votre avatar

tmtisfree

est avec nous depuis le 19 avril 2006 ❤️

7067 commentaires

Le 08/04/2013 à 09h 32



pour rappeler que les modes de réponse des États ne peuvent qu’évoluer.



Le braquage continu de nos libertés au nom du rideau de fumée qu’est notre “sécurité nationale” est la justification parfaitement circulaire de l’existence de la violence institutionnalisée à nos dépends par une caste politique et son armée d’inquisiteurs modernes en bottes plus ou moins bariolées.

Le 08/04/2013 à 09h 20







Ruzgfpegk a écrit :



Et peut-être aussi d’avoir menti pendant des plombes à tout le monde, aussi bien ses alliés politiques que les citoyens grâce à qui (indirectement) il a eu le poste ?





Son/ses mensonge/s (qui n’a/ont comme finalité que la protection de sa propriété) a/ont-il/s causé du tort physique et/ou moral à un/des individus autre/s que lui ?


Le 08/04/2013 à 08h 56







corsebou a écrit :



Les citoyens paient des milliers d’euros de taxes, enrichissant les membres du gouvernement comme Cahuzac et autres. Je suis donc favorable à ce que l’on démantèle le gouvernement, change le système actuel, et serieusement controller les dépenses et l’utilisation de l’argent public. le monde a évolué, on a plus besoin de politiciens, et encore moins des verreux.





On devrait alors logiquement reconnaitre que Mr Cahuzac a fait ce que tout le monde devrait faire et encourager : mettre à l’abri sa propriété personnelle (sous réserve que ses fonds n’aient pas été acquis par le vol d’autrui) des tire-sous pseudo-légaux.



Ce que l’on peut seulement reprocher à Mr Cahuzac, c’est d’avoir trahi ses actes en participant à une organisation qui nie son/le droit naturel inaliénable à la propriété et à sa défense.


Le 08/04/2013 à 08h 28



Les consommateurs paient 500 à 600 E pour un iPhone ou un iPad, enrichissant des grandes entreprises comme Apple qui ne créent que peu d’emplois en Europe.

C’est vrai que leurs dernières mesures vont dans le bon sens pour favoriser l’emploi :



1/ hausse des cotisations sociales des indépendants ;

2/ déplafonnement de la cotisation maladie-maternité ;

3/ suppression de la déduction des frais professionnels de l’assiette sociale ;

4/ élargissement de l’assujettissement des dividendes ;

5/ fin des exonérations heures supplémentaires ;

6/ hausse des impôts, taxes, cotisations et prélèvements en tout genre.



Tout cela pour financer la gabegie publique passée et future du favoritisme et de la collusion étatique d’une industrie aux ordres. Bref la corruption passive au service des copains.

Le 08/04/2013 à 07h 44



la Banque Publique d’Investissement (BPI) ouvre les vannes du crédit aux entreprises du secteur



Comme d’habitude, le contribuable va payer pour ce futur gaspillage :

1/ le différentiel entre les taux proposés voire ZIR et les taux nominaux bancaires sera pris en charge par la collectivité ;

2/ les garanties étant assurées par la BPI, l’appréciation du risque sera minimisé au maximum, ce qui veut dire que les futures faillites, qui ne manqueront pas de survenir, seront mutualisées sur tout le monde ;

3/ et quand on s’apercevra du décalage entre les anticipations espérées avec un tel montage anti-économique et le trou noir financier qui en a résulté, on décidera que finalement des subventions à l’ancienne pour soutenir ce secteur naufragé du capitalisme à la française devraient certainement venir à bout du problème, non ?

Le 08/04/2013 à 07h 21







sr17 a écrit :



C’est une vision un peu extrémiste ça.



Si tant est que le service produit par le fonctionnaire est utile, sa fonction produit une valeur ajoutée. Le seul problème, c’est d’éviter le développement des services étatiques inutiles, voir nuisibles.





Le seul problème est l’évaluation des services rendus. En pratique, on considère a priori que c’est toujours le cas au motif que si cela ne l’était pas, on n’aurait pas développé initialement ces services. Avec un tel raisonnement circulaire, il n’y a plus besoin de justification à quoi que ce soit.







sr17 a écrit :



On peut même démontrer que le public peut produire un avantage économique majeur par des infrastructures qui avantagent indirectement les entreprises : de bons réseaux de transport, de fourniture d’énergie, de communication, etc. Mais certaines infrastructures qui ne sont pas directement rentables ne peuvent être gérées correctement par le privé.



On peut aussi démontrer le contraire : que ces infrastructure peuvent toutes être produites par des agents économiques distincts quand elles sont rentables.

Dans les cas où les études prévisionnelles montrent qu’elles ne sont pas rentables (càd que la perte de valeur agrégée temporellement est toujours positive), alors le fait de mutualiser le coût de ces infrastructures n’équivaut qu’à mutualiser ses futures pertes, càd d’appauvrir tout le monde in fine. Ce n’est pas un plan pérenne.





The great movement toward government has not come about as a result of people with evil intentions trying to do evil. The great growth of government has come about because of good people trying to do good. But the method by which they have tried to do good has been basically flawed. They have tried to do good with other people’s money. Doing good with other people’s money has two basic flaws. In the first place, you never spend anybody else’s money as carefully as you spend your own. So a large fraction of that money is inevitably wasted. In the second place, and equally important, you cannot do good with other people’s money unless you first get the money away from them. So that force – sending a policeman to take the money from somebody’s pocket – is fundamentally at the basis of the philosophy of the welfare state.





  • Milton Friedman, 1978. Tax Limitation, Inflation & the Role of Government.


Le 08/04/2013 à 07h 01







sr17 a écrit :



Et pourtant, l’automatisation produit d’abord une crise de la demande et non pas de l’offre.



La mécanisation et l’automatisation libèrent l’Homme de ses tâches les plus ingrates, les plus fatigantes, les plus ‘animales’. Le temps et les moyens libérés par ce progrès lui permettent de les consacrer à des fins plus valorisantes et qui sont en définitive sociétalement bénéfiques parce qu’individuellement choisies.







sr17 a écrit :



Poussons le raisonnement jusqu’au bout, imaginons que les usines produisent tout sans aucune intervention humaine (ce qui est pas loin d’être vrai pour certaines usines ultra modernes). Plus personne n’a de salaire, les usines produisent mais plus personne n’a d’argent pour acheter.



Il y a toujours quelqu’un de plus qualifié pour veiller au bon fonctionnement, maintenir, entretenir et mettre a jour les chaînes de process entièrement automatisés. La recherche en IA n’en est pas encore au point que les machines puissent déterminer de manière autonome leurs propres besoins.

Si on pousse le raisonnement en arrière le plus loin possible, on s’aperçoit que le travail n’existe que parce que les éléments à combiner pour satisfaire les besoins humains primaires nécessitent un schéma et de la force (donc de l’énergie). Si on considère que le schéma (fourni par l’ingéniosité humaine) n’est pas limitatif, l’énergie qui reste à fournir ne dépend aussi que de l’ingéniosité humaine. Résultat : quand l’énergie n’est pas limitative (ce qui est le cas en pratique), la seule limite reste l’imagination et le travail n’est qu’un artefact des limites du schéma qu’on nous impose.







sr17 a écrit :



Donc il y a un moment, si on ne modifie pas le cycle économique pour tenir compte de l’évolution, l’économie va se gripper. Et de nombreux économistes ont déjà écrit sur le sujet.



Même dans son contexte, cette affirmation n’est pas assez spécifique pour pouvoir y répondre sans en écrire 10 pages.


Le 07/04/2013 à 20h 19







sr17 a écrit :



En même temps, est ce qu’on ne devrait pas plutôt dénoncer la précarité et le recul généralisé des avantages sociaux plutôt que d’appeler à faire baisser ceux des fonctionnaires. On dirait que tout ce qui importe à certains, c’est que son voisin soit plus malheureux que soi.



“la précarité et le recul généralisé des avantages sociaux” est le faux-problème que les politiciens entretiennent le mieux : on se demande ce qu’ils deviendraient s’il était résolu. Tout cela pour dire que tant que les politiciens (et leurs banques centrales) continueront à piller à petit feu la population (par inflation monétaire) et taxer/imposer de manière confiscatoire ceux qui produisent les richesses (les travailleurs et les producteurs) pour leur vue électoraliste à court-terme, aucune redistribution juste ne pourra jamais exister.



If you rob Peter to pay Paul, you’ve already got half the vote.




  • Enklinobarangus







    sr17 a écrit :



    Il faut combattre le fait qu’il y ait des gens malheureux, pas combattre ceux qui sont heureux.



    Les bons sentiments ne résolvent rien. Les gens ne seraient plus malheureux depuis longtemps s’ils avaient été laissés libres d’entreprendre. Les carcans administratifs, les régulations et les normes anti-productives, les empilements de règlements plus kafkaesques les uns que les autres réduisent drastiquement le champs des possibles à ce qu’un bataillon de technocrates parasites aura ultimement décidé le cul assis dans un bureau thermo-régulé toute l’année à nos frais. Quand on ajoute à cela les taux d’intérêts nuls qui ne font que désaligner les préférences des consommateurs avec les facteurs de production, les subventions aux industries obsolètes, et récemment le rachat des dettes souveraines par la BCE au mépris de leur propres règles, on se dit que ce qu’il faudrait combattre, ce n’est pas qu’il y ait des gens malheureux, c’est qu’il existe toute une organisation qui les crée et les maintient dans leur statut pour prospérer elle-même à leur dépends.



    We all know what to do, we just don’t know how to get re-elected after we have done it.

  • Jean-Claude Juncker, prime minister of Luxembourg, in a moment of candor. Quoted in The Economist, 15 Mar 2007,







    sr17 a écrit :



    Quand au discours “tout est de la faute des feignasses”, c’est de la pure propagande inventée par une classe politique qui n’assume pas ses erreurs dans la direction du pays et qui veut rejeter la faute… sur les exclus qui sont les victimes de leur erreurs. Parce que c’est la classe sociale la moins apte à se défendre. Et pendant que les français s’écharpent entre eux, les politiques sont tranquilles.



    “Les exclus qui sont les victimes de leur erreurs” ne sont pas la majorité. La majorité est victime du système politique et est le prétexte et la crise permanente qui justifient en dernière analyse l’existence des politiques. Avec leur main-mise forcée sur le social dans les pays occidentaux, ils ne font que suivre l’exemple religieux qui l’a précédé.







    sr17 a écrit :



    La réalité de la crise actuelle, c’est qu’on a jamais eu moins besoin de main d’œuvre. Avec le paradoxe suivant : Plus l’économie devient performante, plus elle est mécanisée, plus il y aura du chômage.



    C’est malthusien, démontrablement faux et méconnaitre les principes économiques fondamentaux (lire entièrement The Ultimate Resource II par l’économiste Julian Simon). Même si cela t’échappe encore, tu ne trouveras personne pour retourner dans les champs tirer les houes.







    sr17 a écrit :



    Le second problème, c’est que les biens principaux ne représentent qu’une petite partie de la production. Comme l’avait compris Henry Ford, si on ne donne pas l’argent aux gens pour qu’ils puissent consommer le reste, c’est toute l’économie mondiale qui va s’écrouler. Or, la compétition entre pays conduit à réduire les salaires, chaque pays pensant ainsi augmenter sa compétitivité : ce qui va conduire comme dans les années 30 à un écroulement économique généralisé.



    Le fordisme a depuis longtemps été supplanté comme doctrine économique. Ce que les gens ne comprennent pas, c’est que la solution n’est pas qu’on leur donne plus d’argent, mais qu’on arrête déjà de leur spolier par la force ce qu’on leur donne en rémunération de leur travail. De plus, quand les économistes mainstream et les politiciens qui les nourrissent comprendront que ce n’est pas la consommation qui tire une économie, mais la production de biens et services, on aura déjà fait un énorme pas en avant.







    sr17 a écrit :



    Quand aux fonctionnaires, on sait qu’il y en a beaucoup dans ce pays par rapport au nombre d’habitants. Mais les responsables sont d’abord les politiques, parce que c’était pour eux le chemin de la facilité. Il faut arrêter de s’en prendre aux gens eux même parce que ce n’est pas eux les vrais responsables. Un fonctionnaire, c’est d’abord une personne comme toi et moi qui as fait le choix qui lui paraissait le moins mauvais dans la jungle du travail. Comment pourrait t’on leur en vouloir ?



    Entièrement d’accord. Quand on critique le fonctionnaire, ce qu’on critique en fin de compte ce n’est pas la personne (on ne la connait pas), mais sa fonction, la manière dont elle a été créée, et, plus important encore, sa (non-)justification économique systématique.







    sr17 a écrit :



    D’ailleurs, si demains on supprime des fonctionnaires, cela n’en fera pas des actifs pour autant : il y a déjà des millions de chômeurs qui attendent un job.



    Économiquement, un fonctionnaire ne produit rien, il est donc une charge nette. Une charge qui pourrait être utilisée à produire des biens et des services supplémentaires qui ne sont donc pas consommés ou échangés contre d’autres biens et services de manière à produire de la richesse (l’économie n’est pas un jeu à somme nulle). Si cette richesse avait été produite, elle aurait généralement été réinvestie dans des facteurs de production (accumulation de capital, de main d’œuvre) qui a leur tour auraient produits de la richesse, etc, dans un cercle vertueux caractéristique d’une économie qui fonctionne (croissance). Un moteur économique ne fonctionnera jamais correctement quand sa courroies de distribution est systématiquement rongée par des parasites.


Le 07/04/2013 à 09h 47







megabigbug a écrit :



Les commentaires et la news parlent de différence d’imposition entre la France et des pays comme le canada et les états unis, mais je n’ai pas vu de commentaires concernant la différence de valeur monétaire entre l’euro et le dollar.

Or si je ne me trompe pas, produire avec un coût en euro pour le vendre en zone dollar est moins rentable que l’inverse. Sauf bien sûr si ce produit a été fabriqué à l’aide de matériaux qui ont été acheté plus facilement grâce à l’euro pour le vendre ensuite encore plus cher, comme le fait par exemple l’Allemagne.

Mais cette stratégie ne peut pas s’appliquer à l’industrie du jeux vidéo qui n’a pas vraiment besoin de matière première.

Pour compléter mon argumentaire: le passage à l’euro et le déclin de l’industrie du jeux vidéo français concordent.





Le taux d’inflation moyen depuis 1991 aux USA et en Europe est quasi identique (2.2-2.3%). Si on considère que ce taux est un proxy acceptable pour évaluer la dépréciation monétaire, il est difficile d’affirmer que celle-ci soit un facteur majeur dans la délocalisation de l’industrie du jeux vidéo. Et comme disent les statisticiens, corrélation n’est pas causalité.


Le 07/04/2013 à 08h 42







dahu74 a écrit :



“Pour le moment, les ministères de la Culture et du Redressement Productif viennent de lancer (avant-hier) un groupe de travail en coopération avec les industriels du secteur. ”



Ne serait-ce pas une preuve du fait que nous sommes confrontés à un manque total de vision, de projets et d’imagination de la part de nos politiques? Ils ‘viennent de lancer’, alors que la situation n’a pas commencé de se détériorer avant-avant-hier.

En outre, je trouve le commentaire de Elwyns tout-à-fait juste:









Si le gouvernement et son ministère à consonance soviétique (du Redressement Productif) s’intéressent à ce secteur, il est sauvé : l’argent public va couler à flot pour sauver le mammouth malade.



Résultat : au lieu des restructurations nécessaires au renouvellement naturel des branches mortes pour laisser les jeunes pousses apprendre à vivre, on va perfuser le cadavre en suçant le sang des vivants et on s’auto-congratulera une fois de plus de sa propre incompétence dans un tel aveuglement ignare que le dogme religieux pour va finir par passer pour salutaire.





C’était mon commentaire en fait. <img data-src=" />


Le 06/04/2013 à 07h 58







Drepanocytose a écrit :



La france est un pays profondement fataliste. Encore heureux qu’il y ait des initiatives gouvernementales…





Les échecs récurrents (mais cohérents) de ses dernières expliquant ce sentiment premier.


Le 06/04/2013 à 07h 53







Elwyns a écrit :



+1 Ouha , c’est rude mais je trouve ça assez réaliste de la situation, un peu comme on l’a vu avec la Hadopi et la presse.





J’ai la poésie facile quand on gaspille l’argent qu’on m’a volé. <img data-src=" />


Le 06/04/2013 à 07h 50







carbier a écrit :



Effectivement il faut réinstaurer la semaine de 80h, payée au tarif roumain et sans couverture sociale.

La France est morte: vive la dictature (ben oui le modèle chinois semble être ton idéal de vie)



sinon j’admire un tel amas d’images d’Epinal dans un seul commentaire.





Pas trop ridicule de déformer ses propos raisonnables en un immondices d’extrémismes fallacieux ? Comme si la manœuvre n’était pas si éculée qu’on en voit jusqu’à la trogne. <img data-src=" />


Le 06/04/2013 à 07h 33







fbzn a écrit :



Est-ce qu’il ne serait pas plutôt temps de repenser l’intégralité de la fiscalité en France ?





Penser (càd agir raisonner en fonction du contexte et bâtir une stratégie adéquate pour répondre au problème) est au-dessus de leur capacité : il ne font qu’appliquer encore et encore des recettes qui ont prouvé depuis longtemps non seulement leur inefficacité, mais qui sont l’équivalent moderne du comportement du ‘grand’ Keynes :



En 1934, dans les toilettes d’un grand restaurant new-yorkais, un économiste enleva soigneusement une serviette de la pile à la disposition de la clientèle pour s’essuyer les mains. Keynes renversa au sol la pile de serviettes et se mit à la piétiner sauvagement avec ses chaussures (taille 50) en disant que sa façon d’utiliser les serviettes de toilette était plus efficace que la sienne pour stimuler l’emploi dans la restauration.




  • Bernard Martoïa


Le 06/04/2013 à 07h 23

Si le gouvernement et son ministère à consonance soviétique (du Redressement Productif) s’intéressent à ce secteur, il est sauvé : l’argent public va couler à flot pour sauver le mammouth malade.



Résultat : au lieu des restructurations nécessaires au renouvellement naturel des branches mortes pour laisser les jeunes pousses apprendre à vivre, on va perfuser le cadavre en suçant le sang des vivants et on s’auto-congratulera une fois de plus de sa propre incompétence dans un tel aveuglement ignare que le dogme religieux pour va finir par passer pour salutaire.

Le 06/04/2013 à 07h 13







zart a écrit :



Original! Tu es le premier à nous chantonner l’air du “ le privé c’est tellement plus performant que le public” et bizarremment s’il y a un acteur public, la concurrence est faussée.





Tu as mal lu/interprété : j’ai dit et redit que le système de marché (libre) est généralement (lire toujours) mieux adapté à tous les niveaux (le profit est la motivation qui permet de proposer mieux en utilisant le moins de ressources possible) pour fournir les biens et services qui satisfont les demandes du consommateur, parce que ce système n’est ni plus ni moins que le mode opératoire le plus naturel et historiquement le plus ancien d’échange mutuellement accepté entre agents économiques pour leur bénéfice réciproque, ce dernier étant plus important que la simple somme de leur échange (sinon ils n’auraient pas échangés par définition).



Il est étonnant qu’à notre époque une solution si triviale (échange) à un problème complexe (répartition) ne soit pas encore accepté quand l’Homme échange naturellement depuis 30000 ans, soit bien avant l’invention de l’agriculture.



L’État (et ses buzz words flous jamais indéfinis de tels que ‘bien public’, ‘utilité générale’, ‘équité sociale’, ‘justice inter-générationnelle’, etc) n’est qu’un concept inventé par certains pour remplacer le pouvoir divin, et dans la majorité des cas qu’un substitut raté pour régler des problématiques qui se réduisent essentiellement à des interactions individuelles (irréductibilité de l’inconnaissance, voir Hayek par ex.).


Le 05/04/2013 à 16h 32







Farfounette a écrit :



Donc le manque de concurrence en général c’est la faute à l’étatisme débridé,





Dans ce cas là, clairement. Le terme consacré est “interventionnisme”.







Farfounette a écrit :



et là la concurrence faussée entre un acteur public et deux acteurs privés ça l’est aussi ?





Quand un acteur public existe, la concurrence est de facto faussée.







Farfounette a écrit :



Il n’aurait pas un peu bon dos l’étatisme débridé ? En quoi l’absence de possibilité d’intervention de l’état aurait-il empêché ou réglé l’entente sur les prix entre les trois acteurs ?





Il faut voir les choses avec une perspective un peu plus large. Les industriels qui sont capables de créer des normes ou des formats pour divers appareils ou services n’ont pas besoin de l’État pour ce faire. Et la concurrence est féroce pour le plus grand avantage du consommateur parce que le nombre d’acteurs entrant n’est pas limité.

Si l’État ne s’était pas accaparé les fréquences afin de les vendre pour son propre profit (alors que rien ne le justifie ni moralement, ni légalement ni économiquement), alors beaucoup plus d’acteurs auraient pu prétendre à entrer sur ce secteur. La restriction d’entrée a été voulue par l’État.

Le marché a donc été dévoyé par l’intervention étatique ce qui a permis la mise en place de l’oligopole.


Le 05/04/2013 à 16h 13







Kikilancelot a écrit :



Non ce n’est pas illégal par contre c’est totalement immoral.





Je te propose de soulager immédiatement ta conscience du poids apparemment insupportable de cette immoralité en me versant à vie l’ensemble de tes revenus et profits actuels et futurs.



Mon adresse bitcoin : 16AYQy96nmSL11dxiKzmhAmFmQTJyDG6j2



Remercie-moi.


Le 05/04/2013 à 16h 06







Farfounette a écrit :



Par contre monter une entente entre les 3 entreprises se partageant le marché pour maintenir des prix exorbitants, c’est non seulement immoral mais aussi illégal. Et condamné à 530 millions d’euros d’amende, en passant.





Avec le soutien et la protection bienveillante des gouvernements toutes tendances confondues, merci aux supporters de l’étatisme débridé.


Le 05/04/2013 à 15h 39







AntonyToku a écrit :



Oh non, quelqu’un qui n’est pas un ignorant sur la toile. <img data-src=" />

Je crois qu’au fond nous sommes bien d’accord sur le bien-fondé des arguments présentés. Seulement, chacun défend ses intérêts. Cela semble tout à fait normal. Je me demande juste comment les FAI vont faire passer la pilule…





A la sauce marketing, comme d’habitude. <img data-src=" />


Le 05/04/2013 à 13h 24







AntonyToku a écrit :



Chacun fait un raisonnement dans son intérêt. Et moi, je parle de mon intérêt à court terme, puisqu’à “long terme, nous serons tous mort” (Keynes).





Et von Mises lui a répondu que “brûler ses meubles n’était pas forcément une bonne méthode pour chauffer son logis”.


Le 05/04/2013 à 13h 22







Kikilancelot a écrit :



Si les FAI prévoyaient vraiment à 10 ans (selon tes dire), tu crois pas qu’ils auraient commencé à investir avant ? Surtout quand leurs communication tournent autour du “venez chez moi vous pouvez être 6 à faire tournée des trucs qui bouffe beaucoup de BP sans soucis pour le même prix” ?



Ils financent certainement ce qui leur paraît rentable à terme. Niel ne dit pas autre chose quand il ne veut pas augmenter le diamètre de ses tuyaux pour faire passer les flux de Google. Et les FAIs en remettent une couche quand ils pointent du doigt les 5% de ‘net-goinfres’ qui les obligent à investir pour ‘garantir’ à tout le monde des conditions de surf raisonnable.







Kikilancelot a écrit :



La seule chose qui les intéresse c’est de revenir à un point avant Free (c’est en faisant payer tout ce qu’ils peuvent, le temps de connexion mais aussi la BP et les services) histoire de s’assurer de meilleurs bénéfices



Et ? Augmenter ses revenus et ses profits n’est ni illégal ni immoral, au contraire.







Kikilancelot a écrit :



(d’ailleurs s’ils étaient aussi prévoyant et que c’était les comité de directions qui décidaient où aller, Orange ne verserais pas plus de dividendes que le bénéfice de l’année).





Tu auras beau le nier, il se trouve que c’est le cas.


Le 05/04/2013 à 13h 12







ze_fly a écrit :



En fait ça prouverait surtout que c’est l’augmentation constante du nombre d’internautes accédant au même moment aux mêmes services qui posent problèmes. Que certains utilisent plus de BP que d’autres ne changent rien à ce problème là. Et que donc logiquement, pour faire évoluer les infra, c’est l’intégralité des clients qui devraient casquer.





Ce n’est pas exclu, comme déjà répondu précédemment. Mais le différentiel entre les utilisateurs ‘normaux’ et les goinfres devrait être significatif (si les FAIs se lancent dans la segmentation des offres).


Le 05/04/2013 à 13h 10







ze_fly a écrit :



Désolé mais tes liens (très intéressants au demeurant) ne font qu’indiquer la composition de la bande passante, uniquement aux heures de pointes (soit entre 20h et 22h). Pas de rapport direct avec la saturation, l’information ici concerne la composition du flux de données (et donc des usages fait pas les internet du réseau). Et cela n’a donc aucun rapport avec les “goinfres”.



A quels horaires la saturation a-t-elle le plus de probabilité de survenir sinon aux heures de pointe ?


Le 05/04/2013 à 12h 16







saf04 a écrit :



des fois, je me demande si vraiment tu crois à ce que tu racontes….

pour ta fameuse compréhension d’un raisonnement économique à 10 ans (ou plus) et bien faudrait déjà qu’un grand patron puisse l’avoir.

et malheureusement pour lui (et pour ton raisonnement) il est soumit a la pression des actionnaires qui en général veulent du chiffre dans un an et pas dans 10.





Réflexion typique d’un non-actionnaire, qui ne connait pas le milieu (ce sont les des comités de direction qui décident des orientations stratégiques en entreprise), croit savoir de quoi il parle parce qu’il a entendu parler dans les médias, et finalement étalent ses idées reçues pour le fou rire de tous.


Le 05/04/2013 à 10h 07







AntonyToku a écrit :



Toutes les analogies ont leurs limites cependant je suis entièrement d’accord avec ton analyse.



Si je travaillais chez le fournisseur d’accès, je verrai l’intérêt du FAI, mais je suis un client. Donc je vois de mon point de vu de client.



Pour continuer sur l’analogie, on remarque que l’usage est croissant et qu’il le sera de plus en plus.



Hors analogie, on peut voir le reste de mon commentaire. On connecte tout, tes chaussures, ton t-shirt ton portable, et ce sont bien les fournisseurs qui appâtent le client en lui disant qu’il pourra télécharger, regarder ceci en hd,, utiliser le cloud (miam miam la BP) etc. A un moment il faudra pt-être investir pour l’avenir…





Du côté des FAIs, je soupçonne qu’ils anticipent la fin du client facile (“low hanging fruits” en anglais, intraduisible) et donc du tassement à terme de leur revenu. Leur horizon temporel en terme économique se situe vers la décade. Donc préparer leurs clients, dont les usages explosent quantitativement (streaming, cloud, etc) d’année en année, à payer plus pour (pré-)financer leur infrastructure ne m’étonne pas.



Évidemment, attendre de leurs clients, qui ont pour la plupart un horizon temporel mensuel (la paie de fin de mois), une compréhension d’un raisonnement économique à 10 ans (ou plus) est surréaliste (surtout quand on voit les réactions puériles de certains ici).


Le 05/04/2013 à 09h 57







ze_fly a écrit :



Source ou bien c’est comme depuis ce matin et tu balances ineptie sur ineptie ?





Netfix était à 20% (en pic) en 2010 et 33% en 2011. Netfix est toujours à 13 du traffic en 2012.

C’est le streaming qui était à 50% en 2011 et près de 60% en 2012.



Désolé pour l’inexactitude qui ne modifie pas ma conclusion.


Le 04/04/2013 à 21h 09







Frenchix a écrit :



Bah oui autant le faire maintenant on a de l’argent a perdre.

Tu jettes peut être ton argent par les fenêtres mais pour certaines personnes ce n’est pas le cas.



Nous n’avons pas à payer pour ces rapias :) voila sur ceux bonne nuit à vous (k)





On ne peut juger d’un investissement que sur le long terme.


Le 04/04/2013 à 21h 06







AntonyToku a écrit :



Il faut se rendre compte que la ressource n’est pas utilisée aux dépens des voisins mais de façon satisfaisante pour chacun car chacun pie pour ça. On nous fait des pubs où on nous dit que petit frère peut jouer en réseau en même temps que grande soeur regarde youtube en hd et qu’en même temps maman fait du rattrapage sur le site de la chaîne . Ceci pendant que papa est en visiophonie avec son meilleur ami qui travaille au Guatemala… Ils ont fait des abonnements illimités.

Ma mère passe de la musique en boucle depuis un compte youtube, on est plusieurs dans la maison, je skype tout le temps, et mon frère aussi. Et on regarde plein de vidéos… Sans compter le jeu en ligne…



Quand on paie pour aller à la piscine, on ne nous demande pas de ne pas faire tant de kilomètres de brasses. Quand il y a trop de monde à la piscine municipale, la municipalité agrandit la piscine et/ou augmente les tarifs mais ne dit pas que c’est de la faute aux gens qui veulent nager régulièrement…



Si la piscine est déficitaire, une augmentation est compréhensible pour les habitants. Maintenant, je vois mal comment expliquer une augmentation si la piscine est largement bénéficiaire…



Une dernière chose, on considère la consommation par personne ou par abonnement, parce-que chez mon voisin ils sont 6… et qu’une amie est seule dans son studio. Ce serait con de comparer des truc pas comparable…







Chacun paye pour un accès. Tu ne penses raisonnablement pas que les FAIs vont se vanter que la capacité de leur tuyau est limité et devra être nécessairement partagée, quand ils peuvent faire penser le contraire au consommateur en martelant que leur accès est illimité ? La confusion et le mélange des termes n’est que dans l’esprit des consommateurs (leurs attentes ne correspondent pas à la réalité).



“augmente les tarifs” : je n’ai pas dit autre chose. Il se trouve que les FAIs ne veulent pas agrandir la piscine pour les quelques 5% ’d’assoiffés’ (dixit les FAIs) qui la monopolisent à 80%.



Ta comparaison s’arrête là. On peut facilement accepter qu’une entreprise privée ne soit pas gérée (généralement ; il y a des exceptions) par dessus la jambe (comme peut l’être n’importe quel service public comme une piscine) si elle veut rester profitable. C’est en période excédentaire que l’on reconnait les bons managers : ceux qui taillent dans les services peu rentables, ceux qui pensent à l’avenir en ajustant certains tarifs afin de maintenir un rapport qualité/prix de service/produits acceptable (cf Netfix l’année dernière aux USA), etc.



Bref, un gestionnaire de piscine n’a pas ces soucis, économiquement parlant, parce qu’il n’a pas de véritable client. Si la piscine est excédentaire, pas la peine d’augmenter les tarifs, sinon, vote au conseil municipal l’année suivante : l’argent est facilement disponible et la responsabilité de l’utiliser à bon escient s’évanouit rapidement avec cette facilité (sans compter les avantages électoralistes).



Tout cela pour dire que ton analogie a ses limites (tout comme la mienne de la pelouse à n’en pas douter).


Le 04/04/2013 à 20h 42







Frenchix a écrit :



On en revient au même les FAI n’ont pas anticipés, ils promettent mais ne tiennent pas la route.



Il faudrait chercher ce qui les pousse à ne pas investir : est-ce que quelqu’un leur a au moins demandé leur avis spécifiquement sur ce point ?



Je suis d’accord avec toi sur le fait qu’avec nos infrastructures actuelles les tuyaux vont être saturés mais il ne faut pas mettre ça sur le dos des consommateurs, c’est belle et bien la faute aux FAI donc à eux de se débrouiller sans nous mettre à contribution.[/quote]Je crains que les FAIs ne soit pas d’accord. Niel essaie de botter en touche en tâtant du côté de Google, mais comme l’a dit fort justement Klaba, ce combat-là est perdu d’avance. Orange tente de limiter les dégâts en investissant dans un concurrent de Google, les autres restant en attente avant de choisir leur camp.



Au final, quand toute la poussière sera retombée, le seul qui paiera sera évidemment toujours le même. Autant le faire maintenant en toute connaissance de cause (ce n’est pas gagné pour la frange qui abuse).


Le 04/04/2013 à 20h 36







carbier a écrit :



J’adore les gens qui parlent en non connaissance de cause.

Le CO2 est un polluant quand il dépasse une certaine concentration dans l’air… un peu comme tous les polluants atmosphériques. <img data-src=" />







Carbier toujours aux abonnés absents quand il s’agit d’étayer ses saillies alarmistes : alors cette norme elle vient ?

















































































































Astuce : consulter le dernier rapport de l’IPCC ne mène à rien, vu qu’il n’existe pas de norme (le CO2 n’est pas un polluant).


Le 04/04/2013 à 19h 59







Frenchix a écrit :



Je pense quand même qu’avec les moyens qu’ils ont ils peuvent faire quelque chose de viable





Ils l’ont certes fait jusqu’à maintenant. Mais les usages changeant plus vite que le diamètre de leurs tuyaux, ils se rendent compte que ce qui était valable jusqu’à présent ne sera plus soutenable dans l’avenir très proche (Netfix aux USA prend 50% du réseau).



Je vois globalement tout cela comme une préparation du public à accepter dans le futur un mode de paiement différentié selon les usages. Mêmes les bureaucrates européens (qui subsistent dans les bas-fonds de mon échelle d’appréciation de l’utilité de l’administration en générale) vont dans ce sens, c’est dire.



Nier le problème ne le fera pas disparaître et j’espère que les FAIs prendront leur responsabilité en temps utile avant qu’Internet ne devienne le joujou des Etats et des politiciens, bien content de pouvoir mettre la main dessus en blâmant les FAIs d’incompétence (on le voit poindre avec la théorie des infrastructures essentielles) : c’est vraiment le pire qui pourrait arriver. Payer maintenant pour éviter de perdre la liberté que procure Internet ne devrait effrayer personne.


Le 04/04/2013 à 18h 59







Frenchix a écrit :



lol mais tu crois que ton abonnement paye quoi en faite? Y’a aucune gratuité on le paye tout ça.



Et j’ai quand même du mal a comprendre que 5% des personnes mobilisent 80% de la BP sauf si bien sur elle est dispo comme je l’ai déjà dit mais dans ce cas il n’y a pas de problème.

La BP devrait être dispersé de manière logique.





La gratuité n’est effectivement qu’apparente : les gens semble penser que puisque leur accès est illimité, alors la capacité du tuyau derrière l’est aussi. Je ne sais pas comment les FAIs sont arrivés à ce résultats, mais s’il est avéré, alors la seule manière de résoudre “logiquement” ce problème d’allocation est de le faire suivant l’occupation du tuyau : c’est juste puisque cela correspond à l’utilisation.







Frenchix a écrit :



Si t’es tout seul t’a 100% de la bp, si on est deux c’est 50-50 etc …

C’est à dire que le bonhomme qui télécharge son prOn, il est tout seul il va dl à 100ko, toi si tu arrives t’as besoin de 20ko pour aller sur un site et ben tu les auras et le monsieur n’aura plus que 80ko ….

En partant de la tu devrais avoir suffisamment de BP pour faire ce que tu as à faire sauf si et je dis bien SAUF SI il y a trop de monde sur le réseau.

Donc le problème c’est bien le nombre de personne qui utilise le réseau et non 5% de ces personnes …



Ton raisonnement serait valable si tous les flux descendants de chaque connectés à un moment t étaient identiques en débit. Ce n’est jamais le cas en pratique.


Le 04/04/2013 à 17h 44







lateo a écrit :



Bref, j’ai du mal à comprendre la fixette que tmtisfree a sur les gros consommateurs, ce n’est pas dans ce sens que ma réaction première va.





Les FAIs seront forcés de répercuter les investissements nécessaires à l’élargissement de leurs tuyaux si leur financement, qui ne dépend actuellement que de la facturation de l’accès, n’est pas suffisant pour contenter leurs clients.



Personne n’imagine que la gratuité dont on bénéficie actuellement sur l’utilisation de ces tuyaux sera valable éternellement. Cela ne fait bien entendu pas les affaires des quelques profiteurs (dont quelques spécimens collectivistes ignares sont en maraude ici) auxquels l’article fait référence et qui essayent de défendre leurs abus comme n’importe quel profiteur au râtelier commun.


Le 04/04/2013 à 16h 25







lateo a écrit :



Comme tu l’as souligné toi-même, tu n’as pas de “part“ de BP…

tu as accès à la BP commune, à des conditions tarifaires (forfaitaires) avantageuses.



Dans ce contexte, le terme ‘part’ seul est effectivement mal choisi, j’aurais dû ajouter ‘relative’. J’estime simplement que quand tout le monde voit son débit diminuer parce qu’une minorité capte et abuse de la bande passante (note que ce n’est pas moi qui le dit) dont tous sont censé profiter, les FAIs sont en droits de différencier l’allocation en fonction des usages.



Je suis off (plus le temps et mes appels de marges à vérifier).



Et les enfantillages des 2 posts précédents ne méritent pas de réponse.


Le 04/04/2013 à 16h 18







Drepanocytose a écrit :



La bonne blague !





Pas de chiffres, un argument par autorité, et une pseudo justification de pauvre victime de ma tyrannie intellectuelle pour ne pas défendre ta position. Donc oui la bonne blague.


Le 04/04/2013 à 15h 58







Frenchix a écrit :



On va certainement pas non plus augmenter tes impôts parce que tu squattes 80% d’un espace public.



Surtout que les FAI n’utilisent pas ces méthodes coercitives digne du moyen-âge : ils alloueront et factureront simplement en fonction des usages, une manière certainement plus civilisée et naturelle de procéder.







Frenchix a écrit :



Tssss je ne sais même plus quoi te répondre.

Tout le monde n’a pas la science infuse et une grosse majorité des internautes ne savent pas ce que c’est qu’une bande passante.



Mais ils savent cliquer sur Youtube et ce que P2P veut dire.







Frenchix a écrit :



Aller maintenant on va tous déposer une petite larme à ces pauvres petits FAI qui sont dans le besoin.

Si ça te plait de te faire enfiler, que bien t’en fasse.



Je veux récupérer ma part de bande passante. Il n’est pas écrit que je payerai plus pour l’obtenir.


Le 04/04/2013 à 15h 49







eliumnick a écrit :



Donc si on te suis, il est possible de réserver de la BP ? :x





C’est ce qu’affirme les FAIs dans l’article :

5 % d’internautes mobilisent par leurs excès 80 % de la bande passante.


Le 04/04/2013 à 15h 48







Drepanocytose a écrit :



Tsss

Cte blague.

Et le privé qui est si utile, honnête et surtout intelligent et bon gestionnaire, pourquoi a-t-il accepté alors, puisque le cadeau était si mauvais ?

Je dirais même mieux : pourquoi a-t-il fait autant de lobbying à l’époque pour obtenir un si mauvais marché, et aujourd’hui pour le conserver ????

Mais pourquoi donc ? Seraient-ils si cons, dans le privé, de réclamer à corps et à cris des choses qui vont contre leurs intérêts ?



Sans deconner redescends un peu.





Qui a dit que faire du business même en partant d’une situation défavorable était contre l’intérêt du privé ? L’avantage du privé c’est qu’il s’adapte à son environnement ou qu’il disparaît sans causer d’autre tort qu’à lui-même : l’État et les collectivités ne peuvent pas en dire autant (vu la situation actuelle des finances publiques). Concernant ce que tu avances, tu as des chiffres spécifiques et crédibles qui le démontrent, ou c’est seulement pour continuer avec des jugements stupides sur des sujets que tu ne maîtrisent pas ?


Le 04/04/2013 à 15h 37







lateo a écrit :



Ils ont souscrit à un accès illimité.

Sans lire les petites lignes, certes, mais ils ont signé pour un accès forfaitaire illimité qu’on leur proposait à pas cher.



On peut bien entendu palabrer sur le bien fondé des accès illimités, mais in fine c’est le problème des commerçants ; les clients disposent comment ils l’entendent du service qu’ils paient au prix défini/proposé par le commerçant.





Le service ne se limitant qu’à l’accès, ils ont tout loisir de gérer le diamètre de leur tuyau à leur guise, ce qui viendra au vu les problèmes de capacité. Accès illimité n’implique pas bande passante illimitée.


Le 04/04/2013 à 15h 34







carbier a écrit :



C’est l’individualisme contre la solidarité et c’est con pour toi, mais dans notre société tu trouveras encore une majorité de personnes pretes à défendre cette mutualisation <img data-src=" />





Oh je n’en doute pas : les parasites ne prolifèrent que quand on ne traite pas. Le changement est un processus au long cours. Les Etats ‘modernes’ ont mis presque 2 millénaires pour abandonner le dogme religieux, les démocrates quelques siècles pour ancrer dans la tête des gens que le pouvoir divin n’existe pas, et les amoureux de la liberté beaucoup moins pour faire comprendre qu’échanger est un acte mutuellement bénéfique. Le reste viendra quand les gens auront compris que la satisfaction de leur intérêt et leur réalisation conduit logiquement et nécessairement à la satisfaction et à la réalisation de tous. Histoire, Histoire…


Le 05/04/2013 à 18h 37







misterB a écrit :



en tablette ?





C’est le sujet, non ?


Le 05/04/2013 à 15h 46

Je n’achèterai rien en dessous de 13 pouces en 16/10ème.

Le 05/04/2013 à 15h 41







gavroche69 a écrit :



C’est mieux non ? <img data-src=" />



Ça ne correspond pas à la réalité. Donc non.


Le 05/04/2013 à 15h 00







gavroche69 a écrit :



Mais quand des “ultra libéraux” décident de construire une Europe avec des règles fiscales et sociales totalement disparates qui ne servent qu’à leur profit, comment lutter contre des protections sociales inexistantes et des SMICS à 300 € comme c’est le cas dans bien trop de pays de la CE ?





Je te le refais en mode reality check :



Mais quand les collectivistes décident de construire à partir de pays à l’économie disparate une Europe avec une monnaie commune et des règles monétaires enfreintes par tous à la première occasion, comment lutter contre le vol légal des travailleurs et producteurs par tous ces gouvernements électoralistes qui dépensent irresponsablement dans le social ce que leurs laquais les banques centrales créent à leur demande ?


Le 05/04/2013 à 14h 42







gavroche69 a écrit :



Mais quand des “ultra libéraux” décident de construire une Europe …





… c’est du révisionnisme historique.


Le 05/04/2013 à 14h 37







gavroche69 a écrit :



Ça fait plaisir de voir que tout ne change pas et c’est tant mieux car on risquerait de s’ennuyer… <img data-src=" />





Le changement n’est intéressant que quand il apporte une plus-value quelconque. L’article n’est qu’un exemple parmi d’autres.


Le 05/04/2013 à 14h 33







ActionFighter a écrit :



C’est quoi un collectiviste ?

Quelqu’un qui pense qu’un château de sable se construit mieux à deux que chacun dans son coin?





Quelqu’un qui bâtit un baraquement sans fondation.


Le 05/04/2013 à 14h 15







ActionFighter a écrit :



Va dire ça aux communes qui ne reconduisent pas les contrats de gestion de l’eau avec des entreprises privées pour revenir à une gestion en régie communale <img data-src=" />





On dirait que c’est l’exemple à la mode dans le rang collectiviste en ce moment. Un d’eux m’a même assuré hier qu’il n’existait pas de chiffres pour le savoir, comme quoi chez eux la réalité se limite à que ce qu’ils croient.


Le 05/04/2013 à 13h 34

[Note à moi-même : surtout ne pas mentionner les bienfaits du marché et plus particulièrement de la mise en concurrence sur l’économie en général et sur notre porte-monnaie en particulier, car nos amis collectivistes/étatistes irascibles et/ou vulgaires pourraient penser qu’on les provoque alors qu’on ne fait que décrire la réalité (avec des chiffres).]