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Philippe-67

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Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
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4 commentaires

Le délicat déploiement des brouilleurs d’ondes dans les prisons

Le 24/01/2015 à 09h 43

Bonjour.
Je me permet de te dire que tu n’as pas totalement raison.
Les prévenus peuvent avoir accès à des téléphones fixes, qui peuvent être installé sur les coursives ou sur les cours de promenade.
Pour pouvoir téléphoné, ils doivent recevoir l’autorisation du juge d’instruction. Dès qu’ils ont l’accord, ils doivent demandé aux personnes à qui ils veulent appeler de leur donner une copie de leur facture de téléphone qu’il remettront à l’administration. Ils pourront ainsi appeler ces personnes sur un téléphone fixe ou mobile, uniquement dans la journée. Ils ne pourront pas appeler n’importe quel numéro. Seuls les numéros qui auront été enregistré pourront être appelés.
C’est pareil pour les condamnés.
Normalement, tous les établissements sont dotés de téléphones fixes, sauf les centres de semi-libertés (les détenus n’y sont pas présents la journée, ils ne viennent que pour y dormir).
Le prix de la communication est fixé par le Ministère de la Justice. Le prix était le même que si tu téléphonais depuis une cabine de l’opérateur historique.
Il y a 1 ou 2 ans, le prix était identique à celui pratiqué par l’opérateur historique. Actuellement, je ne sais pas.
Si tu téléphone en local, en national ou en international, le prix n’est pas le même. 

Lorsque les détenus arrivent dans un établissement pénitentiaire, les détenus sont fouillés. C’est très rare qu’un téléphone passe par cet intermédiaire.
La plupart des téléphones rentrent :




  • ils sont projetés de l’extérieur, sur les cours de promenades. Ils sont emballés pour les protégés. Certains établissements sont équipés de filet anti-projection, mais les personnes utilisent des fois des lances-pierres pour passer au dessus.

  • ils rentrent par les parloirs. Les familles ne sont pas fouillés. Elles passent juste sous un détecteur de métaux. Beaucoup de téléphones ne sonnent plus au portique.
    Après les parloirs, la majorité des détenus ne sont plus fouillés (grâce à notre ancien gouvernement et aux associations comme l’OIP), qui interdit la fouille systématique des détenus. Seuls une minorité de détenus ont le droit d’être fouillés, suivant certains critères.

  • ils peuvent aussi être rentrés par du personnel corrompu ou par des intervenants.

    Les surveillants n’ont plus le droit de fouiller une cellule de leur propre initiative, grâce toujours à notre ancien gouvernement. Les surveillants n’ont quelques minutes pour fouiller une cellule sur-encombrée et les cachettes sont très nombreuses dans une cellule.
    On trouve actuellement des mini téléphones, qui ne sont pas plus grand qu’une télécommande de voiture. Ces téléphones sont très prisés en prison, car il est très facile de les dissimuler dans son anatomie.
    Les détenus ne peuvent plus être fouillés intégralement (déshabillés complètement, sans contact physique), sauf sur l’ordre d’un gradé, qui doit posséder des informations qui peuvent faire penser que la personne transporte un objet interdit, ce qui signifie qu’il n’y a plus beaucoup de fouilles.

    Les prises USB des écrans plats (ils prennent moins  de places que les téléviseurs cathodiques, que l’on ne trouve pratiquement plus) sont utilisés pour recharger les téléphones portables. Le téléviseur est loué 8 euros par mois et l’abonnement à une chaîne cryptée est payée par le contribuable. Pour une Maison d’Arrêt de 440 places environ, cela représente une somme de 3400 euros environ.
     
    Les prises usb des ordinateurs ou des consoles de jeux (que le détenu doit acheté par ses propres moyens) peuvent aussi servir. Des petits malins utilisent aussi des piles, ce n’est pas suffisant pour recharger, mais suffisant pour téléphoner.

    Les brouilleurs de téléphones, qui sont réclamés par les personnels, ne les priveras pas de leurs téléphones portables, car ils n’ont pas le droit d’emmener avec eux leurs téléphones, qu’ils doivent déposer à l’entrée de la prison.

    Beaucoup de détenus possèdent des smartphones, avec des connexions internet. Certains vont les utiliser pour effectivement rester en contact avec leurs familles, mais d’autres les utilisent pour continuer leurs trafics, harceler leurs victimes.
    Certains peuvent l’utiliser aussi pour préparer une évasion. Quand un détenu est averti qu’il va aller faire un examen à l’hôpital (ils n’est averti que quelques minutes ou heure avant son départ), il peut prévenir des complices, pour préparer son évasion. Lorsqu’un détenu est emmené à l’hôpital, le personnel n’est par armé (pas de matraque, ni d’armes à feu, pas de taser…).

    Lorsqu’une fouille générale est organisée, de très nombreux surveillants, d’autres prisons, interviennent pour fouiller la prison, les premiers détenus sont surpris, pas les autres. Il n’y a pas assez de personnel pour ouvrir toutes les portes en même temps. Ceux qui ne sont pas surpris, jettent tout dans les WC et tire la chasse d’eau.
    La carte SIM n’est pas jeté mais caché. Cache une carte SIM dans ta chambre et propose à qui tu veux de la retrouver. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.
     
     
     
     
     


La PlayStation 3 n'est pas la bienvenue dans les cellules françaises

Le 09/04/2013 à 19h 38

[quote:4535826:Takoon]

C’est le cas :




  • Soins prioritaires et illimirtés couverts par la CMU, transports en ambulance privée sous escortes, coput 120€ de l’heure 100€ le 14 d’heure de dépassement.
    Les soins sont donnés à l’intérieur de la prison, par du personnel hospitalier. Lorsque le détenu a besoin de soins spécifiques (radios, IRM, spécialistes…) le détenu est conduit à l’hôpital par un fourgon de l’administration pénitentiaire ou par une ambulance, en fonction de son état de santé. Les détenus n’ont pas la CMU. C’est la sécu qui paie, puis la prison pour le reste.


  • Psychologues, addictologues, dentistes, et même sophrologues dans certaines prisons. Suivi personnalisé.
    C’est vrai, en fonction des établissements. Si une personne est suivie pendant la détention, cela peut être bénéfique lors de la libération



  • Protection du pouvoir d’achat des détenus : l’Etat paye les différences de prix avec “l’extérieur”, Coput 40 millions d’€/an.
    Vrai, mais c’est plus proche des 10-15 millions d’€. Mais cela ne concerne que les prisons en gestion public. Le pot de Nutella est acheté. Certains produits sont revendus en cantine 60 à 70 % moins chers


  • Salle de sports, accès libre.
    Les détenus doivent s’inscrire. Suivant les établissements c’est tous les jours et dans d’autres, 1 à 2 fois par semaine.


  • Cinéma, concerts (Yannick Noah recemment par ex)
    Vrai, mais il l’a fait gratuitement. Ce n’est pas le seul artiste, mais les autres la font plus discret


  • Location de télévision à 8€/mois, à ce prix ils ont la TNT, Canal +, Canal Sat et pas de redevance à payer ! (écran plat LED Philips).
    Location de 8 € par mois, sans canal+. C’est l’état qui prend à sa charge l’abonnement


  • Entretien du linge offert, produits d’entretiens offerts chaque semaine.
    Pour le linge, ce n’est vrai que dans certains établissements pour les indigents.
    Produits d’entretiens c’est tous les mois.



  • Suivi personnalisé de la préparation à la sortie avec entretiens individuels et emplois réservés par Pôle emploi.
    Pole emploi intervient dans les prisons, mais pas sur que les emplois soient réservés.


  • Dans certains cas, logement HLM réservé à la sortie pendant 3 mois gratuitement.
    Ce n’est pas l’état, mais les associations que proposent cela



  • Et je ne parle pas des sorties organisées au titre de la réinsertion (parapente, cyclisme, kayak etc etc).
    Equitation, visite dans les musées…


  • Borne automatisée d’enregistrement des plaintes des détenus envers les personnels pénitentiaires, entre autres revendications.
    Faux


  • Assistance gratuite d’un avocat si infraction au règlement intérieur.
    Vrai. L’avocat est payé par les contribuables

    Pendant ce temps, l’honnête clodo au bout de ma rue se caille et crève la dalle.




Le 09/04/2013 à 19h 22






jeliel a écrit :

Ouais enfin il y a une grosse différence entre les prisons pour “petits délits” et haute sécurité. Sans compter que si un prisonnier n’a absolument rien, mange du pain sec et bois de l’eau, je doute qu’il ressorte plus civilisé qu’à son entrée.



Pour info, on est pas en Amérique, il n’y a pas de prisons pour les petits délits et des prisons haute sécurité.
Tu pourras trouver plus d’informations sur les établissements pénitentiaire Français sur le site http://penitentiaire.org/administration-penitentiaire
En France, les détenus reçoivent 3 repas et ils ont droit au minimum à un pain.
Ils boivent de l’eau, mais ils peuvent acheter des sodas ou des sirops.


Concernant l’article, ce qui pose problème, c’est le wifi dans la console. Beaucoup de prisons se trouvent en centre-ville et via la console, le détenu peut se retrouver sur le net pour envoyer des infos ou en recevoir.
Vu le nombre de téléphones portables illicites qui circulent en détention, ce n’est pas la console qui est la plus dangereuse.



Le 09/04/2013 à 19h 22






jeliel a écrit :

Ouais enfin il y a une grosse différence entre les prisons pour “petits délits” et haute sécurité. Sans compter que si un prisonnier n’a absolument rien, mange du pain sec et bois de l’eau, je doute qu’il ressorte plus civilisé qu’à son entrée.



Pour info, on est pas en Amérique, il n’y a pas de prisons pour les petits délits et des prisons haute sécurité.
Tu pourras trouver plus d’informations sur les établissements pénitentiaire Français sur le site http://penitentiaire.org/administration-penitentiaire
En France, les détenus reçoivent 3 repas et ils ont droit au minimum à un pain.
Ils boivent de l’eau, mais ils peuvent acheter des sodas ou des sirops.


Concernant l’article, ce qui pose problème, c’est le wifi dans la console. Beaucoup de prisons se trouvent en centre-ville et via la console, le détenu peut se retrouver sur le net pour envoyer des infos ou en recevoir.
Vu le nombre de téléphones portables illicites qui circulent en détention, ce n’est pas la console qui est la plus dangereuse.