Alkatrazze
est avec nous depuis le 10 novembre 2016 ❤️
Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
Repassez plus tard ?
69 commentaires
L’état d’urgence probablement prolongé jusqu’à l’élection présidentielle, on fait le point
Le 14/11/2016Le 15/11/2016 à 13h 21
Le 15/11/2016 à 13h 04
Le 14/11/2016 à 16h 53
Le 14/11/2016 à 11h 45
Le 14/11/2016 à 10h 25
Euh, juste une question : est-ce que quelqu’un d’entre vous sur le forum a du changer ses habitudes de vie suite à l’instauration de l’état d’urgence ? Est-ce que quelqu’un d’entre vous a l’impression qu’il peut dire moins de choses sur les forums ? Est-ce que quelqu’un d’entre vous a l’impression qu’il ne peut plus lire ce qu’il veut ? Est-ce que quelqu’un d’entre vous est empêché d’aller dans des endroits qu’il avait l’habitude de fréquenter ?
Pour Snowden, inutile d’avoir peur de Donald Trump
Le 15/11/2016Le 15/11/2016 à 12h 57
@Snowden : on aurait voulu croire qu’il y avait des mecs de la CIA et de la NSA qui aurait décidé d’arrêter la manipulation.
À l’Assemblée, une proposition de loi pour des expérimentations du revenu de base
Le 14/11/2016Le 14/11/2016 à 16h 59
« Détruisons tous ensemble les machines à voter le 14 juillet prochain ! » lance un député
Le 10/11/2016Le 10/11/2016 à 14h 54
Le 10/11/2016 à 14h 45
Le 10/11/2016 à 14h 20
Le 10/11/2016 à 14h 17
Le 10/11/2016 à 14h 05
Le 10/11/2016 à 13h 55
Le 10/11/2016 à 13h 50
Le 10/11/2016 à 13h 25
Le 10/11/2016 à 13h 16
Le 10/11/2016 à 12h 47
Le 10/11/2016 à 11h 47
Ca, ça existe déjà et pas besoin de machine à voter, ni de vote par Internet.
De toute façon, la question qu’il faut se poser n’est pas de savoir s’il faut aller vers du vote électronique ou pas, mais quand et dans quelles conditions on va y aller.
Nous sommes dans un monde où le support papier est en train de disparaître au profit du support informatique. Les relations entre les personnes ne se sont plus par courrier papier, mais par email, par sms, par facebook, par twitter, … Les relations avec les banques, les assurances, la sécu, les mutuelles, les administrations, les notaires, les commerçants, … se font par voie informatique. L’Etat et les collectivités sont engagés dans un grand plan de dématérialisation avec deux volets : numérisation des anciens documents papiers pour archivage et échanges et stockage natifs informatiques pour les nouveaux documents. Le vénérable Journal Officiel n’est plus édité sous forme papier qu’à de très rares exemplaires. Tous les services d’archives légales au niveau état, régions, départements, communes sont en train de travailler sur le stockage informatique des données publiques avec toutes les contraintes que cela implique.
Dans des litiges, la valeur probante du document informatique est désormais largement acceptée, même pour des documents qui ne sont pas certifiés par des standards de vérification d’intégrité (par exemple, des emails peuvent servir de preuve dans un procès).
Bref, on passe au numérique à peu près partout. Il n’y a aucune raison que le système de vote y échappe. Donc, pour moi, le combat d’arrière-garde et perdu d’avance, c’est d’essayer de résister à cette informatisation du vote. Par contre, ce qui est intéressant et primordial, c’est étudier dans quelles conditions et avec quelles garanties ce basculement se fera : comment certifier un système qui offrira au minimum autant de garanties, voire même davantage que le système papier ? Le système de ticket (qui n’est pas de moi) est une piste. Il y en a sûrement beaucoup d’autres. Mais c’est sûrement à nous, citoyens, d’animer ce débat, de proposer des solutions, de débattre des avantages et des inconvénients. On n’arrête pas de se plaindre que notre parole n’est pas prise en compte, mais au lieu d’avancer des idées sur quelque chose qui de toute façon se fera avec ou sans nous, on reste là à geindre sur tous les inconvénients. Démocratie participative, démocratie liquide : cela ne peut se faire que si le citoyen peut voter facilement le cul dans son canapé.
Imagine un forum d’idées où 5000 ou 10000 personnes (experts informatiques, défenseurs des droits de l’homme, citoyens lambda) réfléchissent pendant 1 an sur ce que pourrait être le vote électronique à l’horizon 10 ans et en sortent une ou plusieurs propositions concrètes. Tu ne crois pas que cela obligerait les politiques à prendre ces propositions en compte.
Sur ce point-là comme beaucoup d’autres, notre destin est entre nos mains. Nous avons la chance d’avoir un système qui permet de réunir très facilement des milliers de personnes qui habitent aux quatre coins de la France et du monde et de les faire discuter, travailler et avancer ensemble. Profitons-en. Si nous, citoyens, nous ne prenons pas les choses en main, ce ne sont pas les politiques qui nous donneront spontanément la parole.
Le 10/11/2016 à 10h 35
Quelques idées en vrac :
Oui, la solution urne + papier est la plus simple… du moins pour les personnes valides et n’habitant pas trop loin d’un bureau de vote. La Constitution dit que le vote doit être secret. Ce qui n’est pas le cas pour un aveugle ou un handicapé moteur qui doit soit se faire accompagner, soit faire une procuration. Ce qui n’est pas le cas non plus pour un expatrié (par exemple un travailleur humanitaire à plusieurs centaines de kilomètres du bureau de vote installé à l’ambassade) qui doit donc donner une procuration. Ces personnes ne savent pas pour qui elles ont voté : ça ne vous gênerait pas, vous ?
Pour fiabiliser le vote électronique, une idée simple : quand on vote sur une machine électronique, la machine fournit un ticket (ou tout autre dispositif) avec un numéro aléatoire et rien d’autre. L’électeur garde ce ticket. A la clôture des résultats, la liste des numéros aléatoires est publiée avec en face le vote effectué.
Il y aura toujours quelques plaisantins qui s’amuseront à contester, mais sauf dans les cas où l’élection est très serrée, cela n’a aucune importance. De toute façon, avec du vote papier, si le résultat est très serré, l’élection est quasiment toujours annulée car il y a toujours eu une irrégularité quelque part.
Le code source libre. Oui c’est un plus, mais ce n’est pas une nécessité absolue. Le jour du vote, personne n’est capable de dire si le code compilé correspond au code source. Le jour du vote, l’électeur ne va pas décompiler l’exécutable pour le comparer au code source…
Les processeurs qui truquent les résultats ? Pourquoi pas ? Mais les candidats peuvent mandater des experts qui peuvent aller vérifier le matériel et le logiciel au préalable, puis ensuite on plombe la machine avec des scellés. Ils peuvent vérifier les processeurs, vérifier qu’il n’y a pas de dispositif sans fil qui permettrait d’accéder à distance, … compiler eux même les codes sources, les installer sur les machines, générer les hashtags pour pouvoir les vérifier le jour du vote, … Bref, on est capable de fiabiliser n’importe quel matériel et logiciel bancaire (sans parler de logiciel et matériel militaire), pourquoi ne serait on pas capable de le faire pour des élections ?
On se plaint que le peuple n’est pas assez consulté. Il est impossible de mettre en place des bureaux de vote et d’organiser des référendums tous les mois ou tous les trimestres, ne serait que que pour des questions de coût. Imaginez le progrès pour une démocratie participative s’il y avait la possibilité, plusieurs fois par an, de donner son avis sur des sujets politiques ou de société grâce au vote sur Internet.
Mais bon, c’est une caractéristique de l’esprit humain et de sa résistance au changement : quand il y a quelque chose de nouveau, sa réaction première est de trouver les aspects négatifs et de dire que “c’était mieux avant” au lieu de voir les nouvelles possibilités.