Et c’est pour ça que l’Allemagne, le pays le plus robotisé d’Europe a l’un des taux de chômage les plus bas d’Europe. Et que l’Italie, qui bien qu’aussi un peu dans la merde certes, ne voit pas son industrie périclité comme la notre car bien plus robotisé.
Tout à fait.
En rendant leur économie plus compétitive, ils ont réduit le chômage en prenant des parts de marché aux autres.
Mais le problème, c’est que c’est un modèle antagoniste : si on généralise ce modèle à tous les pays, cela ne fonctionne plus du tout.
De la même manière, leurs “travailleurs pauvres” qui ont juste assez d’argent pour survivre misérablement sont des producteurs non consommateurs. Avec cette recette, l’Allemagne peut produire et exporter plus et consommer moins de produits des autres pays. C’est la même recette que la Chine.
Mais la encore, si on généralise ce modèle, cela ne fonctionne pas. Les économies se gripperont.
Des travailleurs qui produisent sans avoir les moyens de consommer, c’est des consommateurs qui ne consomment que le strict nécessaire. Et le strict nécessaire, avec la mécanisation, il faut bien peu de gens pour le produire. D’où le résultat catastrophique, une explosion du chômage parce que la production de biens secondaire est aujourd’hui l’essentiel de nos économies.
Nous en revenons au problème dont je parlais plus haut avec Ford mais qui as été documenté par bon nombre d’économistes comme Milton Friedman, Keynes et bien d’autres. C’est une erreur stratégique qui peut tuer rapidement nos économies. Il est rendu encore plus grave du fait que la mécanisation est bien plus importante que par le passé, ce qui amplifie largement le phénomène.
Bref, pour résoudre le problème de la crise actuel, il faut trouver un modèle qui fonctionnerait de manière globale. Et cela, avec les nouveaux paradigmes de l’hyper robotisation.
Mais ce que les pays font actuellement, c’est tout l’inverse : Le monde s’est lancé dans une guerre économique à mort. On reproduit bêtement les erreurs des années 30 qui ont mené à la guerre.
Le seul moyen d’empêcher cela, c’est qu’un certain nombre de pays sortent de ce modèle antagoniste et rentrent dans un cycle coopératif afin de mettre en place les solutions d’avenir qui aboutiront à un modèle économique prospère.
Le
07/04/2013 à
20h
02
pithiviers a écrit :
Ce que je dis c’est que dans une période où on demande à tous de faire des efforts, j’estimes que tous le monde doit faire des efforts, qu’on arrête de toujours réclamer plus de sacrifices, de régression aux travailleurs du privé pour que ceux u public puissent conserver leurs privilèges.
Dans une société en crise, j’estime que ce n’est pas à ceux qui n’ont pas la sécurité de l’emploi, qui doivent cotiser le plus en durée et quantité (vu qu’ils ont la sécurité de l’emploi, les fonctionnaires ne cotisent que des broutilles à l’assurance chômage par exemple), qui partiront 2 à 3 ans plus tard en retraites, qui en moyenne toucheront 500 euros de moins en retraite que l’ont doit demander le plus d’effort.
Sauf que ce n’est pas le cas.
Par exemple, que la retraite des fonctionnaires soit calculée sur les 6 derniers mois et celle du privée sur les 25 dernières années, c’est aberrant, injuste et inégalitaire. Il faudrait trouvé un juste équilibre entre les 2 pour que tout le monde soit égaux. Et que tout le monde cotise autant et sur la même durée. Sauf qu’être pour l’égalité entre le privé et le public, c’est pour certain abruti comme saf04 être un sale fasciste qui veut tuer les infirmières et les policiers. Tant que des idiots comme lui auront la main mise sur la fonction publique, le pays sera dans la merde.
Je suis d’accord que plus d’égalité serait une bonne chose.
Mais en même temps, il faut comprendre que ce n’est pas facile à faire passer du jour au lendemain. Cette situation date d’une époque ou les secteurs publics et privés avaient chacun leurs avantages. Au privé, de meilleurs salaires, au public un certain nombre d’avantages.
Mais pour ma part, je pense que la priorité devrait être plutôt de mettre fin à la situation économique actuelle, parce que de toute manière, si nous continuons comme cela, nous allons droit à la faillite.
Rien ne sers de nous battre sur des détails de cotisation retraite, parce que bientôt il n’y aura plus de retraite…
Et il serait bon d’éviter de prendre des types comme John Ford comme modèle. Ce type était un anti-sémite notoire, un financeur du parti nazi, un proche d’Hitler a qui il versait 50000$ à chaque anniversaire (dans les années 30 ce devait faire une sacré somme) et l’un des premier, si ce n’est le premier (et rare) non allemand à recevoir l’équivalent nazi de la légion d’honneur. Bref un mec à oublier.
Les actions économiques de Ford sont une chose, ses opinions politiques, une autre chose. Ford avait pointé du doigt le problème que posait l’augmentation de la productivité et l’économie de biens secondaires. La solution qu’il avait trouvé était de convaincre d’autres grands patrons de l’époque d’augmenter les salaires pour permettre la consommation de biens non primaires.
Reconnaître qu’il était précurseur sur ce point n’oblige absolument pas à partager ses opinions politiques.
Le
07/04/2013 à
17h
28
pithiviers a écrit :
Voilà, je suis pour l’égalité.
Tout le monde pareil. Je trouve ça aberrant que toute une partie de la population soit à ce point privilégier, surtout en cette période. Et que ce soit cette même partie de la population qui passe son temps à se plaindre.
Et sinon saf04 est juste une raclure de merde et une faignasse de fonctionnaire (je dis pas que tous les fonctionnaires sont des feignasses, mais saf04 en est une) qui hurle au scandale si on ose remettre en question ses privilèges que je vais m’empresser d’ajouter à ma liste d’ignoré.
En même temps, est ce qu’on ne devrait pas plutôt dénoncer la précarité et le recul généralisé des avantages sociaux plutôt que d’appeler à faire baisser ceux des fonctionnaires. On dirait que tout ce qui importe à certains, c’est que son voisin soit plus malheureux que soi.
Il faut combattre le fait qu’il y ait des gens malheureux, pas combattre ceux qui sont heureux.
Quand au discours “tout est de la faute des feignasses”, c’est de la pure propagande inventée par une classe politique qui n’assume pas ses erreurs dans la direction du pays et qui veut rejeter la faute… sur les exclus qui sont les victimes de leur erreurs. Parce que c’est la classe sociale la moins apte à se défendre. Et pendant que les français s’écharpent entre eux, les politiques sont tranquilles.
La réalité de la crise actuelle, c’est qu’on a jamais eu moins besoin de main d’œuvre. Avec le paradoxe suivant : Plus l’économie devient performante, plus elle est mécanisée, plus il y aura du chômage.
Le second problème, c’est que les biens principaux ne représentent qu’une petite partie de la production. Comme l’avait compris Henry Ford, si on ne donne pas l’argent aux gens pour qu’ils puissent consommer le reste, c’est toute l’économie mondiale qui va s’écrouler. Or, la compétition entre pays conduit à réduire les salaires, chaque pays pensant ainsi augmenter sa compétitivité : ce qui va conduire comme dans les années 30 à un écroulement économique généralisé.
Quand aux fonctionnaires, on sait qu’il y en a beaucoup dans ce pays par rapport au nombre d’habitants. Mais les responsables sont d’abord les politiques, parce que c’était pour eux le chemin de la facilité. Il faut arrêter de s’en prendre aux gens eux même parce que ce n’est pas eux les vrais responsables. Un fonctionnaire, c’est d’abord une personne comme toi et moi qui as fait le choix qui lui paraissait le moins mauvais dans la jungle du travail. Comment pourrait t’on leur en vouloir ?
D’ailleurs, si demains on supprime des fonctionnaires, cela n’en fera pas des actifs pour autant : il y a déjà des millions de chômeurs qui attendent un job.
Le
06/04/2013 à
18h
19
pithiviers a écrit :
Ton argumentaire ne tient toujours pas la route une fois de plus. Les exemples de blockbusters ayant couté des fortunes et qui ont failli tuer leurs studios (et même pour certains réellement tué leurs studio) ne manquent pas.
Croire qu’il suffit d’un budget pléthorique en effet spéciaux et publicités pour faire un succès, c’est idiot.
Le problème de ton raisonnement c’est qu’il se base sur des exemples isolés et non sur la moyenne.
Oui, il y a des films à gros budget qui ont fait des bides. Mais globalement, ça fonctionne plutôt bien pour les gros studios qui drainent l’essentiel du CA de leurs secteurs.
A l’inverse, les “petits” qui essayent de se faire connaître échouent la plupart du temps, la encore sauf exception.
Bien sûr, si on raisonne comme si les exceptions étaient la règle, on aboutit à une vision faussée de la réalité.
Au cinéma, une méga-producuction que fera 1 million d’entrée mettra ses producteurs dans la merde et on dira que c’est un bide.
Oui, mais tout cela est financiarisé à outrance. Et donc les quelques échecs sont absorbés par les gains d’autres productions.
Un film d’auteur qui fera 500000 entré sera un succès et un jackpot pour ses producteurs.
Certes, mais cela n’arrive pas si souvent.
Bien sûr, je comprends ce que tu veux dire : le petit producteur n’a pas besoin d’autant d’entrées pour rentabiliser son film. Mais au final, ce raisonnement tombe à l’eau aussi parce que le rapport cout/gain étant dans la très grande majorité des cas bien meilleur dans les grandes productions.
C’est pareil pour le jeu video. Un jeux comme Angry Bird n’a pas couté des masses à développer et pourtant il a dû rapporté bien plus à son studio de la plupart des jeux AAA qui sortent en ce moment.
Mais pendant qu’une exception comme Angry birds connait le succès, des milliers de jeux ne le connaîtront pas. Mais cela, vous l’ignorez parce que la presse ne médiatise que les succès, jamais les échecs. Et on ne parle jamais du taux Réussite/Echecs.
C’est un peu comme si je disait que c’est facile de gagner beaucoup d’argent en montrant en exemple les gagnants du loto. Un bon statisticien vous parlera plutôt des chances infimes de gagner, mais aussi de la probabilité de vous faire écraser par une voiture en allant jouer.
Le
06/04/2013 à
17h
45
pithiviers a écrit :
Argumentaire absurde. Comme s’il suffisait de dépenser des 10aines de millions de dollars pour faire un bon jeu. Réduire tous les jeux qui ne disposent pas d’un budget de multimillionnaire à des nanars, c’est d’une idiotie profonde.
C’est comme pour le cinéma. C’est pas parce que tu vas dépenser 100 millions de dollars dans les effets spéciaux que tu vas faire un grand films.
Si on t’écoutait des films comme les Transformers, Battleship ou la Colère des Titans seraient à des chef d’oeuvre du 7 ème art et Woody Allen, par exemple, parce qu’il ne dispose que de petits budgets, ne serait qu’un réalisateur de nanars.
Si tu avais mieux lu mon commentaire, tu aurais compris que je ne raisonne pas en terme de qualité artistique, mais uniquement en terme de chances de survie économique. L’argent n’est pas forcément synonyme de bon produit, mais cela aide surtout à médiatiser et à vendre.
Dans un cinéma, il est facile de constater que c’est bien devant les entrées des gros blockbuster daubiques et bien médiatisés qu’il y a la file d’attente la plus longue.
La vraie réalité, c’est qu’une bonne publicité orchestrée à coup de millions vaut mieux qu’un bon produit méconnu.
Après, il y a toujours eu et il y aura toujours quelques réalisateurs talentueux qui auront la chance de faire un produit à succès malgré un petit budget. Mais ce qu’il ne faut pas oublier de dire, c’est que pour un seul qui réussit, des milliers se sont plantés et ont tout perdu.
Le
06/04/2013 à
16h
47
pithiviers a écrit :
Ben pourquoi?
Les studios de développements ne sont pas obligés de tous se lancer dans les jeux AAA aux budgets exorbitants pour consoles next-gen et PC surpuissant.
Avec les ventes de tablettes qui sont au beau-fixe contrairement à celles des PC (et à voir les ventes de la WII U, ça n’a pas l’air non plus fameux pour les consoles next ben) il y a un formidable marché pour les jeux qui privilégient la créativité à la surenchère graphique.
Parce que si on regarde bien, le déclin des studios français a commencé avec la 3D, quand la créativité a cédé face à la surenchère graphique, quand avoir des idées et du talent ne suffisaient plus, mais qu’il fallait avant tout des millions de dollars pour faire du gros graphisme qui pète.
Et les tablettes sont un excellent support pour les jeux en point’n click. Un croisière pour un cadavre ou un voyageur du temps retravaillé et Delphine Software renait de ses cendres.
Dans ce cas, ils péricliteront…
Pourquoi ? Simplement parce que le “temps de jeu” des consommateurs est limité. Et qu’ils préféreront utiliser ce temps avec de bons jeux réputés qu’avec des nanars peu connus. Et c’est d’autant plus vrai que les éditeur de jeux “AAA” sont les seuls à disposer d’un budget publicitaire conséquent.
Les tablettes, un excellent support pour des petits jeux ? Au départ certainement. Mais maintenant qu’il y en a des dizaines de milliers, c’est beaucoup moins sûr. Et cela sera encore moins vrai demain.
Beaucoup de gens imaginent qu’il suffit de fabriquer un produit pour qu’ils se vende tout seul. Ceux qui savent te diront que le plus dur et le plus coûteux, c’est de le faire connaître.
La réalité, c’est qu’il y a quelques jeux qui marchent très bien, mais énormément qui ne marchent pas du tout.
Le
06/04/2013 à
16h
18
HarmattanBlow a écrit :
Mes deux centimes :
Et si les gens finissaient par réaliser qu’un monde de compétition, cela aboutit inéluctablement à un seul gagnant et une armée de perdants. Et dans l’histoire, cela s’est toujours terminé par des guerres.
Cela me fera toujours marrer d’entendre des gens dire “mais soyons positifs, on peut gagner” alors que de toute évidence, avec le retard qu’on a pris, on ne pourra jamais revenir dans le peloton de tête et encore moins être LE gagnant.
On pourrait parler longtemps de cet “irréalisme positiviste” et du fait que cet état d’esprit est inculqué dans les grandes écoles comme une sorte de catéchisme. C’est bien pour former des gens corvéables, pas pour faire des stratèges.
C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles je ne crois pas en l’avenir de la France : manque de réalisme et positivisme forcené de nos élites nous amènent à foncer droit dans le mur en gardant l’illusion qu’en fonçant plus vite on pourrait s’en sortir.
Le
06/04/2013 à
16h
10
Le jeu vidéo « made in France » a-t-il encore un avenir ?
Moi j’aurais plutôt écrit : La France a t’elle encore un avenir ?
Le seule secteur d’activité qui as encore un avenir dans ce pays, c’est le chômage…
Le fait est que les smartphones se rapprochant de plus en plus des ordinateurs, je ne vois pas pourquoi on ne parlerait pas des smartphones ici… Sans parler des tablettes, pour lesquelles le parallèle est encore plus flagrant (voir Windows 8 et Surface Pro). Maintenant si pour toi les smartphones sont des mobylettes et les PC des Ferrari, je te rappellerai le commentaire d’un ancien patron bien connu qui comparaît ces derniers avec des camions…
Loin de moi l’idée de parler de sainte parole, mais en l’occurrence les usages actuels sont en train de lui donner raison…
Oui, les smartphones et tablettes sont techniquement parlant des ordinateurs de la même façon qu’une mobylette est également un moyen de transport.
Il n’empêche que comparé à un PC, le CPU d’un smartphone est beaucoup moins rapide, le système d’exploitation bien plus limité et les applications beaucoup moins puissantes. Et surtout, le hardware beaucoup plus fermé et à l’opposé de la philosophie ouverte du PC.
Bref, le smartphone c’est de l’informatique (très) édulcorée.
D’ou la conclusion que pour l’instant, il n’y a pas grand chose la dedans susceptible de faire bander un passionné d’informatique avec son PC bien puissant.
Et quand bien même on voudrait parler de smartphones, vu le nombre de modèles sur le marché, il faudrait faire de vrais comparatifs pour donner une information vraiment utile. Ce que seuls les sites spécialisés dans le smartphone peuvent faire.
All_INpact a écrit :
PCInpact suit la tendance du marché. Les ventes de PC s’effondrent, elle ne survivent guère que part le marché professionnel.
Conclusion un peu hative.
D’abord, une baisse des ventes n’a jamais signifié pour autant la fin d’un secteur. Surtout en temps de crise généralisée.
Ensuite, cela fait 30 ans qu’on prédit tous les ans la fin du personnal computer.
Et cela n’est jamais arrivé et n’arrivera jamais pour une raison très simple : Parce que c’est le personnal computer qui engendre toute la créativité.
C’est ce qui as toujours rendu cette plateforme désirable même pour le très grand public malgré les avis des “experts” qui ont toujours prétendu que cela n’est pas fait pour lui.
D’ailleurs, les sites hardware anglo saxons, eux ne s’y trompent pas. Je n’en vois pas beaucoup pour suivre cette soit disant tendance.
Petit lancer de troll:
Si la prochaine génération de console se vend bien, les gamers ont du souci à se faire car les coups de developpement vis à vis des ventes de composants haute performances ne dégagent pas assez de marge opérationnelle, ce marché pourrait très bien disparaitre ou être anecdotique.
Oh, ce vieux troll.
La encore, cela fait 30 ans qu’on dit que les consoles vont tuer le personnal computer.
Aujourd’hui, ce serait plutôt l’inverse qu’on observe puisque les fabricants de consoles abandonnent la fabrication de composants dédiés pour utiliser des produits issus de la R&D du monde PC.
D’ailleurs, qu’est ce qu’une console ? Techniquement parlant, c’est… un ordinateur avec un peu moins de RAM, pas de clavier ni de souris.
On peut ajouter que c’est bien sur des PC que se développent les jeux console, mais aussi et surtout, c’est sur les Personnal Computer que se fabriquent les générations de programmeurs qui écrivent les logiciels et les jeux.
Pas de personnal computer = pas de logiciels.
Le
06/04/2013 à
15h
58
TheStig a écrit :
Le fait est que les smartphones se rapprochant de plus en plus des ordinateurs, je ne vois pas pourquoi on ne parlerait pas des smartphones ici… Sans parler des tablettes, pour lesquelles le parallèle est encore plus flagrant (voir Windows 8 et Surface Pro). Maintenant si pour toi les smartphones sont des mobylettes et les PC des Ferrari, je te rappellerai le commentaire d’un ancien patron bien connu qui comparaît ces derniers avec des camions…
Loin de moi l’idée de parler de sainte parole, mais en l’occurrence les usages actuels sont en train de lui donner raison…
Oui, les smartphones et tablettes sont techniquement parlant des ordinateurs de la même façon qu’une mobylette est également un moyen de transport.
Il n’empêche que comparé à un PC, le CPU d’un smartphone est beaucoup moins rapide, le système d’exploitation bien plus limité et les applications beaucoup moins puissantes. Et surtout, le hardware beaucoup plus fermé et à l’opposé de la philosophie ouverte du PC.
Bref, le smartphone c’est de l’informatique (très) édulcorée.
D’ou la conclusion que pour l’instant, il n’y a pas grand chose la dedans susceptible de faire bander un passionné d’informatique avec son PC bien puissant.
Et quand bien même on voudrait parler de smartphones, vu le nombre de modèles sur le marché, il faudrait faire de vrais comparatifs pour donner une information vraiment utile. Ce que seuls les sites spécialisés dans le smartphone peuvent faire.
All_INpact a écrit :
PCInpact suit la tendance du marché. Les ventes de PC s’effondrent, elle ne survivent guère que part le marché professionnel.
Conclusion un peu hative.
D’abord, une baisse des ventes n’a jamais signifié pour autant la fin d’un secteur. Surtout en temps de crise généralisée. Les ventes d’automobiles sont en baisse sensible, pourtant personne ne prédit la fin de l’automobile.
Ensuite, cela fait 30 ans qu’on prédit tous les ans la fin du personnal computer.
Et cela n’est jamais arrivé et n’arrivera jamais pour une raison très simple : Parce que c’est le personnal computer qui engendre toute la créativité.
C’est ce qui as toujours rendu cette plateforme désirable même pour le très grand public malgré les avis des “experts” qui ont toujours prétendu que cela n’est pas fait pour lui.
D’ailleurs, les sites hardware anglo saxons, eux ne s’y trompent pas.
Petit lancer de troll:
Si la prochaine génération de console se vend bien, les gamers ont du souci à se faire car les coups de developpement vis à vis des ventes de composants haute performances ne dégagent pas assez de marge opérationnelle, ce marché pourrait très bien disparaitre ou être anecdotique.
Oh, ce vieux troll.
La encore, cela fait 30 ans qu’on dit que les consoles vont tuer le personnal computer.
Aujourd’hui, ce serait plutôt l’inverse qu’on observe puisque les fabricants de consoles abandonnent la fabrication de composants dédiés pour utiliser des produits issus de la R&D du monde PC.
D’ailleurs, qu’est ce qu’une console ? Techniquement parlant, c’est… un ordinateur avec un peu moins de RAM, pas de clavier ni de souris. Mais surtout, un modèle de distribution captif pour les softs.
On peut ajouter que c’est bien sur des PC que se développent les jeux console, mais aussi et surtout, c’est sur les Personnal Computer que se fabriquent les générations de programmeurs qui écrivent les logiciels et les jeux.
Pas de personnal computer = pas de logiciels.
Le
05/04/2013 à
15h
59
Les news de PCInpact parlent de plus en plus sur des smartphones, tablettes, consoles et de moins en moins de l’actualité hardware PC.
C’est un peu comme si on proposait à des amateurs de Ferrari des articles qui parlent de mobylettes.
Bien sûr, avoir un PC n’empêche pas que l’on puisse avoir un smartphone ou une tablette.
Mais les smartphones, c’est tellement la jungle, il y a tellement de modèles que seuls les sites dédiés donnent des informations suffisamment complètes et spécialisées pour présenter un intéret.
Le problème c’est qu’il augmente sur les device qui n’ont pourtant aucun système tactile. C’est bien ça qui est idiot: on adapte une interface pour une forme d’interaction qu’elle n’a pas.
Tout à fait.
Cela donne vraiment le sentiment qu’ils ont repris tels quels des paradigmes venus des OS mobiles pour les balancer sur desktop sans vraiment les comprendre.
Ça serait vite oublier qu’il y a également des personnes âgées, des malvoyants, des personnes qui ont tel ou tel autre handicap et pour qui de grosses icônes seront plus simples à voir et à cibler.
D’un autre côté, il y a des millions de gens qui ne sont PAS handicapés ou âgés et pour qui cela n’est pas du tout l’idéal.
Un bon programmeur vous dira que l’informatique est assez souple pour qu’un logiciel soit capable de proposer des options qui s’adaptent à tous les besoins.
Une bonne interface s’adapte aux besoins de tous ses utilisateurs et non pas l’inverse.
Okki a écrit :
En réalité, c’est beaucoup plus simple que ça, et j’ai vraiment l’impression que nombre de personnes ne saisissent pas où souhaite en venir le projet Gnome.
Au contraire, tout ceux qui ont un peu de recul en matière d’interface utilisateur le comprennent très bien : Il y a une volonté de spécialisation dans le sens du très grand public.
Mais le problème de toute spécialisation, c’est qu’il est toujours difficile de conserver l’équilibre pour ne pas finir dans l’excès.
j-c_32 a écrit :
Exact.
Je me limitais au cas “application les plus utilisées”, parce que sr17 a de toutes façons du mal à suivre quand ça devient compliqué.
Comme tu le remarques, il n’arrive déjà pas à concevoir que si les icônes sont plus grandes, c’est parce qu’il n’y a aucun intérêt à ne pas afficher des icônes claires en utilisant le maximum de place disponible qui n’est de toutes façons pas utilisées. Il fait bêtement le lien “grande icônes -> tactile” et semble incapable de sortir de son erreur.
Je n’ai pas le temps personnel de répondre à tes très long messages. Ni très envie d’y investir un temps énorme pour une discussion qui ne changera strictement rien dans ce monde et qui ne m’apportera rien.
Cela dit, je les ai lu et je n’en partage pas les arguments ni la conclusion.
Parce que développer, c’est une chose, mais pour faire la synthèse, il faut trier le vrai du faux.
Et nous en revenons toujours au même point : seuls l’expérience ou le temps peuvent dire ce qui est pertinent et ce qui ne l’est pas.
Le
01/04/2013 à
00h
41
Jiyuu_Hashi a écrit :
Le pointage tactile n’est imprécis que si l’on utilise son doigt (ou les pseudos stylets à pointe souple).
Sur du résistif, avec le stylet, jamais eu un soucis de pointage.
C’est même plus facile d’utilisation, car beaucoup plus précis, mais bon, c’est logique, ça se comprend. (oui, je sais, je cherche la bagarre, en reproduisant sa fin de phrase, mais si ce qu’il disait était vrai, pourquoi les graphistes aiment autant leur stylet, que ce soit en résistif, qu’en capacitif ?)
Ce que tu dit est tout à fait pertinent. Oui, le stylet est beaucoup plus précis.
Mais les éléments ont eu tendance à augmenter de taille en même temps que le tactile capacitif piloté au doigt
Avant, avec les stylets et les écrans résistifs, les éléments étaient plus petits.
On peut imaginer que l’évolution des interfaces n’est pas terminée. Le stylet fera peut être un grand retour, peut être que le pointeur avec trackball refera son apparition un jour ou l’autre.
D’ailleurs, j’ai pu tester une interface classique sur mon smartphone avec VNC et le trackball optique.
Le
01/04/2013 à
00h
31
Rozgann a écrit :
…un bureau doit… il peut y avoir… en aucun cas… au final c’est ta conception des choses.
Selon toi, un utilisateur novice ne doit être considéré que de façon secondaire (puisqu’il faut changer les paramètres par défaut, et utiliser des outils spécifiques), et un utilisateur moyen doit être formé pour atteindre le niveau d’un utilisateur avancé. A partir de là, tu as une vision cohérente des choses, qui se tient tout à fait, mais qui s’appuie sur ce postulat de départ.
L’informatique est de plus en plus omniprésente, partout et pour tout, dans tous les métiers, dans tous les lieux.
Quasiment personne n’y échappera.
Mon constat, c’est que je vois tous les jours des utilisateurs qui souffrent parce qu’ils utilisent l’informatique sans avoir reçu la formation adéquate. Et qu’ils ont de très gros soucis avec ça. Au final, cela leur demande beaucoup plus d’efforts et de souffrances que s’ils avaient reçu un minimum de formation.
Et quelque part, les raisons pour lesquelles ils ne se forment pas, c’est parce qu’on ne leur pas fait comprendre qu’il le fallait vraiment.
L’argument de la simplicité, c’est avant tout du marketing pour vendre du matériel. C’est comme le sucre dans les aliments : c’est bon pour les affaires, pas pour la santé.
C’est comme si vous disiez aux gens : pas besoin d’apprendre à lire, on va mettre de la synthèse vocale partout. Pas besoin d’apprendre à compter, on va vous donner des calculatrices. Pas besoin d’apprendre… c’est plus simple de ne pas apprendre.
Oui, dire aux gens qu’ils n’ont pas d’effort à faire, c’est vendeur. Mais j’ai vu assez de gens souffrir de cela pour vous dire que cela ne sera pas bon pour vous.
Les développeurs Gnome considèrent que les novices et ceux qui ont des déficiences font partie de leur cible principale au même titre qu’un utilisateur moyen, et que l’utilisateur avancé qui veut pouvoir paramétrer son système n’est pas prioritaire. Si une option utile à un utilisateur avancé perturbe un utilisateur novice, ils ne vont pas l’inclure, ou alors ils vont bien la cacher (en utilisant une extension à aller chercher sur un site internet dédié par exemple). A partir de ce postulat, il font aussi un truc cohérent.
Je pense que c’est une profonde erreur.
Pourquoi ? Parce qu’être débutant n’est pas un état définitif. Un débutant, ça évolue… sauf si on l’infantilise.
Le résultat d’enlever toutes les options avancées c’est que cela bloquera l’évolution des utilisateurs.
Plus on cache le fonctionnement, plus on infantilise les utilisateurs, plus on les maintiendra longtemps dans l’état d’utilisateurs débutants.
En ce qui me concerne, je pense pas qu’il y ait des règles valables dans tous les cas comme celles que tu énonces, je pense pas non plus qu’on pourra faire un jour un environnement qui puisse répondre aux besoins de tous les types d’utilisateurs. J’utilise KDE parce que c’est l’environnement qui répond le mieux à mes besoins, mais je trouve Gnome très bien pour les utilisateurs auxquels il s’adresse en priorité. Et je ne pense pas que leurs choix soient motivés par une mode venue du tactile, mais par un raisonnement très logique.
Tout à fait. De la même manière qu’il n’est pas adapté de traiter par les mêmes paradigmes des écrans et des interfaces différentes, il n’est pas plus adapté d’imposer la même interface à tous. C’est pour cela qu’un modèle comme celui de Windows m’apparaît comme périmé.
Sinon, pour ce qui est des règles, dans tous les métiers, dans tous les domaines il y en a. Et l’ergonomie des logiciels n’échappe pas à… la règle " />.
Mais ces règles, dans tous les métiers, on ne les apprends, on ne les comprends qu’avec le temps.
Il y aura toujours des gens qui penseront qu’il est pertinent de s’en écarter. Parfois ce sont des génies. Mais le plus souvent, ce sont juste des gens qui se trompent.
Le
31/03/2013 à
17h
55
j-c_32 a écrit :
En quoi c’est un nivellement par le bas ?
Non seulement 48 pixels de côté permet à la grand mère de Rozgann de mieux travailler, mais cela permet aussi à d’autres personnes n’ayant pas de problème visuel ou moteur de travailler plus confortablement.
Ce n’est pas parce que qlq’un est capable de cliquer sur une icône 16pixels x 16pixels que du coup, c’est l’idéal pour lui.
Avoir des grandes icônes aérée permet de faire un choix plus rapidement et plus facile, en brisant moins le flux (car il faut moins se concentrer pour viser l’icône et il faut parcourir et comparer moins d’éléments).
Au final, je pense qu’il est totalement possible que passer de 24x24 à 48x48 apporte plus de confort aux “valides” tout en n’apportant pratiquement aucun inconvénient à ceux qui sont content avec 24x24.
Au final, j’ai même l’impression que si l’image 1 présentait 18 icônes de taille 24x24 et plein de place libre, il n’y aurait plus de critiques alors que la seule différence est la taille des icônes et que ça déclenche le réflexe “oh mon dieu, j’ai déjà vu cette taille sur une tablette donc forcément c’est que cette interface est conçue pour des tablettes et n’est pas adaptée aux PC”
Non.
Augmenter la taille des icones quand tu n’as absolument aucun mal à cliquer dessus, cela n’apporte pas plus de confort. Bien au contraire. Parce que cela fait perdre de l’espace utile.
Une icone de 48x48 occupe presque 10 fois plus d’espace écran qu’une icone de 16x16. La présentation devient beaucoup moins compacte, ce qui est source de perte d’efficacité : il faut occuper plus d’espace et parcourir plus de distance. Et ce n’est pas rien : une liste de programme qui n’occupait qu’une faible partie de l’écran doit maintenant être affichée en plein écran. Et la recherche des programmes n’est pas facilitée.
Certes, cela peut être utile pour ceux qui ont une vue déficiente, des écrans pourris, etc. Mais pour les autres ?
Les grandes icones, c’est ce que nous avions dans les premiers environnements graphiques. L’évolution à conduit à diminuer leur taille. On peut toujours affirmer que c’était une erreur. Mais avant de dire que les anciens ont tort, il faut le justifier.
Et si on a augmenté leur taille sur les os mobiles, ce n’est pas sans raison non plus, c’est parce que le pointage tactile est beaucoup moins précis. C’est logique, cela se comprends.
Mais dans le monde informatique, chaque changement finit en mode : il y aura toujours des gens pour essaye le “nouveau” paradigme a toutes les sauces. Certains n’hésitent pas à appliquer sans vergogne à des écrans de 30” avec clavier souris un paradigme qui tirait surtout sa justification avec un écran de 4” sur interface tactile.
Pas la peine de dire comment nous les anciens programmeurs on rigole quand on voit des choses pareilles.
Mais bon, je pense qu’il est assez vain de chercher à en discuter. Il y aura toujours un côté “fun” à suivre les modes et donc un côté irrationnel des gens à préférer ce qui leur semble être la nouveauté.
Le peuple préfère le plus souvent la forme de la nouvelle voiture et ne se demande que très rarement si elle est vraiment mieux.
Après les formes rondes, on vous vends des formes carrées… ou l’inverse. A chaque fois, on vous dira que c’est mieux " />
Donc, ne nous fatiguons pas, le temps réglera la question… le retour des petites icones parce que c’est mieux, c’est pour la mode de demain " />
Le
31/03/2013 à
16h
00
Rozgann a écrit :
Je te prends l’exemple de ma grand-mère, vraie débutante en informatique, qui a du mal à déplacer la souris avec précision et à faire un double-clic. Dans Windows XP, elle avait du mal à utiliser le menu Démarrer parce qu’elle n’arrivait pas à se déplacer dans les hiérarchies du menu, les mouvements de sa souris n’étant pas assez précis, l’élément sélectionné changeait ou disparaissait. Au point que j’ai fini par lui conseiller d’utiliser le clavier pour naviguer dans le menu. Avec Gnome-shell, elle n’a plus aucun problème. Enorme avantage pour le néophyte contre perte de place : quand ton objectif est l’accessibilité à tous, le choix est vite fait. Le pavé tactile est aussi une horreur pour pas mal de gens. A noter que Gnome intègre directement des aides d’accessibilités pour les personnes handicapées, là-aussi tout l’environnement est pensé pour pouvoir s’adapter à ce public, et les choix de conception le prennent en compte.
La grand mère débutante qui as du mal à cliquer, c’est un très grand classique que je connaît très bien. Mais d’une manière générale, on peut parler aussi de tout ceux qui ont des déficiences visuelles et/ou motrices.
Bien sûr, il n’est pas question de laisser ces gens sur le bord du chemin : c’est pour cela qu’un bureau doit être paramétrable pour s’adapter à ces cas précis. Et il peut y avoir des outils spécifiquement adaptés.
Mais en aucun cas, ce n’est une bonne solution de niveler par le bas les possibilités des utilisateurs qui ont leur plein moyens.
Car rappelons que le payement des retraites et pensions d’invalidités dépendent du travail des actifs dans les entreprises et de la compétitivité générale de notre économie.
Le
31/03/2013 à
15h
38
Rozgann a écrit :
Je suis d’accord sur le fait que la formation est importante, et qu’on pourra jamais se passer d’un minimum de formation. Mais c’est complémentaire, tu peux faire les deux. Je crois pas que la simplification des interfaces nuise à la compréhension. Au contraire, moins on passe de temps à former à la pratique, plus on en a pour expliquer les concepts et les principes importants.
Pour reprendre l’analogie avec la voiture plus haut, tu peux pas devenir pilote de F1 sans avoir des connaissances en mécaniques pour comprendre le comportement de la voiture, mais une personne normale peut avoir des connaissances extrêmement basiques et être un bon conducteur. Le fait d’avoir l’ABS, ça ne nuit pas au fait de savoir quand freiner, pas plus que la direction assistée ou la boite automatique ne nuise à la conduite. Il y a des cas où la technologie a des effets pervers, sans aucun doute, mais je pense pas que ça justifie de ne pas chercher à simplifier quand c’est possible. En caricaturant et en allant au bout de ta logique, on devrait revenir à la ligne de commande, au moins les gens seraient obligés de comprendre comment ça marche pour pouvoir utiliser leur ordinateur.
Simplifier quand c’est possible, c’est une excellente chose. Mais l’obsession de la simplification conduit toujours à simplifier ce qui n’est pas simplifiable. Au final, on aboutit toujours a dégrader la puissance ou la productivité.
Pour la perte de données, il me semble qu’Apple synchronise déjà automatiquement toute les données personnelles sur iCloud dans iOS par exemple. Evidemment, c’est pas applicable à tous les cas, ça pose des problèmes de vie privée et ça ne doit pas remplacer la formation, mais ça illustre qu’il y a des choses qui peuvent être compensées par des innovations technologiques et des simplifications du point de vue de l’utilisateur.
La encore, cela n’est pas sans poser certaines question auxquels les utilisateurs ne pourront faire face que s’ils sont correctement formés. Par exemple, un cadre d’un grand groupe qui travaille le week end sur son ordinateur personnel sur des documents sensibles.
Et même pour l’utilisateur de base, il faut qu’il soit capable de s’assurer que le cloud est correctement paramétré et qu’il fonctionne bien.
Sinon, on va se retrouver immanquablement avec des gens qui n’ont pas de connexion internet et qui croiront quand même que ça se sauvegarde tout seul.
Bien sûr, l’informatique va se démocratiser, même aux métiers manuels. Mais ça veut pas dire que ça va forcément passer uniquement par un ordinateur. Dans tout ce que tu cites, je vois rien qui ne puisse pas fondamentalement se faire sur un OS mobile. Il y a déjà des ERP pour mobile. Les télé-déclarations sont aussi possible à faire sur des sites mobiles, pour peu qu’on les code. Ce ne sont pas des usages qui nécessitent forcément un ordinateur. Les services peuvent s’adapter en fonction des appareils que les gens auront.
Mais pour quelle productivité ?
Une souris et un clavier sont dans la plupart des cas de figure bien plus productifs qu’un écran tactile. Par exemple, rien que la saisie de la comptabilité ou de la correspondance serait beaucoup plus lent sans clavier et sans souris.
C’est un cas typique ou le (soit disant) gain de simplicité ne compenserait pas la perte énorme de performance de l’outil.
Bon après je peux aussi totalement me planter sur ce point : deviner aujourd’hui à quoi ressembleront les technologies de l’information d’ici une dizaine d’année ça revient à faire de la voyance. Il y a 10 ans, je pensais qu’avoir un appareil photo sur son téléphone, c’était du gadget, que ça servait à rien et que ce serait qu’une mode… Je verse peut-être dans l’extrême inverse aujourd’hui " />
Personnellement, je ne pense pas que cela soit un simple gadget. Mais on ne doit pas opposer le fait de découvrir de nouvelles choses avec le fait de conserver la base éprouvée qui as fait ses preuves.
Par exemple, il est évident que le tactile et les grosses icones, ça fonctionne très bien pour la mobilité, mais que la souris et le clavier sont largement supérieurs en précision et en performances dans l’usage desktop.
L’erreur, c’est de vouloir faire de la nouveauté juste pour faire de la nouveauté : Ca mène à utiliser des paradigmes à contre emploi.
Le
30/03/2013 à
19h
30
Rozgann a écrit :
Combien savent les exploiter au meilleur de leur possibilité ? Si tu demandes à un non-geek à quoi servent certains icônes sur leur bureau, souvent ils ne sauront pas répondre. Dans la liste des applications installées, ils en connaissent pas la moitié. C’est là, ils savent pas ce que c’est, ils y touchent pas de peur de faire une bêtise. Ils font les choses par automatisme, parce qu’on leur a appris à faire comme ça, sans comprendre la logique derrière.
Je suis d’accord, mais les “nouveaux” environnements ne règlent pas du tout le problème. Au contraire, ils infantilisent encore plus ces utilisateurs, les éloignant des questions qu’ils devront se poser OBLIGATOIREMENT s’ils veulent utiliser l’informatique sans danger.
A entretenir l’illusion qu’on peut utiliser un ordinateur sans un minimum de formation, on ne fait qu’alimenter les sinistres informatiques. Et ce n’est pas rien.
Crois moi que le jour ou tu doit annoncer à quelqu’un que ses 5 ans de travail sont perdus sans aucun espoir de récupération faute d’avoir sauvegardé, tu comprends qu’on ne devrait pas mettre un ordinateur dans les mains de quelqu’un qui n’a pas le minimum de formation requise.
L’ordinateur est aujourd’hui un outil indispensable, c’est à l’école de donner la formation adéquate.
L’informatique va se développer dans tous les secteurs de l’économie c’est certain. Mais c’est faux de dire qu’on va tous travailler assis devant un ordinateur de bureau. Dans le BTP, l’agriculture, les artisans/commerçant, même s’il vont aussi utiliser des outils informatiques, les outils mobiles et tactiles sont plus adaptés à leurs besoins. Je pense justement qu’on aura des outils très divers et que la part de marché relative des ordinateurs de bureau va diminuer, même si en valeur absolu ça va se maintenir.
Non, même les métiers les plus manuels sont aujourd’hui touchés par l’informatique. Et je connais un certain nombre d’artisans qui sont en plein dedans. Car toute entreprise doit faire sa compatibilité, ses devis, des courriers, des commandes à ses fournisseurs. Elle doit faire sa publicité (site web, etc…). Faire ses déclarations en ligne… (l’e-administration va se généraliser). Se renseigner sur l’évolution de la réglementation.
Toutes ces taches ne se contenteront pas d’un outil simple et tactile du type tablette.
De plus, est ce qu’on peut aujourd’hui jurer qu’on fera le même métier toute sa vie ? Je crains que non.
C’est pourquoi il faut avant tout former les gens à l’informatique au lieu de leur faire croire qu’ils pourront s’en dispenser.
Le
30/03/2013 à
17h
25
paradise a écrit :
Très difficile de juger un DE dès lors qu’on a déjà un passé d’utilisateur, même limité.
Je note que l’on parle en permanence des “débutants” pour justifier certains paradigmes d’IU.
Outre le fait qu’a mon avis, personne n’a jamais prouvé le gain de simplicité, il semble évident que la plupart des gens seront amenés dans le futur à utiliser l’informatique en tant qu’outil de manière assez intensive. C’est déjà le cas aujourd’hui.
Dans le très grand public, il n’est pas rare de trouver des gens qui utilisent l’informatique quotidiennement depuis 20 ans dans leur entreprise.
Est t’il donc vraiment pertinent de créer aujourd’hui des interfaces simplifiées “pour utilisateur utilisant l’informatique seulement de manière occasionnelle” sachant que nous serons TOUS amenés à un usage intensif. Dans le futur, l’administration sera dématérialisée. Et les entreprises continueront probablement à utiliser les formes d’interfaces qui sont orientées vers la meilleure productivité.
Bref, dans ces interfaces, je ne vois qu’une mode passagère venue du monde mobile.
Des programmeurs qui ont eu la mauvaise idée de croire que des paradigmes adaptés au tactile pouvaient être détournés de leur usage et transposés tels quels sur desktop.
Le
29/03/2013 à
19h
58
Rozgann a écrit :
Quand les gens ont commencé à gueuler que Gnome 3 c’était de la merde, j’ai voulu en juger par moi-même, et je dois dire que j’ai vraiment été agréablement surpris. J’ai trouvé leur environnement vraiment plus cohérent, plus agréable à utiliser qu’avant.
youri_1er a écrit :
Je suis à l’inverse du plus grand nombre, j’aime bien Gmone 3, surtout sur PC portable.
Donc merci pour cette amélioration qui rend l’interface encore plus sympathique.
Reste qu’il manque un peu d’ergonomie ci et la, et que l’on aimerais plus de possibilités de “customisation” plus facilement accessible.
Pour le moment sous Linux je suis KDE/Gnome3, j’ai jamais accroché à Unity ni au fork de Gnome2 ou 3 tel que Cinnamon qui n’embarquent que le pire de ce qui peu être fait ailleurs tout en étant largement en retard en ergonomie et simplicité d’utilisation.
Cela n’engage que moi, mais je pense sincèrement que vous en reviendrez.
Quand à la simplicité d’utilisation, la encore, c’est une obsession dont on commence déjà à revenir.
Parce qu’on s’aperçoit que plus on simplifie, moins les utilisateurs comprennent ce qui se passe, plus ils ont des difficultés importantes par la suite.
Le
29/03/2013 à
19h
44
j-c_32 a écrit :
Quels cas extrêmes ?
Je dis simplement “beaucoup de gens disent ‘ce n’est pas ergonomique’” au lieu de dire “ce n’est pas ergonomique pour moi, mais je ne suis pas en mesure de condamner”.
…
Donc si je te suis, personne ne devrait avoir le droit d’exprimer une opinion sur le fait qu’un projet se fourvoie en prenant une mauvaise direction ?
Le
29/03/2013 à
17h
20
HiTz a écrit :
Où vois tu que des gens reviennent de ces interfaces? A part une minorité de nerds qui y est toujours resté, moi je vois plein de gens passer à Gnome 3! (Mon impression n’est pas plus valable que la tienne mais il est faux de dire, sans fondement, qu’il y a un retour en arrière des utilisateurs)
Et c’est tout à fait normal.
Il y a beaucoup de gens qui se disent “c’est nouveau, ça doit être bien, j’essaye”.
Mais cela ne présage pas de ce qu’ils feront au bout de quelques jours/mois/années.
En informatique comme partout, les modes viennent, puis passent…
Le
29/03/2013 à
17h
01
Et oui, c’était totalement prévisible que les gens reviendraient de ces interfaces “kikoolol”. Au moins en ce qui concerne les ordinateurs pour lesquels elles sont parfaitement inadaptées.
D’ailleurs, ce n’est pas un simple problème d’opposition entre barbus et grand public. Car j’ai pu constater que même le grand public n’était pas vraiment convaincu par ces prétendues “innovations”. Enfin, dans la mesure ou il avait déjà pratiqué sur des interfaces “classiques” pour comprendre la différence.
Les “barbus” n’ont finalement fait que jouer leur rôle, c’est à dire prévenir quand derrière une nouveauté se cache en réalité une régression ou une erreur de direction. Car il ne suffit pas de faire quelque chose de différent pour aboutir à de vraies innovations : Les paradigmes utilisés dans ces “nouvelles” IHM ayant déjà été explorés par le passé.
Des informaticiens qui ont derrière eux plusieurs décennies d’expérience dans la conception des IHM se sont vu opposer des arguments lamentables et risibles : “vous ne comprenez rien”, “vous êtes rétrogrades”. Mais négliger la sagesse de l’expérience n’est t’il pas la meilleure manière de se tromper ?
Quand tu aura mon age, tu sauras qu’on peut voir disparaître des choses que l’on pensait immuables. " />
Le
30/03/2013 à
16h
59
Globalement, les défenseurs de l’écriture cursive et de l’écriture manuelle en général considèrent que cela permet de mieux développer le cerveau et que cela contribue à améliorer la motricité et la coordination. Qui plus est, pour certaines personnes, même habituées à l’environnement informatique, écrire sur papier aide à mieux organiser ses idées, ses projets. De plus, mais l’argument est ici plus anecdotique, cela permet aussi d’avoir une signature propre, personnalisée, identifiée.
Mouais, on croirait surtout retrouver les arguments des défenseurs de la plume contre le stylo à bille.
Je suis persuadé que dans 20 ans, plus personne n’écrira à la main et qu’on ne s’en portera pas plus mal.
Le riche homme d’affaires Pierre Bergé est ainsi visé par une plainte pour « incitation à commettre un acte de terrorisme ».
Mouais, c’est plutôt capilotracté comme raisonnement même si je suis totalement d’accord que le tweet est de très mauvais gout.
Mais si cela continue, un simple appel à s’opposer à quelque chose sera bientôt interprété comme un appel à la haine/terrorisme et donc passible de prison.
Un pays ou l’on peut dire tout ce qu’on veut, mais à la condition que cela soit politiquement correct, cela s’appelle… une dictature.
Tu parle du milieu de l’informatique en général, il n’y a pas de chomage pour des dévloppeur BAC +5 et il n’y en aura pas non plus pour l’école 42 (du moins à leur sortie de l’école).
On casse pas mal de sucre sur le dos sur les fac/écoles d’ingé publiques mais la plupart n’y ont certainement jamais mit les pieds. 1⁄3 des cours se fait sous forme de projet, et aucune épreuve ne se fait sans l’accés aux document. 100% de CDI en France ou a l’étranger garantit 3 jours après le diplome, le probleme c’est que ces formations sont délaissées et tourne en sous effectif.
Presque tous les développeurs trouvent du travail à la sortie de l’école. Mais c’est 10 ans après que ça se complique. L’age est un critère suffisant à devenir “hors profile”.
Et le CDI, ça ne protège de rien. C’est tellement facile de créer les conditions adéquates pour que les salariés partent d’eux même.
Et pour finir, faire des dévloppeurs de jeux vidéo en 3 ans sans faire de math … là c’est du pur marketing.
Rappelons que les jeux vidéo c’est juste une niche restreinte du métier.
Et les quelques maths nécessaires à la création d’un jeu s’apprennent relativement facilement pour un informaticien.
Mais est ce seulement nécessaire ? Rappelons que la plupart des jeux vidéo actuels utilisent des moteurs “tout faits”. Et même des jeunes (donc avec peu de connaissances en maths) arrivent à faire des mods assez impressionnants.
Niel a raison, c’est exactement ce que j’ai toujours pensé. C’est la bonne méthode pour obtenir des informaticiens d’excellence.
Pourquoi les informaticiens issus du cycle classique seraient moins bons ?
Simplement parce qu’ils n’ont pas commencé assez jeunes : ils ont déjà dépassé l’age ou le cerveau est le plus apte à l’apprentissage. C’est très jeune qu’il faut commencer à apprendre son vrai métier quand cela est possible. Et avec l’informatique, c’est possible.
Il y a également le fait que d’autres matières parasitent l’apprentissage de l’informatique en “déformant” la pensée de manière contre productive. C’est par exemple le cas des maths enseignées de façon ultra intensives des années avant d’apprendre l’informatique.
Les maths et l’informatique ont beaucoup de chose en commun, mais cela ne donne pas la même structuration mentale, pas la même façon de concevoir les abstractions. Ce n’est pas le même feeling. Et quand il s’agit de faire de l’informatique, mieux vaut avoir été formé comme… un informaticien.
Pas dans les maisons d’arrêt en tout cas. Vu le débit aux heures de visites, ça nécessiterait une embauche massive de surveillants. Pour ce qui est des centrales, je n’ai aucune idée, mais on peut supposer en effet que les moyens alloués à la sécurité sont plus importants.
Bah, c’est sûr que si on ne fouille pas les détenus après un contact avec des visiteurs, il ne faut pas s’étonner de retrouver n’importe quoi. Mais bon, j’imagine que le personnel fait tout ce qu’il peut avec les moyens qu’ils ont.
Ce qui ramène à un de mes commentaires plus haut qui a du t’échapper : à certains endroits ces études ont été faites et elles ont conduit à moderniser le sas d’entrée. Mais les personnes ayant pris ces décisions sont sans doute des imbéciles, puisque la solution est d’installer des brouilleurs.
Oui, j’imagine que c’est la base.
Après, je ne met pas en doute les études, mais en matière de sécurité, ça me rends toujours un peu dubitatif quand on évoque des causes uniques.
Ca me fait penser à l’informatique ou l’on recommande le plus souvent d’avoir un bon firewall et un bon antivirus : C’est politiquement correct, mais le principal point faible est souvent le facteur humain.
Le
07/03/2013 à
17h
47
HarmattanBlow a écrit :
En effet, tu as raison sur ce point et la référence à la naissance de la mafia est bien vu. Sur le long terme l’influence est bien là, au temps pour moi.
Il y a passer par la case chômage (trois mois, six mois, un an, deux ans) durant la crise et perdurer au chômage même en période faste. Alors bien sûr que les cadres mettent plus longtemps qu’avant avant de retrouver du boulot mais ils en retrouveront, rien de comparable aux 30% de chômage dans certaines cités où les causes n’ont rien à voir.
Oui, les cadres ont statistiquement beaucoup plus de chance de trouver un emploi. Cela dit, à partir d’un certain age, ça devient dur aussi pour eux. En gros, dès qu’un critère s’éloigne du profil idéal des recruteurs, les problèmes commencent.
Le
06/03/2013 à
20h
46
Patch a écrit :
ou de ne pas faire.
il y a des tas de boites où il y a du boulot à faire jamais fait.
Ce n’est pas parce qu’il y a des choses qui ne sont pas faites qu’on peut forcément embaucher quelqu’un pour les faire.
On peut embaucher un employé uniquement quand on dispose de la certitude qu’on sait vendre le fruit de son travail plus cher que ce qu’on paye à l’employé.
Des choses à faire, il y en aura toujours. Ce n’est pas pour autant qu’elles sont monétisables.
Le
06/03/2013 à
20h
40
Quiproquo a écrit :
Pas du tout, mais il n’est pas partout adapté à des petits objets. C’est ce que je sous entend par priorités. Les portiques étant plutôt efficaces contre les objets les plus importants (armes, explosifs…), il n’est pas forcément perçu comme urgent d’améliorer l’efficacité contre les objets moins importants (clefs USB, téléphone).
Je ne comprends pas ce qui te pose problème. Il y a des portiques de détection à l’entrée des prisons, et des téléphones portables dans certaines cellules. C’est bien que la détection est perfectible. C’est une question de rapports coûts bénéfices pour décider de ce qui doit être entrepris. On peut préférer le brouillage, mais ça me semble trop spécifique comme solution.
Et tu penses que parallèlement aux portiques de sécurité, les gens qui rentrent ne sont pas fouillés au corps ?
Et puis, je ne suis pas sûr qu’un pain d’explosif soit forcément plus gros ou plus facile à détecter qu’un téléphone. D’autant qu’un téléphone présente une quantité non négligeable de métal et une grande surface de blindages.
Ce que je veux dire, c’est qu’avant de porter une conclusion sur les installations, encore faudrait t’il comprendre comme ces objets rentrent. Donc c’est un problème compliqué qui demanderait une véritable étude préalable, donc nous en revenons à ce que je disais au départ : les gens qui commentent devraient s’abstenir de suggérer des solution simplistes en croyant que c’est forcément aussi simple qu’ils l’imaginent.
Le
06/03/2013 à
19h
39
Quiproquo a écrit :
Dans les prisons, les moyens mis en place pour empêcher les objets interdits de rentrer sont plus ou moins efficaces en fonction de l’âge de la prison et des moyens financiers mis en œuvre pour la moderniser. Il y a 30 ans, on se préoccupait moins de clefs USB, téléphones portables…
Comme souvent, c’est pas tout blanc ou tout noir. Tout dépend du risque, de sa perception, des moyens disponibles, des priorités. Tout cela change au fil du temps.
Même il y a 30 ans, il existait de très nombreux objets qui auraient pu poser des énormes problèmes dans une prison : Armes, explosifs, moyens d’évasion, etc.
Sachant cela, penses tu vraiment que l’administration ait attendu les téléphones portables pour mettre en place un contrôle des entrées d’objets dans les prisons ?
Le
06/03/2013 à
19h
23
HarmattanBlow a écrit :
La délinquance a un lien avec l’économie, pas la criminalité : tu ne flingues pas trois convoyeurs de fond pour récupérer trois millions sous prétexte que tu ne trouves pas de boulot.
Je ne suis pas d’accord.
Parce que les gens qui commettent ce genre d’acte ne se fabriquent pas en un jour. Ils ont le plus souvent un long passé d’escalade dans la criminalité au cours duquel ils se sont progressivement expérimentés et endurcis. De petit délinquant, il sont devenu truand endurci, puis grand criminel.
Au départ, on trouve un jeune normal qui as mis le doigt dans le mauvais engrenage de la criminalité et au bout de quelques années on retrouve un criminel dangereux et sans scrupules travaillant pour la grande pègre.
Parce que dans la vie, il suffit de parfois pas grand chose pour qu’un destin bascule, pour qu’un jeune malléable prenne le bon ou le mauvais chemin : c’est au départ qu’on doit agir pour éviter que les jeunes tombent la dedans.
Je t’engage à étudier l’histoire de la mafia italienne dont la naissance coïncide avec une période de très grande pauvreté et de misère sociale pour comprendre que la criminalité n’est pas indissociable des problèmes économiques et sociaux d’un pays.
Et même pour la délinquance ce n’est qu’un lien : s’il y a 30% de chômage près des cités c’est aussi parce que les entreprises s’y font cramer, parce que l’analphabétisme y est plus répandu qu’ailleurs (parce que le taux d’élèves ayant une langue maternelle autre que le Français ou le nombre de types affectés de tares congénitales ou d’addictions sont aussi plus importants), parce qu’une culture clanique s’y est développée qui fait que certains jeunes adultes ne savent même pas comment se comporter en-dehors de ce milieu, etc.
Non
Actuellement, même des gens qui sont très bien formés, qui parlent très bien le français et présentent très bien ne trouvent pas de travail.
Donc forcément, les rares patrons qui embauchent ont l’embarras du choix et prennent logiquement ceux qui ont le plus de qualités.
Mais le problème à la base, c’est qu’il n’y a plus d’emploi parce qu’il est parti ailleurs.
A l’époque ou il y avait de l’emploi en France, on ne demandait pas aux ouvriers de savoir lire, écrire ou réciter molière pour trouver un travail.
Attention donc à ne pas se tromper de diagnostic.
Le
06/03/2013 à
18h
50
Patch a écrit :
erreur, il y a du travail. mais personne qui ne veut payer pour embaucher.
Ce qui revient au même.
Et si personne ne veut payer pour embaucher, c’est parce qu’en France ce n’est plus rentable.
C’est beaucoup moins cher de sous traiter ailleurs.
Le
06/03/2013 à
17h
19
moxepius a écrit :
Le comportement des banques mènent a la pauvreté la majorité de la population, et la pauvreté incite a la délinquance (j’ai dit que c’est une excuse), on est beaucoup moins incité a sortir du droit chemin quand on a une situation confortable.
Il faut voir la réalité en face : il n’y a pas de travail à donner aux jeunes.
Le taux de chômage dans les banlieues est énorme.
Donc fatalement, c’est une aubaine pour les mafia qui n’ont plus qu’a se baisser pour recruter.
On ne peut pas mener une politique de lutte efficace contre la criminalité sans s’attaquer aussi aux facteurs qui l’engendrent.
Le
06/03/2013 à
00h
45
Quiproquo a écrit :
Ils y ont pensé (pas les députés, bien sûr), ils le font, mais c’est pas instantané. Moderniser un sas d’entrée, ça suppose une étude de cas qui ne se transpose pas d’une prison à l’autre, des contraintes de chantier hors du commun, bref, du temps et de l’argent. C’est probablement plus cher qu’un brouilleur, mais ça réponds à d’autres problèmes.
Adapter les prisons parfois très anciennes à la réalité carcérale d’aujourd’hui est une tache complexe et coûteuse. C’est le brouilleur la solution “si simple”. Malheureusement ça mobiliserait des ressources qui pourraient être mieux employées.
Donc si j’ai bien compris ce que tu dit, tu crois que dans les prisons, absolument rien n’aurait été prévu jusqu’à maintenant pour empêcher les objets de rentrer ?
Le
05/03/2013 à
21h
46
saf04 a écrit :
v’la la gueule des commentaires…
meme la droite décomplexée et ses champions n’a jamais osé raconter autant de clowneries.
tout ce que je peux souhaiter a certains, c’est un petit sejour de quelques mois en prison pour un delit routier.
ensuite on verra si vous voulez toujours enfermer les gens dans des 2m² avec tabassage le matin et fouille rectale le soir pour tout amusement.
Le problème, c’est que la plupart des gens parlent comme ça parce qu’ils sont totalement persuadés qu’ils n’ont absolument aucune chance d’y mettre un jour les pieds.
Les gens pensent naïvement qu’être un bon citoyen honnête, ça exclut de facto toute probabilité de s’y retrouver.
Le
05/03/2013 à
17h
42
moxepius a écrit :
Ils y ont sûrement pensée, mais les prisons sont juste bonne a être reconstruite complètement.
C’est aussi certainement comme l’ont expliqué certains plus haut que le problème n’est pas aussi simple " />
Quelque part, ce que je veux dire, c’est que les gens devraient cesser de commenter à tort et à travers sur le web, de jouer les “yaka” sans rien connaître aux problèmes sur lesquels ils donnent leur avis.
Le
05/03/2013 à
17h
37
Séphi a écrit :
Simplement car ils sont surveillés pendant leurs communications ?
Ça permet de garder un certain contrôle, alors que le portable…. Ils appellent qui ils veulent et surtout pour n’importe quoi.
Raison de plus pour leur fournir des moyens de communication contrôlables.
Cela étant dit, est ce qu’au final on arrive vraiment à contrôler quelque chose ?
Reste d’ailleurs la question qui se posera dans les années qui viennent : pourra t’on priver ces gens d’utiliser internet au risque de les rendre totalement inadaptés à leur sortie et donc de les enfermer encore un peu plus dans la délinquance.
Le
05/03/2013 à
17h
14
Lion-Soul a écrit :
Pas faut malheureusement il arrive aussi que un mec qui est tombe pour fraude fiscale finisse dans la même cellule que un mec qui a violé et découpé des enfants et se fasse influencer
D’une manière générale, si tu met un petit délinquant dans une prison, tu ne pourra pas empêcher qu’il fréquente des vrais truands. Et la, c’est le doigt dans l’engrenage de la très grande criminalité. Effectivement, ce n’est pas la scénario de rêve pour le bien de la communauté.
L’idée qui viens immédiatement à l’esprit, ça serait évidement de séparer les prisonniers. Reste que le problème, c’est que l’esprit humain supporte très difficilement le manque de contact social pendant plus de quelques semaines. Beaucoup perdraient la raison, deviendraient dangereux, se suicideraient, tuerait un gardien, etc…
Donc si on voulait réellement séparer les prisonniers, il vaudrait mieux justement leur fournir de quoi s’occuper l’esprit. Et pourquoi pas, prendre du recul et évoluer.
Quand je vois le nombre de gens qui hurlent sur le fait que la télévision est autorisée dans les prisons alors que l’évidence, c’est qu’un peu de culture ne peut être qu’une bonne chose pour beaucoup de délinquants.
D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi en France on s’obsède pour les portables des prisonniers dans la mesure ou de nombreux pays permettent aux détenus de passer des communications téléphoniques et ne semblent pas s’en porter beaucoup plus mal.
Le
05/03/2013 à
16h
58
HarmattanBlow a écrit :
Il suffit d’avaler le truc et d’aller aux toilettes une fois arrivé au boulot. Ou selon le truc à faire rentrer, de les planquer dans l’urètre (si, si), le nez, les oreilles ou les cheveux.
Recrutons 200 gardiens de prison pour surveiller 400 prisonniers. Vous aurez le crâne rasé, vous vous prendrez une matraque dans l’anus tous les matins, vos besoins naturels seront systématiquement surveillés et leurs produits fouillés, vous serez soumis tous les mois à test de dépistage de drogues, nous mènerons une enquête sur vous et toute votre famille, ainsi que vos préférences sexuelles. Interdiction formelle d’amener quoi que ce soit dans l’établissement y compris lunettes, prothèses ou médicaments. Rigueur, probité, humanité, inflexibilité, sang-froid, aptitudes martiales, formation à la gestion des émeutes et français correct exigés. Recrutement sur concours niveau bac +2, 1500€ en fin de carrière. Risques de décès prématuré.
Y a qu’à.
" /> " /> " />
Je pense qu’on peut compter sur quelques uns de nos experts autoproclamés pour se proposer à ces postes " />
Ah non ? Ils disent que c’est juste bon pour les autres ? " />
Le
05/03/2013 à
16h
46
Lion-Soul a écrit :
Juste une Chose une cage de 2M/2M pas de co detenu et rien pour se distraire
Juste des traveau d’interet comme sortie
voila ma vision de la vraie prison
Le fait d’imaginé des Tel ou meme de la tv c’est de la connerie
Et beaucoup de français pensent comme toi.
Mais heureusement que des gens intelligents ont compris qu’en faisant cela, on fabriquerait une armée de cinglés endurcis.
La encore, penser que des peines inhumaines sont la solution miracle pour faire baisser le taux de criminalité, c’est une vision très simpliste.
Le
05/03/2013 à
16h
30
Quiproquo a écrit :
Tu tiens la solution : relativement efficace, coût raisonnable, n’impliquant pas de bombarder des centaines de détenus, fonctionnaires et visiteurs divers H24 : améliorer le contrôle à l’entrée. Les portiques sont efficaces, il suffit souvent d’améliorer le flux des personnes à leur abord pour être sûr que tout le monde passe dessous !
Le problème est peut-être plus compliqué du côté des livraisons, je n’en ai pas la moindre idée.
Si la solution était aussi simple, ne penses tu pas qu’ils y auraient déjà pensé ?
Le problème, c’est comment? Par quoi tu veux remplacer le système? Parce qu’un grand nombre d’emploi resteront essentiels, et personne ne voudra les faire s’il n’y a pas une récompense importante à la clef (Je pense nottament aux plombiers, éboueurs, qui gagnent plutôt bien leur vie, mais qui font un métier que je ne ferait pas quelque soit le salaire).
Le système qu’un grand nombre d’économistes recommandent pour la société du futur est celui du revenu citoyen. C’est un système ou l’on utilise l’argent en tant que flux de répartition indépendant du travail.
Ce système ne supprime pas le travail, l’argent restera toujours un système de motivation, mais la place du travail humain diminuera au profit de la recherche sur l’automatisation.
Les conséquences : le prix des métiers trop pénible augmentera (normal). Cela encouragera aussi à les automatiser : certains systèmes de collecte des ordures totalement automatisés existent.
J’ajoute qu’aujourd’hui on encourage les gens à prendre des métiers pénibles pour des tarifs minables et on est content : mais on ne fait jamais payer aux industriels le prix des soins médicaux que la collectivité devra payer ensuite par le biais de la sécu parce que ces gens subiront des graves séquelles physiques à cause de leur activité.
Les métiers pénibles sont des métiers qui abîment. Pour ces raisons, le prix de ces activités doit augmenter.
Dit autrement, l’état doit cesser son interventionnisme économique permanent qui consiste à tout faire pour faire pour faire baisser les prix du travailleur.
Le
04/03/2013 à
17h
47
RaYz a écrit :
" /> quelle analyse économique. Bonne courage pour ton entrée en 5ème. " />
Merci de me dire que c’est une réflexion basique. Et le pire, c’est que je suis totalement d’accord.
Mais le plus amusant, c’est que nos “élites” n’en sont pas encore la.
4322 commentaires
Le jeu vidéo « made in France » a-t-il encore un avenir ?
06/04/2013
Le 07/04/2013 à 20h 32
Le 07/04/2013 à 20h 02
Le 07/04/2013 à 17h 28
Le 06/04/2013 à 18h 19
Le 06/04/2013 à 17h 45
Le 06/04/2013 à 16h 47
Le 06/04/2013 à 16h 18
Le 06/04/2013 à 16h 10
Le jeu vidéo « made in France » a-t-il encore un avenir ?
Moi j’aurais plutôt écrit : La France a t’elle encore un avenir ?
Le seule secteur d’activité qui as encore un avenir dans ce pays, c’est le chômage…
BlackBerry Q10 : les précommandes ouvertes au Royaume-Uni
05/04/2013
Le 06/04/2013 à 16h 05
…doublon
Le 06/04/2013 à 16h 03
Le 06/04/2013 à 15h 58
Le 05/04/2013 à 15h 59
Les news de PCInpact parlent de plus en plus sur des smartphones, tablettes, consoles et de moins en moins de l’actualité hardware PC.
C’est un peu comme si on proposait à des amateurs de Ferrari des articles qui parlent de mobylettes.
Bien sûr, avoir un PC n’empêche pas que l’on puisse avoir un smartphone ou une tablette.
Mais les smartphones, c’est tellement la jungle, il y a tellement de modèles que seuls les sites dédiés donnent des informations suffisamment complètes et spécialisées pour présenter un intéret.
GNOME 3.8 fait le plein de nouveautés et présente un mode classique
29/03/2013
Le 01/04/2013 à 18h 46
Le 01/04/2013 à 00h 41
Le 01/04/2013 à 00h 31
Le 31/03/2013 à 17h 55
Le 31/03/2013 à 16h 00
Le 31/03/2013 à 15h 38
Le 30/03/2013 à 19h 30
Le 30/03/2013 à 17h 25
Le 29/03/2013 à 19h 58
Le 29/03/2013 à 19h 44
Le 29/03/2013 à 17h 20
Le 29/03/2013 à 17h 01
Et oui, c’était totalement prévisible que les gens reviendraient de ces interfaces “kikoolol”. Au moins en ce qui concerne les ordinateurs pour lesquels elles sont parfaitement inadaptées.
D’ailleurs, ce n’est pas un simple problème d’opposition entre barbus et grand public. Car j’ai pu constater que même le grand public n’était pas vraiment convaincu par ces prétendues “innovations”. Enfin, dans la mesure ou il avait déjà pratiqué sur des interfaces “classiques” pour comprendre la différence.
Les “barbus” n’ont finalement fait que jouer leur rôle, c’est à dire prévenir quand derrière une nouveauté se cache en réalité une régression ou une erreur de direction. Car il ne suffit pas de faire quelque chose de différent pour aboutir à de vraies innovations : Les paradigmes utilisés dans ces “nouvelles” IHM ayant déjà été explorés par le passé.
Des informaticiens qui ont derrière eux plusieurs décennies d’expérience dans la conception des IHM se sont vu opposer des arguments lamentables et risibles : “vous ne comprenez rien”, “vous êtes rétrogrades”. Mais négliger la sagesse de l’expérience n’est t’il pas la meilleure manière de se tromper ?
HyperMod : quand le bois et l’aluminium se rencontrent pour former un boîtier
30/03/2013
Le 31/03/2013 à 23h 22
C’est très beau sur le plan esthétique. Et surtout, très bien réalisé. Ça donne une allure de vieil ampli à lampes du plus bel effet.
L’écriture manuscrite tire-t-elle sa révérence ?
30/03/2013
Le 30/03/2013 à 19h 06
Le 30/03/2013 à 16h 59
Globalement, les défenseurs de l’écriture cursive et de l’écriture manuelle en général considèrent que cela permet de mieux développer le cerveau et que cela contribue à améliorer la motricité et la coordination. Qui plus est, pour certaines personnes, même habituées à l’environnement informatique, écrire sur papier aide à mieux organiser ses idées, ses projets. De plus, mais l’argument est ici plus anecdotique, cela permet aussi d’avoir une signature propre, personnalisée, identifiée.
Mouais, on croirait surtout retrouver les arguments des défenseurs de la plume contre le stylo à bille.
Je suis persuadé que dans 20 ans, plus personne n’écrira à la main et qu’on ne s’en portera pas plus mal.
« La Manif pour tous » traîne Pierre Bergé devant la justice pour un retweet
29/03/2013
Le 29/03/2013 à 17h 33
Le riche homme d’affaires Pierre Bergé est ainsi visé par une plainte pour « incitation à commettre un acte de terrorisme ».
Mouais, c’est plutôt capilotracté comme raisonnement même si je suis totalement d’accord que le tweet est de très mauvais gout.
Mais si cela continue, un simple appel à s’opposer à quelque chose sera bientôt interprété comme un appel à la haine/terrorisme et donc passible de prison.
Un pays ou l’on peut dire tout ce qu’on veut, mais à la condition que cela soit politiquement correct, cela s’appelle… une dictature.
Born2code : suivez le lancement de 42, l’école gratuite de Xavier Niel
26/03/2013
Le 28/03/2013 à 18h 32
Born2Code : 42.fr, le centre de formation gratuit de Xavier Niel en détail
26/03/2013
Le 27/03/2013 à 15h 09
Niel a raison, c’est exactement ce que j’ai toujours pensé. C’est la bonne méthode pour obtenir des informaticiens d’excellence.
Pourquoi les informaticiens issus du cycle classique seraient moins bons ?
Simplement parce qu’ils n’ont pas commencé assez jeunes : ils ont déjà dépassé l’age ou le cerveau est le plus apte à l’apprentissage. C’est très jeune qu’il faut commencer à apprendre son vrai métier quand cela est possible. Et avec l’informatique, c’est possible.
Il y a également le fait que d’autres matières parasitent l’apprentissage de l’informatique en “déformant” la pensée de manière contre productive. C’est par exemple le cas des maths enseignées de façon ultra intensives des années avant d’apprendre l’informatique.
Les maths et l’informatique ont beaucoup de chose en commun, mais cela ne donne pas la même structuration mentale, pas la même façon de concevoir les abstractions. Ce n’est pas le même feeling. Et quand il s’agit de faire de l’informatique, mieux vaut avoir été formé comme… un informaticien.
PC INpact Emploi : le récapitulatif des dernières offres, semaine 10
07/03/2013
Le 07/03/2013 à 18h 12
afin d’être prêt lorsque la nouvelle console de SONY sortira
Perdu,
Un véritable passionné d’informatique n’achète pas de console.
Parce que c’est pas programmable.
Un député veut des brouilleurs d’ondes dans les prisons
05/03/2013
Le 07/03/2013 à 18h 02
Le 07/03/2013 à 17h 47
Le 06/03/2013 à 20h 46
Le 06/03/2013 à 20h 40
Le 06/03/2013 à 19h 39
Le 06/03/2013 à 19h 23
Le 06/03/2013 à 18h 50
Le 06/03/2013 à 17h 19
Le 06/03/2013 à 00h 45
Le 05/03/2013 à 21h 46
Le 05/03/2013 à 17h 42
Le 05/03/2013 à 17h 37
Le 05/03/2013 à 17h 14
Le 05/03/2013 à 16h 58
Le 05/03/2013 à 16h 46
Le 05/03/2013 à 16h 30
[MàJ] L’Humble Bundle nouveau est arrivé : Android est à l’honneur
14/03/2013
Le 07/03/2013 à 00h 11
SFR songerait à fermer 150 boutiques et à diminuer ses points de vente
02/03/2013
Le 04/03/2013 à 17h 56
Le 04/03/2013 à 17h 47