Tu parles d’un sujet que tu ne comprends pas. Les annexes au règlement général de l’Unedic (les intermittents, mais également les interimaires et d’autres professions qui subissent des conditions de précarité spécifiques) font partie d’une même caisse, l’Unedic. Il n’y a pas de caisse spécifique aux intermittents ou aux intermaires.
Les conditions d’indemnisations sont spécifiques parce que les conditions d’emplois le sont.
Les salariés intermittents cotisent également bien souvent au régime général lorsqu’ils font d’autres activités. Par ailleurs, il y a déjà des cotisations majorées pour ces professions.
Bref, je ne vais pas m’étaler car ce n’est pas le sujet de l’article . Il demeure que le chômage n’est pas rentable, ça c’est certain, mais dans la culture, depuis 2000, il y a une croissance de l’emploi de 5% par an. C’est l’un des secteurs les plus dynamiques depuis 10 ans en France.
L’emploi permanent généré par l’activité des intermittents serait également à prendre en compte si on voulait calculer un pseudo déficit.
C’est d’ailleurs grâce à elle que (par exemple, j’ai pas de chiffres pour d’autres années) sur l’année 2009, 105.000 intermittents du spectacle ont été indemnisés pour près de 1,3 milliard, tandis que leur seules cotisations ne couvraient que 223 millions d’euros (chiffres confirmés par l’UNEDIC)
En gros, les non intermitants du spectacle ont versé en 2009 un chouilla plus d’un milliard d’euros pour les intermitants du spectacle, 4 fois plus que la copie privée (qui est déjà très chère, dixit l’ufc ;)), plus d’un tiers du budget de la culture la même année (2,8Milliard), si ça c’est pas de la licence globale (soutient à la création/exception culturelle/etc…), c’est quoi ?
C’est complément idiot comme affirmation. Oui les chômeurs indemnisés coûtent. Tu pourrais prendre n’importe quelle partie des chômeurs, ce sera toujours le cas (les intérimaires, les salariés ne parvenant pas à enchaîner des CDD…).
La culture en France représente plusieurs centaines de milliers d’emplois permanents. Aujourd’hui, le secteur culturel en France représente plus que l’industrie de l’automobile (en salarié et en valeur).
Et surtout, mélanger une taxe (la copie privée) et un droit social (l’assurance chômage) n’a aucun sens.
Déjà, Amazon ne paie pas ses impots en France, et en plus l’état lui fait des ristournes sur les terrains pour construires leurs usines. En plus de cela, ils ont aussi des ristournes sur les taxes immobiliers sans parler des emplois à bas cout (les étudiants, des emplois saisonniers et j’en passe) que l’état leur autorise.
Bah avec ça, leur cout logistique est tellement dérisoire qu’ils peuvent te filer gratos.
Amazon n’y est pour rien. C’est de la concurrence déloyale initiée par notre propre gouverment. " />
Le fait de ne pas payer d’impots en France (et de jouer l’optimisation fiscale via des montages financiers complexes) n’est pas du fait de l’Etat, c’est même considéré comme de la fraude fiscale.
D’un point de vue éthique, je ne commande rien chez Amazon pour ces raisons. Même en tant que consommateur on peut fait des choix qui impactent la collectivité.
Pour en venir au sujet de l’article, Pixmania est trop bordélique, va dans tous les sens et n’a pas assez soigné le SAV. Il y aura sûrement un repreneur pour cette enseigne connue, mais il va falloir recentrer l’activité.
Espérons surtout qu’il n’y ait pas trop de casse sociale au sein de la boite.
@bingo.crepuscule : je ne prétend pas avoir de solution. L’article cite une organisation du secteur qui propose un nouveau mode de financement, je trouve que ce n’est pas idiot.
Surtout, je réfute l’idée de la majorité des commentaires qui récitent des poncifs libéraux qui voudraient que la marché se régule de lui-même et que seuls les meilleurs s’en sortiraient. C’est faux. L’économie ne se résume pas à une dichotomie : tu es bon, tu t’en sors ; tu es mauvais, tu coules. La nature de la concurrence est fondamentale, tout comme celle de l’écosystème (ou de la filière si tu préfères) dans lequel tu évolues.
Dans le cas de l’information en ligne, des sociétés comme google qui fait du dumping fiscal, ne joue pas avec les mêmes règles que les autres et c’est problématique : ce sont eux qui centralise le trafic et qui en plus impose le prix de la publicité en ligne. Cette problématique d’ultra-domination des facteurs qui composent le marché impose de repenser les conditions du marché.
Quand on parle des avantages fiscaux des journalistes, ça n’a rien à voir avec la santé des entreprises, et comme je le disais les réfléxions sont exactement les mêmes de l’autre côté de l’Atlantique.
Perso, je ne maitrise pas le sujet mais j’en vois les problèmes. J’assume une activité éditoriale en ligne que je finance avec d’autres activités et je vois bien les problèmes que cela poserait si je voulais développer indépendamment ces activités indépendamment du reste, c’est pratiquement impossible.
Le
22/09/2012 à
10h
39
C’est tout de même marrant que sur ce forum, plein défendent la libre entreprise (probablement sans même jamais avoir monté eux-même une entreprise), prennent la défense de google, bing & co sans le moindre esprit critique.
Tout d’abord ces multinationales se livrent à un dumping fiscal préjudiciable à tous mais pour le sujet qui nous interrèsse, il est vrai que la presse sur le net doit trouver des moyens de vivre.
La publicité en ligne ne permet pas de vivre de son activité (journalistique), même avec de très grosses fréquentations ; et en même temps il est vrai que ce qui fait la richesse d’un google, c’est sa capacité à afficher LA bonne information. Ca ne me semblerait vraiment pas illégitime qu’il y ait une rémunération des producteurs de contenus.
Pour un quotidien généraliste, il faut bien entendu bcp plus de salariés et le seuil de rentabilité est pratiquement impossible à atteindre. Et ceci n’est pas vrai qu’en France, il y a exactement les mêmes réfléxions aux USA.
Si on veut avoir une presse indépendante, il faut trouver de nouveaux modèles et celui-ci, le financement par son propre écosystème ne me semble pas si idiot.
PS1 : je suis dirigeant d’entreprise, pas idéologue, je connais la réalité de ce que c’est que de faire vivre des gens de son activité
PS2 : la loi du marché libre et non faussé qui ferait de la “séléction naturelle” a démontré ses fortes limites lors de la crise financière. L’économie ne s réduit pas à des dogmes ensieignés en classe de seconde…
6 commentaires
La Nexus 7 Full HD arrive en précommande, à partir de 269 €
06/08/2013
Le 06/08/2013 à 16h 21
Attention, chez Boulanger c’est une version 16Go qui est proposée.
Un collectif d’artistes se mobilise sur Internet pour la licence globale
16/07/2013
Le 17/07/2013 à 18h 02
Tu parles d’un sujet que tu ne comprends pas. Les annexes au règlement général de l’Unedic (les intermittents, mais également les interimaires et d’autres professions qui subissent des conditions de précarité spécifiques) font partie d’une même caisse, l’Unedic. Il n’y a pas de caisse spécifique aux intermittents ou aux intermaires.
Les conditions d’indemnisations sont spécifiques parce que les conditions d’emplois le sont.
Les salariés intermittents cotisent également bien souvent au régime général lorsqu’ils font d’autres activités. Par ailleurs, il y a déjà des cotisations majorées pour ces professions.
Bref, je ne vais pas m’étaler car ce n’est pas le sujet de l’article . Il demeure que le chômage n’est pas rentable, ça c’est certain, mais dans la culture, depuis 2000, il y a une croissance de l’emploi de 5% par an. C’est l’un des secteurs les plus dynamiques depuis 10 ans en France.
L’emploi permanent généré par l’activité des intermittents serait également à prendre en compte si on voulait calculer un pseudo déficit.
Si tu es si intérréssé par le sujet, il y a un rapport assez complet de l’Assemblée Nationale qui est paru il y a quelques mois (cf.http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i0941.asp)
Le 17/07/2013 à 13h 43
Pixmania continue de sombrer, sa fermeture envisagée
17/05/2013
Le 17/05/2013 à 14h 03
En sus de la taxe Google, la presse demande à être traitée comme les artistes
22/09/2012
Le 22/09/2012 à 11h 30
@bingo.crepuscule : je ne prétend pas avoir de solution. L’article cite une organisation du secteur qui propose un nouveau mode de financement, je trouve que ce n’est pas idiot.
Surtout, je réfute l’idée de la majorité des commentaires qui récitent des poncifs libéraux qui voudraient que la marché se régule de lui-même et que seuls les meilleurs s’en sortiraient. C’est faux. L’économie ne se résume pas à une dichotomie : tu es bon, tu t’en sors ; tu es mauvais, tu coules. La nature de la concurrence est fondamentale, tout comme celle de l’écosystème (ou de la filière si tu préfères) dans lequel tu évolues.
Dans le cas de l’information en ligne, des sociétés comme google qui fait du dumping fiscal, ne joue pas avec les mêmes règles que les autres et c’est problématique : ce sont eux qui centralise le trafic et qui en plus impose le prix de la publicité en ligne. Cette problématique d’ultra-domination des facteurs qui composent le marché impose de repenser les conditions du marché.
Quand on parle des avantages fiscaux des journalistes, ça n’a rien à voir avec la santé des entreprises, et comme je le disais les réfléxions sont exactement les mêmes de l’autre côté de l’Atlantique.
Perso, je ne maitrise pas le sujet mais j’en vois les problèmes. J’assume une activité éditoriale en ligne que je finance avec d’autres activités et je vois bien les problèmes que cela poserait si je voulais développer indépendamment ces activités indépendamment du reste, c’est pratiquement impossible.
Le 22/09/2012 à 10h 39
C’est tout de même marrant que sur ce forum, plein défendent la libre entreprise (probablement sans même jamais avoir monté eux-même une entreprise), prennent la défense de google, bing & co sans le moindre esprit critique.
Tout d’abord ces multinationales se livrent à un dumping fiscal préjudiciable à tous mais pour le sujet qui nous interrèsse, il est vrai que la presse sur le net doit trouver des moyens de vivre.
La publicité en ligne ne permet pas de vivre de son activité (journalistique), même avec de très grosses fréquentations ; et en même temps il est vrai que ce qui fait la richesse d’un google, c’est sa capacité à afficher LA bonne information. Ca ne me semblerait vraiment pas illégitime qu’il y ait une rémunération des producteurs de contenus.
Dans cet article :http://www.telerama.fr/techno/numerama-readwriteweb-pcinpact-nouvelles-frontiere… le rédac chef de PC-Inpact indique combien ils sont frangiles économiquement et qu’ils font vivre le site à 6 salariés.
Pour un quotidien généraliste, il faut bien entendu bcp plus de salariés et le seuil de rentabilité est pratiquement impossible à atteindre. Et ceci n’est pas vrai qu’en France, il y a exactement les mêmes réfléxions aux USA.
Si on veut avoir une presse indépendante, il faut trouver de nouveaux modèles et celui-ci, le financement par son propre écosystème ne me semble pas si idiot.
PS1 : je suis dirigeant d’entreprise, pas idéologue, je connais la réalité de ce que c’est que de faire vivre des gens de son activité
PS2 : la loi du marché libre et non faussé qui ferait de la “séléction naturelle” a démontré ses fortes limites lors de la crise financière. L’économie ne s réduit pas à des dogmes ensieignés en classe de seconde…