votre avatar

tmtisfree

est avec nous depuis le 19 avril 2006 ❤️

7067 commentaires

Le 12/09/2017 à 11h 35



à détecter par algorithme d’éventuelles menaces terroristes



Rien que ce morceau de bravoure prétentieuse laisse rêveur(se). Je me demande quelle entreprise a réussi le coup de maître à fourguer sa camelote sécuritaire (à base d’IA certainement, ça fait hype et trend) à ces écervelés endimanchés de la technostructure. Enfin ! quand l’argent des autres coule à flot, il n’y a pas de petites dépenses pour enfumer le quidam électeur.

Le 12/09/2017 à 10h 41







Coeur2canard a écrit :



C’est surtout ni l’un ni l’autre. Les US sont demeurent la pompe à capitaux au niveau mondial, leur dette (extérieure) s’accroit et dépasse celle de n’importe quel autre pays. Cela est grandement dû à leur monnaie, mais en caricaturant les autres pays épargnent pdt que les dépensent.





C’est ce que j’ai écrit il me semble : « il n’existe aucune année depuis la fin de la dernière guerre où la dette US n’ait pas augmenté. » Les autres pays occidentaux, sauf exceptions, accroissent aussi leur dette. L’épargne est réprimée vu que les taux sont artificiellement zéroifiés (voir négatifs). Économiquement, pas d’épargne = pas de vision sur l’avenir et pas de capital pour les entreprises.









Coeur2canard a écrit :



Pour moi, les amendes lourdes infligées aux US sur les boites étrangères (ils ne sont pas tjs tendres avec leur boite nationale non plus mais clairement ils les pénalisent moins), sont plutôt des barrières à l’entrée ou au développement et pas une manière de rembourser quoi que ce soit (qqs milliards sont dérisoires à ce stade).





L’érection de barrières est aussi une spécialité pour siphonner du $ en Europe. L’ex. de la vie privée est symptomatique : on pénalise les boîtes US pour leur non respect quand en Europe on la dégrade sciemment et de manière répétée sous des prétextes les plus futiles. L’incohérence est totale.









Coeur2canard a écrit :



Avec ça et une réglementation (sur les normes notamment) qui fait tout pour privilégier  leurs entreprises nationales, ils ont le gros de leur arsenal pour pousser les champions bien de chez eux.





C’est une vue biaisée : l’Europe et la France pondent aussi des normes à la chaîne (on est dans les derniers du classement World Economic Forum sur la complexité administrative). La différence est que ces normes se retournent souvent contre les entreprises EU/FR alors que les entreprises US préfèrent innover sur des segments vierges où ils peuvent imposer leurs standards. La structure technocratique française a été transposée au sommet de l’Europe, pas étonnant qu’on soit maintenant à la traîne sur toiut le continent.


Le 11/09/2017 à 19h 35







Kiroha a écrit :



Et pendant ce temps les États-Unis rembourse leur dette avec l’argent des boîtes européennes. Il va falloir que l’Europe pose ses c… sur la table…





Pas vraiment : il n’existe aucune année depuis la fin de la dernière guerre où la dette US n’ait pas augmenté.



En fait, si on lit l’article, on pourrait même affirmer le contraire : l’Europe tente de rembourser ses dettes (ou étoffer son budget, mais ça revient au même) avec l’argent des amendes infligées aux boîtes US.


Le 11/09/2017 à 17h 42







Ricard a écrit :



Alors qu’il suffirait seulement de graisser la patte des juges… <img data-src=" />





C’est le problème de la justice rendue par le peuple (ou ses représentants) : le désir de rendre la justice est une bien piète barrière contre les « vices » humains.


Le 12/09/2017 à 09h 16







yvan a écrit :



Heu non, il y a plein de concepts qui ont des noms différents selon le contexte et pointe la même chose.

Pour le reste je ne suis pas collectiviste et bien entendu publicité et lobbying relèvent des mêmes mécanismes de la part des entreprises qui l’entreprennent comme dans beaucoup de techniques qu’ils partagent, notamment le matraquage de contenus orientés via les médias.

Le lobbying est une lutte d’influence, pas de la corruption hein…





Tenter de convaincre avec des arguments n’a pas l’air d’être aussi universel que cela paraît… Tu n’as pas besoin d’être un collectiviste (ce dont personne ne t’accuse si tu savais lire) pour utiliser les mêmes sophismes, les mêmes arguments spécieux/illogiques, le même dévoiement des mots, etc. et donc te comporter comme tel.









yvan a écrit :



Le fait que quelque chose soit naturel ne signifie pas qu’il soit bon, sauf pour les religieux qui croient en dieu et que dieu nous donne ce que nous méritons.





Par logique, tout ce qui est moins mauvais est meilleur. Les monopoles naturels sont dans ce cas (bon) puisqu’il n’existe que 2 types de monopoles (naturels et artificiels). La logique du raisonnement n’est pas ton fort mais ça se corrige.









yvan a écrit :



Je n’ai jamais prétendu que le libre arbitre n’existait pas





Alzheimer : je cite yvan - Le lundi 11 septembre 2017 à 13:01:31 :

Si le libre arbitre existait











yvan a écrit :



Après dans les sales rouges que tu détestes certains ont tenté de proposer des choses qui remédient à ces soucis de liberté individuelle, l’ensemble de l’anarchisme individualiste par ex. mais c’est aussi des anticapitalistes (pour les mêmes raisons de gout pour la liberté) donc c’est mal.





?


Le 11/09/2017 à 12h 20







Patch a écrit :



J’y crois pas… Non, j’y crois pas…

Un commentaire intelligent de tmt, et en plus avec lequel je suis totalement d’accord! Je n’aurais jamais pensé que cumuler les 2 puisse arriver un jour <img data-src=" />





Comme l’essentiel de mes commentaires tournent autour de ces 2 sujets opposés (politicaillerie du pouvoir de dupes contre marché vu comme un phénomène émergent sociétalement structurant), soit tu viens d’avoir ton épiphanie (j’en doute, les miracles sont si rares) soit comme l’essentiel de tes réponses à commentaires l’indiquent, tu n’es véritablement que l’horrible petit cuistre et gnome hirsute dont tu accusent les autres quand tu ne comprends pas leurs écrits.



Tu dois avoir tes règles, mais on s’en tamponne. <img data-src=" />


Le 11/09/2017 à 11h 26







yvan a écrit :



Amen, c’est pour cela que tout le monde en entreprise dépense autant en propagande/communication afin de concentrer l’argent des autres sur ses produits. C’est pour ça que des boites comme Apple génèrent des effets moutonniers aussi énormes, c’est parce que le marché permet d’éviter les monopoles (arf).

Si le libre arbitre existait et était notre principal moteur la sociologie et globalement toutes les sciences comportementalistes n’existeraient pas, dans les faits, les clients, comme les électeurs ne sont pas tellement libres de leurs choix (le contrôle exercé sur eux a par contre comme pré requis que les gens soient persuadés d’être libres…).

Si la concentration capitaliste n’existait pas elle ne serait pas enseignée en économie non plus.

Tu es la seule personne libertarienne que je connaisse qui soit autant à la ramasse sur la théorie économique <img data-src=" />





Ce qui n’a rien à voir avec du lobbying, sinon on l’aurait appelé comme tel (dévoyer le sens des mots est un classique collectiviste, merci d’essayer d’innover un peu… le marché des idées n’est pas saturé).

Les monopoles (naturels) sont essentiellement dus aux clients faisant leur choix librement.

Et comme tu ne démontres pas que le libre arbitre n’existe pas (bonne chance), tout ton château de cartes s’effondre sur lui-même.

Ce que je suis ou pas n’a pas grand rapport avec le sujet (et l’ad hominem gratuit en dit plus sur toi que sur moi soit dit en passant.)


Le 11/09/2017 à 10h 18



vérifier que le chef de l’État n’a pas profité de ses fonctions pour s’enrichir illégalement



Ils ne sont quand même pas assez stupides pour le faire savoir, vu les magouilles utilisées pour arriver si haut à leurs fins (sauf Montebourg qui a réussi l’exploit de perdre 56 k€ dans son investissement spéculatif « vert » : le « capitalisme » d’État, ce n’est pas du capitalisme).



Le lobbying n’est qu’une conséquence inéluctable du système pervers de concentration artificielle du pouvoir : sur un marché, le seul lobbying qui existe est celui du client qui décide d’utiliser son porte-monnaie pour indiquer ses préférences : la répartition du pouvoir est ainsi naturellement orchestrée.

Le 12/09/2017 à 07h 19



Cette impression de « spirale infernale », alimentée par ce nouveau texte sécuritaire, le quinzième depuis 2012



Au pire, un seul texte aurait dû suffire (au mieux zéro : une société bien armée sait se défendre). Mais voilà, la compétence a un prix que les politocards corrompus idiotement élus (ou désignés) et faussement omnipotents ne payeront jamais de leur personne. Quand la compétence est absente, la seule motivation qui reste est la compétition pour répondre aux attentes de la société.

Le 09/09/2017 à 09h 07







ActionFighter a écrit :



https://giphy.com/gifs/bored-whatever-whitney-houston-yoJC2PohbZsHR5pDbi





Je préfère TINA de toute manière.



(Ce commentaire n’apparaît pas dans mes notification, d’où le délai dans la réponse.)


Le 06/09/2017 à 11h 50







ActionFighter a écrit :



tsmtisirl :https://giphy.com/gifs/filmeditor-mean-girls-movie-3otPoDkTbcZn7dPyAE





J’aurais compris si j’avais commenté sarcastiquement sur le concept fumeux de « la responsabilité collective » des propriétaires (haha !). Mais là non.


Le 06/09/2017 à 11h 41

J’hésite entre applaudir le geste et lever les yeux au ciel sur l’opportunisme marketing de l’opération… vraiment j’hésite.

Le 08/09/2017 à 17h 37



Complément d’enquête tente de comprendre les effets du dérèglement climatique sur les réserves d’eau



Encore un documenteur : le climat étant la résultante agrégée (la moyenne) d’évènements météorologiques (les données), on voit mal comment la statistique pourrait influencer quoi que ce soit. Du moins scientifiquement parlant.

Le 07/09/2017 à 19h 49

Pour ceux qui veulent comprendre le paradoxe apparent (càd la confusion entre exploitation, ressource et réserve) des substrats physiquement limités mais économiquement illimités, voir cet article de vulgarisation.

Le 07/09/2017 à 19h 38







cyril8 a écrit :



Eu égard à la taille de la Terre je ne t’en veux pas de dire ça. Cependant c’est nier que la Terre elle-même est un volume fini que je peux calculer. Partant de là je peux t’inventer une limite à n’importe quelle ressource si ça peut te faire plaisir (et là tu va me dire qu’il y des ressources hors la Terre mais on est pas à un délire près).



Et quand tu admettras en plus que la finitude réelle des ressources n’est pas l’unique problème mais également la méthode d’extraction je pense que l’on aura fait un grand pas.





C’est physiquement indubitable, mais économiquement non pertinent. Voilà une analogie : personne ne s’inquiéterait de la diminution du niveau des mers si on prélèvait une goutte d’eau (ou même 500000 supertankers). Par ex., un article récent dans lequel un homme du métier (pétrole et gaz) explique pourquoi, à propos d’un seul basin non conventionnel (permien aux USA), les quantités potentiellement extractibles devraient être considérées comme étant ~infinie (permanent resource). Même Engels (le copain de Marx) l’a écrit :



“The extent of land is limited. All right! The labour-power to be employed on this land-surface increases with population. Even if we assume that the increase in yield due to increase in labour does not always rise in proportion to the labour, there still remains a third element which, admittedly, never means anything to the economist – science – whose progress is as unlimited and at least as rapid as that of population’, that the ‘productive power at mankind’s disposal is immeasurable’ and that the ‘productivity of the soil can be increased ad infinitum by the application of capital, labour and science.”




  • F. Engels, 1844. Outlines of a Critique of Political Economy.





    Les capitalistes (Google, Branson, etc.) t’ont déjà devancés dans l’espace. Désolée.









    cyril8 a écrit :



    Avec toi et ton mode de pensée je commence à comprendre pourquoi il existe des dirigeants d’entreprise pour qui la vie (d’autrui) ainsi que les biotopes n’ont aucune valeur et sont prêts à tout pour générer du profit. Pauvre monde….





    Le monde n’est pauvre que des idées qui sont ou incréées ou réprimées.


Le 07/09/2017 à 18h 45







cyril8 a écrit :



Et comme toujours avec tmtisfree les ressources naturelles dont nous avons besoin pour nous développer ne se raréfieront jamais. A croire qu’il ne va jamais faire ses courses puisque son réfrigérateur se remplit de lui-même.

Jésus est à nouveau parmi nous!!!





La seule limite connue concernant les substrats naturels est notre capacité à les extraire. Leur finitude n’est pas quantitativement connue.


Le 06/09/2017 à 22h 10

Je suppose que tu réponds à ma propre réponse à ton commentaire (il faudrait citer pour qu’on puisse savoir que ton commentaire est adressé à quelqu’un en particulier.)









SirGallahad a écrit :



Je ne vois pas comment cela pourrait être naturel.



Actuellement, un individu a accès a des biens et services en fonction de ses revenus.

Hors, dans l’hypothèse d’un monde sans travail (ou avec tres peu de travail), comment gère tu les revenus des gens ? ou plus simplement leurs acces aux biens/services ?





Je n’ai pas de réponse définitive (évidemment). Je peux juste imaginer/théoriser. Ce commentaire risque d’être long.



Déjà je ne pense pas qu’il n’y aura que très peu de travail. La tendance actuelle (volontairement poussée par les gouvernements suceurs de finances à fin de susucre électoral, entre autres) est de supprimer le travail le moins productif, et je ne vois pas pourquoi cette tendance changerait. Ce qui implique qu’au fur et à mesure que les gens s’enrichissent (par progression dans le continuum social puisque le travail restant sera nécessairement mieux rémunéré et cf § suivant), le travail le moins rentable (qui est souvent moins intéressant et le plus pénible) est/sera automatisé alors que d’autres activités se créent/eront pour lesquelles du travail à réaliser est/sera nécessaire.



Pourquoi serait-ce le cas ? Les besoins humains sont tout bonnement infinis (pratiquement) si on les laisse s’exprimer ; ce point est crucialement important : toutes les doctrines politico-idéologiques dirigistes et centralistes et plus récemment néo-malthusiennes (escrologie) ne laissent PAS les besoins humains s’exprimer. Poursuivons. Ce faisant, il découle que les activités/le travail ne sont pas non plus bornés pour répondre à ces besoins.



Après on retombe (une fois de plus) dans une discussion économique sur les avantages d’un système de libres entreprise/marché sous l’angle d’un système complexe auto-entretenu, auto-régulé, auto-adaptatif, résilient, efficient, etc. qui redistribue par la force des choses (offre/demande, concurrence, innovations, baisse des prix, etc.) la plus grande part de la valeur sociétalement utile des biens et services produits à la société elle-même. Voilà pour le « naturel ».



Actuellement, un individu a accès a des biens et services en fonction des revenus que veut bien lui laisser l’État. En comptant toutes les ponctions fiscales/sociales/etc., le revenu nominal de l’individu pourrait plus que tripler ceteris paribus. En supprimant l’inflation (certes faible depuis quelques années, merci la crise), càd en dénationalisant la monnaie (cf Hayek), la valeur de la monnaie (càd le pouvoir d’achat) devrait même augmenter séculairement (faiblement mais de manière composée IIRC).



On admettra par hypothèse que pour avoir l’équivalent des services plus ou moins médiocres fournis par le secteur public, un individu dépense dans des services privés équivalents mais optimisés seulement la moitié de ce que l’État lui prend maintenant. L’État disparaît donc de l’équation. L’individu retrouve sa responsabilisation en tant qu’être humain. Cela lui laisse aussi un confortable volant pour investir dans une formation, un nouveau métier, etc. pour trouver un nouveau travail, mais surtout pour développer sa propre activité et s’enrichir voire devenir rentier (le but de tout capitaliste qui se respecte). L’accès aux biens et services n’est plus un problème. (OK je raisonne sur le cas moyen. Je laisse de côté la discussion sur l’incapable, le sot, le malade, etc. qui doivent être pris en charge par la société et tous les problèmes annexes qui découlent de la vie dans une société sans État : la lecture de David Friedman est un bon départ pour un tel traitement.)



Voilà, j’ai tracé à grands traits ce que l’on pourrait imaginer. On peut aussi envisager un scénario alternatif où l’État existe malheureusement encore, et où tout ce qui est décrit se passerait, mais au mieux très lentement, avec plus de faux problèmes à créer et de solutions bidons pour les « résoudre » (comme maintenant !).


Le 06/09/2017 à 13h 42







ActionFighter a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





Voilà encore un argument auquel je vais rester insensible. <img data-src=" />


Le 06/09/2017 à 13h 32







SirGallahad a écrit :



Si tous les emplois sont effectivement remplacer par des machines, et il le seront, la seule vrai interrogation sera la façon de redistribuer les biens.

En attendant, ça va être dur.





Ce ne sera pas pour tout de suite, et la « redistribution » se fera naturellement (ce qui est déjà le cas).


Le 06/09/2017 à 13h 12







yvan a écrit :



Sauf que le socialisme n’a jamais consisté en la construction d’une société parfaite et aucun des théoriciens du socialisme du 19e n’en parle à ma connaissance autrement qu’en référence à un objectif utopique (éventuellement marx avec ses lendemains qui chantent mais il y a d’immenses chances que ce soit une lecture “propagande télé” de ses écrits). Il s’agit de diminuer les comportements socialement toxiques ce qui est très différent.

Et ce qui est très différent d’avec la religion c’est qu’aucun dogme n’y est inamovible. Les théories socialistes ont intégré la mécanisation, l’émancipation des femmes etc. par ex.

Mais toi qui a l’air si balaise en réthorique tu sais très bien quel sophisme tu viens de faire.





Je n’ai aucun désir/temps pour papoter idéologie/théologie comparative. Les théories socialistes et les religions ont même intégré le capitalisme de marché, c’est dire la puissance de conviction des phénomènes sociétaux naturels.









yvan a écrit :



Selon le début ou la fin du 19e l’espérance de vie est très différente en fait mais dans la partie du 19e où l’on a du travail infantile, mixte et 7j/7 on a une surmortalité ouvrière très nette par rapport au reste du pays.

Au point que l’armée française s’est alarmée de la possible “dégénérescence de la race” et a contribué avec quelques malthusiens et politiques/syndicalistes à améliorer les choses. Au moins pour les enfants.

Je te laisse expliquer aux historiens et juristes qu’ils… inventent.





Les enfants de paysans travaillaient aussi à la ferme 7j/7 depuis leur plus jeune âge et ce depuis bien avant le 19ème siècle. Le fait que l’espérance de vie des ouvriers suive celle de la population en général indique que ces mythes sociaux en sont bien.









yvan a écrit :



La baisse des coûts grâce aux avancées technologiques et aux économies d’échelle et standardisations n’a pas grand chose à voir avec le capitalisme en soit, on est dans le dogme (ne serai ce que parce que la plupart des standards viennent des états, notamment via les armées en guerre).

Pour le reste l’hygiène a été portée en quasi totalité par les états ou des institutions en lien avec les états via des normes l’urbanisme notamment et les contrôles sanitaires. Rien à voir avec une question de coûts de production que ça a plutôt contribué à augmenter d’ailleurs. Qui invente là?





« avancées technologiques et économies d’échelle » == propriétés du capitalisme. Que l’État ait joué un rôle dans l’éducation à l’hygiène personne ne le nie, mais les produits et les bas coûts ne sont pas tombés du ciel.









yvan a écrit :



Il est évident à n’importe qui de bonne foi que la libéralisation du travail portée par l’idéologie du “travailler plus pour gagner plus” (ou du refus de socialiser la dignité matérielle des gens) a comme visée finale le travail en continu. Ce n’est pas pour rien que les délocalisations se font dans des pays où le temps de travail est démentiellement plus élevé voire où les salariés sont concrètement incarcérés tellement ils n’ont pas le temps d’autre chose que de travailler.

Là encore je n’invente rien, j’observe que ce que libre marché produit comme société : une clique de rentiers profitant des autres.

Là où le progrès technologique laisserait espérer tellement mieux comme perspectives mondialement s’il n’était en grande partie gaspillé à produire des merdes fermées et in-réparables (parce qu’il faut de la croissance via le renouvellement des biens, amen) en détruisant l’environnement au passage.

Dans ce cadre là, la généralisation du travail n’importe quand est un pas de plus vers le n’importe quoi.





Un capitaliste n’a pour seul objectif que de faire du profit (et de la rente si possible mais c’est rare) et le meilleur moyen d’y parvenir est de réduire les charges pour augmenter la marge. La charge la plus importante est le travailleur humain, et donc diminuer les coûts afférents est l’objectif prioritaire s’il veut survivre. Cela passe par une adaptation aux demandes de ses clients et l’optimisation de l’utilisation de la main d’œuvre face à la production. Ce qui est fait ici. L’adaptation aux changements dans l’environnement est généralement un signe sinon d’intelligence du moins positif.

Cela dit, les études de la répartition de valeur montrent qu’environ 95-96 % de la valeur des biens/services produits est captées par la société civile, le reste allant à la chaîne de production. Ce qui fait que le % capté par le capitaliste est ridiculement faible.



Pour finir le seul moyen d’atteindre le « travail en continu » est de mécaniser, automatiser et robotiser. Quand ce sera fait, on verra qui viendra pleurer sur le travailleur du dimanche.


Le 05/09/2017 à 15h 38







ActionFighter a écrit :



La seule chose qui n’ait jamais amélioré le quotidien des gens, ce sont les luttes sociales qui ont permis de graver dans la loi des avancées sociales comme le salaire minimum, les congés payés, ou la baisse du temps de travail.



… et 10 millions de chômeurs, merci pour ces « gens » et ces « avancées sociales » que le monde nous envie mais étrangement ne copie pas.


Le 05/09/2017 à 15h 32







Liam a écrit :



C’est un tort. Si tu commences à prendre les journalistes au sérieux et à les croire compétents en droit, tu vas dans le mur.





La compétence qui m’intéressait ici, c’était seulement leur faculté à savoir compter. Manifestement c’était trop demander.







Liam a écrit :



Le droit des obligations suisse fait un peu plus de 400 pages. C’est généralement ce qu’on appelle le “code du travail suisse”, à tort. La “Loi helvétique sur le travail” (en réalité la Loi fédérale sur le travail dans l’industrie, l’artisanat et le commerce) n’est ni de près, ni de loin un “code du travail”. C’est une petite loi parmi d’autres dans la fourmillière de lois helvétiques régissant le travail.



Même sur le reste, le journaliste de la TDG a tort : les ordonnances font, à elles seules, 145 pages, mais ce ne sont pas les seuls ajouts au droit du travail suisse : je t’en ai cité une autre de plus de 40 pages, il y en a d’autres encore comme la loi sur les assurances-accidents (60 pages), la loi sur le service de l’emploi et la location de services (22 pages), la loi sur l’assurance chomage (78 pages - hé oui ça aussi en France c’est dans le Code du Travail), et ainsi de suite.



Le droit du travail Suisse se compte au minimum en centaines de pages et dépasse probablement le millier. C’est toujours moins que la France, certes, mais on est loin des chiffres annoncés.



De plus, il ne faut pas oublier que la Suisse est une confédération : aux lois fédérales viennent s’ajouter des lois cantonales. Le Canton de Genève, pour citer l’un des plus prisés des frontaliers français, en a des dizaines sur le travail et ce qui tourne autour.



Merci pour ces précisions.


Le 05/09/2017 à 15h 27







Commentaire_supprime a écrit :



Et je rajouterai que ce n’est pas parce qu’on répète en boucle les mêmes âneries que cela finit par les changer en vérités…





On a affaire à un professionnel de la paraphrase.


Le 05/09/2017 à 15h 26







ActionFighter a écrit :



Comme le dit justement Liam au dessus, tu passes ton temps à dire n’importe sans rien sourcer ni justifier quoi que ce soit en présentant tout comme des vérités, et il faudrait qu’on s’évertue à te répondre ?



J’ai mieux à faire que de parler à un moulin à âneries qui en vient à nier l’existence de la lutte sociale et de ses acquis pour pouvoir présenter ses comptines pour des histoires vraies “ancrées dans le réel”.





Il n’y a aucune de honte à avoir à ne pas savoir quoi répondre à mon argumentation bien construite, mes exemples pertinents et mes liens en accord.


Le 05/09/2017 à 14h 35







ActionFighter a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





<img data-src=" />


Le 05/09/2017 à 14h 35







Liam a écrit :



La comparaison avec la Suisse est surtout bidon : la Suisse ne dispose pas d’un Code du travail. Ses lois sur le travail sont éparses, éclatées dans diverses lois. La France rassemble tout ce qui concerne de près ou de loin le travail dans un livre unique. Y compris des trucs aussi divers et variés que les conditions de sécurité, le débit minimal d’air pour la ventilation, les valeurs limites d’exposition de l’œil aux lasers, la formation des tribunaux des prud’hommes, les cotisations des travailleurs indépendants (non-salariés), etc.



En Suisse par exemple, la formation professionnelle fait partie d’un texte à part (la LFPr). En France c’est un chapitre du Code du Travail. Idem pour la sécurité et les accidents du travail (loi LAA + ordonnance OPA en Suisse, Code du Travail en France). Idem sur les assurances sociales (LPGA en Suisse, Code du Travail en France). Et ainsi de suite sur tous les sujets que tu veux.



Ce qu’on appelle typiquement le “code du travail” suisse, qui n’est pas un code, ne contient grosso-modo que les règles sur l’établissement d’un contrat entre le salarié et l’employeur. Ce n’est qu’une petite partie du Code du Travail français.



Du reste, dire que le droit du travail français est “100 fois plus gros” est ridicule. Le Code du Travail français complet, avec toute la partie réglementaire + l’ancienne numérotation + les règles spécifiques aux DOM-TOM + les annexes avec les tableaux des répartitions géographiques des juridictions et tout ce que tu veux d’autre = 3000 pages en tout et pour tout. 100 fois moins, ça ferait 30 pages de droit du travail. Rien que l’ “Ordonnance sur la prévention des accidents et des maladies professionnelles”, qui ne représente qu’une toute petite partie du droit du travail suisse, fait déjà 44 pages.



Bref, tu montres que tu recraches sans savoir, et sans avoir fait 10 minutes de recherche, des vieux poncifs éculés et complètement faux, parce qu’ils t’arrangent. Le problème, c’est qu’il te faut 1 minute pour balancer cette connerie avec un air sûr de toi. Moi ça prend une demi-heure à démonter tes affabulations. Au jeu du bullshit, tu seras toujours gagnant.





Je vois que tu as pris le temps de bien bosser Google. Comme le point n’est pas fantastiquement intéressant et qu’on ne va pas y passer la soirée (j’ai mon bronzage à parfaire), j’ai pris mes chiffres d’un journal Suisse en supposant qu’il sait de quoi il parle.









Liam a écrit :



Pas tout à fait, mais nous avons une traduction juridique (comprendre: un fonctionnement, un mode de fonctionnement de la loi) qui laisse moins de place à la jurisprudence que d’autres systèmes comme les pays de common law ou le système germanique, c’est un fait. Nous écrivons dans la loi une bonne part de ce que d’autres systèmes écrivent dans la jurisprudence.



Comme dit, cela ne vient pas en contradiction avec mon point.









Liam a écrit :



Depuis le temps qu’on flexibilise, c’est quand-même étrange qu’on ait pas vu l’ombre d’un progrès. Ça fait plus de trente ans que vous nous répétez la même antienne. Y a 31 ans, Gattaz père promettait, de mémoire, 300 000 emplois si on supprimait l’obligation de demander une autorisation administrative pour licencier. L’année suivante, l’obligation de demander une autorisation administrative sautait. Nul besoin de préciser qu’on n’a pas vu la couleur de ces emplois. Depuis, loi de flexibilisation après loi de flexibilisation, baisse d’impôts après baisse d’impôts, on nous promet 100 000, 300 000 voire 1 Million d’emplois. On prend loi sur loi. Effet sur l’emploi : zéro, nul, nada, naze. Encéphalogramme plat.



La simple raison en est que l’application de ces mesures est torpillée par la technostructure qui rajoute au mille-feuille bureaucratique et paperassier existant des couches pour noyer les réformettes. Et quiconque croie qu’en décrétant et en saupoudrant de mesurettes par ci par là, les emplois vont comme par magie être créés par millions est un doux rêveur. Les cadres institutionnels qui paralysent le pays sont trop lourds et déficients et ont trop d’inertie dirigée vers eux-mêmes et vers toujours plus de centralisation pour espérer des améliorations tangibles et surtout substantielles. Les entrepreneurs Français et étrangers (ceux qui créent les emplois) ne sont pas dupes.









Liam a écrit :



Au final la seule mesure qui ait vaguement réussi à faire un peu d’emploi en France ces 30 dernières années, ce sont les 35 heures. Un comble !





« vaguement réussi » : tu veux dire « ~nul au mieux et inconnu au pire ». Comme le disait Sapin à son sujet :

“Si les 35 heures est une loi maudite, elle l’est pour tout le monde. Pour la gauche qui l’a faite comme pour la droite qui n’arrive pas à l’abroger.”





Si c’est tout ce que l’on sait faire, il vaut mieux ne rien faire.


Le 05/09/2017 à 14h 13







Patch a écrit :



En même temps, je préfère l’honnêteté intellectuelle…



La pratique et les préférences sont deux choses différentes.


Le 05/09/2017 à 14h 12







Commentaire_supprime a écrit :



Ce qui ne change rien au fait que tu es un âne.



Fait que je ne suis pas le seul à rapporter…





Ce n’est pas parce que 10 crétins répètent leurs idioties et insultes que cela en fait une vérité.


Le 05/09/2017 à 14h 11







ActionFighter a écrit :



LOL



Donc, la personne qui invoque le fait qu’il y a un consensus scientifique sur la sphéricité de la Terre face à un adepte de la théorie de la Terre plate est donc pour toi un escroc.



Personne n’invoque cela (et pour cause).









ActionFighter a écrit :



Ta réflexion n’a strictement rien d’économique. C’est juste une diatribe de comptoir pour nier l’influence des différences de capitaux sociaux et culturels entre classes sociales.



Ces soit-disant « influence » et « classes sociales » qui n’existent que dans leur imagination n’intéressent que les collectivistes pour s’en servir comme levier ou terreau idéologique. Pas étonnant qu’ils fuient comme la peste les réflexions ancrées dans le réel et les chiffres (sauf quand ils les trafiquent ou les fabriquent). Ils voudraient nous faire croire que nous ne sommes que des singes alors que c’est notre cerveau qui fait la différence et qui est notre atout (notre capital) le plus précieux.









ActionFighter a écrit :



Après, si tu as a redire sur les fondements de la sociologie, j’attends l’exemplaire de ton livre démontant Durkheim, Foucault, Bourdieu, etc…



HS et sophistique.









ActionFighter a écrit :



Je ne parle pas d’aide. Je parle d’augmentations de salaires gagnées principalement par les luttes sociales.



Ce n’est pas ce qui ressort des études économiques : l’enrichissement provient de la redistribution de la valeur par le marché, pas des « luttes sociales ».









ActionFighter a écrit :



Encore des assertions totalement infondées totalement simplistes.



En faisant passer des corrélations pour des causes, on peut dire aussi que l’augmentation de la pollution dans les pays les plus pauvres diminue la pauvreté.



Que tu ne veuilles pas accepter les faits n’est pas mon problème. Faire des comparaisons idiotes non plus.









ActionFighter a écrit :



Ah oui, donc en fait, il suffit d’une pirouette sémantique en disant que “cela ne coule pas”, mais que “la richesse qui se crée par le marché ouvert rend les riches plus pauvres” pour balayer la critique.



Habille, mais relativement nul.



L’opposé n’est pas une « pirouette », juste l’opposé : « la richesse qui se crée par le marché ouvert rend les pauvres plus riches », ce que montrent les chiffres.









ActionFighter a écrit :



Je suis revenu ici parce que j’en avais marre de discuter des mêmes âneries libérales que tu sers en permanence, donc je t’invite à y faire un tour.



Les îlots collectivistes se réduisent comme peau de chagrin face à la détermination du naturel à (re)prendre sa place.


Le 05/09/2017 à 13h 52







Commentaire_supprime a écrit :



Corrigé.





Comme le reste n’est pas de moi…


Le 05/09/2017 à 13h 33







Commentaire_supprime a écrit :



C’est marrant les gens comme lui qui ont des idées “révolutionnaires” mais jamais le moindre exemple rationnel, et encore moins publié dans des revues à révision par des pairs, de ce qu’ils avancent…





Ces idées, qui ne sont pas les miennes et qui procèdent de la réflexion économique à partir de statistiques, n’ont rien de « révolutionnaires » et ont déjà été publiées auparavant. Si tu veux des exemples, il y a tout un livre spécifiquement sur ce sujet avec des tonnes de données statistiques et d’exemples dans l’édition commerciale.



Je laisse le reste qui n’a pas d’intérêt comme souvent


Le 05/09/2017 à 13h 21







Patch a écrit :



150 pages sur environ 40. Aucune erreur de ma part, j’ai bien précisé sans commentaires ni exceptions.

Mais rajouter des trucs dans le but de simplifier, il y a qque part où un loupé a été créé…





Mon calcul est correct : tes conditions ne sont pas les miennes.


Le 07/09/2017 à 19h 03



sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016



sur la supposée ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016



Vous devriez faire plus attention à ce que vous écrivez.



La démonstration de cette supposée ingérence russe semble devoir s’éterniser : comme le mentionne le journaliste après son investigation fouillée, la paternité du hack de la convention démocrate à la Russie ne repose que sur l’attribution sans preuve d’une seule personne – Dmitri Alperovitch de la société Crowdstrike – chargée de limiter l’infiltration et notoirement connue pour ses opinions anti-russes. Le journaliste qualifie cette « attribution » comme étant

“one of the greatest cons in modern American history”.

Le 07/09/2017 à 18h 46







Ced-le-pingouin a écrit :



Merci. J’ai vu la lumière. Je suis sauvé. <img data-src=" />





Plutôt que de croire, lis/étudie.


Le 06/09/2017 à 17h 54







OlivierJ a écrit :



C’est quoi encore ces bêtises (ta dernière phrase) ?

C’est évident que c’est économique, et personne ne dit que c’est mal en plus.





T’es encore en train de fumer et d’utiliser un argument de l’homme de paille.

On diminue le volume et le poids des emballages, c’est bien car ça gâche moins de choses, et c’est déjà pas mal.

Je n’ai encore vu personne qui prétend que ça a un impact majeur.





Je ne vais pas passer le reste de la soirée à t’expliquer les bases de l’ironie dans ce contexte particulier. La tâche ressemble à une gageure.


Le 06/09/2017 à 17h 28







OlivierJ a écrit :



J’ai du mal à saisir le problème, là.

C’est pas bien de réduire le poids et le volume des emballages ?

Que la boîte ne s’en porte pas plus mal, c’est double avantage.





L’astuce est « que de réduire le poids et le volume des emballages » très bien pour tout le monde (c’était choisi exprès). C’est économique (mais on ne le dit, c’est sale) et mais surtout écologique. Ce dernier point est crucial : il va faire illusion pour affirmer qu’avec cette mesure illusoire, les autres illusions vont disparaître : on a sauvé la planète, le climat s’est assagit, les ours polaires sont de retour, la mer ne monte plus puisqu’on aura limité sans le démontrer l’empreinte du malfaisant carbone, etc. (voir la liste des conséquences évitées).



Accessoirement, le chevalier blanc étatique au service de la pauv’ Nature cruellement ravagée par le méchant capitaliste exploiteur de ressources peut maintenant parader et attendre la récolte électorale au scrutin suivant. La magie, c’est vraiment magique.


Le 06/09/2017 à 13h 31







Ced-le-pingouin a écrit :



Mais chuuut, le réchauffement climatique, ça n’existe pas, la discrimination non plus, et le “développement durable”, c’est tellement ridicule comme concept, alors qu’il reste plein de pétrole à extraire.



(ah, on me dit qu’on n’est pas vendredi).





1/ On dit « changement climatique » maintenant (ce qui est infalsifiable scientifiquement).

2/ La « discrimination » existe : elle permet de trier le bon grain de l’ivraie et de baser nos choix sur le mérites plutôt que sur une égalité qui n’existe pas puisqu’on est tous différent.

3/ Le « développement durable » est une contradiction dans les termes, pas étonnant qu’on ne le prenne pas au sérieux.

4/ Pour le pétrole, les réserves n’ont jamais été aussi élevées (et les prix aussi bas). La seule limite pour le pétrole (ou tout autre substrat physique en fait) est notre capacité à l’extraire.



(les mythes et poncifs escrologistes n’ont pas de date de péremption.)



Voilà, de rien.


Le 05/09/2017 à 13h 49



mesures prises contre le changement climatique ou en faveur de l’égalité hommes femmes

Le gloubi boulga escrologiste et sociologiste fait son entrée politiquement correcte par la petite porte de derrière. Il y a tant de manière de lutter contre ces illusions que l’imagination des rédacteurs ne risquent pas d’être mise à rude épreuve dans l’exercice d’écriture.



Un ex. : « pour l’exercice courant, l’entreprise a pris des mesures volontaires et courageuses afin de réduire le poids et le volume des emballages de tous nos produits ». (Tout en conservant les prix et nos marges, ce qui est tout bénéfice, mais ça, ça n’est pas dans le texte).



Et voilà, la lutte contre le réchauffement climatique doit être à sa mesure : comment mieux lutter contre une illusion qu’avec une autre illusion.



Même principe pour l’autre escroquerie sociologiste.

Le 06/09/2017 à 14h 53







Furanku a écrit :



Je sais très bien ce qu’est le Politiquement Correct, vu que je déteste ce concept (qui cause plus de tort que de bien). On peut débattre et échanger sans utiliser du PC, mais sans pour autant faire preuve de dédain envers son interlocuteur.

Du coup je réitère ma question : quel rapport ?





Le rapport, c’est que tu tentes de confondre « dédain envers son interlocuteur » avec « commentaire (et donc interlocuteur) pas à la hauteur » et mon jugement en la matière. Je me fiche de l’interlocuteur. Je ne le connais pas. Je réponds seulement à un commentaire qui pourrait venir d’une IA (peu probable, mais admettons) que cela ne me ferait ni chaud ni froid. Donc je n’ai pas de scrupule à dire les choses telles que je les pense. S’il m’arrive de brocarder ou de me moquer ou d’utiliser le sarcasme, l’ironie, la dérision etc. ce n’est pas méchamment (OK ça arrive quelque fois avec un pingouin retord). On m’a assez reproché d’être un robot, de n’avoir pas d’âme, ou d’être trop égoïste, ou pas assez altruiste, etc. parce que j’ai un cadre de pensée cohérent assez rigide pour ne pas s’effondrer à la première bise venue et assez souple pour s’adapter et que de plus je prends la peine de m’informer/raisonner/réfléchir avant de commenter/répondre pour ne pas/plus m’en passer.









Furanku a écrit :



Je ne mets pas tout le monde dans le même sac justement (ma dernière phrase était une boutade).

Je constate juste certains comportements qui me font sourire :)





Constate et souris alors ;)


Le 06/09/2017 à 13h 56







Furanku a écrit :



Quel rapport avec le politiquement correct ?





C’est la manière « moderne » dite « positive » d’essayer de faire comprendre quelque chose à quelqu’un par des détours, des périphrases, des adjectifs mielleux tout en essayant de ne pas froisser l’interlocuteur en lui faisant clairement comprendre que son niveau n’est pas à la hauteur. Je trouve cette façon (la façon PC) irrespectueuse de l’interlocuteur, donc je ne la pratique pas. Il n’y a objectivement rien de grave à ne pas être à la hauteur puisque cela peut être facilement corrigé par soi-même et/ou par un autre. Par ailleurs, j’ai toujours préféré la manière de penser dite « négative ».







Furanku a écrit :



En tout cas ça me fait quand même toujours rire de voir certaines personnes venir avec de grands sabots, perdre du temps avec ceux qu’ils critiquent… pour les critiquer, et ne pas voir qu’ils sont du même acabit mais à leur manière.

Je ne parle pas forcément de toi, je généralise moi aussi :)





Chacun(e) passe son temps comme il l’entend. Si tu mets tout le monde dans le même chaudron, ne t’étonne pas d’obtenir une soupe bas de gamme.


Le 06/09/2017 à 13h 55

Doublon

Le 06/09/2017 à 13h 52

Doublon

Le 06/09/2017 à 13h 25







Furanku a écrit :



Le soucis étant que ta façon de réagir est quelque peu dédaigneuse.

Ce qui est dommage parce que tes commentaires sont souvent intéressants (même si on ne les partage pas forcément), mais ta manière d’aborder le débat gâche en quelque sorte le tableau.





Le politiquement correct ne m’a pas encore atteinte, désolée. Pour le reste, il suffit de s’attacher plus au fond qu’au décorum qui sert de repoussoir pour l’armée de pingouins (ah je suis encore dédaigneuse) qui sévit ici plus qu’à autre chose.


Le 06/09/2017 à 12h 35







Furanku a écrit :



Excusez notre seigneurie de ne pas avoir votre science infuse <img data-src=" />



Juger les gens aux seuls commentaires qu’ils postent, sans chercher à comprendre un peu plus le fond de leur pensée (souvent mal exprimée, et je m’inclus dans le lot), c’est tellement plus mature.

“L’avantage des opinions tranchées c’est que ça fait avancer le débat” comme qui dirait.



Admet plutôt que tout cela t’amuse, y a aucune honte ;)





Je ne juge pas les gens en général, mais leurs commentaires. Si les commentaires de ces gens ne correspondent pas ou mal à leurs pensées ou aux informations auxquels ils s’adressent, je ne peux rien faire d’autre une fois qu’ils sont postés que d’y répondre de mon mieux (s’ils m’intéressent évidemment).



Et non, il n’y a pas besoin de développer un complexe de supériorité ou de prétendre à l’infaillibilité pour constater le niveau (qui est pire dans la population générale, merci l’EN).


Le 06/09/2017 à 12h 13







Coeur2canard a écrit :



Sans vouloir faire dans la psychologie de supermarché, je pense que si c’était une pure perte de temps, à savoir que cela ne te divertissait pas (voire ne t’intéressait pas),  tu ne les lirais pas ces commentaires. Et tu n’aurais pas autant de plaisir à les pourfendre, en y mettant une certaine plume de surcroît.



Qui a dit que je les lisais (tous) ? Je fais un pré-tri par avatar, ça élimine 95% des scories. Et je réponds seulement quand un, plus intéressant que les autres, titille quand même la logique, l’état de l’art ou des connaissances, et/ou est manifestement écrit sous une emprise idéologique profonde et obsolète/erronée/incohérente/dépassée/etc.


Le 06/09/2017 à 11h 56







tipaul a écrit :



Ouaip. Et le “tous pourri” comme leitmotiv, ça fatigue. Non notre système n’est pas tout pourri (J’ai pas dit non plus qu’il était parfait, hein…)





Je visais les commentaires ici… mais ne le prend pas pour toi spécifiquement (tu as un bon ex. juste au-dessus du tien).


Le 06/09/2017 à 11h 45







Coeur2canard a écrit :



Mais sans les autres commentaires tu t’amuserais bcp moins non?





Constater la bêtise, l’ignorance et l’incapacité chronique à comprendre un article ou à répondre systématiquement à côté en utilisant toutes la gamme d’arguments illogiques/creux qu’on a pu créer n’a rien d’amusant. Alors que c’est une perte de temps largement évitable.


Le 06/09/2017 à 11h 38







wpayen a écrit :



C’est une cour de justice, elle ne défends ni les intérêts de l’un ni les intérêts de l’autre.

Et dans le cas présent, elle ne juge pas la culpabilité d’Intel.



Elle juge que la commission a volontairement refuser d’examiner des arguments à décharge et que cette décision n’est pas justifiée. Le jour où sera en procès, tu sera ravi qu’une cour de cassation casse un jugement pendant lequel tu as été interdis de présenter tes arguments.





Seul commentaire pertinent à lire.


Le 06/09/2017 à 07h 37







Cetera a écrit :



Smith et Marx ne sont pas totalement incompatibles. Bien au contraire.

Je crois même que Marx lui-même a beaucoup étudié Smith dont il a partagé certaines de ses observations voir même de ses analyses (ex: la valeur ajouté de l’ouvrier).

On prête beaucoup à Smith (trop?) et je crois qu’on devrait le (re)lire avec attention.





Je ne suis pas en désaccord avec ton commentaire (cf plus bas).









Commentaire_supprime a écrit :



Que tu n’as pas lu du tout (je parle de Smith), ou alors la moitié qui t’intéresse, au vu de ton oeuvre présente.



Hint : il parlait beaucoup de la nécessité d’une morale collective pour contrer les excès, qu’il avait prévus, de sa théorie du marché libre.



Pire que tout : Adam Smith était un partisan de l’impôt comme moyen de redistribution des richesses et d’équité entre les membres de la société d’un point de vue économique…





Je faisais référence, vu la date, à son livre le plus connu de 1776. Ta supposition de départ est infondée par ailleurs.



Où ai-je mentionné que je cautionnais tout ce que Smith avait écrit ? Nulle part puisque j’ai moi-même critiqué Smith auparavant.



Il n’en reste pas moins que son image la plus connue (la « main invisible » dont la traduction moderne pourrait être « émergence d’un ordre spontané ») est encore incomprise (ou refusée pour les plus sectaires) par bon nombre, alors qu’elle est d’une profondeur économique et plus généralement scientifique fort en avance sur son temps. D’un autre côté certains libéraux considèrent Smith comme un auteur mineur.


Le 05/09/2017 à 16h 08



réduire la taille des humains afin de lutter contre la surpopulation

Je prédis un bide.





“Le manifeste du Parti Communiste”, publié en 1848, une œuvre révolutionnaire sans précédent

Adam Smith l’a précédé d’environ 70 ans pour ce qui est d’écrits révolutionnaires (et d’une actualité inépuisable).