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Leynas

est avec nous depuis le 12 juin 2014 ❤️

Bio

Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
Repassez plus tard ?

645 commentaires

2014, excellente année pour les salles de cinéma malgré le piratage

Le 06/01/2015 à 12h 44






Constrilia a écrit :

Mais ça va pas de comparer Cassavetes et Besson au moment de la pause déjeuner?! Va falloir que je nettoie mon écran maintenant! <img data-src=" />



Je ne les compare pas, je dis que Besson a pris l’idée d’un film de Cassavetes.

Leynas.



Le 06/01/2015 à 11h 00

Léon c’est un très mauvais pompage du Gloria de Cassavetes mélangé avec du John Woo mais avec un calamar asthmatique au montage et Le Cinquième élément c’est encore pire. En plus y a Gary Oldman qui fait absolument n’importe quoi dans les deux films, ce qui le concernant est censé être exceptionnel.

Leynas.


Le 06/01/2015 à 10h 51






athlon64 a écrit :

la c’est de l’héroine badass qui butent du vrai mec



Lady Yakuza et Lady Snowblood elles pètent la gueule à vos héroïnes bidons.

Leynas.



Le 06/01/2015 à 10h 36

Tu peux prendre l’ignorance et le manque d’éducation artistique et notamment sur le rapport à l’image si tu veux, mais cela ne nie pas le fait qu’ils aiment bien des films médiocres, c’en est au mieux la raison.

Sinon c’est global, la comparaison avec d’autres pays est mal venue, ils n’ont pas fondamentalement meilleur goût ailleurs.

Leynas.


Le 06/01/2015 à 10h 33






ActionFighter a écrit :

C’est surtout ma copine qui veut le voir. Après je suis curieux quand même, parce que les avis sont assez divergents.



Rappelle-lui la musique insupportable du Grand Bleu, le montage catastrophique de Léon et le sous John McClane du Cinquième Élément. Globalement les repompages pas assumés des films et productions Besson, le manque de personnalité global de ses personnages féminins et le fait que ce soit un imbécile réac de droite.

Ça devrait suffire à la convaincre.

Leynas.



Le 06/01/2015 à 10h 25






ActionFighter a écrit :

Je comptais pas acheter le DVD <img data-src=" /> <img data-src=" />



D’un autre côté ce serait encore plus la loose de recevoir un courrier HADOPI pour un film de Luc Besson.
Dans le doute, autant ne pas le regarder.

Leynas.



Le 06/01/2015 à 10h 14






unCaillou a écrit :

T’as peut-être pas compris le film.

Il est noté 4.55 sur Allociné alors que Supercondriaque et Lucy sont notés 35.
Il est noté 810 sur IMDB alors que Supercondriaque et Lucy sont notés 5.910 et 6.410.

Soit les gens aiment la médiocrité, soit les notations du web (des milliers d’avis) ne sont pas représentatives du peuple.



Oui les gens aiment la médiocrité, ça n’est pas nouveau.
Cela dit ça n’empêche pas Les Gardiens de la Galaxie d’être meilleur que 85% des sorties de l’année, l’humour étant sa plus grande qualité.
Bon évidemment ça n’atteint pas non plus le niveau de Gone Girl ou Le conte de la Princesse Kaguya.

Et pendant ce temps Blue Ruin est accessible sur Netflix…

Leynas.



Un chauffard retrouvé par les gendarmes après avoir publié ses « exploits » sur Facebook

Le 05/01/2015 à 10h 59






js2082 a écrit :

Ne pas connaitre le système judiciaire français est une chose.
Ne pas connaitre  le système judiciaire français, ne pas le comprendre et s’en vanter, c’est juste idiot.
Renseigne-toi avant de parler d’un sujet que tu ne maitrises pas.



C’est beau, on dirait du Soral.
Merci d’avoir égayé ma journée.

Leynas.



Fleur Pellerin esquisse le chantier de l'offre légale et de la lutte contre le piratage

Le 02/01/2015 à 23h 01

En fait y a un truc de rassurant chez toi c’est que si je regarde tes messages d’autres sujets, c’est bourré d’inexactitudes et de conclusions foireuses.

En plus d’inventer des faits (une étude n’est pas un fait), tu inventes des propos aux autres pour les contredire et tu utilises des notions que tu ne maîtrises pas.

Une telle constance force l’admiration. Ne change rien surtout.

Leynas.


Le 02/01/2015 à 22h 31

C’est dingue, je réponds de manière très courte et tu arrives à me faire dire plein de choses que je ne dis pas.

En fait j’avais commencé à répondre à un peu tout le message de manière courte mais c’est tellement débile de A à Z que franchement j’ai la flemme de terminer et donc j’ai effacé.

Même en citant The Holy Grail t’arrives à te gourrer, c’est fantastique, je suis pas loin de penser que t’es juste un troll qui se fout ouvertement de la gueule du monde en racontant exprès n’importe quoi.

Leynas.


Le 02/01/2015 à 21h 19

Je réponds de manière courte. Comme ça on avancera plus vite.


Mais pourquoi l’artiste n’est pas payé pour créer une œuvre.


Spontanéité. Pour quelle raison devrais-je attendre d’être payé pour écrire un livre ?


Ma réponse à cette question est: historiquement, les artistes se sont engouffré dans une voie de garage où ils sont maintenant coincés.


À côté de la plaque.


Donc, un artiste populaire comme Johnny Holiday et un artiste peu populaire (que je ne connais pas) mais qui travaille autant que Johnny gagne la même somme ?


Non.


Imagine que je fasse la même quantité de travail que Holiday, mais dédié à un truc artistique avec un petit public. Si ce système payait mon travail, je devrait gagner la même somme que Johnny.


Non. Mais ça c’est parce que tu n’as pas compris ce que veut dire “être payé pour son travail” dans le cas d’une oeuvre.


Si ce système payait en fonction de la valeur artistique, je devrais même p-e gagner plus que Johnny (en espérant ne pas froisser les fans de Johnny).


Le système ne paye pas et ne protège pas en fonction de la valeur artistique et heureusement.


Pour les artistes à faible audience, non seulement ils sont soutenus pour leur travail artistique, mais en plus, on aura un dégagement de fond qui pourra être redistribué chez eux.


Mais quel dégagement de fonds ? Tu crois que le budget culturel du public va rester tel quel s’il n’a pas besoin de dépenser pour accéder aux oeuvres ? Tu crois que le chiffre d’affaires de l’industrie artistique va rester le même ?


Tu paies pour un cd, et l’auteur reçoit l’argent que tu as payé.


Non. Quand tu payes pour un CD, celui qui reçoit l’argent, c’est le vendeur. Ensuite il y a redistribution aux différents acteurs jusqu’à ce qu’une partie soit reversée à l’auteur.


Parallélement à ça, le fait de payer pour un cd reste illogique


Non. Avec ou sans ça. un CD ne pousse pas dans la nature.


Si maintenant tu me demandes comment le créateur reçoit de l’argent dans le cas où les échanges non marchand sont légaux, je répondrais de la même manière: tu vas sur le site de l’artiste, et tu paies le morceau.


Oui, bien sûr. Parce que le consommateur est quelqu’un de très généreux qui ira toujours payer pour quelque chose qu’il pourra avoir gratuitement. Stop, il le fait déjà pas quand il est censé être obligé de le faire par la loi alors imagine quand il aura sa bénédiction.


Je dis depuis le début que payer la distribution est illogique. C’est toi qui me répond que la seule solution est de payer par la distribution.


Non.


Mais pour payer par la distribution, il faut payer la distribution.


Non. Mais ça c’est parce que tu crois que payer l’exemplaire numérique d’une oeuvre, ce n’est pas payer l’auteur pour son travail.


Explique moi un truc: si je fais “payer par la distribution” et que je vends 3 cds à 10 euros, combien d’argent ai-je obtenu ? 3*10=30 euros. Exact ?


Non. Tu as 30*X euros, où X est un pourcentage.


Maintenant, je fais payer la distribution: je vend 1 cd à 10 euros. Combien je gagne si j’en vend 3 ? Et si j’en vend 6 ? Si le résultat est le même, c’est bien que le premier cas correspond à une distribution payante


Si tu ne fais payer que la distribution. Toi tu as précisément 0€. Autant dire que le résultat n’est pas le même.


Simplement parce qu’il aime découvrir les créations de l’artiste à faible audience et qu’il veut investir son fric là-dedans.


S’il aime simplement découvrir, il n’ira pas nécessairement investir. Et ceci pour la raison même que ça lui demande de l’argent.


Que ça soit en payant un cd ou en payant un crowdfunding, c’est la même chose.


Dans ton système, ce serait sensiblement équivalent, oui.


S’il ne paie pas, il n’aura de toutes façons rien à découvrir. S’il veut découvrir, il DOIT payer.


Ah ben c’est bien, tu commences à comprendre le danger de ton système.

Leynas.


Le 02/01/2015 à 20h 41






Drepanocytose a écrit :

Tu m’expliqueras alors pourquoi, partout, les basanés, les pauvres ou les déviants politiques sont plus condamnés en assise que la moyenne. Moi j’y vois comme une part d’arbitraire et d’influence des préjugés, mais je dois me tromper.



Ce qui en fait un problème, pas quelque chose d’acceptable.


Tu comprendras peut-être aussi qu’aucune preuve n’est absolue, et que tout le flou que laisse ce manque d’absolu, ca s’appelle de l’arbitraire si on juge dessus. Et que c’est exactement pour cette raison qu’on parle d’intime conviction, et pas d’intime certitude….


facepalm
Non, vraiment, là je sais pas. Ça commence par un truc débile sur le caractère absolu ou non d’une preuve. Et tu termines par dire que deux expressions qui veulent dire la même chose, ne veulent pas dire la même chose. Être intimement convaincu, c’est être intimement certain. Là on a un choix arbitraire linguistique, là d’accord c’est acceptable. Tu remarqueras que si ça peut porter préjudice à un mot (à supposer que ça ait du sens), ça ne porte préjudice à personne.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 20h 25






j-c_32 a écrit :

Mais pourquoi le public de la scène indépendante serait soudainement plus pauvre le jour où les échanges non marchand seraient légalisés ?



Il ne sera pas plus pauvre, il n’aura pas une obligation légale de payer.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 20h 24






j-c_32 a écrit :

Comme tu le sais, je suis payé pour faire des articles. Ces articles sont également un bien immatériel et non rival, très très similaire à une musique. Pourtant, mes articles sont diffusés gratuitement.
Simplement, je suis payé autrement que par la rémunération de la diffusion.



C’est là que tu fais une erreur grave. Un artiste n’est souvent pas payé pour créer une oeuvre, mais pour l’avoir créée.


Comme je l’ai dit, je suis 100% d’accord si tu me dis: “la rémunération par paiement de la diffusion est le seul moyen viable”. Mais cela n’explique pas pourquoi il est logique.
Pour moi, une rémunération n’est logique que si elle paie un travail. Or, ici, ce n’est pas le cas (elle paie ‘l’impremeur inexistent’).


Non, pour la dernière fois, j’en ai marre de le répeter : elle paie l’auteur pour son travail, indépendamment ou non du paiement du processus de reproduction ou de représentation.


De plus, ça implique pas mal de problème, cf. mon explication sur les gains  dans mon commentaire 148: la rémunération par le paiement de la distribution favorise les créations populaires au détriment des créations moins populaires (et souvent plus originales et artistiques).


Oui, mais ce n’est pas un problème. Encore une fois le modèle économique de l’accès gratuit me semble nettement plus néfaste et dévastateur pour les artistes à faible audience.


De nouveau, cette question est close: la réponse est:une solution est de faire payer la diffusion. Ce n’est pas idéal car c’est illogique et contraire à la nature du produit, mais c’est la seule solution qui marche.


Non, cette question n’est pas close, tu n’y as pas toujours pas répondu. Je ne te demande pas la solution, mais quand est-ce qu’on paye l’auteur et pourquoi. C’est simple, ne pense pas au système de royalties, juste au problème de la rémunération.

Je réponds pas au reste car c’est forcément n’importe quoi tant que t’ignores cette question là. D’ailleurs ton paragraphe suivant le prouve bien, tu continues de confondre le fait de payer la distribution et le fait de payer par la distribution.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 19h 57






Drepanocytose a écrit :

Ton argument serait intéressant s’il n’était pas fallacieux.



Non par contre toi j’hésite entre différentes options pas flatteuses.


Tu pars du principe que l’arbitraire et le jugement au feeling sont inacceptables.
Or c’est tout à fait faux, à la fois d’un point de vue purement philosophique, et d’un point de vue très pratique aussi.


C’est tout à fait vrai de différents points de vue y compris philosophique. Je ne crois pas que la philosophie des Lumières par exemple soit spécialement teintée d’un amour pour l’arbitraire. Y a aussi un concept tout simple qui s’appelle l’égalité auquel tu peux te référer.


On gère des questions autrement plus sérieuses que l’aumône aux troubadours par l’arbitraire et le jugement subjectif. Par exemple en France, on decide ou non d’enfermer les gens à vie grâce à ces critères purement subjectifs : on appelle ca “l’intime conviction” des jurés d’assise….


Si j’ai besoin de t’expliquer comment l’intime conviction et les jurés d’assises fonctionnent, on est pas au bout. On va faire simple : on leur demande de juger sur des preuves, il ne s’agit pas de dire arbitrairement si l’accusé est coupable ou non coupable selon son faciès ou ses opinions. Mais comme tu es très malin, je pense que tu vas m’expliquer la logique de la preuve en ce qui concerne une oeuvre d’art.

Bon la suite tu pars encore plus dans le délire alors j’espère que tu m’en voudras pas si je l’ignore.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 19h 50






j-c_32 a écrit :

Justement, le public de la scène indépendante a un public relativement faible et survit avec ça. Ce même public est très très motivé. Celui-ci peut évidemment donner de l’argent, et c’est probablement ce qui se passera.
Si la distribution n’est plus payante, alors cela libère tout l’argent des grosses productions. Où va aller cet argent ? Une partie de cet argent va surement aller là où les gens estiment qu’il y a création artistique.



Le public de la scène indépendante n’est pas nécessairement plus riche qu’un autre, et s’il n’a pas à payer il ne va pas nécessairement payer non plus. Ton histoire de libération de l’argent ce n’est que de la spéculation. Essentiellement parce qu’on ne sait même pas d’où il viendra.


Autre question: tu n’arrêtes pas de dire que le secteur est particulier et qu’il faut qu’il soit protégé. Mais pourquoi ? Quels sont les maths là-dessus ? Pourquoi la loi de l’offre et de la demande ne marche pas ? Si elle ne marche pas, pourquoi baser son modèle économique sur la rémunération de la diffusion basée sur l’offre et la demande ?


Ce n’est pas une question de maths mais de droit.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 19h 45






j-c_32 a écrit :

Oh ! Tu viens de me convaincre dis donc !
S’il te plait, si j’ai tort: EXPLIQUE MOI.



Mais je t’explique. Je t’ai expliqué qu’une oeuvre de l’esprit, par sa nature immatérielle et non rivale, ne pouvait pas se voir appliquer le même raisonnement qu’à des biens d’une autre nature. Je t’ai expliqué que lorsque tu payes la copie d’une oeuvre, tu ne payes pas seulement la distribution mais également le travail de création de l’auteur, tout simplement parce qu’il est payé par ce biais.

Je t’ai également posé assez tôt la question de l’alternative au paiement du travail de l’auteur par un autre moyen. La question amène à un certain nombre d’explications également.


Non, on peut dire: étant donné la situation actuelle, faire payer la distribution est le meilleur moyen de s’en sortir, même si faire payer la distribution n’est pas cohérent.
Il s’agit d’un exemple totalement valide qui contredit ton affirmation “si tu es contre le fait qu’on trouve que faire payer la distribution n’est pas incohérent” -&gt; “tu es contre tout ceux qui préfèrent une solution où on paie la distribution”


Pas faire payer la distribution. Faire payer PAR la distribution. Me reprocher de me répeter c’est bien gentil mais faudrait peut-être commencer à l’intégrer aussi.


Je suis désolé, mais le moyen le plus pédagogique de t’expliquer est de prendre l’exemple des centrales à charbon.


Non, puisque ce n’est pas comparable.


Je fais ça parce que je cherche réellement à discuter, à avoir un vrai échange, à te faire comprendre mon point de vue pour que tu y répondes et qu’éventuellement tu me donnes tort.
Si tu t’obstines à refuser le dialogue, alors, on en arrête là.


Mais c’est toi qui refuse le dialogue à toujours chercher des analogies qui n’ont pas lieu d’être. Si tu veux dialoguer, reste dans le sujet. Accepte de répondre à la question que j’ai posée sur la rémunération de l’auteur. Sur quand et pour quoi rémunère-t-on l’auteur.


Par exemple, tu parles des imprimeurs. Mais les imprimeurs ne sont PAS les créateurs.
Dans le P2P, où sont les imprimeurs ? Qui fait le travail qui correspond à celui des imprimeurs ? S’il n’est pas fait, comment est-ce que c’est un travail qui mérite salaire ?


Non, les imprimeurs ne sont pas les créateurs, et alors ?
En plus on dirait que t’essayes de me faire dire que je voudrais faire payer la création d’une copie numérique pour le processus d’élaboration de la copie en lui-même, et ce n’est pas du tout ce que je dis.
Encore une fois : il s’agit de payer l’auteur pour son travail VIA la distribution. Pas nécessairement la distribution elle-même.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 19h 34






Drepanocytose a écrit :

Aucun. En tous cas, arbitraires, s’il y en avait. Comme quand je jette une pièce dans le chapeau, ou un soutien à PCI.
 
J’ai répondu, à toi maintenant : qu’est-ce qui justifie que tous les travaux de création devraient être payés ?



Tu viens d’y répondre tout seul, cela aurait été bien de faire la gymnastique intellectuelle jusqu’au bout.
Comme on ne distingue pas de critères autre qu’arbitraires pour distinguer une oeuvre de l’esprit que l’on protège d’une oeuvre de l’esprit qu’on ne protège pas : soit on en paye aucune, soit on les paye toutes (du moins à l’origine, après la protection est limitée dans le temps).

À partir de là on a fait le choix de toutes les protéger, et seul l’ayant-droit peut donc choisir de ne pas être rémunéré pour son travail.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 19h 29






127.0.0.1 a écrit :

J’ai beau payer ma redevance pour accéder à l’émission de France 5, ai-je le droit de la télécharger depuis le site de replay-tv pour la conserver advitam-eternam ? Oui ? Non ?

Ah, et le délit de contrefaçon est bien lié au droit d’auteur:

Article. L.335-3. Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’une oeuvre de l’esprit en violation des droits de l’auteur, tels qu’ils sont définis et réglementés par la loi.



Oui, ça ne dit toujours pas en quoi on te demande de t’en occuper. Le droit te concerne, mais il ne te demande pas de le regarder.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 19h 27






Drepanocytose a écrit :

Moi je poserais une question simple : pourquoi est-ce que tous les travaux de création doivent être payés ?
Vraie question.



Je continue par une question. Ce serait quoi tes critères de sélection pour payer une oeuvre ou ne pas la payer ?

Leynas.



Le 02/01/2015 à 19h 14






127.0.0.1 a écrit :

Si, on me demande de m’en occuper. Y a meme une autorité qui est mandaté pour voir si je respecte ce droit.



Tu confonds le fait qu’on te demande de payer une licence d’accès à une oeuvre avec le fait qu’on te demande de t’occuper des droits d’auteur.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 19h 10






j-c_32 a écrit :

Houlàlà.
Bon, je m’y colle.



Ça aurait été bien si tu t’y étais collé avec intelligence.


Tu sais lire ? J’ai dis, message 118, explicitement: “



À partir de là, si untel choisit de    


continuer dans la situation actuelle ou de provoquer le séisme pour
créer une situation saine, j’ai pas vraiment d’argument objectif: c’est
juste une question de choix (perso, je pense que mieux vaut arrêter les
dégats maintenant).”

Ce que je critique, ce ne sont pas ceux qui sont partisans d’une solution en continuant le modèle actuel, ce sont ceux qui mentent en disant que faire payer la distribution est logique et sain. Je n’ai absolument rien contre une solution qui assume le fait qu’elle est incohérente avec la réalité, j’ai quelque chose contre le fait de prétendre que c’est pas le cas.


Oui donc c’est bien ce que je dis, tu es contre ceux qui soutiennent le modèle actuel de paiement de la création VIA distribution. Si on le soutient, c’est qu’on le trouve logique, et ceci sans mentir.
Oui, il est logique de payer la distribution quand elle a un coût et des métiers impliqués. Et si tu ne payes pas la distribution elle-même, tu payes le créateur via la distribution.

Y a quand même une question très importante que tu sembles éviter : comment et quand est-ce qu’on paye l’auteur pour son travail de création ?


En quoi est-ce intéressant. Les analogies sont au contraire bien plus pratique pour prouver que j’ai tort (car il suffit de pointer du doigt l’endroit logique qui coince), encore faut-il que j’ai tort.
Par contre, de ton côté, ce que je vois, c’est: “le secteur est exceptionnel, donc, aucune logique ne peut s’y appliquer”.


C’est intéressant parce qu’utiliser des analogies foireuses pour soutenir sa position, c’est en général un bon signe qu’elle ne tient pas.
Et si tu crois que je dis qu’aucune logique ne peut s’appliquer au domaine artistique, c’est que tu ne sais pas lire. Car c’est un contresens, ce que je dis c’est qu’on y applique une logique spécifique.


Justement, quel est le métier de ceux qui recopient les bits d’un fichier entre l’ordinateur serveur et ton ordinateur ? Il n’y en a pas: télécharger un fichier n’est pas un travail, contrairement à l’imprimerie.
Par ailleurs, les imprimeurs (qui font un travail de type “service”, c-à-d ni vente de bien rival ni vente de bien non rival) sont dans le même bâteau, vu que le contenu des livres est non-rival.


Oui donc tu n’es pas contre rémunérer le travail de distribution, mais contre le fait pour un éditeur de faire payer la création d’une copie lorsqu’elle n’a pas de coût supplémentaire. Soyons clairs, je suis tout à fait d’accord avec l’idée que les éditeurs et distributeurs de copies numériques pratiquent des tarifs abusifs. Cela ne veut pas dire que la copie doit nécessairement être acquise gratuitement.


C’est une analogie foireuse et juste en dessus, tu mets exactement le doigt où je voulais en venir: la musique est un bien non rival, donc, la copie n’est pas un travail du créateur.


Non, la copie n’est pas le travail de l’auteur. Mais de deux choses l’une : personne n’a dit le contraire, ce n’est pas pertinent.


Tu es donc favorable à la légalisation du partage non marchand: si j’assume moi-même l’impression et le transport, je ne devrais pas payer.


Je suis favorable au fait de payer l’auteur pour son oeuvre. Donc non, je ne suis pas pour la légalisation du partage non marchand. Tout au plus je suis pour sa dépénalisation, ce qui est assez différent.


Mais c’est TOI (et ton modèle) qui dit ça:
C’est exactement ce que prone le modèle actuel: si tu as un public de 100 personnes, avec un modèle où tu es payé via la distribution, cela veut dire que tu ne gagnes que 100 fois x euros. Alors que si tu as un public de 1000 personnes, tu gagnes 1000 fois x euros. Or, comme le travail de création d’un contenu n’est pas proportionel au nombre de vente, ça implique qu’avoir peu de public ne permet pas de compenser le coût de création.


Non justement, mon modèle ne dit absolument pas ça. C’est ce que tu disais explicitement, par contre, avec ton histoire d’inutilité. Et à un point bien plus grave.
Sache une chose : la majorité de la scène indépendante a un public relativement faible, en tout cas par rapport à ce qui est diffusé et accessible le plus facilement via la télévision ou la radio. Pourtant ils arrivent à survivre et continuent de produire des oeuvres parce que des personnes achètent un accès à leurs oeuvres. Y compris s’il s’agit de les découvrir. Cette scène survit tellement qu’elle est toujours la principale source de création. La loi les protège autant que n’importe quel autre.


Avec mon modèle, on peut financer bien plus facilement des œuvres dont on n’a pas “besoin”.
Aujourd’hui, si je regarde 3 blockbusters et 1 film indépendant, les gains obtenus pour le film indépendant ne correspondra pas à 14 des gains des blockbusters (car les pdm ne sont pas les mêmes).
À l’heure actuel, le modèle où les rémunérations se base sur le nombre de vente est défavorable au basse pdm.
Avec mon modèle, je peux regarder les 3 blockbusters et 1 film indépendant et ne donner mon argent qu’au film indépendant une fois que j’estime que les blockbusters ont été suffisamment rémunéré.


Comment estimes-tu qu’un tel a été suffisamment bien rémunéré ? qui va financer le film indépendant ? et mêmes les blockbusters puisque personne n’aura besoin de payer pour les voir ?


Ces contraintes sont identiques avec le modèle actuel: si le créateur ne crée pas, il n’est pas payé.
Les albums et les films sont TOUS le résultat d’investissement, qui sont ensuite remboursé (ou pas mais dans ce cas, l’artiste ne sera plus financé par la suite) par la vente.
Dans tout les cas, le créateur DOIT faire la même chose qu’un crowdfounding: trouver un financement pour manger pendant qu’il est en train de créer.


Je dois t’expliquer la différence entre un producteur et le crowdfunding ou ça ira ?

Leynas.



Le 02/01/2015 à 19h 03






127.0.0.1 a écrit :

Pourquoi mettre le droit d’auteur dans la boucle ? Qu’est-ce que j’en ai a foutre du droit d’auteur, en tant que consommateur du service ?



Personne ne te demande de t’en occuper. Il rentre simplement en compte dès le moment où il y a une propriété intellectuelle et de l’argent en jeu. Si tu ne comprends pas ça, c’est que tu ne comprends pas comment le droit d’auteur fonctionne, pas plus que tu ne comprends la nature d’une oeuvre de l’esprit.

Le problème, c’est que j’ai l’impression que tu n’as même pas envie de comprendre.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 18h 45






127.0.0.1 a écrit :

on est donc d’accord: un oeuvre artistique est un bien marchand comme les autres. Pas besoin de règles spéciales et de protection particulières.



Non, ce n’est pas un bien marchand comme un canapé, une pizza surgelée, un pantalon ou un ordinateur, désolé.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 18h 39






127.0.0.1 a écrit :

1/ La majorité de ce qu’il y a ce soir au ciné, télé, radio ne l’est pas. Et je pense que celle d’hier non plus.

2/ La protection du droit d’auteur est payée par mes impots. Sans parler de la TVA sur la billeterie 5% ou les VOD 20% (parce que la culture c’est plus cher en VOD) . Bon, vu que ce ne sont que des films de culture non-francaise, je ne parlerai pas des subventions au cinéma francais… bien que je dois surement payer quelque-part le prix des accords genre TAFTA.

3/ On a besoin de créations artistiques. C’est pas pour autant que le mot “artistique” doit empêcher de parler de produits ou de services, et permettre d’entuber les consommateurs.






  1. Donc en fait tu assimiles la production à ce qui est diffusé à la télévision, dans la plupart des salles de cinéma et à la radio. C’est encore pire que ce que je croyais.


  2. Donc tu n’as pas financé les oeuvres que j’ai citées. CQFD.


  3. Ça tombe bien, il ne l’empêche pas.

    Leynas.



Le 02/01/2015 à 17h 25






tica68 a écrit :

Ah bon, parce que l’humanité se comporte mieux grâce à la création artistique ?? Prends ton temps … reviens dans un millénaire, on t’attends.
Faudrait arrêter d’idéaliser ce que tu appel “création artistique”, on est réellement aujourd’hui plus proche du hamburger dont parle 127.0.0.1.



J’ai hésité entre t’ignorer avec la condescendance que ton intervention mériterait (soit parce que tu dis n’importe quoi volontairement, soit parce que tu es stupide), et répondre.

La comparaison avec le hamburger que vous faites tous les deux est particulièrement éloquente de votre ignorance. Pour comparer la création artistique actuelle avec quoi que ce soit, il faut savoir de quoi on parle.

Au passage, tu as raison, l’humanité ne se comporte pas mieux avec l’art, c’est l’inverse, plein de petits abrutis peuvent écrire des âneries sur Internet alors qu’ils ne devraient même pas savoir lire.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 17h 03


  1. La majorité de la production est indépendante des « majors »


    1. Explique-moi par quel impôt tu as financé : Avatar de James Cameron, Burn Your Fire for No Witness d’Angel Olsen, Blood’s a Rover de James Ellroy et Pluto de Naoki Urasawa. Prends ton temps.

    2. T’as raison, l’humanité se comporterait bien mieux sans création artistique

      Leynas.



Le 02/01/2015 à 16h 38






j-c_32 a écrit :

Où ai-je dit ça ?



Ah pardon, tu critiques le modèle actuel de la rémunération de la création via distribution mais tu n’es pas opposé à ses partisans ?


C’est bel et bien ça le problème: tu parles de solution, mais une solution ne viendra pas si on ne comprend pas ce qui se passe.


Je parle de solution parce que tu vois un problème. Dans l’absolu j’ai plutôt l’impression que c’est toi qui ne comprend pas la situation, au vu de tes nombreuses analogies foireuses. D’ailleurs c’est intéressant que tu essayes toujours de procéder par analogie plutôt que du parler du processus de création artistique en lui-même.


Le piratage est une conséquence directe du fait que la distribution n’est pas un travail.


Non. Au passage les imprimeurs te remercient.


Impossible d’avoir du piratage chez un boulanger, par exemple.


facepalm
Sérieusement c’est fini les analogies foireuses là ?
Bien sûr qu’on ne peut pas pirater une baguette de pain, c’est pas juste impossible, c’est simplement absurde. Au bout d’un moment va falloir que tu intègres que l’on parle de création artistique, de propriété intellectuelle, d’oeuvres de l’esprit, de biens immatériels et non rivaux.


Il faut donc comprendre ça si on veut changer la situation.
Et si on réfléchit, on comprend que c’est illogique de payer pour quelque chose qui n’est pas un travail, et que c’est la source de plein de problème.


Si on réfléchit, on se dit que l’auteur n’est pas payé pour la distribution, laquelle est payée également pour le travail qu’elle demande : impression, transport…
 

Niveau “solution pragmatique”, j’en ai une: on légalise le partage non commercial. Les créateurs seront dans un premier temps dans la merde, mais soit ils disparaitront (auquel cas ça signifie qu’ils ne sont pas indispensable, vu que personne ne tient à payer pour eux) soit un autre système émergera, sans doute basée sur le crowdfounding.


« La création artistique n’est pas indispensable si personne n’est prêt à payer pour. » C’est beau, on dirait du Zemmour.


Par contre, une solution “de transition” (ou “testée aujourd’hui pour voir si elle marche”) ne marchera pas: il n’y a pas d’incitent à ces méthodes alternatives.
Comme tu le dis, le crowdfounding ne marche pas actuellement. Pas étonnant, le grand public reçoit tout ce qu’il veut sans devoir lui-même bouger le petit doigt, et les créateurs et leur collaborateur gagnent bien plus avec ça.


Je n’ai pas dit que le crowdfunding ne marchait pas. J’ai dit qu’il n’était pas viable globalement à cause des contraintes sur le processus de création en tant que tel.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 14h 52






j-c_32 a écrit :

Où as-tu cherché que j’ai une alternative ?



La moindre des choses quand on reproche aux autres de s’en tenir au modèle actuel parce qu’ils ne verraient pas d’alternatives, quand on brandit des arguments aussi fantastiques que “c’est pas parce que c’est difficile à trouver qu’il n’y en a pas”, c’est d’en avoir une. Parce que quand on a rien à dire, le mieux c’est encore de ne rien dire.


misterB dit: “d’un autre côté, c’est normal qu’on fasse des centrales au charbon, vu que ça ne pollue pas”.
(en clair: “c’est normal qu’on paie pour la diffusion, vu qu’on doit payer pour le travail”)
Je réponds: “les centrales au charbon polluent”
(en clair: “la diffusion n’est pas le travail, car si j’augmente la diffusion, l’effort du créateur ne change pas”)


Rien à cirer de vos histoires de centrales au charbon, je parle de création artistique et de droits d’auteur.


À partir de là, si untel choisit de continuer dans la situation actuelle ou de provoquer le séisme pour créer une situation saine, j’ai pas vraiment d’argument objectif: c’est juste une question de choix.


Voilà, tu parles d’un séïsme mais tu sais pas lequel.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 14h 29

Quand je parle de naïveté, ce n’est pas lié au fait que je connaisse ou non d’autres solutions. Cela dit, je veux bien entendre ton alternative.

Au passage, ça te donnera peut-être un indice, si on est dans une situation d’exception, c’est peut-être parce que c’est nécessaire. Et tes analogies ridicules n’y changent rien.

Leynas.


Le 02/01/2015 à 14h 24






j-c_32 a écrit :

À propos de mon travail: je suis payé pour faire de la recherche en physique, c-à-d publier des articles expliquant ces résultats. Ces articles sont disponibles publiquement et gratuitement.



Je me disais bien que t’avais au moins Bac+2 pour faire preuve d’une telle puissance intellectuelle.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 12h 37

Cela ne change en rien le fait que la diffusion n’est pas gratuite.

Leynas.


Le 02/01/2015 à 12h 33






Naneday a écrit :

Merci a internet qui permet aux indé de ce faire entendre, connaitre et reconnaitre ;)



Oui et ça permet aussi le succès des lolcats, de Gangnam Style, de Norman, Durendal et toute la clique de youtubeurs dont l’apport intellectuel et culturel est très limité, pour ne pas dire inexistant. Sur les plateformes de streaming, les plus écoutés sont sensiblement les mêmes que les plus diffusés sur NRJ.

Les indépendants sont tout aussi eclipsés sur les plateformes du web qu’ailleurs, en grande partie parce que les gens choisissent comme d’habitude la solution de facilité. Il n’y a pas qu’une seule chaîne de télévision et on peut encore y trouver quelques bons programmes et de très bons films si on a un peu de curiosité. Mais évidemment quand Arte diffuse des films en noir et blanc les gens préfèrent regarder un épisode de Mentalist ou de NCIS.

Donc le choix culturel imposé j’y crois moyennement, c’est une excuse pour ne pas trop se bouger les fesses.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 11h 34

Non, d’ailleurs elle n’est pas diffusée gratuitement.

Leynas.


Le 02/01/2015 à 11h 33






Nikodym a écrit :

Si je ne me trompe pas, jc distingue le travail de la distribution, ie. si nous devions payer quelque chose, ce serait le travail et non la distribution du travail, je vais essayer d’expliciter son point de vue par un exemple : un artiste fait financer sa période de travail sur kickstarter, puis distribue le fruit du travail.

Dans un monde industrialisé cela crée des réactions épidermiques.



Cela crée des réactions épidermiques chez n’importe qui de raisonnablement curieux des problématiques liées à la création intellectuelle et artistique, qu’on soit dans un monde industrialisé ou non n’y change pas grand chose. Distinguer la création de l’oeuvre et sa distribution c’est bien gentil mais c’est un peu naïf. La rémunération du travail de création passe par la distribution. Quand tu achètes un album, un livre ou une place de cinéma, tu payes les auteurs pour leur travail et pas seulement la distribution.

Et bon tu parles de kickstarter mais c’est à la fois récent et plutôt restreint. D’autant plus que les campagnes kickstarter n’empêche pas la rémunération de la distribution elle-même et ont pour revers que la création elle-même des oeuvres (pas seulement la rémunération des auteurs) est conditionnée par l’engouement du public.

Sinon, s’il s’agissait uniquement de payer le travail de création indépendamment du processus de distribution et donc certainement en amont de celui-ci, quels seraient les critères ? on fonctionne de la même manière pour un film ? un livre ? un tableau ?
Faut comprendre aussi qu’à la base, un artiste crée ses oeuvres spontanément, sans qu’on le lui demande. Il est donc difficile de le rémunérer au forfait en amont. Bien sûr il peut y avoir des commandes de la part de quelqu’un d’autre, mais c’est différent, y compris en droit.

Leynas.



Le 02/01/2015 à 10h 46

facepalm

Leynas.


Le lead designer de World of Warcraft aimerait voir le jeu vidéo aux JO

Le 31/12/2014 à 13h 08

C’est tellement pas idiot qu’il y a déjà des sports “mécaniques” aux JO d’hiver : bobsleigh, skeleton, et luge. Dans chacune de ces disciplines l’équipement joue énormément et ensuite viennent le pilotage et la poussée initiale. Ce n’est que sur cette dernière que je vois une vraie différence de principe avec les sports automobiles.

Leynas.


Le 31/12/2014 à 11h 10

Petite précision tout de même concernant les échecs et autres “Mind sports”, qui pourrait aussi donner quelques indices sur la place des jeux vidéo au niveau olympique.

En 2002 une commission formée par des membres du CIO a établi un rapport et des recommendations sur le programme olympique et les jeux de Pékin. Un des paragraphes de ce rapport concerne directement les échecs, le bridge, et toute autre discipline qui pourrait être rangée dans la catégorie des Mind Sports.

Ce rapport est disponible en anglais et même en français puisqu’il s’agit d’une langue officielle olympique.

Ce qui nous intéresse est le paragraphe 2.5 intitulé Mind Sports ou Sports Cérébraux suivant la langue.

Pour ceux qui ont un peu la flemme, voici la version courte :


Bien qu’il n’y ait aucune définition générale de ce qu’est un sport et de la différence qui
existe entre un sport et un jeu, la composante d’un sport la plus communément acceptée est l’effort physique fourni lors de la compétition. À cet égard, les « sports cérébraux »
pourraient être considérés comme des sports où le joueur ne fournit pas nécessairement
d’efforts physiques lors de la compétition.
La commission recommande donc :

‰ - que les « sports cérébraux » soient définis comme des sports où le joueur ne fournit
pas nécessairement d’efforts physiques lors de la compétition;
‰ - que les « sports cérébraux » ne puissent être admis au programme olympique;


Leynas.


Le 30/12/2014 à 11h 01

Comme quoi les jeux dits « traditionnels » sont encore en avance sur l’e-sport puisque ça fait depuis 2008 et les jeux de Pékin que l’International Mind Sports Association organise les World Mind Sports Games (la deuxième édition ayant eu lieu à Lille après les jeux de Londres et la troisième normalement prévue pour 2016 au Brésil).

Sans parler des SportAccord World Mind Games qui ont eu lieu début décembre à Pékin.

Leynas.


Apprentissage du code à l’école : l’État lance un appel à projets

Le 24/12/2014 à 16h 20

Sauf que si les français sont plutôt mauvais pour les langues étrangères, et notamment en anglais, ce n’est pas qu’une question d’enseignement des langues dès l’école primaire ou non.

Tu peux enseigner aux enfants l’anglais une ou deux heures de plus en école primaire que cela ne les rendra pas sensiblement meilleur dix ans plus tard.

Certes, l’enseignement des langues est à revoir globalement, mais il ne faut pas réduire l’équation à la scolarité.

Leynas.


Le 24/12/2014 à 12h 18

Citoyenneté garantie après le service !

Starship Troopers inside.






Faith a écrit :

Les bases du droit, c’est la morale…



Absolument pas.

Leynas.



[MàJ] La Quadrature du Net ne disparaîtra pas en 2015

Le 21/12/2014 à 21h 39






pako31 a écrit :

Je voudrais pas être médisant, mais si tu attends qu’on te demande ton avis pour le donner, qu’en est-il du moment où il va falloir le défendre? A moins, bien sûr, que tu ne te satisfasses de ce qui se déroule sans toi.



Dans un fil de discussion, j’attends que ce soit le sujet ou de pouvoir lancer tranquillement le sujet.
 

Pour le reste, je crois qu’on a fait le tour de la question. J’ai la sensation que tu caricatures pas mal mon propos (ennemi de mon ennemi). Si tu es fondamentalement opposé aux positions de la QDN, il est évident que tu ne vas pas les soutenir. Ce n’est pas mon cas, c’est tout.


En quoi est-ce que j’ai fait de la caricature ? Si c’est pour mes propos sur la flemme intellectuelle, c’est quand même toi qui m’as dit “on verra les détails en temps voulu”.

Leynas.



Le 21/12/2014 à 16h 36






pako31 a écrit :

D’ailleurs, c’est certainement parce que je ne les ai pas tous lus, mais je n’y ai pas encore trouvé la trace de propositions détaillées et pertinentes sur les sujets abordés par la QDN.



Parce que la question ne s’est pas réellement posée. Y a eu “pourquoi la QdN n’est pas reconnue d’utilité publique ?”, y a eu “Même sans cette reconnaissance, ne peut-elle pas proposer des reçus de dons pour une déduction d’impôt en étant d’intérêt général ?”, du “le ton d’Aigrain n’est-il pas abusif ?” et puis simplement l’idée de “vous donnez ou pas ?”. Y a pas eu de “êtes-vous d’accord avec les positions de la QdN ?”.  


J’assume parfaitement ne pas avoir les connaissances, la verve, l’énergie, le courage, le temps nécessaire pour effectuer un travail détaillé dans ce domaine. Ce que je sais, c’est que je me retrouve mille fois plus dans ce qu’avance la QDN face à ACTA, la loi de programmation militaire, TAFTA et autres joyeusetés que dans les positions de nos gouvernants et des acteurs privés qui leur tirent les ficelles. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis, en quelque sorte, et on verra en temps voulu pour les détails.


Sauf qu’il n’y a pas besoin d’être du même avis que la QdN pour être opposé à ACTA par exemple. Cet opportunisme politique des « ennemis de mes ennemis », c’est de la flemme intellectuelle et pas autre chose. Y a des points sur lesquels je ne me reconnais ni dans les positions du gouvernement, du législateur français ou européen, ni dans les positions de la QdN et comme je suis pas un faux-derche je vais pas aller voir ces derniers juste parce qu’ils ont pour eux le fait de ne pas être au pouvoir.

Puis y a d’autres points sur lesquels je trouve que la QdN ne sert à peu près à rien du tout comme sur la liberté d’expression sur Internet, parfois au point d’être néfaste à cette cause, mais ça c’est une autre histoire.
 

Bien sûr, tu peux trouver ma position facile, et je ne te donnerai pas tort. En attendant, j’ai quand même fait un pas de plus dans le sens de la défense de mes intérêts en leur apportant un soutien financier dans le mesure de mes moyens. Au bout du compte, qui a fait plus -ou mieux- ici? Pas grand monde je crois.
En l’absence d’alternative, quelle autre solution que d’apporter mon soutien à cette association? Qu’as-tu d’autre à proposer? Qui a autre chose à proposer? Je n’ai rien vu jusqu’à présent, j’ai pourtant un peu cherché.


Eh bien la défense de mes intérêts passe par le fait de ne pas soutenir la Quadrature du Net. Je ne vais quand même pas aller soutenir le législateur parce que “les ennemis de mes ennemis” hein ? En plus ça a l’avantage d’être dans mes moyens.
L’absence d’alternative, bah c’est pas mon problème hein, concrètement à certaines personnes j’ai pas l’impression d’avoir besoin d’un lobby pour défendre mes intérêts. Soit parce qu’ils sont défendus autrement par d’autres entités disparates, soit parce que je ne partage pas la paranoïa ambiante. Dans tous les cas rien n’empêche quiconque de créer une association avec d’autres revendications que celles de la QdN.


Pour finir, je cherche encore le passage où tu as cru comprendre que je considère la QDN comme des chevaliers blancs ou des Robins des Bois. Je respecte leur engagement et leur travail effectif à la mesure de ce que je peux juger, j’estime qu’ils ont le droit d’être défendus, et je m’agace des critiques faciles prononcées par des gens qui, jusqu’à preuve du contraire, ne font rien d’autre qu’éructer pépère derrière leur clavier, avant d’aller faire autre chose. Critiquer sans lever le petit doigt, encore une fois, c’est tout sauf productif : il vaut encore mieux se la fermer et faire profil bas. No offense.


Je n’ai pas dit que c’était ce que tu considérais, j’ai dit, tout au plus, que c’était une attitude que j’avais remarquée et donc que certains ont pu avoir. Je la trouve tout aussi peu constructive que le comportement critique que tu décris.

À ceci près qu’une critique “sans lever le petit doigt”, ça peut tout à fait être productif, pour peu que l’on prenne la critique pour ce qu’elle est : une critique et pas une simple insulte. Une critique peut devenir productive si on la prend en compte, pour peu qu’elle soit pertinente. Bien sûr, ici je n’ai pas formulé une critique complète et détaillée de la QdN. De toute manière je doute qu’ils en aient quelque chose à cirer de ce que je pourrais leur dire sur le droit d’auteur puisque je suis convaincu qu’ils ont déjà entendu ce discours et qu’ils y sont opposés (et pourtant c’est pas un discours pro-ACTA ou pro-pénalisation). Au bout d’un moment, même s’ils y étaient pas opposés, je pense qu’ils prennent une position plus radicale dans un but politicien.

Leynas.



Le 21/12/2014 à 13h 24






pako31 a écrit :

Ben c’est ce que tu sous-entends dans ta question : “Et on a le droit d’être sensible à ces problématiques sans trouver la Quadrature du Net particulièrement pertinente ou pas ?”
Si tu y es sensible, j’imagine que tu es soucieux que quelqu’un s’en occupe, parce qu’en face ils t’attendent pas pour avancer.



Je ne sous-entends rien d’autre que ce qu’exprime la phrase. D’abord, elle est impersonnelle, ensuite, il s’agit d’être sensible à des problématiques, autrement dit être intéressé et concerné par des sujets, et enfin que la Quadrature du Net n’a ni une action, ni un avis nécessairement pertinent sur ces sujets.

Je te donne un exemple simple : je suis sensible à la thématique des droits d’auteur, c’est un domaine juridique qui m’intéresse et je crois qu’il y a certains points sur lesquels la législation française notamment, pourrait évoluer. Est-ce que ça veut dire que j’adhère aux idées de la Quadrature du Net pour autant ? Non, c’est même le contraire, je ne suis pas d’accord du tout avec ce qu’elle propose sur ce sujet et en plus je trouve qu’en ce qui la concerne ses propositions dénote qu’elle n’a pas tout a fait compris l’ensemble de la problématique des droits d’auteur.


Je souligne juste que LQDN est certainement critiquable (qui ne l’est pas?) mais le fait est qu’ils sont les seuls à se bouger le derche pour l’Internet des vrais gens, à faire des études, à rencontrer des responsables politiques, à faire du lobbying citoyen, et tout ça avec un budget assez ridicule d’ailleurs.

J’ai aussi tendance à penser que pour avoir une quelconque valeur, le droit à la critique suppose un devoir de proposition ET d’engagement. Sinon, c’est juste du <img data-src=" /> fait par des gens qui n’assument pas de s’en foutre.
Soyons clairs : on a parfaitement le droit de s’en foutre, mais dans ce cas là on fait pas chier, ça me semble être un minimum.


Elles sont où les propositions, la critique et l’engagement derrière le fait de simplement présenter la Quadrature du Net comme des chevaliers blancs ou une sorte de troupe de Robin des Bois au service des citoyens ? Où sont les arguments détaillés pour soutenir les idées et les actions de la Quadrature du Net ?

C’est facile de dire “Allez-y les mecs, faut soutenir la Quadrature du Net, ils se démènent pour vous, ils vous représentent, blablabla c’est les gentils et ils sont seuls alors s’ils meurent faute de moyens financiers les méchants gagneront”. Sauf qu’il n’y a pas d’arguments là-dedans non plus.


Au hasard, ma lecture des commentaires sur le sujet un peu partout sur la toile, par ceux qui se disent comme toi sensibles au sujet, à mettre en rapport avec l’absence de critique majoritairement reconnue et justifiée sur ses statuts, son fonctionnement, ses missions ou ses actions.


Ce n’est pas parce que les gens ne détaillent pas leurs justifications qu’ils n’en ont pas.


Le reproche le plus récurrent, en dehors du ton employé par Aigrin, c’est un manque de visibilité : ben allez-y les gars, ça c’est justement parce qu’elle n’est pas assez soutenue, et pas uniquement financièrement.
Toute aide est la bienvenue!


Ça tombe bien, je n’ai jamais reproché à la Quadrature du Net son manque de visibilité.

Leynas.



Le 19/12/2014 à 18h 39

Qui a dit que je voulais faire “ce taf” ou même que je trouvais nécessaire qu’une autre association s’en occupe ?

Au passage, pour ton autre message : qui te dit que ce n’est pas parce que la communauté est informée qu’elle ne soutient pas la Quadrature du Net ?

Leynas.


Le 19/12/2014 à 17h 11


  1. C’est vrai que la CEDH par exemple, c’est pas trop le genre 5 gus dans un garage.


    1. Les gens qui ne savent faire que “suivant, clic, clic…” ne connaissent pas la Quadrature du Net, ou quand ils la connaissent ne comprennent probablement pas l’enjeu et certaines de ses revendications comme la neutralité du Net, par exemple, qu’ils ne définissent pas sur leur page de propositions.

    2. Le libre existe et a des soutiens indépendamment de la Quadrature du Net.

    3. La Quadrature du Net ne défend pas que des libertés.

    4. On peut être légitimement en désaccord avec la Quadrature du Net sur les idées et pas seulement sur les méthodes.

      Leynas.



Le 19/12/2014 à 16h 17

Entre autres, mais t’as deux ou trois pages de retard là.

Leynas.


Le 19/12/2014 à 16h 12






Mimoza a écrit :

Le mec en a juste peut être eu marre de voir son budget bouclé sur le fil / en dessous des objectifs depuis 10 ans.



Premièrement, ce n’est pas une excuse, et deuxièmement, la Quadrature du Net a été créée en 2008, elle a donc difficilement 10 ans.


Qu’il se démène comme un diable depuis longtemps et de voir que tout le monde s’en fou alors que ses combats son essentiel pour l’avenir.


Ils sont essentiels à ses yeux et aux tiens mais pas nécessairement pour tout le monde. Sans parler du fait que la Quadrature du Net n’est elle-même pas nécessairement indispensable pour mener les combats en question.

Leynas.



Le 19/12/2014 à 16h 02

J’ai des doutes sur la réussite de la paranoïa, mais apparemment les insultes n’ont pas découragé tant de monde que ça alors pourquoi pas.

Leynas.


Le 19/12/2014 à 15h 46

C’était volontaire, justement par ressemblance avec Aigrain : http://fr.wikipedia.org/wiki/Airain

Leynas.