Sinon, c’est quoi ce truc de “il faut monter telle ou telle skill de ship avant l’extension, sinon vous ne pourrez pas navigué”?
Pour faire simple, si tu sais piloter un ship avant le patch, même si les prereq en skill changent, tu sauras le piloter après le patch…..
Sauf pour les destroyer et les Battlecruisers. Aujourd’hui si tu as BC et Dest, tu peux piloter tous les BC et Dest peu importe la race du vaisseau.
Après le patch, ces deux skills sont séparées en skills raciaux. Donc tu vas avoir Dest Caldari, Dest, Minmatar, Dest Amarr et Dest Gallente (le principe est le même pour les BC). Au moment du patch, CCP va regarder ton skill BC ou Dest et te donner les skills raciaux auxquels tu as droit. Sachant que pour avoir la skill raciale, il te faudra freg raciale à 3 et croiseur racial à 3 comme préalable.
Je donne un exemple parce que je suis pas super clair.
Exemple 1) Aujourdh’ui j’ai Fregate caldari à 4, croiseur caldari à 4, BC à 5 et destroyer à 5.
Après le patch, j’aurai Freg caladari à 4, croiseur caldari à 4, BC caldari à 5 et destroyer caldari à 5. Et rien d’autre.
Exemple 2) Aujourdh’ui j’ai Fregate caldari et Amarr à 4, croiseur caldari à 4, BC à 5 et destroyer à 5.
Après le patch, j’aurai Freg caladari et Amarr à 4, croiseur caldari à 4, BC caldari à 5 et destroyer caldari et Amarr à 5. Et rien d’autre.
Exemple 3) Aujourdh’ui j’ai Fregate caldari et Amarr à 4, croiseur caldari et Amarr à 4, BC à 5 et destroyer à 5.
Après le patch, j’aurai Freg caladari et Amarr à 4, croiseur caldari et Amarr à 4, BC caldari et Amarr à 5 et destroyer caldari et Amarr à 5. Et rien d’autre.
TL;DR:
Pour maximiser l’effet du patch, il faut se choper chaque skill frégate à 4 (préalable pour apprendre la skill croiseur correspondante), 1 skill croiseur à 4 (préalalble pour apprendre BC), les autres skills croiseurs à 3 et monter BC et destroyer à 5. Ce qui fait que après le patch tu auras les skills destroyeurs et BC raciaux à 5.
On revient plus sur le débat à mon sens. On ne peut pas légitimement reprocher à une entreprise dont la finalité est de gagner de l’argent d’utiliser les biais légaux qui permettent d’en dépenser moins. Il ne faut pas confondre droit et moral.
Maintenant, je comprends tout à fait le point de vu moral mais dans ce cas, plutôt que reprocher à une société, quelle qu’elle soit, d’utiliser ces biais légaux, il parait plus judicieux de réformer un système fiscal qui démontre ses limites depuis… Ben depuis le marché unique en fait, ce qui fait une bonne grosse paires de décennies…
Sur le sujet des versements à l’état, il ne faut pas oublier qu’une boite comme Amazon créé pas mal d’emplois. La création nette n’est sans doute pas aussi importante du fait de la destruction probable d’emplois ailleurs (mais qui reste à mesurer). Cette création nette d’emplois est créatrice de richesse en elle même via la consommation, les charges sociales, l’impôt sur le revenu et autres taxes et impôts. Je doute, et là je suis plus dans l’intuition, que le résultat nette soit négatif pour la France. Sans doute pas à la hauteur des attentes fiscales, mais positif.
Sur le sujet des subventions, sachant que ces programmes sont ouverts à tous et soumis à des commissions qui les valident, je ne suis pas choqué non plus qu’Amazon les sollicite. Encore une fois, il existe une possibilité, je ne vois pas pourquoi une entreprise se priverait de l’utiliser.
TLDR: Ne pas confondre droit et moral. Ce n’est pas parce qu’un système est mal foutu qu’il faut condamner ceux qui l’utilisent.
Le
29/11/2012 à
11h
45
FREDOM1989 a écrit :
C’est bien d’aider les tueurs de petits commerces…
Outre le fait que cela fait penser aux “débats” ayant existés sur les grandes surfaces, la FNAC et autres Virgin, mis à par une intuition dispose t-on de sources précises à citer pour mesurer l’impact réel?
Par ailleurs, et à part un attachement sentimental aux petits commerces (lesquels d’ailleurs? Libraires, Electroménagers, autres…) j’ai encore du mal à réaliser en quoi c’est vraiment un mal? On peut aussi y voir, compte tenu des couts substantiellement plus bas d’Amazon sur beaucoup de produits, un impact fort sur le pouvoir d’achat des français.
4 commentaires
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Le 29/11/2012 à 12h 57
@FREDOM1989:
On revient plus sur le débat à mon sens. On ne peut pas légitimement reprocher à une entreprise dont la finalité est de gagner de l’argent d’utiliser les biais légaux qui permettent d’en dépenser moins. Il ne faut pas confondre droit et moral.
Maintenant, je comprends tout à fait le point de vu moral mais dans ce cas, plutôt que reprocher à une société, quelle qu’elle soit, d’utiliser ces biais légaux, il parait plus judicieux de réformer un système fiscal qui démontre ses limites depuis… Ben depuis le marché unique en fait, ce qui fait une bonne grosse paires de décennies…
Sur le sujet des versements à l’état, il ne faut pas oublier qu’une boite comme Amazon créé pas mal d’emplois. La création nette n’est sans doute pas aussi importante du fait de la destruction probable d’emplois ailleurs (mais qui reste à mesurer). Cette création nette d’emplois est créatrice de richesse en elle même via la consommation, les charges sociales, l’impôt sur le revenu et autres taxes et impôts. Je doute, et là je suis plus dans l’intuition, que le résultat nette soit négatif pour la France. Sans doute pas à la hauteur des attentes fiscales, mais positif.
Sur le sujet des subventions, sachant que ces programmes sont ouverts à tous et soumis à des commissions qui les valident, je ne suis pas choqué non plus qu’Amazon les sollicite. Encore une fois, il existe une possibilité, je ne vois pas pourquoi une entreprise se priverait de l’utiliser.
TLDR: Ne pas confondre droit et moral. Ce n’est pas parce qu’un système est mal foutu qu’il faut condamner ceux qui l’utilisent.
Le 29/11/2012 à 11h 45