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espritordu

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405 commentaires

Le 08/04/2017 à 12h 39

Chouettes crobards, je suis content de retrouver les dessins de Flock chaque week-end comme à la belle époque de Clubic.

Et justement…la dernière n’est pas un auto-pompage ? Certains dessins m’ont fait tellement marrer qu’ils sont restés à vie imprimés dans ma boîte crânienne.

Le 07/04/2017 à 15h 04

Justement,c’était en continuation de ta précision sémantique que je voulais faire le distinguo entre “false news” et “fake news”, entre une fausse information et une information falsifiée.

 



Ce sont bien ces mauvaises informations délivrées par une presse professionnelle incompétente, aveuglée par ses biais ou pressée par des exigences de rentabilité qui sont à l'origine (ou du moinsle prétexte) du développement puis de la popularité des fake news.      



 



Serait-on autant enclin à croire à la romance entre Emmanuel Macron et Mathieu Gallet s'il n'avait pas de Closer ou de Buzzfeed pour décrédibiliser la valeur de l'info ? E&R serait-il aussi lu si les éditorialistes du Monde ne s'étaient pas autant fourvoyés sur leur propres biais idéologiques durant le référendum européen de 2005 ?     



 



Le web est un comme gigantesque écosystème. Ces initiatives de lutte contre les fake news seront aussi efficaces que de mettre des bouchons dans le cul des vaches pour résorber le réchauffemement climatique. Il faut recréer les conditions pour que les grands courants s'inversent. D'abord en retenant les leçons du passé et tenter de restaurer un climat de confiance entre la presse et les lecteurs, mais ça ne suffira plus. Il faudra aussi développer l'esprit critique en masse. Et ça prendra des décennies.

Le 07/04/2017 à 10h 07







OlivierJ a écrit :



Pour être précis, la traduction idéale n’est pas “fausse nouvelle”, mais plutôt “nouvelle falsifiée”. 





Dans ce cas les éditeurs de presse devraient peut-être commencer par s’attaquer aux “false news” émanant de ses propres rédactions pour restaurer la confiance de ses ex-lecteurs plutôt que d’écoper la mer des “fake news” avec les p’tites cuillères que Facebook daigne leur lâcher pour entretenir ses faux-semblants éthiques.


Le 27/03/2017 à 13h 24

J’ai bien conscience de m’exprimer en cliché, et c’est bien pour ça que j’ai pris certaines précautions oratoires que tu sembles avoir oublié dans mon commentaire et dans ta réponse.

Les amateurs de jeux vidéo (plus si jeunes maintenant) sont évidemment moins perdus en cas de changements. En jouant ils ont aussi acquis les règles communes des interfaces graphiques et se mettent à jour en testant de nouveaux jeux sur de nouveaux supports.

Face à changement ils ne sont pas paumés comme quelqu’un qui porterait toute son attention sur l’exécution des tâches de navigation dans l’interface. Pour eux ça relève du réflexe. Ils peuvent alors se concentrer sur la lecture de l’interface.

Bien sûr si par informatique tu entends “apprendre à coder” ou “administrer un système” c’est autre chose…

Le 27/03/2017 à 12h 56

Effectivement, c’est un raccourci facile et du coup c’est trompeur car ça ne permet pas de mettre en place de vraies solutions.

Ce n’est pas une question d’âge mais de faculté d’apprentissage. Malheureusement beaucoup trop de personnes des générations précédentes ont perdu cette capacité au cours de leur vie. Ils ont fait des études

avec un emploi à vie à la clé. Ils se sont trop reposé sur leur expérience leur donnant l’impression trompeuse d’en savoir bien assez. Ils ont aussi perdu leur capacité à s’amuser en s’abrutissant devant la télé au lieu de jouer ou de se cultiver.  C’était moins le cas des profs, ingénieurs, métier artistiques qui réclament un apprentissage constant.

C’est aussi beaucoup moins le cas des générations plus récentes ayant un rapport ludique avec les nouvelles technologies. Mais même dans ces générations il y a toujours des personnes hermétiques à l’autodidaxie bien que ça soit plus rare.