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tmtisfree

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Le 21/03/2015 à 17h 09

Ah ! Excellent, je le lis sur minimachine et j’aime bien son approche originale (mais pas ses fautes d’orthographe !).



Bienvenue donc !

Le 21/03/2015 à 17h 04







Drepanocytose a écrit :



T’as pensé à aller voir à l’étranger ? J’imagine qu’il y a des systèmes européens pour ca.

Edit : mais gare à la confidentialité de tes données de santé…

Edit 2 : tu fais chier avec tes edits, là <img data-src=" /> :bisous-caresse:







Évidemment. J’avais demandé un devis à Amariz (une boîte UK) à l’époque, le gain était très conséquent. Mais ils ne sont pas sur la liste des sociétés participantes. J’ai donc opté pour la méthode nucléaire d’optimisation fiscale (cotisations sociales divisées par 4, fiscales divisées par 2). Je ne désespère pas de quitter la SS avant qu’elle ne s’effondre.


Le 21/03/2015 à 16h 50







Drepanocytose a écrit :



Le libertarien qui a motivé ton post (enfin je pense) nous a dit une fois avoir tenté de se desinscrire de la sécu sociale francaise, sans succès (evidemment), ce qui l’a passablement courroucé <img data-src=" />





D’autres avant moi l’ont fait depuis des années. Dans mon cas spécifique, c’est aussi possible, tout à fait légalement (les régimes de SS sont des régimes professionnels soumis à la concurrence), mais les assurance privées de substitution ne proposent encore rien en pratique, et aucune n’a bizarrement voulu me dire pourquoi (conflits d’intérêts politiques probablement, on est en France). Il faut donc patienter un peu avant que les Français découvrent qu’ils peuvent s’assurer librement ailleurs qu’à la SS/RSI/MSA/autres mafias similaires.


Le 21/03/2015 à 16h 38







Nikodym a écrit :



Très drôle. Tu penses à l’eau en bouteille, c’est ça ? <img data-src=" />





Tu pensais à quoi lors de ta question non spécifique ?







Nikodym a écrit :



Non seulement tu essaies de faire dévier le débat, passer de la transparence à l’égalité (transparence dans la misère, ça veut dire quoi? et comment?), sans moindre construction logique et répondre sur une question non abordée, bien vu. <img data-src=" />

Je ne répondrais pas au troll sur la collectivité. Il est de toute façon aisé de le déconstruire : des individus libres ne peuvent s’organiser en collectivité ?



Bref, je ne vais pas nourrir le troll outre mesure.





Bonne réponse. Cela t’évitera de t’enfoncer un peu plus et de me faire perdre mon temps à essayer de t’en sortir.


Le 21/03/2015 à 15h 45







Drepanocytose a écrit :



Qui gardera les gardiens ? Effectivement personne.

Mais ca a le mérite que les gardiens, eux, gardent le reste sous contrôle.

Je préfère un système ou seule un minorité n’est pas contrôlée (en fait elle l’est quand même un peu, ca s’appelle le processus démocratique, même s’il est faillible), qu’un système où il n’y a aucun garde fou du tout pour personne.

En fait t’es un anarchiste, tmt, quand j’y reflechis <img data-src=" />







Le contrôle est illusoire, un os donné à ronger aux bons toutous bien dressés qui vont voter et exercer leur pouvoir infiniment dilué afin de choisir lequel de la clique d’incompétents sera pour un temps le fossoyeur de leur liberté. Belle perspective de choix.



Reprends tes esprits, la démocratie est l’anti-chambre de la servitude.





La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures.




  • Noam Chomsky


Le 21/03/2015 à 15h 29







Nikodym a écrit :



tmstfree &gt; exigerais-tu de la transparence quand même si du point de vue du droit on confiait la gestion de l’exploitation de certaines énergies/ressources, voire tout simplement de l’eau à une entité privée en laquelle tu n’as aucune participation ? Par ailleurs, n’est-il pas raisonnable que tout le monde participe à une telle entité ?







1/ Non pourquoi ? Tout ce que j’attends d’une entité privée est un produit/service à la hauteur du prix que je suis disposée à échanger. Le reste de son business est son affaire, pas la mienne.

2/ La collectivisation économique ne mène qu’à la ruine. Si la transparence (ou l’égalité) dans la misère est une fin, alors ce sera sans moi.


Le 21/03/2015 à 15h 15







Drepanocytose a écrit :



Désolé de te décevoir : dans le monde réel les crapules, les voleurs, les charlatans, sont très souvent gagnants. Trop souvent. S’il n’y avait pas d’intérêt à gruger / frauder / se comporter comme des crapules, personne ne le ferait.

Or tout le monde le fait. D’où l’idée, pour réguler tout ca, d’organismes qui ne soient pas drivés uniquement par l’intérêt personnel et le profit : un état, par exemple. OU une commission indépendante (réellement indépendante en statut ET en actes), genre la FTC.







Ton État et ses affidés sont les premiers voyous sur lesquels les autres prennent exemple (note que je n’exonère pas “les autres” pour autant). On ne peut pas se draper de fonctions et de morales soit disant supérieures alors qu’on n’est pas capable d’assumer sa charge, sans même parler de tricher, voler, escroquer, et tout si mal gérer si irresponsablement depuis si longtemps. Quis custodiet ipsos custodes ? Personne apparemment.


Le 21/03/2015 à 15h 04







hurd a écrit :



C’est pas un jugement moral hein, c’est juste que du fait même du fonctionnement des algorithmes de recherche, je pense qu’ il faudrait une vrai révolution ou une action politique forte pour espérer casser cette position ultra-dominante.



Tu peut toujours faire des algorithme un peu mieux que Google, faire de l’innovation tout ça, la masse d’information que traite google, fait que ces algorithmes risque , moins bon que les tiens ou pas, d’avoir des résultats toujours meilleurs tant que tu n’aura pas atteint un certain seuil d’utilisateurs.



Bref, quoi que tu en dise, les secteurs des moteurs de recherche en tant que marché est complètement verrouillé par un acteur. C’est bel est bien une sorte de monopole de fait. Et c’est pas vraiment bon pour le consommateur.





Ce que tu veux dire en fait, c’est que les utilisateurs du moteur de Google sont assez intelligents pour savoir que les moteurs concurrents sont si mauvais qu’ils ne veulent pas les utiliser, et que des étrangers qui ne connaissent rien à rien devraient pouvoir mettre leurs grosses pattes gluantes d’incompétents notoires tous les jours démontrés depuis la fin du XIXème siècle afin de rétablir une position indéfinie et aléatoire de concurrence dans un marché déjà en concurrence, et donc de facto confirmer que l’incompétence bat l’intelligence seulement au moyen de la force.



Ou alors, que les utilisateurs du moteur de Google sont trop stupides pour savoir ce qu’ils font, et que des étrangers qui ne connaissent rien à rien devraient pouvoir mettre leurs grosses pattes gluantes d’incompétents notoires tous les jours démontrés depuis la fin du XIXème siècle afin de rétablir une position indéfinie et aléatoire de concurrence dans un marché déjà en concurrence, et donc de facto démontrer que la stupidité engendre nécessairement l’incompétence, même quand on n’en a pas les moyens.



La ruine du secteur n’est pas loin.


Le 21/03/2015 à 14h 44







Drepanocytose a écrit :



Edit : et j’aime beaucoup l’emploi du “ayants droits”, particulièrement ici sur NXI. Ca a une saveur particulière… <img data-src=" />







La saveur est guère différente de ma position.


Le 21/03/2015 à 14h 44







Drepanocytose a écrit :



C’est une blague ?

Ta sortie sous-entend que ca n’existe pas dans le privé,







Je ne sous-entends rien, je te dis clairement qu’on se doit d’être exemplaire et irréprochable quand on se pose en donneur de leçon public vivant de l’argent des autres : si la crédibilité des politiques est si faible, c’est parce qu’ils en sont incapables ou pas assez contraints ou irresponsables, toutes propositions qui dans le privé te conduit droit à la ruine personnelle. Les amoureux du pouvoir et leurs adorateurs auraient dû en tirer les conséquences depuis longtemps s’ils n’étaient pas si mentalement et moralement corrompus.


Le 21/03/2015 à 14h 23







Drepanocytose a écrit :



Tsss tssss tssss.

T’es un intervenant assidu de NXI ou pas ?

Toutes les demandes SCADA de Marc, les avancées constantes sur l’OpenData, les états qui se font débouter par Bruxelles et qui doivent lâcher les infos,







Eh bien ! Heureusement qu’on est maintenant au XXIème siècle, et que le numérique qui existe pour tous depuis au moins 40 ans a finalement atteint les sphères étatiques. Ce n’est pas comme si on cherchait à nous, les contributeurs principaux du système, cacher certaines choses. J’ai failli attendre. <img data-src=" />

Il ne reste plus maintenant qu’à mettre en place un système d’évaluation des politiques avec remboursement personnel à la clé pour moraliser le système.



Pour ce qui est la 2nde partie de ta tirade, et en tant qu’étatique forcené, fais d’abord le ménage chez toi : supprime tous les passe-droits, IP, privilèges, faux droits et faux ayant droits, subventions, marchés bidons, copinages, prises illégales d’intérêts et autres déviances qui font le lot quotidien de tes amis spoliateurs illégitimes. Nous pourrons ensuite peut-être réfléchir et débattre sur le sens du mot transparence dans un cadre de droits légaux bien définis.


Le 21/03/2015 à 13h 51







Drepanocytose a écrit :



Et si tu finançais une entreprise privée avec ton argent et avec ton consentement, si tu exigeais de savoir à quoi ca sert, selon ta propre définition t’irais te rhabiller et ce serait normal.







Je finance effectivement plusieurs entreprises privées (avec mon consentement évident et dans plusieurs domaines), et j’ai toujours eu accès à tous les documents financiers, administratifs, de gestion ou techniques demandés (sauf pour ce qui est sensible, évidemment). Dans le public, rien de tout cela : on est obligé de saisir une autorité administrative (FOIA, CADA) pour y avoir accès et sous des conditions et refus qui pour la plupart vont à l’encontre de la convention Aarhus (pourtant signée par tous les États européens).







Drepanocytose a écrit :



Sinon qui ferait confiance à un état ? A peu près tout le monde, car il ne t’aura pas échappé que même dans les pays les plus libéraux, il y a une partie publique. Qui d’ailleurs, les exemples récents le prouvent, sauvent les miches des secteurs privés quand ils sont défaillants, ceci étant une de leurs missions..





1/ A peu près personne qui n’en profite pas directement ou indirectement. C’est dire l’état de décrépitude morale de l’État (clientéliste et électoraliste, dit “moderne” <img data-src=" />).

2/ Redescends : les “secteurs défaillants” le sont pour la plupart du fait même des interventions précédentes dudit État (privilèges, subventions, matraquage fiscal, etc). Quand ce n’est pas le cas, ils disparaissent sans rien coûter à personne. Ce n’est pas le rôle des amateurs étatiques (surtout avec leur si lamentable track-record) de se substituer aux professionnels du marché. Laissons les chèvres et les bergers à leur place respectives.


Le 21/03/2015 à 13h 02







Drepanocytose a écrit :



OK.



Donc tu fustiges le manque de transparence du public, tout en prônant une société 100% privée (quiconque t’a lu le sait), d’où selon ta propre définition la transparence n’a pas droit de cité.

Intéressant, comme à l’accoutumée.

Donc la transparence tu t’assois dessus en vrai, mais tu l’exiges quand ca t’arrange.



Edit : je savais evidemment très bien que t’allais me sortir un truc dans ce goût là…





Je ‘finance’ la sphère publique sans mon consentement, un peu que j’exige de savoir à quoi sert mon argent : qui ferait confiance à des sociopathes ?


Le 21/03/2015 à 12h 56







hurd a écrit :



D’ailleurs à ce niveau de pourcentage de marché, ne peut t’on pas se permettre par abus de langage de parler de monopole ? les autres acteurs étant tellement marginaux qu’il n’ont probablement presque qu’aucune marche de manœuvre .





Bien sûr, et en se projetant dans le futur, par abus de pouvoir on va réguler les moteurs en utilités publics afin de tendre vers la sacro-sainte égalité des citoyens devant la recherche sur Internet : il ne faudrait pas qu’un compétent profite malhonnêtement de ses capacités pour se développer et avancer. Oh wait…


Le 21/03/2015 à 12h 43







Drepanocytose a écrit :



Le privé a exactement la même manie, quel qu’il soit, mais ca porte un autre nom : secret industriel, droit à la vie privée, etc….

Serais-tu OK pour exiger de Google qu’il publie l’intégralité de son algorithme pour son moteur de recherche, par exemple ?





“privé”=par définition droit au secret, à la vie privée car autofinancé. Par opposition à public, financé par le public et donc dans le domaine public (=non secret).

Ta question n’a donc pas de sens pour les individus respectueux des droits.


Le 21/03/2015 à 11h 33







Drepanocytose a écrit :



C’est pas exactement la même chose ?



Non. J’ai relu plusieurs fois pour savoir pour qui c’était “extrêmement clair” (le journaliste, le WSJ ou le rapport).









Drepanocytose a écrit :



En l’occurence la vraie question serait de se demander pourquoi le WSJ ne publie pas le rapport….

Protection des sources ? Menace étatique ? Autocensure ? Peur de Google (parce que le WSJ est aussi à sa manière u peu dépendant de Google) ?



Certainement sur les recommandations de leurs avocats. La question à se poser est pourquoi la FCC ne rend pas public ses rapports. Cette manie pathologique du secret des sphères du pouvoir politique est à vomir.



Edition : les quotes intriquées, c’est vraiment la galère ici.


Le 21/03/2015 à 11h 22







Drepanocytose a écrit :



Le tien précédent également, dans ce cas là, de dire que ce n’est que l’avis du WSJ.

Tu viens de faire également ce que j’ai fait, à savoir te dire “Captain Obvious” sur ce que signifie l’avis d’un journal. Mais c’était subtil, j’avoue <img data-src=" />



Edit : fuck t’as édité. Mais si c’est si “obvious” que tu le dis, pas besoin de le préciser pour “gagner en cohérence”.

Soit c’est évident et on ne le dit pas, soit ca ne l’est pas et dans ce cas là, on précise.

Et bien entendu, c’est évident que l’avis du quidam ne concerne que le quidam en question, fut-il un journal.







(Et donc tes commentaires étaient inutiles (mais ce n’est pas comme si on n’était pas habitué). <img data-src=" />)





Reste que le rapport, que le Wall Street Journal ne publie pas, est extrêmement clair :



Même si c’est +/- compréhensible, il aurait été plus clair pour le lecteur (lambda) d’indiquer la mention journalistique classique “Selon le WSJ qui ne publie pas le rapport”.


Le 21/03/2015 à 11h 07







Drepanocytose a écrit :



Ce n’est que l’avis de tmtisfree sur le sujet, puisqu’il faudrait avoir accès aux documents internes de google pour s’en faire une idée.







Ton commentaire précédent est aussi dans ce cas, comme tous les commentaires de tous les système de commentaires de tous les articles publiés par tous les systèmes d’informations existant. Nous voilà bien avancés. <img data-src=" />



Ce que je voulais indiquer est que l’article aurait gagné en cohérence à indiquer clairement “selon le WSJ”.


Le 21/03/2015 à 10h 46



Reste que le rapport, que le Wall Street Journal ne publie pas, est extrêmement clair : la conduite de Google « l’a aidée à entretenir, préserver et développer sa position monopolistique dans les marchés de la recherche et de la publicité liée à la recherche ».



Ce n’est que l’avis du Wall Street Journal puisqu’il faudrait avoir lu le rapport pour s’en faire une idée.



Google n’est factuellement pas un monopole, seulement en position dominante (grâce à ses utilisateurs et clients). Utiliser et mettre en avant ses propres services n’est pas une entrave ou un abus, et donc dans l’état des informations à sa disposition, la FCC a agit sagement.

Le 21/03/2015 à 10h 35



Wall Street Journal avance surtout que Google est l’un des alliés commerciaux les plus proches de l’administration Obama



Crony capitalism is not capitalism.

Le 21/03/2015 à 10h 12







Aloyse57 a écrit :



Vu comment l’Alsace crache sur la France et particulièrement sur la Lorraine-Champagne, on peut difficilement ergoter sur la notion de «territoire national», non ? <img data-src=" /><img data-src=" /> Qui aime bien châtie bien <img data-src=" />







Ah, toi aussi tu as gouté “aux gens de l’intérieur” !


Le 18/03/2015 à 09h 46







MasterDav a écrit :



C’est rigolo, en regardant la BA de Divergente 2 je me suis rendu compte que, bien qu’ayant vu le premier, je ne m’en rappelle pas du tout <img data-src=" />







De rien.


Le 18/03/2015 à 09h 39

Vivreensemble et bienpensance au pouvoir, interdiction et obligation à la méthode, déresponsabilisation et fraude/corruption en résultat.



Le France en marche… arrière.

Le 16/03/2015 à 12h 46







barlav a écrit :



Et moi je t’explique que de ce que j’ai vu et vécu, ça n’est pas ça qui a étouffé la chose mais le manque de propositions concrètes a ton stade de vision une fois le boulot fait et bien coordonné dans chaque équipe, chose qui se prépare bien bien avant ce que tu sais mesurer. Je le sais je suis ton thermomètre. Les flux financiers ont étés dilapidés sans faire un dev cohérent pendant 5ans. Donc tu peux retourner ta phrase.

<img data-src=" />







Je ne vois pas où est ton problème : si l’entreprise n’a pas de vision, ou qu’elle est à trop court terme ou qu’elle ne correspond pas à une demande, eh bien elle disparait. Cela ne coûte rien à personne qu’à celui qui a tenté sans réussir et qui fera mieux la prochaine fois, le cas échéant. Il n’y a personne à blâmer.


Le 16/03/2015 à 00h 57







barlav a écrit :



Oui, c’est comme ça que tu décrivais une entreprise qui tourne; c’est un peu pareil pour n’importe quel humain aussi.

;)

Sauf que avant d’être fataliste, tu peux aussi être un minimum plus investi dans le développement, et pas que du flux financier.







Je suis plutôt pragmatique et je considère qu’un bon nombre d’entreprises qui périclitent sont celles qui justement n’ont pas gérés convenablement et à temps leurs flux financiers (sous-capitalisées, trésorerie absente, etc). Rien ne sert de courir (=“développement”) si on n’a pas les poumons (=capital) pour.







barlav a écrit :



Je commence a aimer ta description du monde.







Elle a l’avantage d’être claire(voyante).


Le 16/03/2015 à 00h 54







Drepanocytose a écrit :



C’est classé où une banque, pour toi ?







Dépend du type :

1/ commerciale = avec son argent en grande partie,

2/ non commerciale = avec son argent en petite partie,

3/ BP/BC = pas avec son argent.


Le 16/03/2015 à 00h 44







Drepanocytose a écrit :



Detourne pas le sujet : je te titillais sur le fait que tu nous dit à un moment que c’est LEUR argent (et que donc ce risque avec LEUR pognon justifie tout), puis tu nous explique que parfois (voire souvent), c’est PAS LEUR argent.

Donc le benef qu’ils font avec PAS LEUR argent est déjà beaucoup moins acceptable, d’un coup.



C’est la différence de logique entre LEUR argent et PAS LEUR argent que je pointais, et tu as écrit les deux plusieurs fois, en essayant de nous faire pleurer sur le pauvre actionnaire qui perd son argent qui souvent n’est pas le sien (mais le notre, si ca vient de l’état, et d’ailleurs même si ca vient des banques hors banques d’invest pure).







Non, et c’est pour cela que j’ai découplé initialement et spécifiquement ton mot “financier” en ‘investisseurs’ et ‘actionnaires’ qui eux investissent leur propre argent dans les entreprises, par rapport aux autres financiers (dits institutionnels comme l’État), qui eux sabotent l’économie avec l’argent des autres. Je ne vois pas comment être plus claire.


Le 16/03/2015 à 00h 34







Drepanocytose a écrit :



Non, on se serait retrouvé avec un état très riche, et vu que le système social belge est très bon et redistribue pas mal, ca aurait fait assez peu de pauvres et beaucoup beaucoup de classes moyennes.



Sinon tu veux pas ecrire CQFD comme tout le monde ? QED ca fait bizarre à lire ici..







1/ Temporairement, le temps que le magot s’assèche. Après, quand il n’y a plus d’entreprises, c’est la France ou pire…

2/ Ex-latiniste.


Le 16/03/2015 à 00h 31







barlav a écrit :



Oui, mais dans ces cas avérés de mauvaises décisions dans la hiérarchie qui rendent les projets chronophages et mal aboutis, ça tient pas longtemps (sauf monopole, et encore sur le long terme ça merdoie)







Et ?

L’entreprise disparait et puis voilà.

Où est-il écrit qu’une entreprise devait vivre éternellement ?


Le 16/03/2015 à 00h 30







Drepanocytose a écrit :



Tu l’as réécrit (“les investisseurs, qui prennent les risques avec leur argent”) au post juste au dessus. (#75)

Donc non, pas logique.







Oui logique : investisseurs et actionnaires sont les seuls financiers réels de l’économie : les autres font au mieux de la figuration ou pire du sabotage.


Le 16/03/2015 à 00h 28







Drepanocytose a écrit :



Soyons sérieux, s’il n’y pas de résultats, les salariés sont payés quand même un (très court) temps, mais au final ils deviennent la variable d’ajustement.



Et comme tu l’as dit toi même, les risques ils les prennent parfois avec de l’argent qui n’est pas à eux. <img data-src=" />



Sinon tu sais que de nos jours, en cas de souci dans les entreprises, beaucoup de salariés acceptent une rémunération décalée, ou même d’être moins rémunérés ? Tu ne nieras pas que ca existe et que c’est fréquent, tout de même ?







1/ Rien d’anormal à cela.

2/ Tu sais que les actionnaires votent aussi souvent 0 € dividendes, ce qui équivaut à une perte ?


Le 16/03/2015 à 00h 26







Drepanocytose a écrit :



De nos jours, quand ca se passe comme ca, elle a des chances d’être délocalisée ou revendue.

Elle ne tourne pas aussi bien qu’elle le ferait si la chaîne décisionnelle passait moins par le financier, dans l’exemple de barlav.



Les plus concernés par le bien de leur outil de travail, sont les employés : c’est leur unique source de revenus. Ce qui n’est souvent pas le cas des financiers (hormis le cas du patron qui a autofinancé sa propre boite), qui ont de quoi se retourner et qui ne se retrouvent pas à la rue suite à leurs mauvaises décisions.







1/ C’est la vie de l’entreprise.

2/ Les exemples de montages qui coulent avec des ex-salariés aux commandes sont légions (hello Ségolène).

3/ Les investisseurs perdent irréversiblement leur argent. Les salariés peuvent toujours aller proposer leur services ailleurs. Les entrepreneurs auto-financés ont les conditions les plus défavorables.


Le 16/03/2015 à 00h 18







Drepanocytose a écrit :



il aurait suffi de taxer ce patrimoine avec des frais d’héritage monstrueux, et toute cette richesse aurait disparu.







… et on se serait retrouvé qu’avec des pauvres. QED.









Drepanocytose a écrit :



D’ailleurs la Belgique est un très bon exemple : ils taxent enormémént le travail, très peu le capital financier, et quasiment pas le capital patrimonial.

C’est pas pour rien que c’est un pays de vieux et un paradis pour les bâtards d’exilés fiscaux.







Ce qui est donc exactement ce que j’avançais plus haut : le patrimoine des riches est très souvent leur outil de production (familiale). Seuls des attardés ou des idéologues à œillères torpillent leur économie en taxant le capital et les outils de production.


Le 16/03/2015 à 00h 09







Drepanocytose a écrit :



Ce qui n’est pas cohérent avec ta sortie que j’ai commenté juste au dessus, à savoir ta définition des financiers comme étant “des gens qui financent activement l’économie avec leur propre argent (à la différence de tous les autres).”, au post #62.



Toi qui te veux si logique, tu me surprends, là <img data-src=" />







État, banque publique d’investissement, BCE = pas leur argent = logique.


Le 16/03/2015 à 00h 07







Drepanocytose a écrit :



J’avais zappé ca.

L’actionnaire il apporte son pognon, certes. Mais “tous les aurtes”, le boulot c’est eux qui le font, et ce sont eux qui produisent. Donc la vie des entreprises, ils y participent aussi, tous les jours, DANS l’entreprise (à l’inverse des financiers).

C’est ni moins noble ni plus noble.







Et alors ? Les salariés sont payés pour leur travail quels que soient les résultats, alors que les investisseurs (qui prennent les risques avec leur argent) ne sont ‘rémunérés’ que s’il y a des bénéfices. “C’est ni moins noble ni plus noble”, seulement Incomparables.


Le 15/03/2015 à 23h 58







barlav a écrit :



Je pense plutôt que tu n’as pas compris ce qu’il décrit.



On  peut facilement convaincre ses collègues directs d’un truc a l’instinct en 3 phrases. (Normal, ils te connaissent et connaissent ton métier en détail)

On doit faire une réunion pour exprimer cette idée avec le N+1.

On doit faire une étude préliminaire et la présenter sur slides pour le N+2.

Quand on en arrive a ce stade, j’abandonne; si il faut passer plus de temps a convaincre que de temps a faire la chose, il me reste 2 solutions: soit je fais le boulot de merde comme prévu, soit je désobéis, je tente le coup en sous marin et une fois qu’on a des résultats concrets le dialogue est bcp plus efficace.

 

Et on reste a tenter de convaincre des employés, pas des investisseurs, de prendre une meilleure décision.







Et pourtant elle tourne. (L’entreprise.)


Le 15/03/2015 à 23h 57







Drepanocytose a écrit :



Je reviens là dessus :




  • déjà des riches qui deviennent pauvres, ca existe.

  • ensuite c’est le système qui les laisse riches : cas extrême, en pays communiste, un riche devient très vite pauvre. C’est parce que les structures étatiques (disons les structures “décisionnelles”) font en sorte que l’argent appelle l’argent que les riches restent riches. Suffirait de les taxer à bloc pour qu’ils s’appauvrissent, et c’est tout à fait possible. Je ne dis pas que ce système serait bien ou mal, mais qu’il est possible.

    On vit bien dans un système qui appauvrit les classes moyennes, qui sont pourtant plus riches à la base que les pauvres…







    1/ Entièrement d’accord, et la raison pour laquelle les comparaisons des égalitaristes forcenés concernant les inégalités riches-pauvres sont ridicules.

    2/ La richesse des riches n’est pas liquide (excepté pour un infime %), elle représente pour une écrasante majorité leur outil de production (industriel, agricole, etc). Supprime cet outil de production et observe le résultat (Venezuela). La misère se partage encore plus facilement.


Le 15/03/2015 à 23h 47







Drepanocytose a écrit :



Alors, “n’importe quel entrepreneur qui a réussi dira le contraire” : exact, je me place du côté de la cohorte d’entrepreneurs qui n’ont pas réussi, justement. Ceux là existent et sont légion.







Oui, et ils coulent bien avant de grossir et généralement pas par excès de dépense ou de mauvaise gestion mais par manque de capital (la vallée de la mort de financement entre 300k et 1M).









Drepanocytose a écrit :



Sinon, un financier, c’est quelqu’un qui finance, ie qui apporte du pognon pour une opération économique. Un actionnaire est un financier, un investisseur aussi, idem un business angel ou même un spéculateur.

C’est du bête francais : financier = le gars qui finance.







L’État et les banques non commerciales sont aussi des financiers, ce n’est pas pour cela qu’ils ont une influence positive (un euphémisme de ma part) sur l’économie (ce qui est le but potentiel ultime d’un financement).









Drepanocytose a écrit :



Et je n’ai pas autant de préjugés que tu le crois, un financier ne finance pas n’importe quoi.

Soit il prend beaucoup de risques et veut donc un ROI fort et rapide, soit il n’en prend pas et sait alors qu’il n’aura pas de ROI rapide ; mais dans ce cas là il n’a pas intérêt à bloquer beaucoup de sa capacité d’invest.







Il se trouve que si, surtout quand ce n’est pas son argent.

Le monde de l’investissement n’est pas binaire.


Le 15/03/2015 à 23h 29







neokoplex a écrit :



Je suis désolé, mais je ne mélange pas tout bien au contraire, et j’ai lu l’édito intégralement. Vous abordez le problème du financement donc clairement l’utilité de cet argent au travers des salaires a une importance. Je me vois pas aider des types qui gagne trois fois mon salaire, logique non ?



Encore une fois je parle de manière générale et pas de NXi en particulier.



Ensuite concernant les aides, ce n’est pas non plus hors sujet car il s’agit une nouvelle fois du financement. Je les trouve inacceptables. Si vous n’arrivez pas à vivre de votre métier, c’est que vous ne faites pas de bonnes choses ou que vous êtes trop cher pour ce que vous proposez. Je ne vois pas au nom de quoi mes impôts devrait servir à vous financer. Qu’avez vous de plus noble qu’une petite PME du fin fond de la France. Donc ni TVA réduite, ni statut fiscal particulier pour le journaliste, ni financement direct de l’état. Vous avez un boulot comme tout le monde alors subissez la même galère que tout le monde.



Enfin la politique à clairement à voir avec votre édito même si tu le nie. Je te cite :

 ”Non pas que nous soyons tous devenus une bande d’affreux capitalistes bien loin de nos idéaux de départ…”



C’est quoi ça si ce n’est pas de la politique ? Vous êtes de gauche, ce n’est pas une insulte. Par contre assumez votre idéologie jusqu’au bout et vous verrez que malheureusement l’avidité de l’humain est supérieur à tous vos idéaux, d’où la réussite du capitalisme. Vous le dites vous même, alors que vous êtes tous du même bord (médiapart, arrêt sur image, NXi, etc.) Vous n’arrivez pas à vous unir sur une même plateforme pour des questions d’argent à partager.



Donc merci de ne pas prendre le lecteur pour un crétin obsessionnel (“Mais après tout chacun son point de vue, et ses obsessions.”), d’un point de vue commercial, ce n’est pas très efficace et d’un point de vue déontologique, plus que moyen. J’ai lu ton édito, et j’y réagi. Désolé que mon avis ne te plaise pas.









Je me permets de répondre parce que ton commentaire contient une somme non négligeable de points

stériles (sans parler du ton agressif).



“Je me vois pas aider des types qui gagne trois fois mon salaire, logique non ?” Non, absolument illogique à tous les niveaux, et il est certain que tu aides ces types tous les jours sans même (vouloir) le savoir. Si ta seule préoccupation est d’aider les miséreux, fait dans le caritatif (perdant-perdant), mais ne viens pas donner des leçons que tu es incapable de respecter. Si l’information qui est diffusée ici te convient, alors on te propose un système souple pour l’encourager (gagnant-gagnant).



“Ensuite concernant les aides, ce n’est pas non plus hors sujet car il s’agit une nouvelle fois du financement. ” Complétement HS, d’autant plus qu’ils ont dit et répété qu’ils étaient indépendants financièrement concernant les subventions. Fait-toi une raison.



“C’est quoi ça si ce n’est pas de la politique ? Vous êtes de gauche, ce n’est pas une insulte.” Non, c’est de l’économie. S’il y a bien un reproche que l’on ne peut pas adresser à l’équipe actuelle, c’est de faire de la politique de bas étage comme tu le tentes.



“Donc merci de ne pas prendre le lecteur pour un crétin obsessionnel” Tu t’en sors très bien toi-même.


Le 15/03/2015 à 23h 10







David_L a écrit :



C’est ça qui fait que je n’ai aucun regret, la déontologie ne se regrette pas ;)







Ok, merci pour les précisions.



Effectivement, “la déontologie ne se regrette pas”, mais les opportunités manquées, si.


Le 15/03/2015 à 23h 01







Drepanocytose a écrit :



Mais la réalité montre que souvent, en grossissant, une entreprise à tendance à vivre au niveau de ses rentrées d’argent sans trop thésauriser. Un peu comme un nouveau riche, si tu veux, il se met du jour au lendemain à dépenser plus.





N’importe quel entrepreneur qui a réussi te dira le contraire, et les GAFA, entre autres, sont là pour le prouver. Et si les riches le restent, c’est pour la même raison.









Drepanocytose a écrit :



Je te dis juste que dans une grosse équipe avec un financier qui tient dans ses mains de gros enjeux, plus il y a d’enjeux et moins il y a d’équipe à la décision (en gros, plus l’enjeu est lourd et plus c’est le financier qui décide seul).





Tes ‘financiers’, on les appelle techniquement des investisseurs et/ou des actionnaires. Tu sembles avoir des préjugés bizarres et irrationnels à l’encontre de gens qui prennent des risques en finançant activement l’économie avec leur propre argent (à la différence de tous les autres), participent à la vie des entreprises et reçoivent une compensation pour cela (mais pas toujours).



Tu ne connais le monde de l’entreprise que par le petit bout de la lorgnette. De l’autre côté il y a un monde qui t’échappe.


Le 15/03/2015 à 20h 26







David_L a écrit :



Ce n’est pas tant l’entreprise elle même que l’on défend ici (ça on le fait en assurant notre rentabilité), mais plutôt son modèle, notamment capitalistique, et notre vision de ce que devraient être les relations entre les différents acteurs du secteur pour faire face à la dépendance aux GAFA de l’information, de sa diffusion, et de sa monétisation.







Un point mineur. On a tendance à tout catégoriser en France, et à ce titre la différentiation qui est faite de l’entreprise au sens du support sociétal (généralement dénigré), de l’entreprise au sens de son but (généralement noble), est illusoire : défendre son modèle capitalistique, qui est issu de l’appréciation qu’on a de son marché ou de ce qu’il devrait être (sa vision, càd l’entreprise-but), revient à défendre la rentabilité de l’entreprise-société. La structure de capital est fatalement le reflet de l’objet de la société.



Une question. Les journalistes ‘seniors’ ont-ils une participation dans cette structure ?


Le 15/03/2015 à 20h 01







David_L a écrit :



On est déjà un groupe ;) Sinon plus sérieusement, l’idée de ce passage est plus d’illustrer le fait que ce qui nous animait au départ était la volonté de partager de l’information, une passion commune à l’équipe. Le reste est venu après, par la force des choses, mais je trouve que ça dénote toujours pas mal avec la culture actuelle où l’objectif est souvent financier avant tout ;)







Je comprend que rester fidèle à votre passion soit un moteur important, d’autant plus quand c’est partagé au sein d’un groupe. Vous vous cherchez encore, ce qui est compréhensible, et ce texte m’est plutôt apparu (peut-être faussement) comme une manière un peu préemptive de justifier votre future perte (partielle ?) de ‘virginité’ par rapport à votre lectorat ‘de base’, à vous rassurer vous-mêmes peut-être aussi, tout en le préparant à de nouvelles ‘aventures’. Toutes suppositions éminemment respectables, voire responsables.



Pour ma part, je pense qu’on ne conduit pas une activité, même menée avec passion, sans un minimum de professionnalisme, financier inclus, si l’on veut survivre, et qu’il n’y a pas d’objection particulière à vouloir monnayer sa passion.


Le 15/03/2015 à 19h 28







Nikodym a écrit :



En somme, le comportement d’une intelligence artificielle des plus basiques <img data-src=" />

Bravo <img data-src=" />







Si c’était le cas, on aurait modélisé l’économie entière depuis longtemps, et ce n’est pas comme si les collectivistes n’avaient pas déjà essayé et échoué plusieurs fois (Cybersyn, Gossplan). Mais c’est impossible.


Le 15/03/2015 à 19h 00







Drepanocytose a écrit :



Surtout pas.

D’où ca vient cette manie de penser que forcement, il faut grossir ?



Que NXI reste petit, avec suffisamment de revenus pour vivre et investir pour des trucs nouveaux ; mais une des grandes forces de NXI c’est que ca reste petit, donc à taille humaine.

Ca se ressent à tous les niveaux, et je doute fort que si ca se mettait à grossir ca conserve cette qualité primordiale : la proximité.







C’est une approche tout aussi respectable. Toutefois, quand tes productions sont de qualité mais que ta clientèle est limitée, chercher à s’étendre est tout naturel. Il existe divers moyen d’y parvenir, dont le plus courant est une extension horizontale (rachat, association, mise en commun de moyens, captation de nouveaux marché, etc) dont les modalités dépendent souvent des ambitions, suivi d’un montage capitalistique pyramidal afin d’intégrer le tout dans une structure pérenne. Je n’ai pas la prétention de savoir ce que réserve l’avenir, mais ce que je sais c’est que ceux qui n’avancent pas disparaissent.











Drepanocytose a écrit :



Un groupe ca pense au pognon comme un but en soi et c’est le pognon qui drive tout comme le facteur premier ; pour l’instant j’ai l’impression que NXI voit le pognon pour ce qu’il est réellement, ie un moyen et pas une fin.







Un groupe commence à partir de 2 entités (soit 2 personnes au min.), ta généralisation est donc abusive et malvenue. De plus si tu avais lu l’article, il commence par “Monétiser. Voilà ce qui nous occupe tous désormais.”. Tu restes donc sur une fausse impression résultant d’a priori erronés.


Le 15/03/2015 à 16h 00



Pourtant rien ne nous destinait à cela.





Bienvenue dans l’économie réelle ! Vous découvrez les joies de bâtir un business par un processus de découverte typiquement hayekien. Vous avez du mérite dans l’environnement qui est le vôtre, mais vous avez su sélectionner au cours du temps les bons assets. Les essais/erreurs du passé ont semblet-t-il été pris en compte (le management est à l’écoute et sait se remettre en question).



L’idée d’un kiosque virtuel, même si elle n’est pas nouvelle, est intéressante, fédératrice et pourrait conduire, s’il elle est mise en œuvre avec souplesse, à faire découvrir d’autres horizons ; bien évidemment à nous lecteurs-commentateurs, mais aussi à vous journalistes-entrepreneurs : les grands noms de la presse ont aussi commencé petit. A quand un Groupe NextInpact ?

Le 10/03/2015 à 16h 36







MasterDav a écrit :



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Parce qu’il faut bien se rendre compte que les seul qui peuvent prétendre à l’optimisation fiscale sont ceux qui ont les moyens de se payer des “spécialistes” du domaine.

Et ça ce n’est pas le pékin moyen, qui remplit déjà avec difficulté sa feuille d’impôts incompréhensible, qui peut se le permettre.







Un ingénieur ou juriste fiscaliste peut te faire un audit global pour moins de 5k€. Si ton activité génère des cotisations sociales trop élevées, une réorganisation sociale peut se rentabiliser elle-même (audit compris) en 6-10 mois.


Le 08/03/2015 à 08h 47







David_L a écrit :



Je suis d’accord sur le fond, mais j’ai choisi de le mentionner tout de même pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que les révélations de Snowden ont aussi montré que la surveillance étatique pouvait puiser dans les données récoltées par les sociétés privées. Si celles-ci sont accessibles à un partenaire commercial, elles peuvent facilement être mises à disposition de la NSA qui aura ensuite sans doute bien mieux que le “Twitter ID” pour assurer un recoupement.



 Le côté volontaire est d’ailleurs risible, je doute que qui que ce soit accepterait qu’une société détienne autant d’informations le concernant si on lui en montrait l’ampleur. Cela se fait sans réelle conscience, et lorsqu’il y a consentement, il est demandé à la manière de l’acceptation des fameuses CGV que personne ne lit. 



Ensuite parce que le fait que cette simple information passe inaperçue, qu’elle ne soit pas traitée par beaucoup de confrères, qu’elle soit considérée comme tout à fait normale par certains, montre bien que malgré les révélation de Snowden, ce documentaire, les nombreux articles et émissions en la matière, les mentalités sont marquées et inertes sur ces questions. On aurait pu s’attendre que deux ans après, il en resterait quelque chose, que l’on ne pourrait plus impunément se vanter de tracer les citoyens à l’action (en ligne ou hors ligne près) impunément. C’est pourtant le cas.



C’est certes d’un tout autre niveau que ce dont la NSA est capable, mais cela y participe, suffit à montrer que nous sommes encore loin d’être rentré dans un ère où la vie privée et les données personnelles sont un bien à protéger avant tout.









Autant je suis à peu près d’accord avec la conclusion et je comprend mieux l’idée d’inclure l’exemple donné, autant mettre 2 aspects sur le même plan est loin d’être aussi approprié et renvoie un mauvais message aux individus :



1/ confondre la surveillance des États avec la recherche d’informations par des firmes peut conduire à assimiler la finalité de l’une avec celle de l’autre, alors qu’elles sont à l’opposé (je ne vais pas développer, cf mon historique). Cela tend à diluer la responsabilité des politiques et à charger la mule de l’autre côté.



Pourtant, on voit bien qui n’a pas reculé d’un pouce et continue à surveiller massivement, et qui s’est défendu d’y participer et a mis en place des mesures de protection des consommateurs au grand dam des premiers.





2/ Le côté volontaire est peut-être “risible”, mais l’individu qui utilise un outil sans lire le manuel, qui diffuse ses informations personnelles en ligne, qui ne protège pas ses données (comme dans la vie courante) ou ne lit pas les clauses des contrats qu’il signe, cet individu-là ne peut s’en prendre qu’à lui-même. La responsabilité des parties est cependant engagée comme dans tout contrat. Pour les autres cas potentiellement litigieux, chacun peut se tourner vers la justice. Dans le cas de la surveillance étatique généralisée, c’est ~impossible.



Cependant, si maintenant on considère que cet individu est irresponsable et doit être protégé de ses propres actes (je cite : “sans réelle conscience”, “CGV que personne ne lit”), alors on justifie la surveillance, ce qui explique peut-être la mollesse des individus à répondre aux attaques de leurs libertés par des politiciens qui, évidemment drapés de leur noble cause corrompue, se vantent de les protéger. S’il existe encore des individus qui en sont persuadés, alors il ne faut pas s’étonner de leur absence de réponse.





3/ Outre le fait banal que la presse subventionnée traitant l’information de manière sélective et biaisée ne choque plus personne, il est aussi possible que les gens considèrent que les informations collectées par les firmes sont triviales par rapport aux informations sensibles et personnelles qu’ils sont obligés de révéler dans la vie de tous les jours.



De manière liée, il y a aussi des aspects intéressants à ne pas négliger sur les (faux ?) sentiments de liberté/protection que donne la ‘vie’ en ligne (effet de groupe, biais d’observation, technologie perçue comme magique, perte des repères de temps et d’espace, etc). En cela, on ne peut que louer vos efforts d’informations en la matière, et vous inviter à les diffuser plus largement auprès du grand public.


Le 07/03/2015 à 16h 25

Bon article, équilibré et bien écrit.



Cependant, le documentaire traite de la surveillance étatique à l’insu des individus, pas de publicité ciblée, aussi précise soit-elle, et qui nécessite un transfert d’information volontaire ; l’exemple de la phrase suivante fait donc vraiment hors-sujet et est très léger par rapport à la gravité du problème de la surveillance généralisée et secrète par les États :





La surveillance perdure, elle se renforce notamment au sein des sociétés privées comme les réseaux sociaux qui se félicitent désormais de connaître vos boissons préférées.





Snowden a donné sa position sur les moyens de contourner cette surveillance et de regagner notre légitime anonymité récemment sur Reddit (les journaliste Poitas et Greenwald répondaient aussi) :



https://np.reddit.com/r/IAmA/comments/2wwdep/we_are_edward_snowden_laura_poitras…



Je l’ai déjà cité, mais comme sa réponse à la question What’s the best way to make NSA spying an issue in the 2016 Presidential Election? It seems like while it was a big deal in 2013, ISIS and other events have put it on the back burner for now in the media and general public. What are your ideas for how to bring it back to the forefront?, est profonde et intelligente en cette période de superficialité politique, je la cite à nouveau :





“This is a good question, and there are some good traditional answers here. Organizing is important. Activism is important.



At the same time, we should remember that governments don’t often reform themselves. One of the arguments in a book I read recently (Bruce Schneier, “Data and Goliath”), is that perfect enforcement of the law sounds like a good thing, but that may not always be the case. The end of crime sounds pretty compelling, right, so how can that be?



Well, when we look back on history, the progress of Western civilization and human rights is actually founded on the violation of law. America was of course born out of a violent revolution that was an outrageous treason against the crown and established order of the day. History shows that the righting of historical wrongs is often born from acts of unrepentant criminality. Slavery. The protection of persecuted Jews.



But even on less extremist topics, we can find similar examples. How about the prohibition of alcohol? Gay marriage? Marijuana?



Where would we be today if the government, enjoying powers of perfect surveillance and enforcement, had – entirely within the law – rounded up, imprisoned, and shamed all of these lawbreakers?



Ultimately, if people lose their willingness to recognize that there are times in our history when legality becomes distinct from morality, we aren’t just ceding control of our rights to government, but our agency in determing thour futures.



How does this relate to politics? Well, I suspect that governments today are more concerned with the loss of their ability to control and regulate the behavior of their citizens than they are with their citizens’ discontent.



How do we make that work for us? We can devise means, through the application and sophistication of science, to remind governments that if they will not be responsible stewards of our rights, we the people will implement systems that provide for a means of not just enforcing our rights, but removing from governments the ability to interfere with those rights.



You can see the beginnings of this dynamic today in the statements of government officials complaining about the adoption of encryption by major technology providers. The idea here isn’t to fling ourselves into anarchy and do away with government, but to remind the government that there must always be a balance of power between the governing and the governed, and that as the progress of science increasingly empowers communities and individuals, there will be more and more areas of our lives where – if government insists on behaving poorly and with a callous disregard for the citizen – we can find ways to reduce or remove their powers on a new – and permanent – basis.



Our rights are not granted by governments. They are inherent to our nature. But it’s entirely the opposite for governments: their privileges are precisely equal to only those which we suffer them to enjoy.



We haven’t had to think about that much in the last few decades because quality of life has been increasing across almost all measures in a significant way, and that has led to a comfortable complacency. But here and there throughout history, we’ll occasionally come across these periods where governments think more about what they “can” do rather than what they “should” do, and what is lawful will become increasingly distinct from what is moral.



In such times, we’d do well to remember that at the end of the day, the law doesn’t defend us; we defend the law. And when it becomes contrary to our morals, we have both the right and the responsibility to rebalance it toward just ends.”

Le 06/03/2015 à 09h 37



même si aucun timing précis n’était connu. Aucun, jusqu’à l’arrivée de rumeurs sur une éventuelle annonce





Cette odeur de soufre informationnel, dès 8h40.