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4322 commentaires

Le 21/02/2016 à 15h 27







David_L a écrit :



nextinpact.com Next INpact<img data-src=" />







C’est vrai que vous parlez de temps en temps d’archos. Mais c’est maintenant une entreprise que l’on connait très bien.



Ce serait bien d’entendre aussi parler d’autres entreprises et de voir des idées innovantes.



Je vous assure qu’en France, dans la high tech, il y a de quoi faire des sujets très intéressants.



Je pensait en particulier a toutes ces startup qui n’ont pas un accès aussi facile à la médiatisation que les GAFA dont la presse parle si souvent mais qui ont en revanche des vraies idées.



Un petit dossier chaque week end sur une startup française, ça pourrait aussi faire une idée de sujet intéressant. <img data-src=" />


Le 21/02/2016 à 13h 50

Je trouve dommage que la presse nous parle en permanence de toutes ces grandes multinationales et qu’on parle aussi peu de nos startup françaises.



Demandons nous qui fera croûter nos enfants demain. <img data-src=" />

Le 20/02/2016 à 18h 58







2show7 a écrit :



De plus je suis passé de Mint 17.1 à 17.3 (sans problème, car j’évite de garder les données sur le Disque Dur et ce n’est pas trop lourd. Ce que je ne me permettrais pas avec Windows)



Mais quand même, je comprends que ceux qui achètent un “PC” ne l’achètent pas au même moment. Ce qui évite de devoir installer les fichiers anciens. Je croyais Linux plus évolutif, en changeant que les fichiers obsolètes et pas devoir constamment tout réinstaller







Ce n’est pas un problème lié à Linux, c’est juste un choix pour favoriser la stabilité.



La plupart des distributions font des “versions” pour éviter que des bugs n’apparaissent lors d’une mise à jour ou que des changements trop importants risquent de casser le système du jour au lendemain.



Mais il existe bien des distributions en “Rolling Release” qui offrent une mise à jour en continu. Ce sont généralement des distributions qui s’adressent à des utilisateurs chevronnés.


Le 20/02/2016 à 15h 00







moi1392 a écrit :



J’aime beaucoup la SDL, d’ailleurs je code avec ! Mais la partie son est (à mon désespoir) assez à la ramasse avec un lag énorme…



Sinon pour la gestion des entrées, et la création de la fenetre/du contexte de rendu, plus quelques petits outils multi plateforme, c’est tip top :)







J’ai déjà vu ce problème. Si tu compile la SDL toi même, suivant les options de compilation et les bibliothèques présentes, ça peut donner ce genre de souci. Je ne me souviens plus précisément pourquoi, mais je crois me rappeler que suivant les bibliothèques présentes à la phase de configuration de la source SDL, le son ne passe pas par la même api. Et s’il manque les bonnes bibliothèques à la compilation de la SDL, ça active probablement une sorte de “fallback” pourri.



Bon, au moins ça te donne une piste à creuser.



Le 19/02/2016 à 17h 03







bobdu87 a écrit :



OpenGL est devenu un fourre tout qui aboutit finalement à un bouzzin très complexe (je plains les dev de drivers openGL). Avec vulkan c’est pas bien compliqué, tu écris ce que tu veux dans la ram du GPU et tu en fais ce que tu veux directement sur GPU. Le boulot d’optimisation repose maintenant entièrement sur le programmeur et non la qualité des drivers… d’où la cohabitation certaine avec OpenGL







D’ailleurs, cela permettra effectivement aux programmeurs d’optimiser mieux et plus facilement. Parce que pour un programmeur qui veut tirer des performances, les API de haut niveau font ch*.



Avec Vulkan, on a vraiment l’impression de coller mieux au fonctionnement des GPU.


Le 19/02/2016 à 17h 00







Vengeful-frog a écrit :



Je croyais que c’était uniquement parce qu’AMD n’arrivait plus à suivre en termes de perf et que donc il fallait optimiser les programmes toujours plus. <img data-src=" />







En fait, les drivers conditionnent pour partie les performances d’une carte graphique. Et plus les API sont complexes, plus cela demande de gros moyens pour les optimiser.



Mais ce n’est pas le seul problème. Malgré leur degré d’optimisation, cet empilement de couche graphique de haut niveau devenait un goulet d’étranglement pour les performances.



Donc au final, AMD a fait d’une pierre deux coup : faire avancer les performances d’une manière générale et diminuer le coût de production d’un driver performant.


Le 19/02/2016 à 16h 37







Winston67 a écrit :



J’ai bon espoir aussi pour vulkan , éventuellement quitter windows ne me déplairais pas mais y a juste un truc qui me chiffonne , déjà que AMD peine avec ses drivers crimson sous directX , ça va donner quoi si il leur faut gérer les deux sous windows (no troll) , parce que bon les annonces en fanfare d’AMd me laisse de glace désormais et vu le peu de com qu’ils ont avec les devs (le couac avec bethesda et le patch 1.3 pour le CFX laisse des traces et montre combien tout est à refaire en com chez amd)



Pour linux quid des drivers de base pour la carte gfx vu que vulkan ce n’est que la 3d…

Parce que bon dans l’état actuel c’est pas joyeux chez mister RED leur driver officiel



Bref y a du boulot encore mais ça avance bien







Justement, Vulkan sera beaucoup plus facile à gérer (et surtout à optimiser) pour les constructeurs de GPU que les API traditionnelles tout en permettant des gains de performances.



Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que c’est AMD qui est à l’origine de Vulkan. C’est un bon moyen de contrecarrer les gros moyens de nVidia dans le développement des drivers.





Pour linux quid des drivers de base pour la carte gfx vu que vulkan ce n’est que la 3d…





L’accélération graphique tends à utiliser de plus en plus les API 3D.


Le 19/02/2016 à 16h 24







Vengeful-frog a écrit :



Donc, OpenGL (haut niveau) pourrait continuer à vivre malgré l’arrivée de Vulkan (bas niveau) sans que cette situation ne soit source de problème pour l’un comme pour l’autre. Et dans DirectX 12, c’est uniquement du bas niveau ou on pourra faire comme avant (haut niveau) ?







D’après ce que j’en ai compris, OpenGL représente quand même une source de coût non négligeable pour les constructeurs de GPU car sa complexité rends l’optimisation difficile et coûteuse. Sans compter les x versions de l’API qu’il faut gérer et supporter.



Mais OpenGL étant plus simple à utiliser, cette API pourrait rester en usage pour tout ce qui n’a pas besoin de performances ou de contrôle. On peut imaginer que OpenGL pourrait devenir à terme une simple bibliothèque construite sur la base de Vulkan.


Le 19/02/2016 à 16h 00

Je pense que le mot de passe reste la solution la meilleure et la plus simple.



De toute façon, on ne coupera pas au problème principal, à savoir que des utilisateurs non formés représenteront toujours un danger quoi qu’on fasse.

Le 18/02/2016 à 18h 13







Nathan1138 a écrit :



Lolilol, ce jugement gratuit à l’emporte pièce et à l’aveugle <img data-src=" />







Ouaip, c’était bien de la méchante provoc…





Je suis plutôt habitué à ne rien acheter d’inutile…





Ce qui est une bonne chose.



Mais qu’on le veuille ou non, on n’échappe pas à la société de consommation.



Il n’y a pas beaucoup d’alternatives. Soit tu achètes, soit tu fabriques.



Et quand ça tombe en panne, soit tu répares, soit tu jettes.



Après, c’est pas un jugement, juste un constat.


Le 18/02/2016 à 18h 06







Aloyse57 a écrit :



C’est un peu le problème : les pièces que je fais vont souvent travailler sur 2 ou 3 axes de pression/torsion. Donc elles brisent, à moins de les surdimensionner ou de prévoir des renforts.

La comparaison avec le bois est excellente : il est difficile d’en faire des charnières, équerres, support à rotule,…







Mais l’avantage comparé au bois, c’est que le plastique imprimé en 3D n’a qu’un axe de moindre résistance contre deux pour le bois, ce qui permet du coup bien plus d’usages. Cela viens du fait que les “slicers” alternent le sens des filaments de plastique déposé.

Du coup, ça permet effectivement de faire pas mal de chose, mais souvent à condition de bien penser sa pièce.



Voici un tutorial qui donne des pistes, comme par exemple le fait d’orienter sa pièce, voir de la concevoir en plusieurs parties orientées différemment.



http://3dprintingforbeginners.com/stop-3d-printing-everything-in-one-piece/



Enfin, n’oubliez pas que ces thermoplastiques se soudent très facilement avec un fer dont on peut regler la température.


Le 17/02/2016 à 23h 31







33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Et évitez les brusques écarts de température. Il m’est arrivé plusieurs fois d’avoir un courant d’air pendant l’impression, et la pièce était quasi systématiquent fragilisée à l’endroit en cours d’impression au moment du coup de froid <img data-src=" />







Ce qui est logique puisque le courant d’air va faire refroidir ta pièce trop rapidement et donc la couche d’après se soudera mal. Dans l’absolu, il faut éviter les courants d’air autant que possible. Mais une grande sensibilité peut aussi montrer que ta température est un peu basse. Mais c’est vrai qu’avec certaines pièces, la marge n’est pas énorme.


Le 17/02/2016 à 22h 03







Paratyphi a écrit :



Je dois avouer que pour le coup j’ai infiniment plus de mal a fonctionner en script.







C’est logique au départ.



Par contre, selon les problèmes, ça peut faire parfois facilement des trucs avec lesquels tu va galérer avec une interface graphique. C’est pourquoi ces deux logiciels sont complémentaires.





Quand aux questionnements sur l’utilité de l’impression 3D, chacun y trouve la sienne. J’ai refais une pièce introuvable dans le commerce pour une fenêtre chez ma mère, de quoi pouvoir “adapter” mon appareil photo sur mon télescope, de l’utilitaire etc etc.





Mais il y a aussi pleins d’autres avantages. Par exemple les sites ou tu trouve pleins d’objets 3D open source.



Sans compter des choses moins perceptibles au départ mais qui sont de vrais avantages dans le temps.



Par exemple, quand tu achètes un objet dans le commerce, que tu le trouve bien et adapté à ton usage, si tu as besoin d’en acheter un autre 2 ans après, tu est presque certain de ne plus en trouver.



Alors que si tu l’as imprimé, il suffit de reprendre ton fichier et d’en réimprimer autant que tu veux et aussi longtemps que tu le voudra.


Le 17/02/2016 à 21h 55







Aloyse57 a écrit :



Ça aurait été formidable si les produits obtenus étaient solides et usinés en quelques minutes.

Or c’est du plastique assemblé en couches, donc relativement fragile et ça prend des heures.







Et non, les pièces fabriquées en impression 3D ne sont pas fragiles si c’est correctement dimensionné et que la température d’impression est suffisante. Et on peut faire quantité de choses difficiles à réaliser en injection plastique (couches épaisses, objets pleins).



Et le temps d’impression n’est pas un problème vu que la machine travaille toute seule…



Maintenant, il faut quand même avoir quelques connaissances sur les matériaux utilisés.



-Le PLA est un plastique relativement résistant à la traction et a l’abrasion, mais très rigide et donc qui n’aime pas les chocs(Ce qui ne veut pas dire fragile, la fibre de carbone est aussi dans ce cas). En théorie, le PLA n’aime en théorie pas l’exposition extérieure encore que pour l’instant, j’ai des pièces qui tiennent très bien dans ce cadre.

-L’ABS est un plastique assez souple qui résiste bien aux chocs, mais qui résiste moins bien à la traction et à l’abrasion que le PLA. Il résiste mieux à l’humidité et théoriquement dans le temps.



De plus, il faut savoir qu’une pièce imprimée en 3D avec un fil de plastique fondu est par nature anisotrope, c’est à dire que la résistance n’est pas la même dans tous les sens. Un peu comme le bois. Mais l’avantage par rapport au bois, c’est qu’il n’y a qu’un seul plan de moindre résistance. Il faut simplement en tenir compte pour fabriquer des pièces.


Le 17/02/2016 à 19h 15







Nathan1138 a écrit :



J’ai toujours pas compris l’intérêt que revêtait pour le grand public la création de merdouilles sans utilité en plastique coloré. Mais ça doit être mon côté vieux con…







Parce que t’est trop habitué à acheter des trucs tout faits et à les jeter au moindre problème.



Mais pour celui qui est un peu bricoleur, l’impression 3D, c’est juste le nirvana…


Le 17/02/2016 à 19h 13







Paratyphi a écrit :



Voir même aucune, ça me tentais depuis un bout de temps, on en a une depuis un peu moins de 3 mois avec ma femme, sans aucune expérience niveau conception 3D (enfin ma femme un peu). Mais il y a tellement de logiciels et d’approches différentes niveau conception 3D, que j’ai eu aucun mal à tomber sur un soft qui me convient (freecad) et sortir des pièces plus ou moins complexes assez rapidement. Après faut beaucoup jouer du pied à coulisse <img data-src=" />







Je te confirme que Freecad est effectivement LE soft qu’il faut avoir.



Il y a aussi openscad qui le complète bien sur certains plans.


Le 17/02/2016 à 03h 31







Aloyse57 a écrit :



Ne vous faites pas d’illusions : pour avoir testé, l’impression 3D est beaucoup plus compliquée qu’il n’y parait.

J’ai tendance à dire, qu’à l’instar de tout ce qui est technologique, il y a un lien entre qualité et prix.

J’ai une M3D qui fonctionne correctement, si on peut dire, mais dont les résultats varient.

Ces appareils sont sensibles à la température de la pièce, au type de filament, à la couleur du filament, à la forme et la taille de la pièce à imprimer, à la disposition des pièces sur le plan.

Bref, on peut faire des choses amusantes avec ces petites imprimantes, mais il y a beaucoup, mais alors beaucoup d’essais-erreurs.

Or imprimer juste une pince du crabe, par exemple, c’est 1 heure.

C’est lent, donc pour l’aspect ludique, on repassera.







Cela demande effectivement un peu d’expérience, mais les possibilités sont tellement immenses que ça vaut réellement le coup. C’est particulièrement vrai pour les bricoleurs.



Sinon pour ma part, très peu de pièces sont vraiment parties à la poubelle. On comprends très vite ce qu’il faut faire et ne pas faire. A partir de réglages qui fonctionnent, on peut varier pour voir ce qui améliore l’impression.

Au final, on tâtonne effectivement un certain temps avant de trouver les réglages optimaux en fonction des types de pièce. Mais si on est prudent, une petite erreur n’empêchera pas pour autant d’avoir des pièces utilisables.



Pour ma part, je recommanderais plutôt les imprimantes open source à monter en kit que les modèles tout faits. Même si cette démarche est plus compliquée au départ, cela vous simplifiera vraiment la vie par la suite : ce sont des machines dont il vaut mieux maîtriser la maintenance.



Dernier conseil, prenez impérativement une machine dotée d’un lit chauffant.



Et bien entendu, fuyez tout ce qui peut avoir des consommables propriétaires. Et comme dit plus haut, préférez une machine open source montée avec des pièces standard qui sont faciles à trouver et relativement bon marché. Ce genre de machine s’améliore aussi facilement grâce à leur communauté.


Le 17/02/2016 à 23h 43







picatrix a écrit :



Oui : les fonctionnaires italiens.

Ils sont payés par l’état et pendant ce temps bossent pour une boite privé et évidemment l’état est obligé de faire appel à des intérimaires pour faire le travail à leur place.

La boucle est bouclée quand la boite d’intérim pour laquelle ils bossent les envoie dans leur administration pour faire le travail qu’il auraient du faire si jamais ils n’occupaient pas un second emploi dans l’agence d’intérim.







Au fond, ça ressemble un peu à une forme de revenu citoyen.


Le 17/02/2016 à 16h 55







Spirit_twin a écrit :



Deux choses qui n’ont rien à voir !!! On peut travailler longtemps et faire beaucoup d’heures par semaines sans risquer un burn-out… Et à l’inverse quelques heures peuvent suffire pour faire péter un câble à une personne.



Reconnaitre le burn-out est difficile car il faudra différencier ceux qui en profitent allègrement et pensent souffrir à la moindre contrariété de ce qui souffrent réellement au travail (supérieur étouffant, mauvaises conditions de travail…).







Le problème, c’est que dans beaucoup d’entreprises, les RH n’hésitent pas à placer de véritables pervers à des postes d’encadrement. Et cela est fait de manière totalement consciente car ces psychopathes ont une capacité intrinsèque à mettre la pression à leurs subordonnés comme personne pour bien presser le citron jusqu’à la dernière goutte.



Le problème, c’est que l’entreprise ramasse tous les profits et jette ensuite les personnes “cassées” pour en prendre d’autres. Pour eux, c’est tout bénef : on fait bosser les gens à mort et ensuite on en prends d’autres parce que ce n’est pas cela qui manque.

Et c’est effectivement la sécu(et donc la collectivité) qui paye les pots cassés. Et cela d’autant plus que la maladie professionnelle n’est pas reconnue.



Le processus est le même dans d’autres métiers avec des blessures physiques qui sont toujours très mal reconnues alors qu’elles coûtent un maximum à la collectivité. Par exemple, personne ne fait calcul à long terme des coûts engendrés par des séquelles au dos (opérations à prévoir plusieurs décennies plus tard, etc…).



Le problème, c’est effectivement la difficulté de faire la part des choses entre des vrais cas et des personnes qui vont tenter d’abuser du système. Et il sera difficile de régler ce problème de manière parfaite par des loi et des règles. D’autant que faire passer les vraies victimes par des procédures quasi inquisitrices pourrait bien s’avérer un traumatisme de trop.



La meilleure réponse à ce problème, c’est de résoudre le problème de l’emploi. Avoir la possibilité réelle changer de poste, d’entreprise et/ou de métier simplement sera toujours plus efficace et plus simple que toutes les lois “usines à gaz” qu’ils pourraient nous pondre.



Hélas, avec l’automatisation, le plein emploi ne reviendra jamais. Il faut donc trouver d’URGENCE de nouveaux moyens pour diminuer le déséquilibre sur le marché de l’emploi et donc diminuer le nombre de candidats.



Aujourd’hui, il n’y a guère que l’instauration du revenu citoyen qui peut apporter une vraie solution à ce problème ainsi qu’a beaucoup d’autres.


Le 17/02/2016 à 19h 05







tmtisfree a écrit :



Je t’ai déjà expliqué comment les salaires augmentent naturellement et relativement à une économie capitaliste normale (càd en déflation séculaire).







J’entends bien, sauf que cette contre réaction ne peut pas fonctionner actuellement parce que la mécanisation déséquilibre complètement l’offre et la demande.



La grande difficulté en l’économie, c’est qu’une situation particulière peut toujours produire le petit grain de sable qui va gripper ce qui fonctionne pourtant bien habituellement.





Cela devrait être laissé à la négociation exclusive des parties, comme tout contrat. Actuellement, l’État leur vole 75% de leur salaire, et c’est apparemment pour leur bien (trop bêtes qu’ils sont pour le savoir eux-mêmes).





Nous sommes d’accord que ce que prends l’état dans le dos des gens, c’est à dire saupoudré sous forme d’une myriade de taxes est un vrai scandale. Et c’est en constante augmentation alors que nous ne sommes ni mieux soignés, ni mieux traités par l’état qu’auparavant.



Mais demande toi pourquoi l’état grossit sans cesse et de manière incontrôlée. Je pourrais t’expliquer en quoi c’est profondément lié au problème de l’emploi et au besoin de sécurité. Tout cela produit des lobbys contre lesquels personne ne peux lutter.



De fait, on ne pourra prétendre à réformer l’état et à licencier des fonctionnaires que si on instaure un revenu citoyen pour faire tomber la peur du licenciement.





Comme personne n’a bronché quand Mr Bricolage leur en a supprimé ~10% en 2012, on peut en déduire que les salariés sont très bien payés actuellement. (*)





Est tu vraiment allé voir personnellement ce qu’ils en pensaient ?



Et si tu dit que les gens sont bien payés, je t’engage à faire le calcul de ce qu’il faut pour se loger, se vêtir et se nourrir actuellement.



Et quand bien même on atteindrait ce montant dans tous les cas, ce n’est pas suffisant : étant donné que l’industrie moderne produit une grande partie de biens et services qui ne sont pas indispensables, il faudrait donner beaucoup plus que le strict nécessaire pour vivre afin que l’économie fonctionne correctement et ne parte pas en récession.





On n’est pas en train de discuter des problèmes de Mme Michu ou de la couleur du ciel bleu, on est en train (d’essayer) de rationaliser l’évolution d’un phénomène complexe, avec des moyens d’investigation scientifique modernes. Les réponses ne peuvent donc être que soit vraies soit fausses par rapport à nos hypothèses de travail. Toute autre démarche est du charlatanisme assumé ou en devenir.





Je comprends ta volonté d’avoir une approche scientifique.



Mais il faut réaliser que dans les domaines complexes ou les paramètres sont multiples et diffus, il est difficile de prouver de manière formelle qu’une approche est bonne et qu’on a bien incorporé tous les paramètres pertinents sans rien oublier.



Oui, tu peux toujours démontrer que ton calcul est juste. Mais quand il faut prouver que les paramètres utilisés sont les bons, on retombera de toute façon toujours dans un débat qui n’est ni rationnel, ni rationnalisable. Donc au final pas plus valable que la prose d’un charlatant.



C’est bien pour cela qu’il est des domaines comme la politique ou la science est complètement absente. L’approche “rationnelle” n’offrant pas pour autant une certitude de meilleur résultat que les autres.





Il faut surtout les remettre en perspective d’une théorie, d’un modèle ou d’une hypothèse pour les expliciter.« Dans le cas contraire, c’est très facile de tirer d’en tirer des mauvaises conclusions. »





Le problème des statistiques, c’est de comprendre la réalité qu’il y a derrière. Tu peux aligner tous les modèles théoriques que tu veux sur une interprétation fausse, tu obtiendra toujours un résultat faux.



C’est le problème de tout calcul. Il peut être juste sur le plan mathématique mais complètement faux sur le plan de la signification si on ne prends pas garde à vérifier que la signification des données qu’on y injecte est bien conformes à l’interprétation supposée.





Il faudra en informer l’UNO, la FAO, le WHO, etc. Ils attendent tes lumières pour mettre à jour leurs statistiques. <img data-src=" />





Mais personne ne doute de la compétence de ces personnes. C’est juste qu’il ne faut pas prendre ce qu’ils font pour de la magie.



Parce que si tu crois qu’il est toujours simple d’avoir des chiffres.



Sans compter la difficulté d’établir des comparaisons entre des systèmes politiques et économiques extrêmement différents.



Essaye simplement de comparer les statistiques du chômage entre les pays de manière honnête, c’est à dire pas juste en prenant les chiffres bêtement, mais en tenant compte des énormes différences sur la définition d’un chômeur dans des pays différents… et tu comprendra la galère.





En mélangeant les pommes et les oranges tout ce que tu obtiendra jamais n’est qu’une salade de fruits et certainement pas de réponse à ta comparaison (un peu comme les pseudo-rapports d’Oxfam sur les inégalités).





Tout à fait.



C’est exactement pour cette raison qu’interpréter une statistique est toujours casse gueule si on ne creuse pas ce qu’il y a derrière.





Tout à fait, mais il ne faudrait pas en rester aux analyses superficielles : l’inflation est une création artificielles des banques centrales et des politiques (économiques). La cible théorique à 2% est purement imaginaire car jamais atteinte même avec la presse à billet à fond comme actuellement. Dans un système capitaliste pur, l’inflation est faiblement négative (= déflation) et les salaires, s’ils baissent, le font moins vite, et donc augmentent relativement. Regarde dans n’importe quel secteur économique non régulé : les prix baissent continuellement.





Le problème de l’inflation, c’est toujours de savoir comment il faut la calculer.



Qu’est ce qu’est un prix qui baisse ? Est ce qu’un gain en fonctionnalité à prix égal est une baisse de prix ?



Quel est l’importance qu’il faut accorder à telle ou telle catégorie de produit ou de denrées dans le calcul et pourquoi ?



Bref, autant de questions sur lesquelles il y a de vraies polémiques, des batailles de spécialistes…





Définit d’abord spécifiquement les termes « ultra libéralisme », « mauvais » et « bon ».





Peux tu me définir le terme “définir” ? <img data-src=" />





On croirait lire la prose lénifiante, débilement creuse, spécieuse et avec zéro substance des nouveaux gourous, prophètes et bouffons post-modernes escrologistes (genre Rabhi, Hulot et consorts). Même la grossière langue de bois permanente des politiciens est moins apparente.



Vous êtes l’équivalent anthropique d’un trou noir : toute l’information structurée de la connaissance est absorbée dans le vide cérébral et recrachée sous forme de chaines de mots inintelligibles à entropie infinie.



(*) Attention : sarcasmes inside !





J’ai bien compris que tu ne partageais pas mon point de vue… et je ne m’attends pas à ce que tu le fasse.



Cependant, peut être devrait tu accepter que dans la vie, il n’y a pas qu’une vérité unique, mais des angles de vision différents sur un même problème.


Le 16/02/2016 à 23h 31







tmtisfree a écrit :



Je crois que tu as réussi l’exploit à me répondre tout de travers, flou ou par sophisme sans fournir une seule information qui ait du sens ou au moins de la consistance sinon de la cohérence. C’est dommage. Rien que l’exemple du SMIC démontre que tu n’as aucune envie d’avancer :

« Le SMIC est sensé justement correspondre au salaire minimal pour les moins compétents et les moins formés. » est la théorie : la réalité démontre que le SMIC agit comme un seuil en refoulant du marché du travail ceux qui ne sont pas assez compétent pour justifier ce minimum. Tu auras beau escamoter cette réalité, elle n’en subsistera pas moins. Tant que les supporters du SMIC ne reconnaitront pas cette causalité directe, le chômage structurel perdurera. C’est aussi simple que cela. Si j’étais cynique, j’affirmerais même que ils le savent très bien mais préfèrent un socle d’individus pauvres et peu éduqués à leur botte pour se faire réélire et continuer à leur verser leurs allocations en compensation.







Il faut quand même être un minimum réaliste, on ne peut pas faire travailler les gens pour un salaire qui ne permet pas de survivre.



Et quand les gens sont trop mal payés, ils deviennent inefficaces.





Non sequitur. La question était « Est-ce vrai ? » soit « Est-ce noir ? » ou « Est-ce blanc ? ». La réponse est binaire : soit oui soit non.





Comme je te l’ai déjà dit, le vrai problème c’est que la plupart des questions de la vie ne sont pas binaires.



Vouloir poser des questions binaires fait disparaître les nuances. Et sans nuances pas de véritable compréhension.





Trafiquer la réalité est votre spécialité. Moi je préfère les chiffres qui décrivent la réalité : ils sont plus objectifs et plus crédibles.





Sauf que pour comprendre ce que veulent dire les chiffres, il faut avoir une bonne idée des réalités de terrain.



Dans le cas contraire, c’est très facile de tirer d’en tirer des mauvaises conclusions.





Quelqu’un qui gagne moins d’1 à 2 $ par jour selon les définitions opérationnelles acceptées. Les chiffres montrent une réduction de 80% de leur nombre très récemment : merci la mondialisation et le capitalisme.





Sauf qu’objectivement, ça ne veut absolument rien dire.



Entre un agriculteur qui gagne zéro dollars et un employé dans une grande usine-camp-de-concentration qui en gagne 10, le second n’est pas forcément celui qui est le plus heureux.



De la même façon, si le salaire a augmenté mais que l’inflation a suivi d’autant, il n’y a aucun gain.











tmtisfree a écrit :



Il y a tellement de manières de prouver que l’économie émerge de la multitude des interactions humaines et que ce système se suffit à lui-même qu’il est inutile de perdre son temps en palabres sur ce point. La descente aux enfers socialistes du Venezuela actuel est un bon exemple, s’il n’en fallait qu’un seul.









En même temps, le fait que le socialisme soit mauvais prouve t’il pour autant que l’ultra libéralisme est bon ?



Rappelle toi, ce n’est pas parce que l’eau brûlante est mauvaise que pour autant l’eau glacée serait bonne.



La sagesse est dans l’équilibre des choses et le bon système politique dans l’équilibre des choses.



Le libéralisme est bon quand il est proche du peuple. Et c’est le tort du socialisme de vouloir l’empêcher ou de l’étouffer avec une surabondance de règles.



Mais le grand capital qui crée des empires qui dominent le monde et corrompent la société toute entière sont clairement mauvais pour l’humanité. Il doit y avoir des garde fous.



Pour ma part, je vois le système idéal comme un bon mix de toutes les bonnes idées, peu importe qu’elles soient d’origine libérale ou socialiste.


Le 15/02/2016 à 19h 46







tmtisfree a écrit :



Tout dépend de la question/hypothèse posée et du contexte. Et là comme ni l’un ni l’autre ne sont définis, ta « démonstration » n’a pas de sens. Dans le contexte de la citation, il est clair que le planisme/statisme est économiquement (et donc socialement) délétère et la seule déduction impose logiquement que sa suppression sera bénéfique, et surprise ! c’est ce que l’on constate sur le terrain.







Pour ma part, je pense qu’il vaut mieux observer les réalités de terrain que les chiffres.



Par exemple, dans la comparaison des statistiques du chomage, aucun pays n’a les mêmes règles, ce qui fait que comparer les chiffres revient à comparer des choux et des navets.



Pareillement, on pourrait poser la question “qu’est ce qu’un pauvre” ?



Est ce qu’un indigène qui vit parfaitement heureux dans sa hutte avec un sol en terre battue dans une jungle est pauvre ?



Est ce qu’un habitant occidental qui as un travail, une voiture, un écran plat mais qui est au bord du suicide est pauvre ?



Malheureusement, la notion de pauvreté économique ne veut pas dire grand chose sans savoir ce que les chiffres signifient vraiment dans la complexe réalité de terrain.





Rien n’est simple dans les CAS. D’où leur nom. Et leur capacité à atteindre les équilibres tout seul. S’ils sont bons ou mauvais n’est qu’une affaire de jugement qui n’intéresse personne sans définition opérationnelle réaliste.





Un électronicien vous dira que la condition pour qu’un système puisse atteindre l’équilibre, c’est l’existence d’une contre réaction qui opère dans le bon sens et avec un amortissement adéquat. Rien de magique ni de compliqué, c’est ce que fait tout bon régulateur de tension.



Mais penser qu’en économie il existerait dans tous les cas de figure une contre réaction et un amortissement idéal me parait surtout relever d’un biais humain très connu chez les théoriciens qui finissent par tomber amoureux d’une sorte d’idéal mathématique et finissent par interpréter la réalité par ce prisme déformant.





Bien heureux les simples d’esprit qui ont trouvé l’idéal. On va appeler cet idéalisme : « simplisme ».





Hélas, le simplisme aboutit toujours à des visions réductrices.



Le monde est complexe, la vie est complexe, l’homme est complexe.



Mais les visions simples rassurent l’homme. Les politiques qui ont des idées à vendre l’ont bien compris.


Le 15/02/2016 à 19h 09







tmtisfree a écrit :



N’importe quelle affirmation suffisamment spécifique sur un problème peut être sujette à une simple interrogation : « Est-ce vrai ? ». La logique est binaire. Le seul moyen d’y échapper est de formuler des affirmations non spécifiques qui n’ont plus dès lors d’intérêt pour le problème posé. Ces salades anti-scientifiques irraisonnables que tu t’auto-suggères doivent t’apporter une aide psychologique bienvenue pour supporter cette horrible réalité qui refuse de se soumettre à tes désirs.







Le problème, c’est qu’a vouloir à tout prix binariser des questions dont la réponse n’est pas binaire, on ne peut qu’introduit un biais qui fausse la pertinence de l’information.



Par exemple, à la question “est-ce blanc ou est-ce noir ?” devant la couleur grise, une réponse binaire donne 100% de chance de se tromper.



La science, ce n’est justement pas de perdre la signification d’une information pour que sa représentation colle au modèle juste pour paraître rigoureux, mais au contraire d’avoir un modèle qui respecte la signification de l’information.



Au passage, je suis un spécialiste du binaire et de la représentation des données.





Dans le temps futur, je serai morte. J’ai préféré commencer à étudier avant-hier et comprendre hier. Le résultat est que mon monde interne est en accord 1:1 avec le monde externe (la réalité).





Il y a un proverbe qui dit “chacun voit midi à sa porte”, ce qui signifie que la perception de la réalité est toujours fonction de ce que chacun veut y voire.



Malheureusement, il y a aussi des gens qui ne sortent jamais des dogmes auquel ils veulent croire.





Empiriquement, je l’ai testé et presque atteint le nirvana capitaliste (rentière à ~80%) en appliquant ces idées. Sur le marché, il n’y a pas mieux comme preuves.





C’est très français de croire que gagner de l’argent impliquerait forcément de savoir pourquoi.



Aux USA, un vrai capitaliste vous dira que pour comprendre vraiment, il faut échouer.


Le 15/02/2016 à 18h 34







tmtisfree a écrit :



Tu modèles l’économie comme un mécanisme d’ingénierie primitif, linéaire, non adaptable, non résilient, alors que la classe de système auquel il appartient commence seulement à être étudiée (surtout dans les autres domaines scientifiques).







Ce qui fait précisément la capacité d’adaptation de l’économie, c’est le facteur humain.



Mais les humains dont nous parlons n’ont pour la plupart aucune connaissances en économie. Leurs réactions sont donc naïves.



Même si elles peuvent généralement aller dans le bon sens, elles peuvent également s’avérer contre productive dans bon nombre de cas.



On apprends cela dans tous les domaines ou le facteur humain joue un rôle (informatique, secourisme, etc).





Mais même si le côté scientifique ne t’attire pas, ta prose démontre surtout que tu n’a pas étudié tout le champ d’investigation économique.





Malheureusement, l’économie ne se prête pas aussi bien à l’analyse formelle que les sciences fondamentales.



Autant en physique on peut se baser sur quelques formules simples pour prédire d’une manière précise le développement d’un phénomène, autant en économie, le déroulement des choses dépends d’une foultitude de micro et macro phénomènes et d’une intrication complexe et changeante qu’il est difficile de prédire d’une manière simple.



Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’en économie on trouve toutes les théories et leur contraire.





L’école autrichienne explique par ex. que les salaires peuvent très bien diminuer en valeur absolue tout en augmentant relativement à tout le reste : il suffit que le prix de tout le reste diminue plus vite encore. Et il se trouve que cette déflation séculaire est précisément la conséquence attendue (et historique vérifiée) d’un système économique qui fonctionne sans perturbation.





C’est d’ailleurs très simple à comprendre.



Tout cela est le fruit des interactions économiques qui créent des phénomènes de contre réaction.



Or c’est précisément le problème avec la mécanisation, c’est qu’entre une usine complètement automatisée et des consommateurs tous au chômage(je pousse le raisonnement), il n’y a plus d’interaction naturelle, donc plus de contre réaction possible.



Sans changement dans le système, on aura d’un côté des consommateurs sans argent qui ne pourront pas acheter les produits, de l’autre une usine qui va péricliter faute de pouvoir les vendre.





Un tracteur n’est rien d’autre qu’un robot peu évolué dont l’existence a permis d’augmenter la productivité et de nourrir une grande partie du monde libre : que ceux qui veulent retourner au champ bêcher à la main lève le doigt … … Personne, évidemment.





Nous sommes bien d’accord.



C’est d’autant plus vrai que l’automatisation a une prédilection pour les tâches abrutissantes.



Mais si les robots sont capables de faire pour nous le sale boulot, pourquoi ne sommes nous pas capables d’en profiter.



La réponse tient en quelques mot : notre système de répartition économique est désormais inadapté à ce nouvel état de fait.





Il n’y a pas d’intérêt général, il n’y a qu’une somme d’intérêt particulier, car il n’est logiquement pas possible de satisfaire un critère général si le particulier ne l’est pas d’abord.





Ce n’est pas aussi simple.



Bien sûr, logiquement, l’intérêt général, c’est aussi forcément l’intérêt particulier.



Mais ce qu’un individu a intérêt à faire de manière individuelle ne fait pas toujours son intérêt indirect.



Par exemple, pour l’économie d’un pays, il est rentable d’avoir de bonnes infrastructures car de nombreuses entreprises en tireront de l’efficacité et donc de la valeur.



Mais il n’est pas forcément rentable pour un entreprise en particulier d’investir pour créer ces infrastructures.



Dans le monde de l’entreprise, on peut trouver la notion de GIE quand il s’agit de fédérer des intérets communs.



A un niveau supérieur, on trouve la notion d’état.





De plus, raisonner l’économie à l’échelle d’un pays n’a pas de sens : des frontières géographiques artificielles n’ont jamais rien produit, car seuls les hommes produisent.





Les frontières ont beau être effectivement artificielles, il n’empêche qu’elles existent et qu’elles délimitent des territoires de gouvernance économique ou les règles sont unifiées et donc tout le monde est soumis aux mêmes règles.

Quand on ouvre les frontières économiques entre deux zones qui n’ont pas les mêmes règles et la même gouvernance, les phénomènes d’économies adverses commencent.





Dans cette activité, il n’y a pas d’adversaires, il n’y a que des compétiteurs. Ce n’est pas une guerre, c’est une compétition,





La compétition et la guerre sont exactement la même chose.



Les guerres économiques font de vraies victimes.



Et comme on l’apprends en histoire, l’économie est aussi un moyen de colonisation.





et les théories libérales ne supposent rien, elles décrivent (ou tentent de décrire).







Tu n’as pas bien lu. Je t’ai décris le mécanisme qui rejette les plus faibles sur le bord de la route. Le SMIC est un effet de seuil sous lequel les moins compétent sont refoulés. Ce qui est cruel est de leur faire croire que c’est pour leur bien et de se draper dans cette posture infâme.





Le SMIC est sensé justement correspondre au salaire minimal pour les moins compétents et les moins formés.



Objectivement, il est déjà difficile de vivre avec un simple smic, même à la campagne. Ne parlons même pas dans les grandes villes ou un simple studio coute une fortune.



Quel serait l’intérêt de permettre un salaire qui ne permettrait pas de survivre ?



Et cela sans compter le problème évoqué plus haut, à savoir que ne donner que le strict nécessaire pour vivre aux gens dans une économie dont la plus grande partie devient des biens non indispensable ne peut qu’aboutir tôt ou tard à un écroulement généralisé puisque les gens ne consommerons plus ces biens.





Mais tout à fait. Le but ultime est de se réapproprier son temps et de le dépenser comme on le souhaite. Le moyen pour y parvenir est vivre du produit de son activité, et finalement si on est assez bon, de ses rentes.





Justement, le souci c’est que les logiques d’automatisation vont déposséder beaucoup d’hommes du produit de leur activité.



Il restera bien sûr à l’homme quantité de choses à faire pour s’occuper et créer de la valeur ou du bonheur humain.



Le problème, c’est que bon nombre de ces activités et domaines de création de valeur sont très difficiles à inscrire dans une économie monétisée, du moins avec le système de comptabilisation de la valeur actuel.



C’est justement la ou il y a un important travail de réflexion à mener et des solutions à trouver.



Si l’on pense naïvement que les problèmes vont se résoudre seuls, le système économique libéral va inéluctablement s’effondrer avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer.





La liberté n’est pas tombée du ciel : si certaines institutions (pas forcément publiques) ne protègent pas a minima les droits de base ou profitent de leur position pour siphonner le système, il n’y a simplement pas de liberté possible (y compris économique).





D’où la nécessité d’un état et de lois de régulation économique.



Cela ne veut bien entendu pas dire qu’il est souhaitable que l’état s’occupe de tout.





Le libéralisme apporte partout la misère là où il ne sévit pas.





Je suis totalement convaincu que le libéralisme apporte d’excellentes choses, particulièrement en bas, c’est à dire quand il est proche des individus.



Beaucoup de gens oublient que le libéralisme, c’est aussi le droit de monter son affaire pour échapper à la grande usine et ses tristes conditions.



Mais il ne faut pas pour autant en faire une religion et comprendre qu’il y a aussi des inconvénients, particulièrement quand on arrive dans un monde ou les multinationales ont acquis tant de pouvoir qu’elles…. suppriment de fait le libéralisme.





Tout à fait d’accord, mais les multinationales de la finance n’existeraient pas sans le support actif des politiciens.





Ne te fais pas d’illusions, une concentration d’argent apportera toujours de grands pouvoirs et par la même de grands abus.



Logiquement, pour que le libéralisme continue d’exister, il faudrait éviter ces concentrations. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les pays les plus libéraux avaient de grandes lois anti thrusts.



Mais la compétition mondiale à mis quasiment fin à leur application car aucun pays ne veut risquer de détruire l’hégémonie de leurs “champions”.





Ce sont ces derniers qui pondent les lois et régulations, et détiennent le pouvoir sur les banques centrales par l’intermédiaire de supercheries pseudo-économiques (lire politiques). Ton ire est donc mal placée. Si tu veux que la monnaie redevienne un outil au service de l’individu, laisse les professionnels du secteur (càd les banques commerciales) refaire leur métier (càd produire compétitivement de la monnaie) plutôt que de se goinfrer sur notre dos avec la presse à billets et à coup d’OMC, QE et autres LTRO.





C’est bien pour cela qu’il serait plus productif de faire de la création monétaire continue pour financer un revenu citoyen.





Tu confonds anarchie et anomie. La liberté est le principe de base de tout anarchiste et son exercice repose sur des règles. Si tu évalues honnêtement l’ensemble de ton activité d’une journée type, tu interagis librement, volontairement, à de multiple reprises et sans contraintes (càd pas différentes que celles qu’ils ont eux-mêmes) avec une multitude d’individus. Tu achètes, tu vends, tu produis, tu consommes, tu discutes, etc, le tout sans nul besoin de se référer à aucune autorité légale ou morale autre que le respect des contrats explicites ou implicites passés avec les autres. Tu es en fait un anarchiste sans le savoir. Et comme tes échanges avec les autres sont volontaires (libre arbitre) et mutuellement bénéfiques (sinon, tu ne les ferais pas), tu es un anarcho-capitaliste sans même le savoir.





Volontairement et librement, c’est vite dit.



L’ensemble de nos échanges avec les autres obéissent à des règles, des lois, des conventions et coutumes, qu’elles soient écrites ou non ne change rien.


Le 14/02/2016 à 19h 29







tmtisfree a écrit :



L’économiste T. Sowell l’a très bien résumé ainsi : - Thomas Sowell







Ce qu’il dit est vrai, mais ce n’est pas pour autant que la bonne solution a ces problèmes serait dans l’extrême inverse.



Démonstration : Ce n’est pas parce que l’eau trop chaude brule que pour autant l’idéal serait de l’eau trop froide.



L’idéal c’est toujours une affaire de bons équilibres. Et ça, ce n’est pas simple.



Comme il faut des décennies et une profonde connaissance de la vie pour comprendre ce qu’est justement un bon équilibre, les jeunes préféreront toujours penser qu’il existerait des règles magiques et simples (dont le nom se termine souvent en “isme”) qui seraient en mesure de créer un monde parfait.



Le 14/02/2016 à 19h 15







tmtisfree a écrit :



Eu égard au charabia irréel et incohérent résumé par (…), on affirmera seulement que tu fais partie du noyau dur qui n’a pas la moindre idée de l’histoire, des propriétés ou de la dynamique du système que les économistes tentent de décrire. C’est étrange de la part d’individus qui se prétendent « instruit ». Mais il est vrai qu’en France on peut tout prétendre et seulement n’être qu’« éduqué ».







Encore faut t’il pouvoir donner une définition de ce qu’est l’instruction.



La vie est faite d’individus instruits différents qui auront une perception différente du même problème sans que l’on puisse affirmer que l’un aurait complètement tort et l’autre complètement raison.



L’économie fait justement partie de ces domaines ou de très nombreuses théories s’opposent sans pour autant être en mesure de prétendre modéliser de manière certaine l’inouïe complexité de la vraie réalité.



La vérité unique ne peut exister que pour les personnes formées par une chapelle tant qu’elles ne se sont pas encore affranchies de cette pensée formatée.



Et comme je te l’ai déjà dit, il faut être patient, tu comprendra tout cela avec le temps.


Le 14/02/2016 à 18h 58







tmtisfree a écrit :



Le penchant pour l’émotionnel et le superficiel ne favorise pas l’analyse raisonnée d’un système complexe, dynamique et adaptable. Les lois économiques qui le régissent n’ont pas changé. Le phénomène de mécanisation est inéluctable dans un système qui produit : cela n’implique pas que la quantité de travail soit réduite pour autant, seulement qu’elle est différente (elle est déplacée incrémentalement vers le haut).







Le problème, c’est que certains changements apportés par le progrès technique sont quand même de nature à influer significativement sur le fonctionnement de l’économie.



Par exemple, le fait que la production de biens indispensables à la vie représente une part toujours plus réduite de notre activité.



Or, la plupart des dogmes économiques datent d’une époque ou les biens indispensables représentaient l’essentiel de l’économie.



Cette différence est significative. Ce changement rends le marché beaucoup plus instable en diminuant ses capacités d’auto régulation.



Comme l’avait bien compris Henry Ford, pour vendre un bien non indispensable, il faut que les salaires augmentent. Et cela ne se fait pas naturellement.



La tendance naturelle du marché est d’aligner le salaire de base sur le minimum permettant de vivre.



Avec les caractéristiques d’une économie moderne, non seulement cela ne s’ajustera pas seul, mais au contraire tends à partir dans une spirale infernale “au moins disant” qui finira par un crash généralisé…



Dans le domaine technique, nous rencontrons tous les jours des phénomènes qui ont besoin d’une compensation et de réglages pour obtenir un équilibre fonctionnel. Je ne comprends pas que dans le domaine économique il y ait des gens pour imaginer que tout peut se régler seul par magie.





Évidemment, si le système est perturbé par des coûts du travail faussés et non ajustables (conventions collectives légales, SMIC, formations inadaptées, etc), la fraction des travailleurs pas assez qualifiés pour le prix minimum imposé sera in fine remplacée par la machine pour baisser les coûts. Et les charges toujours plus élevées pour assurer la survie de cette fraction mise hors-jeu par ceux-là qui affirment sans broncher les protéger, seront mutualisées sur le restant de la société actuelle et future dans une spirale perverse comme seuls les ignares politiciens et leurs affidés du même tonneau peuvent en créer. Alors que ce sont eux qui poussent et accélèrent cette automatisation au delà de son développement naturel et normal.





Mais de toute façon, smic ou pas, charges ou pas, même le plus productif des hommes n’a absolument aucune chance de luter contre un robot ou des machines automatisées. Vous ne semblez pas avoir la moindre idée de la productivité énorme qu’ils peuvent atteindre comparé à des hommes.



Et c’est bien le marché et non les politiques qui pousse à toujours plus de productivité.



Par contre, tu as raison de penser que l’action des états est responsable d’une partie des problèmes. Une économie ouverte faite de pays adverses ne peut que voir ces mêmes états prendre des mesures pour tenter de tirer la couverture à eux et contre l’intérêt global.



C’est tout le problème des théories libérales, c’est qu’elles supposent un monde ou ces phénomènes d’économie adverse n’existent pas. Or cela n’est logiquement possible que dans une zone de gouvernance économique unique ou dans un monde sans état qui n’existera jamais.





On ne comprend pas bien dès lors le cynisme qui conduirait à soutenir une politique si cruelle vis à vis des plus faibles, en les écartant sciemment et systématiquement du marché du travail. Seuls des corrompus, des privilégiés ou des crétins (voire les 3 à la fois) peuvent vanter une telle abjection.





Est ce vraiment si cruel de voir les machines réaliser des tâches pénibles à notre place ?



Quand à penser que sans travail nous serions malheureux, il serait temps de réaliser que les personnes sans travail ne sont pas pour autant inactives ni désœuvrées.



C’est même l’idéal du libéralisme que l’on pourra atteindre en laissant les gens créer et imaginer ce qu’il doivent faire sans l’intervention d’une pression extérieure.



Car aujourd’hui le libéralisme n’existe de fait que pour la minorité qui a les moyens de se payer justement cette liberté.





Les constructivistes n’ont pas compris que le monde n’a pas besoin d’eux : il émerge tout seul par la combinaison des interactions de sa minorité élémentaire, l’individu. Cyberdyn sera toujours un échec.





Encore faut t’il que l’individu dispose effectivement du libre arbitre que tu lui prêtes.



Les libéraux oublient en désignant l’état comme l’unique grand satan qu’il n’est pas le seul à influer sur la liberté de l’individu. Par exemple, des nos jours l’immense puissance des multinationales et du monde de l’argent supplante largement le pouvoir des politiques et créé des phénomènes qui s’opposent au moins autant au libéralisme que l’interventionnisme étatique.



Dans la vie, il y a des paradoxes. Par exemple, le libéralisme, c’est un peu comme la liberté.



Et comme la liberté ne survit pas longtemps dans l’anarchie(anarchie aboutit au féodalisme), le libéralisme ne subsiste pas non plus en l’absence de régulation.


Le 14/02/2016 à 18h 10







endiendo a écrit :



vos peu de connaissances en économie et du milieu “entrepreneur/investisseur” me sidère… tout comme vos points de vus très “gauchistes”..  pour un public soi-disant “au fait” des choses et un peu technicien (dans le sens, chercher à comprendre comment ça marche), et génération y.. ça me désole..

je vais de ce pas rayer pcinpact de ma liste des favoris…







Moi, ce qui me sidère, c’est que certains n’ont pas encore compris qu’on rentrait dans une nouvelle ère qui signe la fin de l’économie de bras.



Et justement, ici tu trouvera ici des gens qui sont totalement au fait de la question car ils maîtrisent les questions de l’automatisation, voir pour certains sont capables de construire des machines.



Hier, j’avais besoin d’un objet.



J’ai cliqué sur la page d’un site de partage d’objet collaboratif, j’ai téléchargé un fichier. En quelques clics j’ai envoyé cela à mon imprimante 3D et je suis allé me divertir pendant que mon esclave numérique(que j’ai construit moi même) produisait cela pour moi.



Un simple calcul montre à quel point un humain est nul en terme de production avec ses pauvres 50w/h de puissance.



Le pire c’est que l’énergie qu’il faut dépenser pour déplacer cette entité à son travail représente bien plus que ce qu’il produit.



Le problème dans le futur sera de combattre les préjugés de ceux qui se pensent automatiquement utiles et productifs sous prétexte qu’ils se lèvent tôt et qu’ils s’agitent beaucoup.


Le 14/02/2016 à 17h 27







tmtisfree a écrit :



C’est vrai qu’il y a un noyau dur d’ignares gauchistes (pardon pour la redondance) ici, surtout pour tout ce qui touche au domaine économique (au sens large), mais on peut aussi se faire plaisir à crucifier leurs clichés et préjugés comme il se doit : en argumentant. Se voiler la face n’est pas très satisfaisant.







Le monde n’est pas fait uniquement de communistes forcenés ou de libéraux extrémistes.



Pour ma part, je ne suis ni l’un ni l’autre.





Il faut aussi savoir que beaucoup de libéraux pensent que ce revenu de base est une « bonne idée ».





Oui, c’est ça qui est amusant, c’est qu’on a enfin trouvé une idée qui met d’accord les communistes et les libéraux.



Et c’est vrai qu’on pourrait par ce moyen voir s’exprimer beaucoup de bonnes idées du libéralisme.







deepinpact a écrit :



D’un point de vu mathématique, j’ai du mal à comprendre en quoi c’est impossible.

Le montant des prestations sociales en France représentent 428 milliards d’euros en 2010 pour moins de 30 millions d’actif. Par actif cela représente déjà 1200€ par mois.

Et il s’agit bien de revenu n’ayant aucun rapport avec des revenus du travail et cela représentait en 2010, 22% du PIB. Il reste 78% à combler et quasi autant de revenus à redistribuer…



Ces revenus issues des prestations sociales par contre sont assez “mal redistribuées” (IMHO) et leur coût de collecte est considérable ! Ce qui réduit leur efficacité…



Sinon, je suis d’accord que beaucoup plus de personnes pourraient travailler…

Notamment à mi-temps (quelques heures par jour). Typiquement dans la restauration dont les horaires excluent les parents de famille (un service à midi, un service du soir) et qui pourrait voir combler le manque de salariés par des mi-temps qui n’auraient aucun problème avec le revenus de base à ne travailler que 15h par semaine en ne bossant que le service du midi ou le service du soir…



A ce niveau là c’est pas une question de poil dans la main ou de travail mal payé, c’est juste qu’un bon paquet de tafs sont incompatibles avec la vie de familles.







En fait, l’erreur de beaucoup de gens concernant le revenu citoyen, c’est de raisonner en se demandant ou l’on peut trouver l’argent.



Or, ces gens oublient que l’argent n’est pas le problème. L’argent n’est pas de la valeur en soi mais une simple abstraction pour répartir ce que nous produisons.



Avec les robots et la mécanisation, la production de l’humanité n’a jamais été aussi importante. Le problème est plutôt de répartir correctement la valeur produite.



Mais l’autre problème qui empêche de raisonner correctement, c’est cette guerre économique mondiale dans laquelle nous ont fait rentrer les utopistes du libre marché.



Résultat, les pays s’affrontent aujourd’hui dans une économie de compétition destructrice au lieu de s’inscrire dans un cercle coopératif. Tout cela aboutit à une économie néfaste pour le bonheur humain.



Bien sûr, les utopistes libéraux viendront certainement nous expliquer avec leurs courbes d’augmentation de production de merdouilles jetables en plastique à quel point nous sommes heureux…. <img data-src=" />


Le 14/02/2016 à 17h 08







tmtisfree a écrit :



Ce déséquilibre, dit chômage structurel de masse (les autres types de chômage étant endogènes au système, conjoncturel et frictionnel) résulte essentiellement des intrusions de l’État (assurances, SMIC, fonctionnarisation, etc) pour perturber les prix réels du marché du travail et empêcher ses ajustements naturel (cf Rueff, L’assurance-chômage, cause du chômage permanent).

Sauf cas très spécifiques où l’instauration d’un SMIC peut se justifier théoriquement (voir Stigler, The economics of Minimum Wage legislation), il n’y a pas de monopsone dans le marché du travail.







Comme je te l’ai déjà dit, le problème de ton raisonnement, c’est qu’il est basé sur des vieux dogmes qui ne sont plus en adéquation avec les problèmes économiques d’aujourd’hui.



Tu résume le problème à des questions de compétitivité de l’homme alors même que les grande multinationales sont en ce moment même en train de robotiser à grande échelle alors même qu’elles ont a leur disposition les humains les moins chers du monde.



Bien sûr, tout le monde est conscient que notre travail se vendrait beaucoup mieux sur le marché mondial si l’on supprimait toute protection sociale et la retraite et qu’on laissait les salaires descendre à un bol de riz et une couchette dans un dortoir. Le tout sans congés payés, cela va de soi…



Et comme la guerre à la compétitivité ne s’arrêtera jamais, dans le futur, nous pourrions améliorer toujours plus notre compétitivité grâce à la recherche scientifique : Tout ces travailleurs pourraient être modifiés génétiquement ou grâce à la chirurgie pour être toujours plus efficace et adaptés à leur tâche.



Après tout, est ce qu’un comptable a besoin de jambes ? C’est autant de cellules inutiles qu’il faut nourrir…



La question est : quel monde voulons nous donner à nos enfants ?



Si nous laissons le monde se modeler seul comme les libéraux nous le suggèrent, je ne suis pas certain que le résultat sera beau à voir. Un monde ou la seule référence est le profit et les gains ne peut qu’oublier toute humanité…


Le 14/02/2016 à 16h 04







deepinpact a écrit :





A ce niveau là c’est pas une question de poil dans la main ou de travail mal payé, c’est juste qu’un bon paquet de tafs sont incompatibles avec la vie de familles.







D’un côté nous voulons que les gens travaillent plus pour gagner plus, de l’autre nous nous plaignons que leurs enfants ne sont plus éduqués.



Il n’y a pas de miracle, quand dans un couple, les deux parents travaillent et font des heures sup, les enfants se retrouvent livrés à eux même.



Pour ces raisons, nous ne devrions pas encourager ces jobs qui déstructurent non seulement la vie familiale, mais qui ont également des effets délétères sur les enfants.



Le 14/02/2016 à 15h 02







tmtisfree a écrit :





Il n’y a pas de rapport de force, puisque que rien ne t’oblige à effectuer cet échange (par définition, sinon on l’appellerai « obligation »)….







Avec un marché de l’emploi aussi fortement déséquilibré en faveur des employeurs, la liberté de refuser un emploi deviens réellement illusoire. Sur le papier tu peux refuser tout ce que tu veux… à condition d’accepter de mourir à la rue.



Le système du travail ressemble de plus en plus à une forme d’esclavage 2.0



Le 12/02/2016 à 17h 02







Pochi a écrit :



J’aime quand on me donne 5€ puis qu’on me les reprends en me disant : t’as vu, je suis sympa je t’ai filé 5€…







En même temps, le but du revenu citoyen n’est pas d’augmenter le salaire de ceux qui en ont déjà un.



Ce qui d’ailleurs ne servirait absolument à rien puisque l’inflation reprendrait rapidement ce bonus.





Le 11/02/2016 à 20h 54







blackdream a écrit :



Il y a des boulots dangereux ou ingrats  ou les deux, mais pourtant indispensables. Aujourd’hui l’appât du gain les fait venir, avec le revenu de base ça va être autre chose pour trouver des volontaires.







Il y aura toujours un prix ou l’appât du gain permettra de trouver des gens pour faire des travaux pénibles.



Il est d’ailleurs bénéfique pour l’humanité qu’ils soient bien rémunérés. C’est ce qui motivera les investissement pour les automatiser…













Le 11/02/2016 à 18h 35







marba a écrit :





  • 1 <img data-src=" />



    Ce qui me gène dans le libéralisme, c’est pas tellement l’idée, mais ceux qui la défendent, qui font parti de la classe riche dominante, ils sont hypocrites et ne se remettent jamais en question. Parle de marché libre et de concurrence non faussé, sauf quand c’est pour leur boulot sur-payé d’économiste / financé.







    Oui, tout à fait. Mais en réalité, ils défendent juste les principes qui les arrangent au moment ou ça les arrange.



    On remarquera d’ailleurs qu’ils ne se gênent pas pour réclamer l’interventionnisme étatique pour qu’on leur apporte toujours plus de travailleurs quand cela fait leurs intérêts. En gros, ils veulent de l’interventionnisme pour que le marché du travail soit toujours déséquilibré en leur faveur.





    La dérégulation totale me pose un problème aussi, surtout à un niveau international. Ce qui se passe dans les faits c’est que les riches vont pouvoir mettre à l’abri leur blé de toute atteinte étatique en jouant sur les lois, la fiscalité …





    La dérégulation totale est plus une utopie d’extrémiste qui vit dans ses bouquins qu’autre chose. La vérité, c’est que sans régulation, le libéralisme cesse rapidement d’exister.



    Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que des pays comme les USA avaient une puissante législation anti-thrust. Mais avec la mondialisation, les multinationales échappent désormais à toute régulation et cela n’est pas bon.



    Oui, le libéralisme peut faire des choses excellentes pour l’humanité à l’échelle du petit commerce, de la petite entreprise, ce qui donne de la liberté de choisir son propre destin. Mais beaucoup moins en haut avec des multinationales qui échappent au contrôle des nations.





    La plupart des gens croient que c’est Bill Gates l’homme le plus riche du monde. Alors qu’il y a des familles possédant au moins 3x sa fortune, mais beaucoup plus discrètes…





    Tout à fait.



    Mais le problème de l’argent, c’est que cela peut devenir un puissant outil de pouvoir.



    Par exemple, quand l’homme d’affaire ou la multinationale commence à avoir le pouvoir de dicter les lois qui vont à l’encontre de l’intérêt collectif par le biais du financement de campagnes électorales de futurs élus.


Le 11/02/2016 à 17h 52







marba a écrit :



On est bien d’accord, mais la pensé néo-libérale a pollué l’esprit de tout le monde, surtout de ceux qui ne creusent pas le sujet et qui l’observe par le prisme TV/infotainement, ou la pensée dominante sans concession est le néo liberalisme.



C’est marrant, les libéraux n’apprennent jamais de leurs erreurs, car il y a bien eu des endroits ou il y a eu un liberalisme presque total. Par exemple l’Amérique du Sud, sous domination américaine.



Ça a abouti à quoi ? Des états totalitaires, des nantis, une catastrophe sociale pour enfin aboutir à des révolutions ! Et les pays qui en sont revenus sont maintenant socialistes, étrange non ? <img data-src=" />







D’un autre côté, cette petite élite qui finit par s’approprier tout le capital et verrouiller le système, ça n’est pas vraiment dans l’idéal libéral puisque de fait, une fois en haut, ils retirent l’échelle… et le libéralisme n’existe plus. De fait, les vrais libéraux ne sont pas très copains avec cette vision.



En fait, tout les grands capitalistes ne jurent que par le libéralisme quand ça les arrange bien. Ils sont en revanche très content quand un état pousse les esclaves à coup de baïonnette dans leurs usines d’esclavagistes. Et la, bizarrement, ils sont très copains avec certains pays socialistes.



L’histoire est assez bien résumée par la ferme des animaux d’Orwell.



Pour ma part, je pense qu’en matière de système, il ne faut pas se montrer dogmatique. Ca ne me dérange pas d’appliquer des idée libérales tout autant que des idées socialistes. Ce qu’il faut, c’est juste appliquer au bon endroit et au bon moment les mesures qui vont dans le sens du progrès humain.



Et dans le libéralisme, il y a aussi des idée intéressants. Par exemple, le fait qu’on doit avoir le choix d’accepter ou de refuser un travail et qu’on doit l’accepter par intérêt et non par contrainte.



Dans le marxisme, on trouve des idées intéressante sur le fait que l’idéal d’un système doit suivre l’intéret commun et non celui du privilège de quelques uns.



Je sens que je vais inventer le marxisme libéral…


Le 11/02/2016 à 17h 25







marba a écrit :



Le revenu et le capital ce n’est pas la même chose…



Et c’est bien parce que le capital n’est quasiment pas taxé, et nulle part, que les ultra riches se rémunèrent sur le capital et se donnent des salaires dérisoires (au moins par rapport à ce qu’ils prélèvent sur le capital).







Et de fait, pour les ultra riches, vivre des revenus de leurs rentes à toujours été une réalité.



Eux, mais aussi et surtout toute leur descendance pendant des générations.



Mais quand on parle d’un revenu citoyen pour les pauvres, certains crient à l’immoralité…



Pour ma part, je ne suis pas contre l’idée que certains gagnent plus que d’autres, je ne suis pas pour l’égalitarisme forcené. Mais j’y oppose une condition : au 21ième siècle, tout le monde doit avoir un minimum pour vivre de manière digne. Et ce droit doit être indépendant du travail puisque de fait, il n’y en a plus assez pour garantir le droit de vivre par le travail.


Le 11/02/2016 à 17h 15







YohAsAkUrA a écrit :



dans ce cas la t’es sur de ne plus jamais avoir un seul boulanger en france…  car si il doit se lever a 2h du matin 6 jours par semaine pour au final ne gagner que 20€ par mois de son activité… t’auras plus personne qui le fera.



du coup il va vendre son pain 20€ la baguette pour pouvoir gagner un minimum d’argent…



(et c’est qu’un exemple parmis tant d’autre)







L’idée du revenu citoyen, c’est bien de désinciter un certain nombre de gens de travailler.



Et oui, parce que rappelons nous qu’il y a 5 millions de chômeurs qui en cherchent. Et on n’a rien à leur donner.



Personne ne voudra se lever à 2 heures du mat 6 jours par semaine ? Et bien tant mieux. C’est justement ce genre de boulot pénible qu’on devrait faire disparaître en premier.



Et il ne faudra pas longtemps pour avoir des machines pour les remplacer.



Je ne vois pas pourquoi il y a des gens qui devraient se lever la nuit juste pour que d’autres aient du pain frais le matin.


Le 11/02/2016 à 17h 09







YohAsAkUrA a écrit :



Attention…. bien souvent (je ne dis pas que c’est le cas chez eux) , les cout des soins dépend souvent d’un autre facteur.. le systeme d’assurance maladie… bien souvent si le systeme est privé , les prix des consultations et des medecins sont libres… si le systeme est public, les prix sont régulés par l’etat…



exemple en france un tube d’aspirine est 2€

en suisse il est 12€



une consultation chez un hurologue avec un spermatogramme coute 120€ et est remboursé par la secu en france alors qu’en suisse on est a 1000€ et c’est pour ta gueule….







Tout à fait.



Le remboursement des médicaments s’accompagne de négociations sur les prix avec les fabricants dans lequel un état a bien plus de poids que des individus isolés ou même des compagnies d’assurances privées dispersées.



Il est évident qu’un système de protection social public a de gros avantages. En France nous payons quantité de médicaments à prix modique grâce à cela.



Ce n’est pas pour rien que même des pays comme les USA prennent progressivement le même chemin que nous.


Le 11/02/2016 à 16h 59







YohAsAkUrA a écrit :



nan mais t’as pas besoin d’aller aussi loint.. rien que l’inflation sur le cumul du revenu inconditionnel + revenu du travail va déja être enorme!







Non, parce que justement, dans les théories sur le revenu citoyen, l’idée communément admise, c’est qu’il y a un impôt en face du revenu citoyen qui reprends la totalité à partir d’un salaire moyen.



Dans le cas contraire, l’inflation prendrait le large…


Le 11/02/2016 à 16h 50







YohAsAkUrA a écrit :



c’était pour imager justement par rapport au revenu inconditionnel… si t’es une famille avec 2 enfants… tu peux vivre vraiment tranquillement sans travailler avec ce revenu inconditionnel.







Oui, mais ce n’est pas aussi simple.



La réflexion sur le revenu citoyen s’accompagne aussi de réflexions sur l’ajustement par divers autres leviers (TVA, impots) pour éviter certains effets néfastes. Et par exemple l’inflation que le cumul des revenus pourrait engendrer.


Le 11/02/2016 à 16h 45







Exception a écrit :



Il faut bien que la nationalité apporte un privilège, nos ancêtres s’étant battus pour la France. Alors que les halogènes venus du sud… non seulement ils nous coûtent mais ils n’ont pas contribuer à construire le pays.







Sauf que tes ancêtres, ce n’est pas toi. Leur mérite et le tien sont bien deux choses totalement différentes.



Et je t’engage à ouvrir un livre d’histoire pour comprendre qu’il n’y a pas que des français de souche qui se sont battus pour ce pays…


Le 11/02/2016 à 16h 37







maestro321 a écrit :



Le système de santé américain est infiniment plus libéral (comparé à la France) même avec leur nouveau système de santé. Hors celui-ci est bien plus dispendieux contrairement à ce que tu laissais entendre..







L’ennui, c’est que le système de protection social français est beaucoup plus compliqué que les français ne l’imaginent.



Et surtout, bien moins public que la plupart ne le pensent. Il y a même des entités qui n’ont pas de statut juridique défini <img data-src=" />



Cela étant dit, le système américain est bien une catastrophe qui montre les limites du tout privé.



Cela n’empêche pas que notre système de protection social est bon à restructurer. Il doit devenir complètement public et centralisé.


Le 11/02/2016 à 16h 31







YohAsAkUrA a écrit :



mais on vit très bien quand on est une famille avec 2 RSA + 4 RSA parce qu’on a 4 enfants ;)

(Pour illustrer le revenu inconditionnel).







Sauf que les RSA ne s’additionnent pas. Et les enfants coûtent de l’argent.





de plus le revenu inconditionnel ne serais pas le RSA mais bien plus puisqu’il reprend aussi les retraites…..





La différence entre le RSA et le revenu citoyen n’est pas juste une question de montant. Le RSA n’est pas du tout un droit…





Le 16/02/2016 à 23h 52







Miles Prower a écrit :



Petite note : le port Vulkan de Talos Principle est “naïf” histoire de voir si ça marche ou si ça pète. Vous n’aurez pas de meilleures perfs qu’avec DX ou OGL sur ce jeu, ce n’est pas un benchmark.







Je pense que ceux qui ne sont pas développeurs comprendront difficilement ce qu’apporte Vulkan. Un peu comme la différence entre 32 et 64 bits.



Le 16/02/2016 à 00h 01







astec3 a écrit :



Qu’est-ce qu’un livre numérique ? A l’heure d’Internet, se préoccuper seulement des textes vendus sous forme numérique ne représente à peu près rien.

On trouve sur des forums ou des pages personnelles, en libre accès, des documents qui sont équivalents, sur le plan pratique, à des livres. Et parfois bien plus intéressants. Bien entendu personne ne songe à en faire copie à la BNF, qui croulerait sous les envois si la loi le demandait. Et cela poserait aussi le problème des mises à jour!



Question : est-ce que la BNF fait des copies journalières du contenu de Wikipedia ?







Que veux tu, nous sommes dirigé par des gens qui ont une vision complètement dépassée et qui nous pondent des texte de loi qui vont juste poser de gros problèmes.



Comme tu le souligne, bon nombre d’ouvrages publiés sur le web ont une nature dynamique et évolutive. Et rien ne différentie vraiment un ebook de n’importe quel texte publié sur une page web.


Le 13/02/2016 à 16h 50







gokudomatic a écrit :



Je n’ai jamais vraiment utilisé picasa, mais je profite de la news pour demander quel programme conseillez-vous pour organiser des photos sur le disque local, incluant ces fonctionnalités:





  • compatible linux (ou wine mais alors gratuit)

  • possibilité de mettre des tags facilement et de supprimer la photo actuelle.

  • chercher des photos selon des tags et possibilité de parcourir en plein écran les résultats (avec le clavier pour suivant/précédent, genre diaporama). Trop souvent, on ne peut parcourir que les photo du répertoire courant et pas de la recherche.

  • (accessoire) possibilité de chercher les doublons avec tolérance de petites différences

  • rapide même avec beaucoup d’images (avec usage de cache s’il le faut)





    J’ai bien tenté xnview mais il est trop lent rien que pour charger des images, surtout sur un NAS. J’ai aussi testé toutes les applications les plus populaires pour ubuntu, mais il y a toujours une des fonctionnalités principales qui manque. Impossible de chercher et visualiser en diaporama le résultat de la recherche.



    Pour le moment, j’utilise piwigo mais impossible de chercher les doublons ou de supprimer rapidement un fichier. Un organisateur en serveur web serait pourtant bien pratique.







    Bah, le mieux c’est encore de se le faire soi même avec LAMP.



    La programmation permet d’éviter de courir éternellement après des logiciels qui comme tu peux le constater ont toujours une fonction manquante, chaque besoin étant particulier.



    Certes, je suis conscient que ce n’est pas la voie de la facilité à court terme. Mais à long terme, c’est vraiment plus reposant.


Le 13/02/2016 à 16h 43

Cet exemple montre une fois de plus qu’a utiliser des services qu’on ne contrôle pas, on ne gagne que des emmerdements sur le long terme. On est forcément emmerdé un jour ou l’autre quand le service évolue ou disparaît.



C’est encore plus vrai pour ceux qui construisent des sites web utilisant des services tiers.




Le 12/02/2016 à 19h 21



La prévention de la criminalité et la prévention de la délinquance organisée





Autant dire qu’avec ce genre de considération “fourre tout”, il est relativement facile de l’utiliser quand on veut et pour qui l’on veut. Il suffira d’invoquer un soupçon de criminalité pour justifier n’importe quelle interception. Comme on dit, “qui veut noyer son chien l’accuse de la rage”.


Le 12/02/2016 à 17h 53







Exception a écrit :



Sous le dernier IIS, il faut juste cocher une case HTTP2.

Sous Apache, bonne chance les linuxiens, on est de tout coeur avec vous.







Ah, ces Windowsiens habitués a leur clickodrome, quand il ne voient plus de case à cocher, ils sont tout perdus.



Pourtant, les fichiers de config de linux, c’est tellement plus puissant et pratique quand on sait les utiliser.