particulière rend impossible la création et l’utilisation de scripts automatisés via des logiciels tiers genre Autohotkey.
C’est pas une volonté des développeurs que d’empêcher ça, c’est juste que les aircrafts se pilotent ainsi.



Le 20/11/2012 à 15h 24






Industriality a écrit :

C’est totalement faut, les graphismes ne sont en aucun cas lié à la taille des maps puisque les textures sont en mosaïques et se répètent.
C’est pas parce que t’as une carte immense qu’il te faut plus de VRAM, les textures une fois chargées en VRAM le sont une bonne fois pour toute et s’affichent au fur et à mesure de ta progression.
Et c’est la que la bas blesse, les textures sont dégeux et loin d’exploiter la puissance des cartes actuelles.

Bref, ils auraient pu faire un effort artistique, à moins que le moteur ne savent pas gérer des textures HD, encore une team bloquée il y a 10 ans en arrière…

Ce n’est pas car ton PC fait tourner un jeu avec des centaines de joueurs à l’écran avec des textures HD partout que c’est le cas de tout le monde.

De plus, tu feras la gueule lorsque viendra le moment de télécharger le jeu s’il fait 200Go à cause du nombre de textures HD au total sur les maps.

Aussi, ce n’est pas parce que tu ne charges les textures et models que d’une zone à la fois que ça veux dire que le reste du monde est blanc. Tu ne peux pas bosser à fond artistiquement et en termes de qualité graphique sur une map aussi grande. C’est juste pas possible, où alors t’as 200 artistes qui bossent pour toi en même temps, et tu ne sors le jeu que dans 20 ans.

Alors ouais, le jeu n’est peut-être pas au top d’un point de vue graphique…
Il n’empêche que les batailles nocturnes sur des champs de bataille immenses avec des centaines de joueurs en live qui font fuser les balles et tirs de chars de partout pendant que t’as un Galaxy qui se crash à 10 metres de toi, désolé, mais ça en jette.
Rien à carrer que le cailloux sur lequel je marche n’ait pas une texture en 2048x2048.

Perso, je regarde sur quoi je tire avant de regarder la beauté du sprite de l’herbe.
Chacun ses priorités.



Le 20/11/2012 à 14h 51






Reparateur a écrit :

Chacun sont truc moi je trouve ça parfaitement justifié

donc pas la même de gacher ta salive pour essayer de convaincre

gameplay controle et customisation de ceux-ci sont les bases d’un bon jeux
après tu peut faire tout ce que tu veut derrière si les bases sont pourris dsl la sauce ne prendra jamais

Je n’essaye de convaincre personne.
Si un ou deux types savent pas jouer sans macro/scripts et ne viennent pas sur le jeu juste pour ça, personne ne va les pleurer. Surtout pas pour un F2P de cette ampleur.

Pareil pour les pleurnicheries sur les graphismes.
Quand certains auront compris que non, avoir un rendu graphique digne d’un Crysis en son temps sur une map plusieurs fois plus grande qu’un open world, le tout avec des centaines/milliers de joueurs en live et en ayant un jeu optimisé, ce n’est simplement pas possible autant en termes techniques qu’en termes de moyens financiers et de RH, on aura déjà fait un pas.
M’enfin les “c’est plus moche que BF ! Beurk !”, j’imagine qu’on en aura encore pas mal. Va falloir faire avec.

Chacun fait ce qu’il veut. Je disais juste que c’était léger de jeter un jeu comme ça à la poubelle juste car on ne peux pas faire pew pew pew avec son zoli avion comme dans d’autres jeux à coups d’AHK, alors que tout le monde y arrive très bien de manière normale.

Dans PS2, t’as un keymapping tout à fait honnête. Si ça ne te suffit pas, bah passe ton chemin. Tu ne seras pas frustré de ne pas pouvoir piloter à TA façon, et personne ne te regrettera. Gagnant-gagnant.
C’est aussi simple que ça.



Le 20/11/2012 à 14h 07






Reparateur a écrit :

en l’occurence ça à plutot l’air d’être toi le gros troll

il a un commentaire avisé et précis et toi tu troll derrière sans aucun argument


perso je remercie pour son commentaire dsl un jeux ou tu ne peut pas refaire t’es binding pour moi c’est poubelle directe

pour moi l’interface et l’ergonomie d’un jeux c’est ce qu’il y a de plus important
si elle ne tient pas la route ce n’est pas la même d’aller plus loin

Il a juste dit qu’il pouvait pas blairer les contrôles des véhicules aériens, hein.
Pour moi ça se passait très bien, c’est juste une question d’habitude à prendre, mais il faut aussi savoir que les contrôles des aircrafts font partie de la game balance.

Si on sait pas jouer sans se faire des script AHK, c’est pas à cause du jeu.

Et puis c’est pas comme si les batailles aériennes étaient le seul élément du jeu, au passage… En fait, à l’heure actuelle, c’est même plutôt l’inverse : les aircrafts sont largement en dessous des phases à pied ou en raid de blindés.

Donc balancer un jeu à la benne sous prétexte qu’on sait pas piloter comme le jeu l’impose, c’est un peu léger comme critère de sélection.



L'Authenticator de Blizzard visé par une plainte aux États-Unis

Le 13/11/2012 à 09h 06






Groumfy a écrit :

Arrêtez de vous plaindre sur le caractère payant, c’est juste une option de Blizzard :

Sécurisez vos mots de passe et sécurisez votre PC. Et faites attention aux supposés mails de Blizzard.

Pour utiliser certaines fonctions, ce n’est pas une option, c’est obligatoire.



Le fisc réclame 1 milliard à Google, le deal avec les éditeurs sur la tempe ?

Le 31/10/2012 à 11h 03






Oli_s a écrit :

Ce n’est pas parce qu’il y a une taxe payé par le consommateur qu’une compagnie ne doit pas payer d’impots, faut pas comparer les pommes et les oranges <img data-src=" />

PS: et franchement vous avez du mal avec les mots: optimisation fiscale, ce n’est pas parce que vous ne savez pas le faire qu’il faut diffamer ceux qui le savent, la chasse au sorcières est finie, vive la sélection naturelle <img data-src=" />




crocodudule a écrit :

La taxe à la sortie de la pompe c’est toi in fine qui la paye, pas total.
Pour les emplois sur le territoire, je pense qu’avec les raffineries fermées par Total ils n’ont de leçon à donner à personne …

Je faisais juste remarquer que, contrairement à Google, l’état touche -beaucoup- d’argent avec ce que produit/vend Total. Même si c’est le consommateur qui paie, l’argent va dans les caisses de l’état au final.

Alors ouais, Total ils sont vilains, il sont méchant, ils ne paient pas… Mais en attendant ils rapportent largement plus (indirectement, certes) à l’état que Google.
Il suffit de se demander quel serait l’impact d’une cessation d’activité de la part des deux entreprises pour s’en convaincre (pas côté utilisateur, mais côté rentrée d’argent pour l’état).



Le 31/10/2012 à 10h 43

Pour ceux qui pleurnichent en évoquant le cas de Total, ils peuvent me rappeler à quel taux est taxé l’essence qui sort de leurs stations ?
Et, pour comparer, on peut me dire quelle taxe est appliquée à ce que “vend” Google en France via ses services numériques ?

Enfin, on peut me faire le rapprochement entre ces deux sommes gagnées par l’état ? Et encore, je ne parle même pas des emplois que les deux compagnies fournissent sur le territoire.

Bref, ce n’est pas car Total fait aussi de l’évasion fiscale que son cas est directement comparable avec celui de Google. <img data-src=" />


Lenteurs de YouTube chez Free : l'ARCEP en sauveur ?

Le 23/10/2012 à 16h 02

Free à apporté le low cost en France… malheureusement ça n’est pas à n’importe quel prix.
(Ohohoh.)


Au Brésil, les journaux préfèrent ne pas être référencés dans Google News

Le 22/10/2012 à 16h 32






Dunaedine a écrit :

Attends là, la conclusion de ton premier paragraphe est ni plus ni moins que GNews apporte un service aux journaux. Qu’il leur fournit des lecteurs. Donc faut savoir, soit GNews est un préjudice (et donc tu as tout intérêt à ne pas y être), soit comme tu le dis, c’est un avantage concurrentiel. C’est soit l’un, soit l’autre, une position intermédiaire me paraît impossible.

C’est pas tout blanc ou tout noir. Google offre une certaine visibilité aux journaux. Cela permet de générer quelques clics et donc quelques revenus.
Cependant, ce n’est pas ce que recherchent les journaux. Le Monde, Libé ou le Firago n’ont pas besoin de visibilité, tout le monde les connaît déjà, tout le monde sait où ils sont. Ce qu’ils veulent, ce sont des abonnés, des lecteurs fidèles qui naviguent sur leur site… et ça, Google ne leur apporte pas du tout. Le portail est fait pour que l’utilisateur survole les titres et accroches des news pour ne cliquer que sur ce qui l’intéresse, de lire l’article et de fermer l’onglet pour passer au prochain article. Ok, ça rapporte quelques revenus pub des gens qui viennent de Google et qui lisent l’article… mais est-ce que ça leur fait s’abonner ? Est-ce que ça leur fait mettre le site en favoris et y revenir tous les jours ? Absolument pas. Pire, il est fort probable que la prochaine une de GNews ne soit pas du même journal, ou encore que le lecteur zappe complètement les news de ce journal… ne rapportant alors rien (hormis à Google), tandis qu’un abonné, lui, pour voir qu’aucune news du jour ne l’intéresse, il serait quand même allé sur le site du journal pour vérifier (= €).

Au final, GNews n’inflige pas un préjudice direct, mais n’apporte rien de vraiment folichon non plus pour les plus gros sites. Les plus petits en profitent d’avantage, mais comme ils n’apparaissent pas si souvent que ça… l’utilité reste discutable.

A côté de ça, Google en profite beaucoup plus sans avoir à fournir d’efforts. Le référencement est beaucoup moins onéreux que la création d’articles (paye l’AFP, tes journalistes, les crédits photo…). Donc, au fond, demander à Google de partager son délicieux cookie n’est pas si insensé, du moins si on a une vision où on souhaite que les deux acteurs principaux (Google et la presse) ait un rapport plus équitable.




Dunaedine a écrit :

Ensuite tu parles du moteur de recherche, et personnellement je ne fais pas de distinction entre moteur de recherche et GNews. C’est bien pour ça que je dis que les mouvement de la presse française sont dangereux. Un service comme Gnews ou tout agrégateurs n’est qu’une vue différentes, spécialisé d’un moteur de recherche. D’où le 5ème bouton. Encore une fois, il n’y a pas à faire payer quelqu’un qui t’apporte des clients, même si lui se fait du pognon là-dessus.

C’est là où tu te trompes : GNews est très différent du moteur de recherche principal. L’utilisateur du moteur de recherche n’est pas du tout le même que celui de GNews qui devient plutôt un lecteur.
Aussi, la présentation des résultats est différente… en fait, je dis “résultats”, mais la home de GNews n’a strictement besoin d’aucune action de l’utilisateur pour fournir quelque chose. Les news sont définies par défaut, alors que pour une recherche, c’est bien lui qui fait la démarche de rechercher ce qu’il souhaite.

De plus, la méthode de rémunération de Google est différente sur les deux outils : d’un côté t’as de la pub et des liens sponsorisés, et de l’autre t’as “juste” les informations privées des utilisateurs. Ca n’a pas la même valeur, et c’est là tout le problème : comment pourrait-on partager les “revenus” de GNews s’ils sont inqualifiables et inestimables (au sens premier du terme) ?
La première réponse qui vient à l’esprit c’est : accords commerciaux. Si ceux-ci sont un échec, la seconde est simple : taxe.



Dunaedine a écrit :

Le web fonctionne sur l’échange de liens. Les moteurs de recherches se font de l’argent de manière indirect grâce à la pub, car ils offrent un service vital à ceux utilisant le web. Cela demande des moyens énormes. Il est normal qu’ils touchent une part.

GNews n’est pas “vital”. Loin de là.
et Google (et autres) ne touche pas “qu’une part”, vu que rien n’est partagé du point de vue des revenus.



Le 22/10/2012 à 15h 55






Dunaedine a écrit :

Ensuite pour ta critique de GNews, désolé mais si les “lecteurs” se contentent de l’accroche, je ne vois pas ce qui les amènerait à lire l’article. En prime, GNews ne rapporte rien de manière directe à Google. Mais encore une fois, si un journal s’estime lésé, il n’a qu’à modifier son robots.txt à volonté. Tu admettras qu’il n’y a rien de plus facile et qu’une loi n’a pas à être nécessaire dans cette histoire non? J’aimerais beaucoup que tu répondes à ce point, qui me paraît méchament essentielle. GNews se construit avec l’autorisation des journaux.

Tu ne peux pas te permettre de ne pas te laisser référencer sur GNews si tes concurrents y sont. C’est con mais si tu ne le fais pas, tu t’infliges simplement un désavantage concurrentiel vis-à-vis des autres journaux, sans que cela ne t’apporte quoi que ce soit en plus… donc c’est stupide.

Même si ça ne t’apporte pas un lectorat fidèle, même si tes articles ne sont pas tous en home page, même si tu ne génères pas énormément de clics… c’est toujours ça que tu perdrais à ne pas être référencé.

La presse brésilienne a fait ça en consensus, ce qui a permit à chaque journal de conserver le même pouvoir de visibilité que les autres. Mais, encore une fois, une action isolée est stupide, c.f. l’affaire de l’année dernière avec Copiepresse en Belgique.

La question qui se pose c’est de savoir dans quelle mesure GNews profite à la presse numérique d’une manière globale. Si cela ne rapporte pas beaucoup alors que Google, lui, en profite plus, alors il y a un problème d’équité entre Google et la presse.

Au passage, Google ne gagne rien directement sur GNews, effectivement. Mais il affiche aussi des news sur son moteur principal, donc avec de la pub. Aussi, ça permet de conserver l’utilisateur dans la “bulle Google”, avec tout ce qui s’en suit… “Ah, tu cliques sur cette news concernant la sortie du nouvel iPhone ? Laisse moi donc te proposer de la publicité ciblée sur le sujet partout où tu vas sur le web, maintenant”.

Donc que ceux qui disent que Google n’en retire rien se posent plus de questions sur pourquoi les news sont présentées ainsi et pourquoi le service est le 5eme bouton après le moteur principal, devant GMail, GDocs, GAgenda et même le shopping, les livres et tout ce qui se trouve dans la section “Plus”.
(Et ne venez pas me dire que la position de ce bouton est un pur hasard, sinon je vous ris ouvertement au nez :p)



Le 22/10/2012 à 15h 27






Dunaedine a écrit :

Donc si on utilise une loi pour viser un seul acteur, tu es d’accord que c’est une connerie?

Ensuite tu assimiles référencement et pompage de contenu. C’est faux, Le fait que sur le web, tu es au lieu d’une URL un “résumé” de ce à quoi mène le lien est normal (sinon le web serait pratiquement illisible). En prime, si l’information se résume uniquement à ce titre et à ce contenu, elle ne vaut rien… A noter d’ailleurs que la presse brésilienne a eu l’intelligence d’utiliser robots.txt pour gérer la situation, rien à voir avec notre presse, qui veut du pognon en échange des liens, et veut forcer la vente de son produit. On va voir maintenant ce qui suivra. Au moins leur comportement respecte les règles du jeu. Au passage, tu penses quoi des buralistes qui affichent la couverture des magazines, avec titres et accroches?

Perso, je ne vois pas pourquoi Google paierai pour le référencement, car dans ce cas, n’importe qui peut demander de se faire payer pour un lien web. Blogueur, site web, etc. La presse ne représente qu’une portion congrue du web, et pas la plus intéressante. Donc si, je les vois assez bien fermé Gnews et désindexer massivement la presse française. Perso, je cesserais également de me référer à la presse française, elle mériterait effectivement du disparaître du Web puisqu’elle en refuse le fonctionnement le plus élémentaire, qui permet à tous d’y participer.

Pour ta première question, la réponse est oui, évidemment.
Je n’ai jamais supporté la mise en place de cette taxe, hein. Je ne fais que rappeler à chacun que chacune des parties tente, à sa façon, de gagner du fric.
Du côté de la presse, c’est en voulant une taxe (après qu’une tentative d’accords avec Google ait échoué, ne l’oublions pas).
De celui de Google, c’est justement en ne voulant rien payer.

Je ne dis pas que l’un ou l’autre a raison ou tord, je dis juste que tout le monde ici bas veut sa part du gâteau.

Aussi, mon point se résume a dire que les parts, justement, ne sont absolument pas équitables et que Google conserve tout pouvoir là dessus tout en mangeant bien plus que la presse.

Maintenant, attention, je n’ai pas strictement assimilé l’indexation de contenus à du pompage, mais la façon dont Google Actu est présenté fait que les contenus affichés là-bas ont une importance bien plus grande qu’un simple lien de référencement.
Dans Google Actu, Google ne présente pas juste un lien vers un site, il présente une info : celle écrite par les journaux. quand bien même celle-ci est tronquée, cela reste une info dont certains lecteurs peuvent se contenter et, du coup, ne pas cliquer sur l’article. Ce n’est absolument pas comparable à la neutralité d’un simple référencement.
En fait, si Google reprenais une titraille AFP puis qu’ensuite ils donnaient un lien vers chaque site d’info trouvé en rapport avec cette dépêche, cela laisserait le choix à l’utilisateur de suivre tel ou tel journal tout en ayant une info “neutre” à la base. Mais là, c’est tout l’inverse.

Pour ton exemple des buralistes, c’est assez différent car ils achètent les journaux pour ensuite les revendre (et réaliser leur marge de cette façon). Libre à eux de les afficher comme il se doit, de laisser le visiteur les feuilleter ou non. Pour les invendus, ils reçoivent des indemnisations (mais il me semble que ça ne couvre pas tout… d’où la responsabilité de bien gérer leurs commandes de journaux). J’en veux pour preuve que même les mathématiques ont repris cet aspect économique pour nommer un problème.

Là, Google n’achète pas grand chose… En fait, l’exemple des buralistes va plutôt dans le sens de la taxe qui veut justement faire payer Google pour l’information qu’il présente, information qu’il n’a pas produit lui-même.

Pour ton dernier paragraphe… bah je pense y avoir déjà répondu : le référencement que fait Google sur Google Actu n’est pas qu’un “simple référencement”. S’ils reprenaient le modèle que j’ai décris plus haut, ok. Mais ce n’est pas le cas. Ici ils montrent délibérément de l’info en sélectionnant eux-mêmes un journal précis, ce qui fait qu’avant même d’avoir l’idée de cliquer, l’utilisateur a déjà un fragment d’information provenant du journal, alors que celui-ci ne touche rien. Libre ensuite à lui de cliquer ou non, mais s’il ne le fait pas (ce qui est absolument certain : personne n’ouvre tous les articles de la page de Google Actu… cependant, les gens lisent au moins les titres, regardent la vignette voire lisent un bout de l’accroche)

Dès lors, on ne peut absolument pas dire que le “référencement” de Google sur sa page Actu est neutre et favorise le clic. Ils n’aident pas non plus les journaux à fidéliser leurs lecteurs vu que les liens vers les journaux sont assez chaotiques. Bref, je comprends tout à fait que la presse brésilienne ait décrété que Google Actu ne leur apporte absolument pas l’affichage qu’ils désirent et que l’apport financier des quelques clics reçus (5% dit la news en haut) est négligeable.



Le 22/10/2012 à 14h 41






Dunaedine a écrit :

Google est le premier à avoir répondu, mais il est régulièrement cité par les politiques mêmes. Stratégie du bouc émissaire, pour faire passer la loi, on tape sur l’acteur le plus gros (et donc le moins sympathique). Le fait qu’ils soient les premiers ciblés est une aberration: on ne fait pas une loi pour sanctionner une seule entité.

Nous sommes donc d’accord. Google est le principal acteur dans cet affaire, c’est lui qui intéresse car c’est lui qui est très largement dominant en France et qui rapporterait potentiellement le plus de fric.
Ceci dit, la loi touche aussi les autres agrégateurs de news par effet collatéral car on ne peut faire une loi que sur une seule entreprise (même si ici c’est clairement le but recherché).

Je ne remets pas en question tout ça, je dis juste que de balancer un “j’en ai rien à cirer de Google” alors qu’ils sont bel et bien les premiers à être la cible de tout ça, c’est absurde.



Dunaedine a écrit :

Quand on fait une loi, on vise un comportement nuisible. Qui serait donc ici le référencement, qui causerait donc un tort à la presse. Tu peux m’expliquer le tort que provoque le référencement? Sachant qu’il est très simple de ne pas être référencer si on le souhaite, ces journaux peuvent eux-mêmes faire cesser ce référencement dans la minute. Tu vois, on peut vite sortir de ce cadre restrictif de Google.

C’est simple et la presse brésilienne a bien cerné le truc. L’apport de Google aux journaux par rapport à ce que Google touche est -très- déséquilibré en faveur de Google. Il n’y a même pas de question à se poser là dessus, Google tire beaucoup plus de bénéfices que ceux à qui il pompe le contenu.

On va me dire “oui mais ça reste du gagnant-gagnant, nan ?”. Bah oui et non. Lorsqu’un utilisateur se balade sur Google news, il va certes cliquer sur quelques news qui l’intrigue où l’intéresse, mais il laissera tous les autres de côté, tout en ayant quand même reçu l’info prodiguée par le titre et l’accroche. Dès lors, il est facile de dire que ces articles sont une perte nette pour le journal qui ne voit que très peu de visites arriver alors que la news lui a coûté la même chose que celle du voisin. Google, lui, y gagne peu importe si l’utilisateur clique ou non.

Donc même si c’est du gagnant-gagnant, la balance penche beaucoup plus du côté de Google. L’idée de la taxe pour rééquilibrer tout ça n’est donc pas si absurde que ça d’un point de vue strictement économique.
C’est aussi pour ça que la comparaison avec l’annuaire est stupide : il ne s’agit pas du tout du même ordre de grandeur de gains.

Edit: notons également que “sortir de Google”, c’est facile, mais cela laisse la place aux concurrents qui, du coup, peuvent se dire “bon bah comme l’autre s’est cassé, on va rester et récupérer ses clics”. Donc il n’y a aucun intérêt direct à faire ça en solitaire (Copiepresse, l’affaire belge, l’a d’ailleurs appris à ses dépens). Pour que sa marche, il faut que tout le monde se casse, comme ce qu’ils viennent de faire au Brésil où 90% de la presse a dit stop.

…mais le jour où on aura un consensus comme ça en France, je mange mon chapeau.



Dunaedine a écrit :

Pour le dernier paragraphe, je me suis déjà expliqué clairement. La réaction logique des moteurs de recherche sera de déréférencer la presse francophone, ou du moins de limiter ce référencement. Puisque cela passera par une loi, l’ensemble de la presse française (donc pas seulement ceux qui sont derrières cette idée de taxe), sera impactée, y compris les purs players. Si la presse traditionnelle (derrière cette demande) peut résister via ses éditions, les purs players créveront juste.

Comme la taxe n’est encore qu’à l’étude et sous forme de brouillon et que Google n’a balancé cette menace que pour tenter de l’arrêter, on ne peut absolument pas dire ce qu’il se passera si elle est adoptée. Google fermera-t-il GNews France ? Possible mais absolument pas certain. C’est même un peu gros d’ailleurs.

Ceci étant dit, j’ai toujours vivement critiqué le fait de se reposer uniquement sur un service tiers pour générer ses revenus. S’il y a vraiment des journaux qui dépendent entièrement ou du moins en grande partie de la visibilité apportée par Google News, alors leur modèle est extrêmement mauvais. Je préférerais presque construire ma maison sur du sable mouvant.

De plus, ces “petits journaux” sont assez rarement sur Google Actu et le trafic engrangé est ponctuel. Google Actu pousse l’utilisateur à consulter un article puis à fermer la page, en rien ça n’aide les journaux à fidéliser leurs lecteurs. Donc, au fond, est-ce que les plus petits ont vraiment besoin de Google pour survivre ? Bah personnellement je n’en suis pas du tout convaincu… et même si c’était le cas, je n’irais pas défendre quelqu’un qui me dit “moi, je ne dépends que de Google pour ma visibilité et mes quelques clics”.



Le 22/10/2012 à 14h 07






Dunaedine a écrit :

Donc dans le même passage que tu cites, il y a


Donc même dans le passage que tu cites, je ne parles pas que de Google, mais des autres acteurs et des effets délétères sur la concurrence. Donc je me répète, il est absolument stupide de parler ici que de Google. Ou d’une volonté claire de vouloir faire passer cette loi en utilisant un bouc-émissaire (stratégie classique de désinformation/manipulation).

Ok, je reformule alors, si ça te fait plaisir : il n’y a pas que la presse qui pense “pognon, pognon, pognon”, il y a aussi Google “mais également d’autres entités (Bing, Yahoo, d’autres moteurs plus fragiles)”. Content ?

Ceci dit je trouve que c’est de la belle hypocrisie. Les seuls qu’on a entendu sur le sujet, c’est Google. Les seuls auxquels font référence la presse lorsqu’on leur demande ce qu’ils en pensent, c’est Google. Donc si t’as rien à cirer de Google, c’est ton problème, mais ce sont bien eux les premiers ciblés par tout ce bousin.

Oh et, si tu te plains que j’ai ignoré le reste de ta phrase sur la concurrence, c’est juste car c’est n’importe quoi. Ce “siphonnage de pognon sur Google”, comme tu dis, n’a strictement rien à voir avec la concurrence entre les journaux. Au contraire même : si Google en vient à déréférencer les plus gros à cause de cette taxe, ce seront les plus “dépendants aux apports du web”, qui en tireront le plus d’avantages. Comme ce qu’il se passe au Brésil à l’heure actuelle.



Le 22/10/2012 à 13h 51






Dunaedine a écrit :

Si tu ne cites que des morceaux forcément… Toi pas capable de lire entièrement? Je ne cesse de dire à chaque message que cela dépasse Google.

C’est justement pour ça que je n’ai cité que le passage où tu parlais expressément de Google en les faisant en gros passer pour des victimes du vampirisme de la presse. Mon message était là pour dire que non, la presse n’est pas la seule à penser “pognon, pognon, pognon”.


Dunaedine a écrit :

Dans le même post (et parfois la même phrase) que tu t’amuses à citer de manière tronquée. Bel exemple de mauvaise foi et de rhétorique à 2 balles.

Ecoute mon grand, c’est pas ma faute si tu dis “j’en ai rien à cirer de Google” et que deux phrase plus loin tu en fais une qui les concerne directement avec la presse et cette idée de taxe.

Si tu ne veux pas parler de Google, la première chose à faire est… et bien, de ne pas en parler.


Edit : Oh et, niveau mauvaise foi t’es pas mal non plus. “Mais non je ne dis pas que Google sont des victimes !” - Deux seconde plus tard - “Ils vont se faire siphonner du pognon sur le dos par cette vilaine presse ! Bouhouhou !”
Faut arrêter de se foutre de la gueule du monde, assume au moins.



Le 22/10/2012 à 13h 44






Khalev a écrit :

Courage Dunaedine <img data-src=" />

“Ils veulent siphonner Google !” - “OMG MAIS JE PARLE PAS DE GOOGLE !”.

Oui, courage à lui dans la vie, car là, niveau logique, il lui reste un bon bout de chemin avant d’arriver à quelque chose.

Le gars cite 5 fois Google dans son post, mais au final, non, rien à voir. Gnè ?



Le 22/10/2012 à 13h 36






Dunaedine a écrit :

Google…Google…Google…Leur beau discours sur la presse menacé par “Google” n’est que du vent pour syphonner du pognon à Google…




Dunaedine a écrit :

ON NE PARLE PAS QUE DE GOOGLE. Toi comprendre?

Non. Moi pas comprendre.



Le 22/10/2012 à 13h 23






Dunaedine a écrit :

Leur beau discours sur la presse menacé par “Google” n’est que du vent pour syphonner du pognon à Google[…]

Parce que Google a fait ce service par pure bonté peut-être ?
On peut tout à fait retourner la chose ainsi : le beau discours de Google sur les fondements du web et de l’innovation, ainsi que leurs menaces sur la désindexation forcée pour ne pas payer cette taxe, n’est que du vent pour continuer de siphonner (avec un i) le contenu des autres qui ne leur sert qu’à se faire du pognon.

Maintenant, reste à voir, la balance du fric gagné penche plutôt du côté de la presse qui ne survit que grâce à des subventions ou plutôt de celui du géant américain qui vaut des milliards ? C’est une question rhétorique, bien évidemment.

Aussi, il ne faut pas oublier que Google fait tout pour se défiscaliser, ne déclarer que le minimum dans les pays où il officie, et n’apporte pratiquement aucun emploi comparé au secteur de la presse française (et même uniquement celle présente sur le web).
Donc, quitte à choisir l’un des deux camps, personnellement je vais volontiers vers celui qui fait manger et permet de loger des gens chez nous, même si l’idée de taxe est vraiment pas top et que tout le monde y gagnerait bien plus à trouver un accord… (Mais comme Google refuse tout, jusqu’au Brésil, il y a peu de chances pour que ça arrive.)

Tout ça pour dire que c’est bien beau d’affirmer que tout ce qui motive la presse c’est le pognon, mais c’est aussi le cas pour Google.



Aurélie Filippetti s’élève contre les « menaces » de Google

Le 19/10/2012 à 15h 53






Khalev a écrit :

Ce qui est surtout dénoncé ici c’est que cette taxe est totalement injuste et met en danger les principes même du Web.

Je pense que tout le monde serait d’accord si on trouvait un moyen de taxer Google sur ses bénéfices fait grâce à son activité en France.

Mais pas de taxer le fait de faire un lien hypertexte vers un site de presse.

Ah mais je suis tout à fait d’accord sur le fait que ce n’est pas cette taxe qui fera bouger les choses de ce côté là. D’ailleurs, je suis aussi certain qu’il y aura des dommages collatéraux assez importants…

Ce que je soutiens, c’est surtout le fait de dire qu’il y en a marre que Google soit intouchable et fasse absolument ce qu’ils souhaitent de manière unilatérale.
Que ce soit pour utiliser le contenu des sites de presse pour générer des revenus publicitaires, que ce soit en évitant l’imposition, en passant par les modifications brutales de l’algorithme du moteur de recherche qui peut plomber un site du jour au lendemain, ou encore par leur politique sur les données concernant la vie privée.

En fait, il y a tellement de trucs qui me hérissent le poil chez Google que je suis bien content que quelqu’un vienne gueuler un peu. Le coup de gueule est pas très subtile et est même assez imprudent voire néfaste, mais il a le mérite d’exister.



Le 19/10/2012 à 15h 41






ulhgard a écrit :

Donc toute société qui n’est pas domiciliée en France peut faire ce qu’elle veut en France, faire des milliards et des milliards de CA sans payer d’impôts, mais, notre brave ministre de la culture compte faire payer une taxe à la con à une boite qui ne paye déjà pas ses impôts sur les bénéfices.

J’ai tout bon ?

Bah si c’est ça alors je n’ai rien dit, je m’incline devant la clairvoyance de nos élites.

Bin, pourquoi tu crois qu’on dit que la Suisse, le Luxembourg ou, sans aller dans ces extrêmes, que l’Irlande sont des “paradis fiscaux” ?
Simplement car le taux d’imposition est très bas.

C’est juste pour cette raison que les entreprises préfèrent évidemment avoir leurs siège dans ce genre de pays plutôt que chez nous.

Le cas de Google a aussi une chose très difficile à appréhender : le fait qu’ils ne fassent que du démat’. Comment on peut quantifier les revenus que Google génère avec sa pub en France ? C’est très difficile et impossible à contrôler.

Au fond, oui, Google fait vraiment ce qu’il veut, en quelque sorte. C’est pas pour rien qu’ils se permettent de balancer des menaces comme “On va déréférencer toute la presse française si vous nous taxez”.

Quant-à cette taxe, évidemment c’est ridicule face au manque à gagner que la France toucherait si Google était correctement imposée, mais l’esprit coup de gueule fait son effet.
(Et puis, taxer Google pour donner du fric aux éditeurs de presse, c’est ça en moins que le gouvernement a à débourser de sa poche en aides en tout genre… Faut pas l’oublier.)



Le 19/10/2012 à 15h 31






brazomyna a écrit :

Va téléphoner au centre d’impôts dont tu dépends pour leur demander, en bon citoyen qui met un point d’honneur de payer les impôts qu’il doit, comment déclarer les revenus générés par de la pub AdSense sur ton site.

Tu comprendras alors sûrement l’ampleur du grand n’importe quoi français.
Essaie, réellement, pour voir par la pratique. Ca ne te coûtera rien de plus qu’un peu de ton temps libre.

Strictement rien à voir.
Moi je ne suis pas une entreprise qui fait 10 milliards de revenus avec de la pub et qui déclare 40 millions en France.

Et oui, si je dégageais beaucoup de revenus comme ça, j’irais les déclarer… juste car moi, je ne suis pas intouchable et que si le fisc me tombe dessus, je vais avoir mal.
Google, lui, il s’en tape.

Edit: Oh et, si je fous de la pub sur MON site, au moins je gagne de l’argent avec MON contenu.



Khalev a écrit :

Pourquoi ça ne serait que pour la presse? Qu’apporte la presse comme revenu à Gnews?

Sans compter le fait qu’on parle de “Taxe Google” parce que Google est le plus gros, mais il ya aussi tous les autres moteurs de recherches qui seraient touchés.

Comment ça se passerai pour moi qui ait un noeud seeks chez moi? A chaque fois que je l’utilise ou que quelqu’un l’utilise pour trouver une info sur une actu je devrais payer une somme d’argent aux éditeurs de presse?

Google peut absorber cette taxe, alors taxons-le de cette façon. Puis comme ça on est sûr de tuer la moindre petite initiative du premier gus dans son garage venu.

C’est délicat de faire passer une loi spécialement pour une seule entreprise privée… qui plus est lorsqu’elle est étrangère.
La taxe vise Google en priorité, évidemment, mais on ne peut pas légalement les cibler spécifiquement.



Le 19/10/2012 à 14h 49






ulhgard a écrit :

Google est un problème ? Très bien, admettons. Il me semble qu’il y a en france pas mal de matière grise disponible, pourquoi ne pas proposer une alternative à google, encourager la création d’un service équivalent, aider les entreprises du secteur à créer l’alternative. Mais non, c’est trop dur alors rien n’est tenté en ce sens.

Le problème, avec Google, c’est que c’est une société de services complètement dématérialisé qui “vend” ses produits (sa publicité) en France et passe complètement au dessus de tout ce qui est impôts et taxes.

Si tu regardes ce que Google déclare en France, les emplois qu’ils fournissent et donc la valeur qu’ils apportent en tant qu’entreprise sur le sol français, et que tu le compare à ce qu’ils en retirent, tu feras très certainement un bon sur ta chaise tellement c’est absurde et démesuré.
Ensuite, tu viendras comparer ce résultat à la demande de la presse qui veut venir manger un bout de cet énorme gâteau. Des revenus que Google remarquerait probablement à peine… et pourtant ils utilisent leur position dominante pour jouer la carte du chantage avec la menace du déréférencement en cas de choses qui pourraient les contrarier.

Dès lors, on peut tout à fait comprendre que dans un pays comme le notre, construit sur les taxes et impôts, que l’idée qu’une entreprise américaine brassant des milliards profite de ses mouvement d’évitements de fiscalisation pour ne rien reverser à personne puisse agacer. Autant les éditeurs de presse qui, eux, payent l’état lorsqu’ils réalisent des revenus, que l’état lui-même qui ne sait pas comment faire participer Google sans subir les foudres de sa toute puissance (cf la menace de déréférencement).

C’est là tout le problème, et c’est pour cette raison qu’on voit des idées de taxe telle que celle-ci faire son chemin jusque chez les ministres.
Elle est peut-être stupide, inutile et même potentiellement dangereuse pour la presse elle-même, mais au fond, on a juste aucun autre moyen de toucher à Google…



Le 19/10/2012 à 11h 24






ulhgard a écrit :

Problème?
Taxe


C’est chiant non? Pour les citoyens aussi c’est chiant. Le manque d’imagination de notre classe politique est le principal problème disait Chirac dans les années 80. Ce mec finalement était un génie comparativement aux imbéciles que nous nous coltinons à tout les échelons de notre pays.

C’est pas un manque d’imagination, c’est juste que notre système économique est basé là dessus.
Si tu vires les taxes demain, tout le pays part en sucette.

A l’inverse, t’as des pays où les taxes sont pratiquement inexistantes, et où les pouvoirs publics sont très faibles. Universités privées, pas de sécu, routes entièrement privatisées, subventions provenant du domaine privé, campagnes électorales au capital privé…

C’est comme ça, la France a choisi un modèle économique public extrêmement fort, et ça passe donc par des taxes. Un modèle qui a ses avantages et ses inconvénients.
Libre à toi d’aller déménager aux ‘States si ça ne te plais pas… mais prévois un bon paquet de fric en réserve, car si tu te pète la jambe, c’est pas les autres qui payeront pour toi, en admettant que le programme de santé d’Obama ne voit pas le jour.



Borderlands 2 : Une nouvelle classe fait son apparition... pour 9,99 €

Le 15/10/2012 à 10h 52






AnthonyF a écrit :

Ils ne sont peut-être pas tous fait en même temps que le jeu mais sont bien conçu sur le budget du jeu qui n’a que pour seule estimation celle des ventes du jeu de base.

Tu ne peux pas partir sur un budget DLC si tu ne sais pas combien de jeu de base tu vas vendre. Donc, et pour réduire les prises de risques, tu pars sur un budget global.

Faire l’inverse c’est avoir un pari risqué à prendre -plus si risqué visiblement de nos jours vu comme la pratique semble plaire..-.
Un éditeur, en revanche, qui veut vendre un DLC un an après la sortie du jeu lui estimera depuis le dernier chiffre de vente réalisée et pourra faire une évaluation de combien pourrait acheter ce contenu supplémentaire.

Quand tu annonces en grande pompe 4 DLC, c’est que le budget est là et donc vient des estimations des ventes du jeu de base et devraient donc être fournit puisque tu as payé ta part de ce budget.

En tout cas, c’est raisonnable à croire.




  • Pardon de la réponse un peu tardive, m’enfin. -

    Soit, dit comme ça ça peut éventuellement être prit en considération. J’ajouterai cependant qu’il y a aussi probablement un gros effet “précommandes” qui peut apporter un budget non disponible autrement, et donc d’éventuels DLC.
    Mais, en laissant ça de côté, oui, il y a certainement un budget prévu pour le support du jeu et l’apport de nouveau contenu.

    Maintenant à ça il y a deux grandes questions :


    • La première est de savoir si le budget est déjà disponible pour prévoir ce contenu en plus. S’il ne l’est pas mais qu’il le sera après la release, alors est-ce vraiment préjudiciable ? Il y a bien un moment où il n’y aura plus d’argent et qu’il faudra sortir le jeu pour rentabiliser l’investissement et éventuellement dégager assez d’argent pour faire lesdits contenus additionnels.
      Après, si ta situation financière est ok et si t’as de bons gars au service finances qui te disent “ok pour tant de contenus en plus. On vendra X nombres de boites alors ça va passer”, ouais, tu peux déjà prévoir ce que tu vas faire et l’annoncer à tes (futurs) joueurs.


    • La seconde question concerne les joueurs eux-mêmes. Développer une classe en plus et 4 DLC très fournis, ça prend du temps. Beaucoup de temps.
      La technologie d’aujourd’hui permet de sortir un jeu plus tôt afin de laisser les joueurs jouer tout en développant et apportant plus de contenu après.
      J’imagine bien que certains préféreraient voir un jeu “complet” (entendons par là “avec un contenu complètement figé”), mais beaucoup d’autres préfèrent largement jouer au jeu de base d’abord, puis y revenir au moment de la sortie de leurs extensions.
      Dans les deux cas tout le monde peut être satisfait, non ? Si tu veux le jeu plus tôt, tu payes le prix fort et tu achètes ou non les DLC qui suivent. Si tu veux le jeu “complet”, t’attends simplement un pack à prix réduit comme un pack GOTY edition. De toutes façons, tu aurais attendu le temps du développement des extensions d’une manière ou d’une autre, donc ça ne change pas grand chose.


      En répondant à ces deux interrogations, on peut tout à fait accepter le fait qu’il est aujourd’hui complètement normal de sortir un jeu tout en prévoyant des extensions futures. Que ce soit d’un point de vue financier pour le dev et l’éditeur, ou encore pour permettre aux gens de jouer au jeu plus vite.
      Tout le monde n’est pas d’accord, c’est sur, mais tout porte à croire que si le marché a ainsi évolué, c’est car une majorité forte est ok avec ça voire préfère ce modèle économique.
      Mais comme, de toute façon, tout le monde peut s’y retrouver et acheter comme il en a envie, tout cela n’apporte que plus de flexibilité à chaque camp sans léser qui que ce soit au final.




Le 12/10/2012 à 14h 39

Aller, un p’tit coup de pied au cul des pré-jugés et fausses affirmations que j’ai pu lire ici :

Non, à moins de s’appeler Activision et de sortir un nouveau CoD, lorsqu’un éditeur publie un jeu il n’est déjà pas certain de rentrer dans ses frais avec la simple vente de jeux à prix release. Donc dire qu’on paye d’emblée pour le contenu additionnel est stupide et montre une méconnaissance totale du milieu du jeu vidéo, en particulier du point de vue économique et financier.

Non, ils ne développent pas (toujours) les DLC en même temps que le jeu lorsqu’ils annoncent que ceux-ci sont faits après le passage Gold du jeu. Dans le jeu vidéo, mentir et se faire gauler, c’est le tollé assuré. Ca arrive, mais ça reste rare et lorsque ces entreprises poussent trop le bouchon, la communauté ne se gêne pas pour leur faire remarquer (tousse Capcom tousse).

Non, la totalité des DLC n’est pas prévue dès les premiers instants de développement de celui-ci. Ce serait d’ailleurs débile car, si le jeu ne marche pas, des sous vont être dépensés pour créer du contenu que les gens n’achèteront pas. Les DLC sont prévus au moment où l’éditeur est certain de pouvoir continuer de financer le développement et de rentrer dans ces frais. Mais là encore, je parle de “certitude”, mais rien n’est plus bancal (tousse THQ tousse). Aussi, c’est bien souvent une réponse à la demande et aux attentes d’un nombre important de joueurs (du moins assez important pour qu’économiquement ce soit viable de continuer le développement).

Non, dans le passé on n’avait pas des jeux pour lesquels les développeurs/éditeurs nous donnaient gratuitement des tonnes de contenu en plus. Les exemples cités ici (UT3 Titan Pack) sont des exceptions qui restent rares. J’ai un tas de jeux pourris, vendus à prix fort, dont le contenu est médiocre et qui n’a jamais reçu quoi que ce soit d’additionnel (en grande partie car la technologie d’update à la volée n’était pas disponible).

Non, les jeux ne sont pas plus chers aujourd’hui qu’il y a quelques années. Surtout en prenant en compte toutes les promos et façons “détournées” d’avoir un jeu légalement à prix réduit. Maintenant, il ne faut que quelques mois à un jeu AAA pour baisser significativement de prix. Avant, il fallait -beaucoup- plus longtemps pour voir débarquer une version “platinium” d’un jeu, et il était beaucoup plus difficile de faire jouer la concurrence.

Non, pirater un jeu n’est pas faire de la “résistance”. Elle est où la résistance quand on succombe à l’envie de jouer quand même ? Au contraire, c’est être extrêmement faible d’esprit. “Je ne veux pas payer mais je ne peux m’empêcher de jouer car ce jeu est bon”. Wahou, quelle résistance. Quelle force mentale. Quelle esprit d’opposition. Impressionnant.
Guignols.

Non, une boîte qui se fait pirater en masse et qui ne rentre pas dans ces frais ne continuera pas de produire des jeux. Elle mettra la clé sous la porte. Et lorsque ça arrive, tout le monde est perdant. Joueurs “légaux”, pirates et (ex)employés.

Non, cette classe additionnelle n’est pas hors de prix. Ce n’est pas “juste une simple classe”. C’est tout un gameplay qui change, toute une expérience de jeux. Ce sont des dizaines d’heures qui sont modifiées par cette “simple classe”. Ce n’est pas un skin ou quelque chose qui ne change rien au gameplay. C’est absolument tout le contraire… et ça, c’est ce qu’il y a de plus précieux dans un jeu. Si vous ne vous en rendez pas compte, alors vous êtes de piètres gamers et ne méritez même pas de vous considérer ainsi.
Une classe de personnage qui influe autant sur l’expérience de jeu vaut largement plus qu’un petit pack de quelques maps qui ne font que varier les environnements.


Le 11/10/2012 à 18h 24






AnthonyF a écrit :

Le jeu aujourd’hui, c’est tu as le menu du jour auquel tu paies d’abord ton plat principal et que tu dois, malgré tout, payer l’entrée, le dessert et la boisson en plus pour avoir le menu du jour complet.

Si tu continues de trouver normal de payer l’entrée, le dessert et la boisson alors que normalement le coût est intégré au menu du chef… Adieu le jeu vidéo. En tout cas pour sa vraie forme, divertir et respecter le client. Les DLCs d’aujourd’hui de contenus payants sont une honte et entube les clients et ne les respecte pas.
Pourtant Gearbox avait mon plus grand respect, ils ont fait du très bon boulot dans le temps. Seulement ils décident de prendre ce mauvais chemin. Donc merci de ne pas le mettre aux côtés de CDProjekt et VALVe. Faire un hommage au sein d’un jeu ne les rend pas meilleur. Ils savent soigner leur image.

Tu te mélanges.

D’abord, tu dis que tu ne payes que le plat principal, puis l’entrée et le dessert (si tu les veut). Et ça, désolé mais c’est très bien. Ca offre la possibilité à l’acheteur d’avoir un jeu “principal” déjà bien fourni à prix raisonnable (oui, pour l’exemple de Borderlands 2, le prix de base est tout à fait correct si on n’est pas trop pigeon pour l’acheter au prix fort) tout en laissant le choix d’obtenir plus de choses, plus de contenu ou plus d’expérience de jeu (ce qu’offre la nouvelle classe, à défaut d’offrir véritablement du contenu) suivant le désir et/ou l’état du porte-monnaie du joueur.
Et cette conception du DLC est tout à fait acceptable pour tout le monde. On a des jeux plus tôt, donc le dev et l’éditeur rentrent plus vite dans leurs frais, et on a une flexibilité d’achat tout à fait appréciable.

Ensuite, tu dis, et c’est là où je ne suis pas d’accord, que tu payes tout un menu, PLUS, un surcoût pour avoir ton dessert et ton entrée. Là, évidemment que ce n’est pas acceptable.
C’est le cas principalement lors d’arnaques à la con genre DLC Day 1 on disk, mais pour le coup de Borderlands, absolument pas.

Là, la classe a été développée après le passage en gold du jeu, n’est absolument pas obligatoire (c’est au joueur de décider si cette classe et l’expérience de jeu qu’elle apporte lui plait) et a, je trouve, un prix acceptable.
Ouaip, pour changer du tout au tout la façon de jouer au jeu, qu’il faut reprendre du début (donc des dizaines d’heures de jeu en perspective), le prix d’une place de ciné plein pot, je ne trouve pas ça trop abusé, surtout si on considère l’offre de pré-commande qui en gros voulait dire “merci d’acheter notre jeu au prix de release et de ne pas aller le pirater ou d’attendre six mois qu’il baisse de prix. Tenez, en cadeau on vous file la future classe dispo pour vous remercier”.

Donc ouais, pour Borderlands 2, j’ai acheté mon plat principal à prix correct pour la qualité de la bouffe. Libre à moi d’acheter mon dessert et mon entrée ou éventuellement mon accompagnement supplémentaire si je veux varier les plaisirs.
Remarque, vu que j’avais réservé ma table avant, on m’a offert cet accompagnement. Tous les resto ne font pas ça.

Enfin et, chose que beaucoup de gens oublient : concevoir, créer et produire un jeu vidéo coûte beaucoup plus cher qu’il y a quelques années. Le marché est également plus difficile et la concurrence est rude. Si vous venez me dire que, dans ces conditions, une entreprise ne devrait pas essayer de dégager le plus d’argent possible pour survivre (tout en ne devenant pas de gros enfoirés), alors je vous souhaite bonne chance dans votre vie professionnelle future. Vous allez en avoir sacrément besoin.



Le 11/10/2012 à 16h 58






ol1v1er a écrit :

Un dlc …
Jamais je n’en payerai un.

dlc, diminutif de “dans le c” !

C’est clair. Autant qu’ils mettent un an de plus à tout développer, puis qu’ils gonflent le prix à mort pour nous forcer à payer absolument tout le contenu, même celui dont on ne veut pas.

C’est comme quand je vais au resto, je suis super content de devoir attendre bien plus de temps pour que le cuisto me prépare mon dessert, comprit dans le menu que j’ai été forcé de prendre car c’est le seul, même si je n’ai pas envie de le manger.
Évidemment je peux forcer la donne en disant que non, je ne veux pas de dessert, mais bon, je paierai plein pot quand même. C’est tellement mieux de ne pas pouvoir choisir ce qui nous fait plaisir et ce pour quoi on a envie de payer.
Au pire, j’vais pas dans ce resto et l’affaire et réglée, n’est-ce pas ? (C’est quand même con car leur plat principal est vachement bon.)



Le 11/10/2012 à 12h 57






XMalek a écrit :

Parce que oui c’est plus ou moins le même jeu.

Même jeu mais pas même expérience de jeu.



Le 11/10/2012 à 11h 00






Lafisk a écrit :

Et perso, désolé, mais l’excuse du c’était prévu bien avant la sortie du jeu, c’est pas franchement terrible … au contraire, je comprend pas qu’on puisse même essayer de justifier de tels comportements avec des excuses aussi bidon alors que ces même excuses montrent à quel point on prend les gens pour des pigeons …

D’où c’est une excuse ? Développer du contenu supplémentaire post-release pour un jeu que les joueurs apprécient est quelque chose d’inacceptable qu’il faut justifier ?
Ils auraient dû faire quoi Gearbox et 2K ? Dire aux joueurs “Vous voulez une classe supplémentaire optionnelle qui nous demande plus de temps de développement et donc plus de ressources ? Bah allez vous faire mettre, on ne fera pas de contenu additionnel.” ?

On a la technologie pour rajouter du contenu à des jeux déjà bien complets et on devrait s’en priver ? C’est stupide… Et puis tu dis que tu préfères un”jeu complet” au lieu d’un “jeu en kit”… donc t’es du genre à aimer qu’on te dise “non, on va pas vous sortir le jeu maintenant, on va encore attendre un an ou deux car on avait prévu des DLC, mais c’est mieux si on les intègre au jeu avant, nan ?”. Bah désolé mais non. En plus de ralentir considérablement la sortie des jeux récents, accusant alors un retard technologique important, c’est pas gratuit pour les développeurs/éditeur (et donc ne sera pas gratuit pour nous non plus…).
Imagine juste si on avait dû attendre la sortie de tout le contenu supplémentaires pour disons un jeu comme Skyrim, il ne serait pas sorti il y a un an, mais il y a une semaine. Enfin, en admettant que le développeur et l’éditeur rentrent dans leurs frais en développant un jeu pendant super longtemps sans avoir aucune rentrée d’argent (ce qui est fort peu probable).

Faut s’y faire, hein. L’époque des jeux où on ne pouvait rien rajouter est révolue, et c’est tant mieux. Ca offre beaucoup plus de possibilités, tant pous le développeur que pour le joueur.



Lafisk a écrit :

Ben justement, ça te facilite la progression, donc pay to win …

Et on s’en tape car c’est un jeu où tu n’altères pas l’expérience de jeu des autres de manière compétitive. Tu n’as donc aucun avantage sur personne.
La seule chose que tu peux dire c’est “Hey, j’ai fini le jeu en moins de temps que toi !”. Super ton “pay to win”. Réduire la durée de vie d’un jeu c’est réduire d’autant son retour sur investissement, donc c’est plutôt du Pay to Lose.

Oh et, la classe en elle-même n’a rien d’une classe imba. Elle est tout à fait équilibrée par rapport aux autres (c’est juste plus simple pour les newbies de prendre le jeu en main).

Edit: On dirait que j’ai été trop lent. Deux personnes ont déjà répondu sur le sujet…



Le nombre d'employés en centres d'appels d'Orange, SFR, BT et Free révélé

Le 09/10/2012 à 15h 28

Je crois que j’ai pas bien saisi le coup du “70€ de l’heure par salarié”…


Revue de presse : Dishonored, le jeu d'action de l'année ?

Le 08/10/2012 à 12h 29






Ellierys a écrit :

Bon c’est corrigé comme ça, ça conviendra à tout le monde <img data-src=" />

Hey, on parle peut-être du futur GOTY, au placard les approximations <img data-src=" />.

Edit: Mais j’en conviens, se dépatouiller à pouvoir coller une étiquette de genre à chaque jeu vidéo, c’est parfois un bon casse-tête.



Le 08/10/2012 à 11h 50






Hysterias a écrit :

Tu te trompe, on est en Vue subjective “First Person” et on a des armes de tir et de la magie à distance. Donc ca reste un shooter.

Un FPS avec une forte dose d’infiltration. Mais c’est pas un TPS ni un point ‘n click.

On te parle pas du contenu du jeu, mais du type.
Call of Duty si tu voyais ton perso se serait un TPS. pourtant c’est un jeu boum boum.

Non, désolé mais un Shooter, tu passes ton temps à shooter.
Là, c’est un Action/Infiltration game à la première personne.
D’ailleurs, t’as blinde de succès qui te demandent de faire le jeu sans tuer personne ou sans te faire repérer une fois. C’est un gameplay totalement différent d’un shooter comme CoD.
Au pire, tu peux appeler ça un FPAG (First Person Action Game) si tu veux vraiment lui coller un acronyme, mais pas un FP Shooter.

C’est pas car tu peux lancer des cailloux dans Amnesia que c’est un FPS.
Skyrim t’as un arc et tu peux lancer des boules de feu. C’est pas non plus un FPS.



Le 08/10/2012 à 11h 43

C’est pas un FPS.
Ok, t’as une arbalète et un flingue que tu utilises de temps en temps, mais ça n’en fait pas un genre Shooter pour autant.
C’est un jeu d’infiltration/action avec quelques élément de roleplay. Pas un shooter.

Que les néophytes/noobs se méprennent, pourquoi pas, mais pas la presse quoi.
Le raisonnement “Oh, je vois à la première personne, c’est un FPS !” ça va deux secondes mais voilà…
J’avais été jusqu’à lire sur je ne sais plus quel webzine qu’Amnesia était un “FPS Horror”. De quoi s’étouffer avec ses céréales de bon matin.

Edit: Mouais, c’est facile le “ça rentrait pas dans le titre”, surtout que le terme est repris dans l’article :p


Lenteurs de YouTube chez Free : l'UFC saisit l'ARCEP et la DGCCRF

Le 20/09/2012 à 16h 50






Lafisk a écrit :

Totalement contre ça…

ça sent le truc où au final les seuls exposé seront les gros sites, et les petits sites n’auront aucune chances d’exister faute d’exposition et de qualité de service … pour en arriver à la même choses que dans le monde des entreprises où les gros mangent tout le marché et les ptit ce font juste croquer…

Ca n’a rien à voir. Et quand bien même, c’est l’inverse qui se produirait et qui se produit même actuellement : les gros producteurs de contenus sont boudés par les FAI car ils engendrent des investissements dans les infrastructures pour pouvoir offrir (vendre) à l’utilisateur un service décent.
En général, les services à faible trafic sont très bien desservis côté FAI.

C’est d’ailleurs ce que fait Free : ne voulant pas se ranger comme les autres (Orange, Numéricable…) qui, eux, ont des accords commerciaux et des infrastructure plus coûteux, ils ont décidé de traiter tout contenu de la même manière. Tant pis pour l’engorgement sur des services comme YouTube.

Leur point de vue est “C’est Google qui fournit le contenu, c’est à eux qu’il revient de payer”. Celui de Google, des autres FAI et des clients est “Ce sont les consommateurs qui demandent le contenu, c’est à eux de payer (donc aux FAI qui devraient utiliser le prix de l’abonnement pour investir dans une meilleure qualité de service)”.

Chacun des avis se défend, mais la position de Free est difficilement tenable à la vue de la manière dont les usages d’Internet ont évolués, ainsi que la façon dont les utilisateurs considèrent les FAI aujoutd’hui (le client ne veut pas un simple accès à “internet”, il veut un accès au contenu de celui-ci. Et un accès de qualité, privilégiant les contenus riches). On peut difficilement demander à tous les producteurs de contenu de devoir s’adapter et de mettre la main au porte-feuille pour compenser les choix marketing des FAI.

La meilleure solution serait probablement des accord ou ceux qui produisent le contenu et ceux qui en offrent l’accès investissent en commun… mais ça ce n’est qu’une utopie, c’est la loi du business et des profits qui règne avant tout.



Le 20/09/2012 à 15h 44

Erratum : “Le contenu est beaucoup plus riche, beaucoup plus lourd et sa consommation par les clients passe beaucoup plus par le download que par l’upload, comme c’était le cas à l’ère du P2P. ”

&gt; “alors que ce n’était PAS autant le cas à l’ère du P2P”


Le 20/09/2012 à 15h 37






patos a écrit :

Google paye pour avoir de l’upload suffisant car une tarification classique engendrerait des coûts énormes. Du coup, ils laissent une bonne grosse facture aux FAIs… au risque pour eux de perdre des clients s’ils ne le font pas.

On ne peut clairement pas penser le réseau aujourd’hui comme il l’était il y a quelques années.

Le contenu et la façon de se l’échanger sont des choses qui ont beaucoup changé. Le contenu est beaucoup plus riche, beaucoup plus lourd et sa consommation par les clients passe beaucoup plus par le download que par l’upload, comme c’était le cas à l’ère du P2P.

Quand je regarde mon ratio sur m-bt, il est plutôt équilibré… mais aujourd’hui je consomme ces contenus vidéos via streaming ou direct download. Je n’envoie strictement rien.

De fait, si les contenus ont changé, ceux qui le distribue et ceux qui l’acheminent doivent repenser leur manière de financer les choses.
On en vient donc à se poser la question suivante : les FAI peuvent-il rester des fournisseurs d’accès à “Internet”, ou doivent-il devenir des FAC, fournisseur d’accès au contenu ? Car c’est aujourd’hui comme cela que leurs client les considèrent, des FAC.
Libre à eux (les FAC) de se positionner vis à vis des créateurs de contenu (YouTube, par exemple) pour acheminer ce contenu à leur client. On aurait ainsi un favoritisme envers certains services et un délaissement vis-à-vis d’autres pour des offres peu onéreuses, et pourquoi pas des tarifs bien plu élevés pour une couverture totale de tout type de contenu acheminé.
L’exemple de comparaison de prédilection serait sans doute le marché du mobile.

Charge à l’utilisateur de choisir le type d’abonnement dont il a besoin.

Toujours est-il que cette utopie de l’Internet illimité Français à bas prix n’est pas viable et n’est pas supportable par l’ensemble des acteurs. Surtout pas depuis cette transformation des contenus et de l’accès à ceux-ci.
Il est pas normal que ce soit à Google de s’adapter aux choix des FAI français qui se sont positionnés comme ils le sont aujourd’hui.
Free a choisi délibérément de fournir un accès à bas prix en économisant sur leurs infrastructures et leurs accords commerciaux avec les producteurs de contenus. S’ils souhaitent fournir un meilleur accès à ce contenu, alors c’est à eux d’améliorer la qualité de leur service, quitte à répercuter le coût sur les utilisateurs finaux comme le font les autres FAI/FAC qui fournissent un service similaire, mais de meilleure qualité bien qu’un peu plus cher.

Pour faire bref et résumer un peu ma pensée sur le sujet, ce n’est pas à Google que de compenser pour les choix “low-cost” marketings de Free afin que leurs clients (les clients de Free) aient un meilleur accès au contenu disponible sur la plateforme. Surtout pas lorsque les autres FAI ont déjà investi pour offrir une qualité de service que Free refuse de proposer (tout simplement pour ne pas toucher à son offre triple play à 30€ qui a fait son succès).



Borderlands 2 : une ultime bande-annonce à la veille du lancement

Le 20/09/2012 à 14h 22






ArhK a écrit :

Pour les gens qui l’ont acheté et attendent bêtement le déblocage arbitraire, vpn aux US, lancement du jeu, coupure du VPN une fois l’exe lancé…..

Enfin je dis ça…. <img data-src=" />

Très mauvais conseil, pour les utilisateurs de Steam en tout cas.
C’est contre les conditions d’utilisation et Steam surveille ce genre de choses de manière assez fliquée depuis un certain temps.
C’est un bon coup pour se chopper un ban.

On ne plaisante pas avec le business et les restrictions régionales.



Les journaux français rêvent d'une taxe sur les PC, tablettes et liens indexés

Le 04/09/2012 à 11h 16






FunnyD a écrit :

J’aimerais bien voir tous ces sites totalement déférencés, et les voir pleurer parce qu’ils n’auront plus de trafic et moins d’agent car les pubs ne rapporteront plus rien.


Surtout que lorsque l’on va dans google, on se rend caompte que certains “journaux sérieux” recopient leurs articles les uns sur les autres.

Je ne pense pas que le site du Monde cesse subitement de recevoir du trafic car il n’est plus sur Google News…

Mais c’est bien, continue de prôner le monopole et la toute puissance de Google sur la vie et la mort des sites, bonne idée <img data-src=" /> .



Le 04/09/2012 à 10h 55


« C’est un beau cas d’école sur la conciliation entre droits de propriété intellectuelle et droit à l’information (et donc liberté d’expression), poursuit un de nos contacts. S’il faut payer pour indexer et donc rendre l’information accessible, le droit de propriété intellectuelle ne viendrait-il pas faire plier la liberté d’expression ? »
J’ai pas bien vu où Google “s’exprimait” sur Google News… Si quelqu’un pouvait m’éclairer ça serait gentil. J’aimerais bien savoir où Google utilise sa liberté d’expression en pompant le travail des autres.
Pareil pour le droit à l’information… C’est pas Google qui m’informe, c’est le journal dont il a reprit la titre et les premières lignes de contenu.