votre avatar

HelloFromCERN

est avec nous depuis le 6 mars 2017 ❤️

Bio

Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
Repassez plus tard ?

3 commentaires

CERN : un projet pour un collisionneur circulaire post-LHC de 100 km de circonférence

Le 16/01/2019 à 12h 49






Leifz a écrit :

Question bête qui a certainement déjà été posé pour le LHC, mais pourquoi construire de telles installations en pleine zone alpine (pas de risque sismique dans ce coin ?) et relativement dense en population ?
 
 Je veux dire, sans tenir compte du fait que ce soit plus simple pour attirer des scientifiques, le construire en plein milieu d’une zone non peuplée et à faible risque sismique ne coûterait pas moins cher et ne serait pas plus simple ?




yvan a écrit :

Je dirais que la roche sert de blindage et que creuser à 100m de profondeur dans une plaine quand ton but est de refroidir des aimants supra conducteurs pose un pb de chaleur du sol puisque tu as déjà plusieurs degrés de plus à dissiper.
Ce n’est pas forcément plus facile à forer que dans une montagne d’ailleurs sauf à trouver des poches d’argile immenses à 100m de profondeur là ce sont des molasses donc des roches friables.

Mais je ne suis pas expert donc le mieux est de demander au CERN ^^



Il y a plusieurs raisons, mais une raison fondamentale est que les particules sont accélérées dans une chaîne d’accélérateurs qui leur donnent de plus en plus d’énergie, avant d’arriver au maillon final de la chaîne (aujourd’hui le LHC). On ne peut pas injecter des particules à basse énergie dans le LHC, il faut d’abord qu’elles soient accélérées graduellement (pour le LHC, c’est par exemple pour les protons LINAC => Booster => PS => SPS => LHC). Le FCC doit donc être construit au même endroit que le reste de la chaîne. Le LHC ou le SPS seraient utilisés comme injecteurs du FCC.



CERN : une « opération à cœur ouvert » dans le Grand collisionneur de hadrons

Le 06/03/2017 à 13h 40

Aujourd’hui, le but est de chercher s’il y a quelque chose au delà du modèle standard. L’une des théories est la supersymétrie, et pour vérifier si elle existe ou non, il faut augmenter l’énergie afin de pouvoir prouver l’existence ou la non-existence de particules toujours plus lourdes.

Une analogie pour vous les gamers : la seule manière de prouver l’existence ou non d’un item spécifique dans un RPG est d’aller tuer un maximum de monstres du plus haut niveau possible (là où tous les items du jeu peuvent dropper). Tant qu’on n’atteint pas le niveau maximum des monstres, on ne peut pas savoir si l’item existe ou non.


Le 06/03/2017 à 13h 34

Je travaille au CERN, je vais essayer de répondre à quelques questions:

 





HCoverd a écrit :

Le “selon le CERN” me parait juste maladroit. Cet accélérateur de particules de 27 km est bien le plus grand du monde, point final :-)
Il y a une étude pour le passer à 100 km de diamètre mais pas avant plusieurs années.
Il y a un projet de collisionneur linéaire (ILC) qui date de 2014 mais depuis, plus de son, plus d’image donc on ne sait pas trop ce qu’il en est. (le japon serait sur le coup).


Il y a deux études en cours effectivement, l’une pour un collisionneur circulaire de 100 km de longueur (et non diamètre), et l’autre pour un accélérateur linéaire (CLIC, pour Compact Linear Collider). ILC est un projet d’accélérateur linéaire au Japon.