Les arguments d’apple en “faveur” des nouveaux mac: décryptage
Restreindre le nombre de ports rend plus lourd la possibilité d’extraire les données de la machine. Cette contrainte invite naturellement l’utilisateur à utiliser les services online qui stockent les données…histoire de stimuler la captation par le cloud. Itune et ci et ainsi de suite… une programmation qui a un objectif prioritaire, celui d’aliéner le client au monde Apple. This way…c’est une tendance commerciale plus que le déguisement en avancée technologique voulue par le marketing.
Réduction des coûts et, non négligeable, des taux de pannes par limitation des parties fortement sollicitées par l’utilisateur, sans doute également une centralisation du développement des drivers.
Je ne prétends pas qu’il n’y a pas d’échanges entre les enseignants d’une même discipline et d’un même établissement, bien au contraire.
En revanche, connaissez vous les exercices donnés au Lycée henry iv en seconde? Quels sont les niveaux respectifs d’un élève qui obtient une moyenne de 16 dans un Lycée d’une “zone prioritaire” et celui d’un élève d’un Lycée privé qui obtiendrait la même moyenne? Moi non, et ce genre de question intéresse de nombreux parents, mais c’est tabou?
Or l’unique moyen d’enrailler les dérives et les spéculations, c’est de rendre l’information publique pour lui donner les moyens de s’ajuster. Certainement pas de maintenir l’obscurantisme ambiant sous couvert de maintenir une équité, le gros mensonge pour ne pas faire de vagues…
Par ailleurs, si le “droit de regard ” fait un peu inquisition, je prétends qu’il est cependant intéressant de permettre aux parents d’accéder aux contenus des travaux attendus et de leurs corrections…à moins de vouloir promouvoir les cours particuliers et les dérives en tout genre.
Ne serait-ce pas une opportunité que d’ouvrir le monde scolaire à l’extérieur est d’être une vitrine du monde meilleur auxquels les enseignants aspirent?
Enfin, il n’est pas question de jugement. Un enseignant qui fait simplement et correctement son travaille n’a réellement aucune raison de se sentir observé ou jugé, surtout si tous les enseignants sont astreints à la même pratique de publication. Franchement, je ne vois pas l’hérésie, et de quoi avoir peur? De nombreux enseignants le font déjà et fournissent une mine d’informations intéressantes. Je suis persuadé que de nombreux enseignants les exploitent sans vergogne et sans retour équitable.
Ne croyez-vous pas plus utile de voir les travaux des enseignants en ligne plutôt que sur des serveurs microsoft?
Le
02/12/2015 à
16h
31
“n’a pas forcément envie non plus de mettre celui-ci à disposition de tout le monde ou n’importe qui ”
Et pour quelle raison? Jusque là un prof ne choisit pas ses élèves, donc c’est n’importe qui. Ensuite, quel en serait le danger pour l’enseignant? Je ne vois pas le moteur de cette réaction épidermique et sans argument. Ensuite, je doute que “tout le monde” vienne voir, surtout si chacun fait le travail. Alors que cela cela garantirait le professionnalisme. Pour ma part, le cours en ligne n’est pas dans ma proposition. Il y en a plein, et chacun peut reprendre celui du voisin. Ce qui importe davantage c’est le travail donné à faire aux élèves et son évaluation, qu’est-ce que le prof attend de l’élève ou de l’étudiant, et principalement les corrections!!!!
Les raisons sont évidentes:
Les enseignants peuvent consulter les progressions des collègues, leurs choix d’exercices, les astuces qu’ils mettent en place et il n’y a pas de honte à s’en inspirer du moment que les citations sont faites dans les règles.
A moins que le prof s’attache, à quel titre et pour quelle satisfaction, à garder sa “croyance de savoir faire” dans son coin. Mais je ne crois pas que les enseignants qui ont formé cet enseignant le voyait sous cet angle là!?
Les élèves peuvent s’enrichir d’activités différentes avec leurs solutions. C’est ce qui fait la richesse des mooc. Le changement de point de vue, la multiplicité des sources.
Y a t-il des contre-indications?
Le
01/12/2015 à
17h
51
Depuis 20 ans les plans numériques gouvernementaux ont toujours la même approche.
On signe des contrats…on achète avec l’argent du contribuable, on distribue en période pré-électorale et après?…on recommence. Pas d’évaluation, pas de retour mesurant l’impact pédagogique… les impacts politique et financier sont cependant assez évidents…pour les politiques.
Avec la tablette, on touche du doigt le problème fondamental du conflit entre l’apprentissage des raisonnements intellectuels et celui des pratiques économiques.
Que veut-on apprendre à nos enfants avec des tablettes? passer une commande? consulter des sites publicitaires? à lire des infos sur les stars? à refaire des activités toutes faites? à toucher des boutons tactiles? à devenir de bêtes utilisateurs? à vivre dans les loisirs apathiques? C’est promettre le néant intersidéral dans le cerveau.
Ou souhaitons nous que nos enfants deviennent des créateurs, des acteurs et des penseurs?
L’initiative anglaise est beaucoup plus intelligente:
Au moins, pour en faire quelque chose, il faudra apprendre à programmer.
Nos enfants vont-ils mieux apprendre à calculer, à programmer, avec une tablette?
On m’a rapporté qu’un élève de première S expliquait à ses camarades, à la sortie d’un conseil de classe, les raisons de son échec scolaire ce trimestre: je suis accro à mon portable! (smartphone)
Cela aurait tout aussi bien pu être, “je suis un accro des jeux”, ou “un accro des réseaux sociaux”…Voilà une vraie prise de conscience! Alors avant de mettre des objets entre les mains des enfants, il s’agirait de mesurer ce que cela engendre…mais “évaluer” ne fait pas partie des pratiques du monde politique…forcément trop dangereux quand on a de l’ambition.
Un enseignant racontait dans une visioconférence, il y a déjà quelques années, son retour d’expérience sur les tableaux interactifs. Aucun impact sur les résultats, pas mieux, pas moins bien…alors? Les conséquences ne sont pas négligeables: l’enseignant doit consacrer une part importante de son temps de travail à la maîtrise des nouveaux supports… et le plus désopilant est de constater que ces supports propriétaires deviennent illisibles sur un autre support, illisibles sur un autre logiciel, ou illisibles sur une version plus récente du même matériel…voilà, quand le savoir des enseignants devient la propriété intellectuelle de quelques entreprises privées…
Vous voulez une véritable innovation?
Imposer aux enseignants de mettre en ligne les sujets des devoirs surveillés, les dates de soumission, les dates de correction et les corrigés.
Pour les enseignants qui font déjà leur travail, cela aurait un impact nul .
Cela réduirait les inégalités de niveaux entre les régions et les établissements, un élève pouvant se préparer sur les sujets de n’importe quel enseignant.
Un enseignant pourrait mieux évaluer les niveaux d’enseignement choisis ailleurs.
Tout un chacun pourrait se donner une idée du niveau réel attendu dans chaque établissement.
Imposer, à plus long terme, de publier le journal de classe.
…et la prise de note de quelques élèves.
Imposer que le travail des élèves et les évaluations puissent être consultables…
On progresse beaucoup en lisant le travail des autres, aussi bien à partir des erreurs que des réussites.
On progresse beaucoup quand on passe devant le regard des autres.
La technologie fournirait alors la véritable information!
Mais avec cela on commence à toucher de nombreux points sensibles, des passe-droits, des peurs de l’image, les inégalités que l’on cache entre le privé et le public, entre les zones sensibles et les lieux privilégiés…
la réalité quoi.
Qui en aura le courage politique, au lieu de se pavaner avec des contrats? Pour celui là, je me battrais.
4 commentaires
Apple : Phil Schiller défend les choix faits sur le nouveau MacBook Pro
04/11/2016
Le 04/11/2016 à 14h 53
Les arguments d’apple en “faveur” des nouveaux mac: décryptage
Plan numérique : l’Éducation nationale s’associe à Microsoft
01/12/2015
Le 02/12/2015 à 21h 21
Je ne prétends pas qu’il n’y a pas d’échanges entre les enseignants d’une même discipline et d’un même établissement, bien au contraire.
En revanche, connaissez vous les exercices donnés au Lycée henry iv en seconde? Quels sont les niveaux respectifs d’un élève qui obtient une moyenne de 16 dans un Lycée d’une “zone prioritaire” et celui d’un élève d’un Lycée privé qui obtiendrait la même moyenne? Moi non, et ce genre de question intéresse de nombreux parents, mais c’est tabou?
Or l’unique moyen d’enrailler les dérives et les spéculations, c’est de rendre l’information publique pour lui donner les moyens de s’ajuster. Certainement pas de maintenir l’obscurantisme ambiant sous couvert de maintenir une équité, le gros mensonge pour ne pas faire de vagues…
Par ailleurs, si le “droit de regard ” fait un peu inquisition, je prétends qu’il est cependant intéressant de permettre aux parents d’accéder aux contenus des travaux attendus et de leurs corrections…à moins de vouloir promouvoir les cours particuliers et les dérives en tout genre.
Ne serait-ce pas une opportunité que d’ouvrir le monde scolaire à l’extérieur est d’être une vitrine du monde meilleur auxquels les enseignants aspirent?
Enfin, il n’est pas question de jugement. Un enseignant qui fait simplement et correctement son travaille n’a réellement aucune raison de se sentir observé ou jugé, surtout si tous les enseignants sont astreints à la même pratique de publication. Franchement, je ne vois pas l’hérésie, et de quoi avoir peur? De nombreux enseignants le font déjà et fournissent une mine d’informations intéressantes. Je suis persuadé que de nombreux enseignants les exploitent sans vergogne et sans retour équitable.
Ne croyez-vous pas plus utile de voir les travaux des enseignants en ligne plutôt que sur des serveurs microsoft?
Le 02/12/2015 à 16h 31
“n’a pas forcément envie non plus de mettre celui-ci à disposition de tout le monde ou n’importe qui ”
Et pour quelle raison? Jusque là un prof ne choisit pas ses élèves, donc c’est n’importe qui. Ensuite, quel en serait le danger pour l’enseignant? Je ne vois pas le moteur de cette réaction épidermique et sans argument. Ensuite, je doute que “tout le monde” vienne voir, surtout si chacun fait le travail. Alors que cela cela garantirait le professionnalisme. Pour ma part, le cours en ligne n’est pas dans ma proposition. Il y en a plein, et chacun peut reprendre celui du voisin. Ce qui importe davantage c’est le travail donné à faire aux élèves et son évaluation, qu’est-ce que le prof attend de l’élève ou de l’étudiant, et principalement les corrections!!!!
Les raisons sont évidentes:
A moins que le prof s’attache, à quel titre et pour quelle satisfaction, à garder sa “croyance de savoir faire” dans son coin. Mais je ne crois pas que les enseignants qui ont formé cet enseignant le voyait sous cet angle là!?
Y a t-il des contre-indications?
Le 01/12/2015 à 17h 51
Depuis 20 ans les plans numériques gouvernementaux ont toujours la même approche.
On signe des contrats…on achète avec l’argent du contribuable, on distribue en période pré-électorale et après?…on recommence. Pas d’évaluation, pas de retour mesurant l’impact pédagogique… les impacts politique et financier sont cependant assez évidents…pour les politiques.
Avec la tablette, on touche du doigt le problème fondamental du conflit entre l’apprentissage des raisonnements intellectuels et celui des pratiques économiques.
Que veut-on apprendre à nos enfants avec des tablettes? passer une commande? consulter des sites publicitaires? à lire des infos sur les stars? à refaire des activités toutes faites? à toucher des boutons tactiles? à devenir de bêtes utilisateurs? à vivre dans les loisirs apathiques? C’est promettre le néant intersidéral dans le cerveau.
Ou souhaitons nous que nos enfants deviennent des créateurs, des acteurs et des penseurs?
L’initiative anglaise est beaucoup plus intelligente:
http://www.journaldugeek.com/2013/01/29/15-000-raspberry-pi-pour-les-ecoliers-an…
Au moins, pour en faire quelque chose, il faudra apprendre à programmer.
Nos enfants vont-ils mieux apprendre à calculer, à programmer, avec une tablette?
On m’a rapporté qu’un élève de première S expliquait à ses camarades, à la sortie d’un conseil de classe, les raisons de son échec scolaire ce trimestre: je suis accro à mon portable! (smartphone)
Cela aurait tout aussi bien pu être, “je suis un accro des jeux”, ou “un accro des réseaux sociaux”…Voilà une vraie prise de conscience! Alors avant de mettre des objets entre les mains des enfants, il s’agirait de mesurer ce que cela engendre…mais “évaluer” ne fait pas partie des pratiques du monde politique…forcément trop dangereux quand on a de l’ambition.
Un enseignant racontait dans une visioconférence, il y a déjà quelques années, son retour d’expérience sur les tableaux interactifs. Aucun impact sur les résultats, pas mieux, pas moins bien…alors? Les conséquences ne sont pas négligeables: l’enseignant doit consacrer une part importante de son temps de travail à la maîtrise des nouveaux supports… et le plus désopilant est de constater que ces supports propriétaires deviennent illisibles sur un autre support, illisibles sur un autre logiciel, ou illisibles sur une version plus récente du même matériel…voilà, quand le savoir des enseignants devient la propriété intellectuelle de quelques entreprises privées…
Vous voulez une véritable innovation?
Pour les enseignants qui font déjà leur travail, cela aurait un impact nul .
Cela réduirait les inégalités de niveaux entre les régions et les établissements, un élève pouvant se préparer sur les sujets de n’importe quel enseignant.
Un enseignant pourrait mieux évaluer les niveaux d’enseignement choisis ailleurs.
Tout un chacun pourrait se donner une idée du niveau réel attendu dans chaque établissement.
…et la prise de note de quelques élèves.
On progresse beaucoup en lisant le travail des autres, aussi bien à partir des erreurs que des réussites.
On progresse beaucoup quand on passe devant le regard des autres.
La technologie fournirait alors la véritable information!
Mais avec cela on commence à toucher de nombreux points sensibles, des passe-droits, des peurs de l’image, les inégalités que l’on cache entre le privé et le public, entre les zones sensibles et les lieux privilégiés…
la réalité quoi.
Qui en aura le courage politique, au lieu de se pavaner avec des contrats? Pour celui là, je me battrais.