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crocodudule

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2757 commentaires

Le 03/05/2018 à 13h 41







127.0.0.1 a écrit :



Le plus simple c’est d’utiliser l’échelle de gravité BFMTV:



négligeable: pas mentionné sur BFM TV.     

faible: mentionné uniquement dans le texte en bas de l'écran.

moyen: mentionné uniquement par le présentateur en plateau.

grave: mentionné dans un sujet/reportage dédié.

très grave: mentionné par un envoyé spécial en direct.







 Très grave et urgent, primant sur toute information même si plusieurs morts et/ou lancement d’une bombe atomique et/ou astéroïde en approche qui va détruire la terre = johnny hallyday



Pour revenir à la news, l’avocat général s’il était en France on pourrait comprendre, le parquet n’étant plus que la courroie de transmission de la chancellerie et du ministère de l’intérieur (voire surtout de ce dernier).



Mais à l’échelle de la CEDH son indépendance est réelle, c’est donc triste de voir l’emprise de la position des Etats membres sur ses conclusions, surtout qu’il fait référence au principe de proportionnalité dans l’ingérence alors que sa position revient à ne plus faire se travail de balance, contournant le problème en affirmant que l’ingérence n’est pas grave donc on peut y aller sans se poser de question.


Le 02/05/2018 à 17h 11







OlivierJ a écrit :



La mésinformation c’est à la base ton commentaire initial, en mode troll en plus (caser “Jupiter” gratuitement et les évêques). Si tu trolles il ne faut pas t’étonner qu’on te réponde.

Quant au sondage, on voit que c’est compliqué pour les français avec leurs contradictions, et d’autres sondages parus ces dernières années montrent qu’il n’y a même pas besoin d’être au FN pour être réservé sur le sujet de l’accueil.



Ce n’est pas sérieux de dire que la loi Asile & Immigration a été écrite pour séduire le FN et l’aile droite LR, d’une part il s’agit de l’opposition systématique au gouvernement actuel, et d’autre part c’est impossible, et le gouvernement a autre chose à faire.





Alors le principe d’une “blagounette” du dredi c’est précisément une caricature pour faire rire.



Par contre le fond de mon propos reste le même: je le redis et pour le coup le plus sérieusement du monde, alors que l’immigration est économiquement et socialement un enjeu marginal (nous avons vécu des périodes migratoires au siècle dernier bien plus importantes, et encore aujourd’hui économiquement l’immigration rapporte plus que le cout lié aux prises en charge, aides etc…), pour des pures fins sondagières et donc électorales, macron et son équipe sont allés chasser sur les terres de la droite dure (ciotti, estrosi etc…) et de l’extrême droite.



C’est pas parce que tu ne veux pas admettre que macron soit sans colonne vertébrale et est donc capable à n’importe quel prix d’affaiblir ces adversaires afin d’assurer la réélection de son camp, que c’est moins vrai.


Le 02/05/2018 à 16h 48







OlivierJ a écrit :



Ce que je qualifie de discutable, c’est ce que j’ai cité et que tu dis à propos du FN à ce sujet.



Pour le texte de loi, j’ai déjà dit ce que j’en pensais…



(tu ris de quoi au juste ? De faire de la mésinformation ?)





Non mais la mésinformation c’est de ton point de vue, pour ne pas tirer toutes les conséquences de ce texte porté et voté par la majorité tu tentes d’y voir une autre lecture possible, mais la Loi asile & immigration est parfaitement FN-compatible et ce texte vient précisément attaquer l’aile droite et extrême droite de l’échiquier politique, qu’il s’agit de séduire:

https://www.nouvelobs.com/monde/migrants/20180207.OBS1855/sondage-migrants-seuls-37-des-francais-approuvent-la-politique-d-emmanuel-macron.html


Le 02/05/2018 à 16h 18







OlivierJ a écrit :



Point de vue discutable.

Et à mon avis pas trop un sujet de “blague”. On lit régulièrement ici (ou ailleurs) déjà suffisamment de mésinformations en tous genres pour ne pas en rajouter.





Je préfère en rire perso, pour le reste, si tu estimes qu’il y a matière à discution c’est véritablement que tu ne veux pas voir les choses en face: ce texte est une abjection.


Le 02/05/2018 à 15h 47







OlivierJ a écrit :



C’est fatigant de lire de la désinformation <img data-src=" />



(et même si on était vendredi, c'est mieux d'éviter les faussetés)      






D'une part la loi n'a pas été écrite par le président, d'autre part le FN a voté CONTRE la loi (en revanche il avait voté pour certains amendements). :windu:  



lemonde.fr Le Monde



« Au final, le projet de loi a été adopté par 228 voix contre 139 et 24 abstentions. Il a été approuvé par la majorité LRM-MoDem et le groupe UDI-Agir-Indépendants. Les Républicains et toute la gauche – socialistes, communistes et « insoumis » – ont voté contre, tout comme les députés frontistes »      






 (j'ajoute que comme beaucoup, y compris à LREM, certains aspects de cette loi me dérangent clairement, donc merci de ne pas me faire le procès de la soutenir)








Tu te satisfais de pas grand chose, le FN n'a pas voté l'ensemble du texte car il le trouvait trop gentil, mais a uniquement soutenu les amendements les plus durs.     





Je te fais aucun procès d’intention, le texte est abject mélangeant immigration et asile notions diamétralement opposées, limitant la possibilité de contester les décisions administratives et doublant le délai de rétention, actant que les enfants peuvent faire l’objet de cette mesure de privation de liberté, notamment.



Donc, oui clairement la majorité n’a plus rien à opposer au FN, puisqu’il n’a y pas de recours effectif possible, et la rétention des enfants est parfaitement illégale comme le rappelle régulièrement nos Juridictions dont la CEDH.&nbsp;



En d’autres termes, la possibilité de contrôle de l’administrative n’est que virtuelle, elle fera comme elle le veut (ou plus exactement comme le lui dira le ministère). Le tout avec la plus totale hypocrisie de la majorité, certains prétendant à des conditions “humaines” pour la fameuse rétention des gosses et twittant pour d’autres que le “délit de solidarité” avait été supprimé grâce à eux, ceci étant naturellement totalement faux.



Ils pouvaient tout aussi bien décider de dire qu’on a pas besoin d’une procédure administrative et repousser les mecs à la mer.

&nbsp;

Bref, ma blagounette du dredi n’est qu’un doux euphémisme pour décrire le texte voté par la majorité avec le soutien à minima idéologique de l’extrême droite…


Le 26/04/2018 à 17h 37







Jarodd a écrit :



On verra le bilan de Mahjoubi à la fin du quinquennat actuel, pour voir s’il en aura fait autant. S’il parvient à faire un discours de 5mn sans dire de bêtise, je considèrerai qu’il a fait du bon boulot.





5 min ca va être hard, peut être à l’aide de longs silences et des “eeeeeeuuuuuuuh…” entre chaque mot ^^


Le 26/04/2018 à 15h 15







gavroche69 a écrit :



Moi je note bien sur la photo la présence à l’assemblée d’un homme tellement “nouveau” et tellement “anti système” ayant eu de hautes fonctions dans le gouvernement précédent mais n’étant responsable de rien…



Comme c’est bizarre… <img data-src=" />





Peut pas toujours géré le pauvre Jupiter en robe de bure, il attend l’absolution des évêques qui doivent s’engager en politique pour corriger sa Loi asile et immigration (rien que l’association des deux termes…) votée comme un seul homme avec le FN&nbsp; <img data-src=" />


Le 26/04/2018 à 14h 55







Jarodd a écrit :



Placé, au moins, il fait marrer <img data-src=" />





Surtout, il permet plein de jeu de mots biens pourris là où c’est nettement plus chaud avec Mounir.



Mais il fait souvent aussi rigoler (jaune), notamment lorsqu’il explique sans sourciller qu’un droit est garanti même si on peut pas le faire appliquer, comme s’agissant de l’absence de sanction au défaut d’information de l’utilisation d’algorithme. Ou encore lorsqu’il dit qu’une disposition ne peut pas être adoptée (parce que le Gouvernement ne le veut pas) alors qu’il l’a fait adopté lui-même quelques mois avant.



Il faut lui reconnaitre un certain talent, moi je serai rouge de honte ou j’éclaterai de rire en disant de telles énormités, mais lui il te fait ça en vrai pro, disant tout et son contraire, tout en retournant sa veste sans jamais la froisser… <img data-src=" />


Le 26/04/2018 à 13h 56







Jarodd a écrit :



Valls c’est du passé. Si on demandait à Mounir ? (*) En plus il aurait une occasion de plus de taper sur Lemaire, il ne refusera pas&nbsp; <img data-src=" />





(*) de laisser un Post-it à l’attention du prochain secrétaire d’état au numérique, pas de faire le job, faut pas déconner non plus





Heureusement qu’il y a (*) parce que le Mounir il a largement démontré qu’il était uniquement là pour amuser la galerie, c’est le nouveau Jean-Vincent Placé pour moi ^^


Le 26/04/2018 à 13h 31

Ayant enterré la Partie Socialiste, un ensevelissement de plus ou de moins ça change pas grande chose, là il se dit qu’il pourrait aller aux funérailles de sa carrière en France pour tenter d’aller aux obsèques des autonomistes & indépendantistes à Barcelone.

&nbsp;

C’est plus un homme politique mais un agent mortuaire qui vent les concessions à 2€ comme aux primaires! <img data-src=" />

Le 02/05/2018 à 13h 36







Radithor a écrit :



à mon humble avis, je daterais la fin de l’action politique dite “modérée” à la ratification du Traité de Lisbonne par le Congrès en 2008 en déni de principe au “Non” du référendum de 2005 concernant la ratification du TCE. Et je citerais également l’apparition au second tour de l’élection présidentielle de 2002 de l’extrême-droite ultra-conservatrice. Et peut-être que les historiens futurs considéreront que la chute de la Ve République date du “Oui” au référendum de 2000 instituant le quinquennat et la corrélation totale entre le mandat présidentiel et le mandat législatif en dépit du droit de dissolution de l’Assemblée Nationale (AN) par le Président de la République et autres prérogatives du gouvernement face à l’AN (article 49-3 de la Constitution, établissement de l’ordre du jour de l’AN, etc) constituant ainsi un régime présidentiel en France sans réels contre-pouvoirs ni par le suffrage des Citoyens, ni par le vote de l’AN elle-même.&nbsp;




   NB: désolé pour cette partielle politique-fiction légèrement dystopique.







Toujours difficile de donner un sens à l’histoire moderne. Mais, il est certain qu’une rupture existe à compter du jour où l’extrême droite est arrivée au 2° tour, rupture dont on a pas encore pris la mesure, je le crains.


Le 30/04/2018 à 16h 44







Radithor a écrit :



On connaissait les lois d’émotion (pendant les mandats de N.Sarkozy, F.Hollande) : une circonstance, le plus souvent malheureuse, génère une réponse législative de l’État. On connait maintenant les lois selon les “méthodes agiles” des start-up : on fait des lois qui coûtent très peu financièrement et qui répondent à un besoin immédiat (le long terme, les droits fondamentaux… on aura toujours le temps d’y remédier plus tard, avec les moyens qu’on aura à ce moment là).





Sauf qu’à force de nier les principes qui fondent notre état de droit, les politiques dits “modérés” n’auront plus rien à opposer aux extrêmes.


Le 30/04/2018 à 15h 10







Jarodd a écrit :



Et sinon, la présomption d’innocence, ça existe toujours ? Est-ce qu’un appel évite cette mise au pilori, ou bien la première condamnation est définitive ? Ca fait peut-être partie de la réforme de la Justice, vu qu’il paraît qu’elle est trop lente et qu’il faut la startupiser, pardon, la “moderniser”.





Si la peine de publication, peine complémentaire, est prononcée dans le cadre d’une mesure assortie de l’exécution provisoire, alors la publication peut intervenir.



En pratique et au regard du type de contentieux, ça pourrait à mon avis concerner que des cas très graves avec mandat de dépôt.



Mais au moins théoriquement, c’est possible oui.


Le 30/04/2018 à 14h 27

“La juridiction administrative lui a en effet demandé de revoir sa copie pour que la diffusion de condamnations « soit proportionnée à la gravité de l’illégalité sanctionnée, notamment en ciblant le caractère obligatoire de celle-ci au seul cas de délit commis en bande organisée ».”



On est vraiment entré dans un monde effrayant où des principes aussi élémentaires que l’individualisation de la peine et sa proportionnalité (Beccaria quoi…) doivent être rappelés à des ubu-ubérisés du gouvernement qui pour faire de la com “tarteupnation” sont capables de bafouer tous nos principes.



Parallèlement, on acte la baisse d’autonomie de l’inspection du travail dont ses moyens et l’état de clochardisation de la Justice, tout ça pour faire de la mousse avec le “name & shame”, peu importe que cela puisse ruiner la vie de personnes prisent en défaut sans considération de la situation concrète du dossier.



J’ai notamment un exemple d’association culturelle 1901 condamnée du fait de la présence de bénévoles qui compensaient l’impossibilité d’embaucher du fait de la baisse des subventions, qui s’est faite condamnée se prenant les cotisations forfaitaires d’URSSAF pour trois bénévoles (lesquels venaient après le&nbsp; boulot donner un&nbsp; coup de main pour que la représentation du soir puisse se dérouler correctement)… Ces pauvres gens impliqués notamment dans les milieux défavorisés étaient totalement ko, j’imagine si en plus leurs noms avaient été jetés en pâture…



C’est parfaitement exact, la nouvelle génération de politiques n’est pas comme la précédente; ils sont pires, car dangereux, les principes fondamentaux ne sont plus pour eux des obstacles intellectuellement infranchissables si ça permet de faire de la pure communication, peu importe les conséquences.

Le 02/05/2018 à 13h 33







carbier a écrit :



Faux: l’université n’est pas l’alpha et l’oméga de la connaissance.

Rentrer à l’université c’est déjà commencer à se spécialiser dans un domaine. Domaine qui bien souvent est “cérébral”. Pour les domaines manuels il existe d’autres filières.



En fait ta pensée résume bien le problème de ceux qui sont contre la réforme de l’entrée à l’université (je n’ai pas dit que tu l’étais, juste que ton concept est repris par ceux la).

Or je ne vois pas en quoi les métiers et/ou l’apprentissage dit “manuel” serait moins gratifiant ou important pour la société que les autres.

Pas mal de lycéens s’orientent vers l’université par défaut, si tu mettais des critères pour que l’inscription ne soit pas obligatoire mais nécessite un minimum d’investissement cela ira tout de suite mieux.





Alors sur le même ton péremptoire: “faux”, l’université est historiquement pensée comme universelle et non comme destinée à préparer à l’embauche (même s’il est devenu impératif de préparer ce cap), c’est pas pour rien qu’on les désignes ainsi depuis le moyen âge: université = universitas venant d’universus soit; universel, général.



Et au passage, tu confonds le désœuvrement de quelques lycéens qui ne savent pas quoi faire le bac en poche, avec le rôle de l’université.


Le 30/04/2018 à 10h 36







alex.d. a écrit :



Tu te méprends totalement sur le salaire des enseignants en école d’ingénieur…





Je ne parle pas des écoles, mon propos vise bien les filières d’élite dans les Universités, sujet que je connais bien (à l’inverse des écoles).


Le 30/04/2018 à 10h 36







tpeg5stan a écrit :



tu ranges dedans les étudiants qui ne vont pas en cours, s’inscrivent juste pour avoir une bourse/sécurité sociale ou autres personnes qui font des études « pour voir » ? Je connais énormément de gens qui font 5 ans ou parfois plus, se « réorientent » entre 2 erasmus ou double-licence de filières en impasse…&nbsp;ah au temps pour moi, tu parles des formations comme « sciences po » ?

Je pensais que tu voulais dire une université classique, mais qui sélectionne ses élèves&nbsp;





Dans ceux qui ne se responsabilisent pas ? Oui, d’ailleurs je suis un peu extrémiste sur ce sujet; autant je ne supporte pas de voir le manque de moyens des Universités, autant je suis particulièrement irrités par ceux qui sont inscrits pour faire plaisir aux parents mais ne foutent rien.



On peut effectivement aussi parler de sciences po (il y a beaucoup à dire sur LES sciences po), mais plus particulièrement je parle des Université qui développent des filières d’élites en parallèle des filières classiques, par exemple les “school” (ex.: bizness-school, legal-school etc…) qui se créent au sein même des universités, qui sont en réalité des hautes écoles qui ne disent pas leurs noms dans la structure même universitaire.


Le 30/04/2018 à 10h 07







tpeg5stan a écrit :



Parce que ? D’un point de vue financier, éducatif ? Mieux vaut une université qui sélectionne ou un parcours que les étudiants ne finissent pas ?

Je ne comprends pas le fond de ta pensée (ne le prends pas mal, hein <img data-src=" /> ), tu veux dire quoi&nbsp;&nbsp;





Je ne suis pas certain de comprendre le lien que tu veux établir: les filières d’élite se caractérisent d’une part par la qualité de l’enseignement (généralement avec des profs qu’on attire à prix d’or et des moyens supplémentaires sur le plan matériel mais aussi pédagogique souvent en partenariat avec le secteur privé), d’autre part par le fait que le nombre de places est très limité imposant une forte sélection, et donc elles n’ont pas vocation à répondre à une formation universelle ouverte au plus grand nombre. C’est sur dernier point que les filières d’élite sont un non sens au regard de la mission de l’Université.



Pour ce qui est de l’échec des premières années, il a deux raisons:

. un manque d’accompagnement qui implique des effectifs et moyens pédagogiques en adéquation avec les besoins, ce qui n’est absolument pas le cas aujourd’hui,

. le fait que la fac impose une certaine autonomie de l’étudiant dans son apprentissage pour réussir. En cela en revanche je ne suis en rien choqué qu’un certain écrémage se fasse si l’étudiant ne se responsabilise pas (sous réserve du point 1, c-à-d que l’enseignement soit fait avec les moyens matériels et pédagogiques nécessaires).


Le 30/04/2018 à 09h 56







wpayen a écrit :



Disons que dans le cas présent, deux visions de l’université s’affrontent.



L’université ne peut pas être universelle (et accepter tout le monde sans filtrage sur simple Bac) et dans le même temps avoir vocation à être une voie d’excellence. Il y a un problème. Sans avoir accès à une corne d’abondance en matière de dotation, tu ne peux pas à la fois prendre tout le monde et former les meilleurs parce que les étudiants sont tous différents et ont tous des capacités d’apprentissage différentes.



Derrière se place aussi la question philosophique de “Quel est le but de l’université ?”. Parce que quelque soit le domaine (lorsqu’il existe un équivalent non-universitaire), l’université échoue dans la professionnalisation de ses cursus. Il vaut mieux faire un BTS+1 qu’une Licence même si les deux sont reconnus comme Bachelor par Bologne.

&nbsp;

Le gros problème d’ABP ou de ParcourSup c’est qu’ils jouent ou ont joué avec cette limite. Comment mettre en place un filtrage sans ouvertement dire que l’Université n’est plus universelle. Avant toute forme de discussion sur l’algorithme, il faut s’accorder sur le rôle et la définition de l’université.



Basiquement, en Suisse, l’Université est ouverte à toute personne ayant une maturité Gymnasiale (En gros, un baccalauréat général (S, L, ES) ou une maturité professionnelle (Bac pro) + passerelle. Mais tout le monde n’entre pas, par faculté, par Université, il y a des concours, justement faute de place. (Exemple de la faculté de Lettre de l’Université de Genève :https://www.unige.ch/admissions/sinscrire/conditions-admissions/conditions-parti…





Simple: l’Université n’a de sens que si elle est universelle et ouverte à tous (étant en revanche favorable à l’élimination par la notation, l’écrémage des premières années n’est pas pour moi anormal).



En revanche, alors que le budget des universités était déjà ridicule (faire la comparaison avec le coût d’un lycéen), “on” a décidé de passer à “l’autonomie” des universités: concrètement le budget global n’a que peu évolué, en revanche on a poussé les universités à créer des filières d’élite sur le modèle des grandes écoles au sein même des universités, ceci afin de nouer des partenariats de financement.



Au final, l’Université ne peut pas accomplir sa mission universelle faute de budget et on ne regarde plus qu’une chose; le classement de la filière d’élite au sein de l’université, mettant en avant quelques profs roitelets qui n’ont d’autres objectifs que d’afficher des performances comparables aux hautes écoles. Les autres profs, restant sans moyen pour former la majorité des étudiants (certains allant jusqu’à prétendre qu’indirectement, ils bénéficient de l’effet moteur de la formation d’élite, nouvelle application de la théorie du ruissellement probablement…).


Le 30/04/2018 à 09h 22







albion2049 a écrit :



85% ou plus d’une classe d’age obtient le BAC. Ce diplôme n’a plus aucune valeur. Si tu ne l’as pas tu ne peux rien faire, mais l’avoir ne t’ouvre aucune porte sans un bon dossier, hormis la Fac qui prend toute la misère du monde…





Oui c’est logique, on peut pas dire acceptez la mondialisation car elle va surtout impacter les personnes pas qualifiées alors qu’on assure un haut niveau d’étude, puis de formations continues, à tous ceux qui veulent les suivre.



Puis changer une partie de la règle du jeu en cours de route en disant que finalement on va structurellement organiser l’enseignement en entonnoir pour avoir une poignée de surqualifiés à charge pour les autres mal ou pas qualifiés de se débrouiller face à l’impossibilité de concurrencer les salaires des pays émergents.



Les facs qui s’organisent en filière d’élite sur le modèle des grandes écoles est un non sens. A charge pour elles de demander les moyens (financiers mais aussi pédagogiques) des ambitions qui leurs sont fixées, mais encore à notre organisation sociale d’arrêter de dévaloriser les personnes très diplômes sous le prétexte que beaucoup accèdent au diplôme: c’est le but.


Le 30/04/2018 à 08h 57







CryoGen a écrit :



LE BAC termine le Lycée et est un espèce de passe pour la suite : concours ou non. Ce n’est pas si mal.





Je sais que le discours actuel consiste à décrire le Bac comme étant le plus mauvais système, coutant cher et comme inégalitaire.



Je partage ton sentiment, car il reste un cap pour moi, mais surtout il est par rapport aux concours (organisés donc par chaque fac/école et donc à géométrie variable) ou du pur contrôle continu (nécessairement lié au lycée voire aux profs puisqu’il est organisé dans les établissements des classes de meilleurs niveaux que les autres), le moins inégalitaire.


Le 30/04/2018 à 08h 29

Celle-ci on la voyait venir ^^



Par contre, comme il est probable que le code soit communiqué de façon inexploitable (ou excessivement difficilement) comme dans les précédentes communications, il faudra (oui yakafokon) pas les lâchers pour obtenir une communication du vrai code source et pas le “retour de compil” avec une saisine TA. Et ça sera plus intéressant si c’est un gamin en attente sur parcoursup qui se met dans la procédure, on pourra faire jouer l’urgence, donc je lance l’appel:



Qui sur NextInpact est en attente ou refusé de fac/école sur parcoursup ?

Le 30/04/2018 à 08h 22







127.0.0.1 a écrit :



La procédure est rentable si elle convainc 5000 personnes de payer un film a 10€ plutôt que de le pirater.





Avis que pour l’essentiel la baisse du piratage vient de l’existence des offres type Deezer, spotify, netflix etc… et du passage au directdownload que de la “peur” de l’hadopi.


Le 27/04/2018 à 14h 53







Ricard a écrit :



Peu importe, ce n’est que de l’argent public après tout (tes impôts en partie), destiné à protéger les interets privés d’une poignée de nantis.





Non ce n’est pas l’argent “des très riches” donc ça va ^^


Le 27/04/2018 à 14h 52







trOmAtism a écrit :



Oui c’est beau.



Un peu comme l’expulsion de la ZAD qui coute un bras, alors que personne ne veut ces terrains/bocages.





Pourtant Macron a dit aux zadistes cette semaine que les règles c’étaient “bullshit”, ah non je me plante c’était aux étudiants américains ^^


Le 27/04/2018 à 14h 44







js2082 a écrit :



Enfin, ça, c’est quand ils ont des ordinateurs en état de marche qui ne datent pas du siècle dernier…





Pour ce qui est de “mes” juridictions, ils sont pas trop mal équipé en poste client, en revanche niveau serveur c’est vraiment minable. Par contre, je sais que pour d’autres juridictions, ils ont un équipement datant du début des années 2 000 et là c’est l’enfer ^^


Le 27/04/2018 à 14h 42







tpeg5stan a écrit :



D’ailleurs puisque c’est ‘dredi, on a plus de chances d’avoir une ostéogenèse imparfaite (maladie rare) que d’avoir son dossier transmis au parquet par la Hadopi&nbsp;<img data-src=" />





Ca me semble la comparaison la plus pertinente pour un dredi ! <img data-src=" />


Le 27/04/2018 à 13h 59







secouss a écrit :



Tkt ils vont informatiser ça au ministère de la justice <img data-src=" />



Ils sont On Fire à la Hadopi, en mode on est des dingues ! Ils doivent se croire sur le bateau de la justice naviguant à la recherche de pirate à couler !





Lorsque tu vois la tronche de cassiopée (logiciel des juridictions dont du parquet), ils partent de très très très très loin ^^


Le 27/04/2018 à 13h 58







gavroche69 a écrit :



Serais-tu en train d’insinuer que le parquet n’en a rien à cirer ?

Ça serait un comble… <img data-src=" />





On peut même dire que la parquet est flottant lorsqu’on porte la plinthe …

https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcS_8SzzJgTvFvkGfc9UYK82F9_tJ7d9VaaMOHYm9LR2gQhjjhzzmA

&nbsp;


Le 27/04/2018 à 13h 26

Lorsqu’on sait comment les parquetiers accueillent ce type de procédures, c’est à dire en s’en tapant dans 90% des cas et en disant, bon on va évacuer avec une composition pénale ou une CRPC, avec le sentiment de perdre du temps… c’est malin (en même temps, ça fait une stat de plus pour le ministère sans boulot).




D'ailleurs, c'était pas une des justifications de la création de l'HADOPI (pas que le parquet se tape totalement de ces infractions, même si c'est le cas), mais pour ne pas encombrer les Juridictions, traiter tout de façon automatique etc... ? Bref pour l'"efficacité" ?!? Ca devrait les inspirer pour le traitement par algos des infractions pénales ^^      






Bon après, effectivement 211 transmissions en 2017, les parquets peuvent encaisser, par contre avec un budget 9M d'€ pour l'hadopi, ça fait 42 000.00 € la procédure c'est un ratio super rentable pour lutter contre des films en VOD à 10 € ou des mp3 à 0.99 €&nbsp; :mdr2:

Le 27/04/2018 à 13h 37







hellmut a écrit :



à qui t’adresses-tu alors? ^^





Aux z’enmarches, moussaillon!


Le 27/04/2018 à 13h 30







hellmut a écrit :



Tu te trompes de cible, Verdier n’est pas au gouvernement.

Ce n’est pas à lui de lâcher la bride ni de donner des consignes aux parlementaires.





J’ai jamais dit qu’il était au Gouvernement ?!?


Le 27/04/2018 à 09h 03

Parcoursup: “Je ne doute pas que le comité d’éthique jouera son rôle afin de l’on aboutisse à un équilibre satisfaisant”.



Euh garçon, on a un truc qui s’appelle des députés, plutôt que dire que la Loi se fait en “comité d’éthique”, lâchez la bride à l’Assemblée qui aurait pu valider l’amendement introduit au Sénat, au lieu de demander à vos Parlementaires de purger la version adoptée au Sénat de l’obligation d’information et d’explication. Vous serez plus crédible d’une part et vous respecterez le pouvoir législatif d’autre part.



Au final, rien de tangible n’est annoncé sinon des “trajectoires” et qu’on a un super “groupe de travail international”, bel exercice de langue de bois!

Le 27/04/2018 à 12h 53







graphseb a écrit :



Pour rebondir sur le passage souligné :



De ce que je peux voir des plateformes de DDL, la part faite à la VO sous-titrée me semble augmenter significativement ces dernières années. Je pense que la suite logique de l’accumulation des contraintes (UE/FR) va agir en augmentant cette tendance, pour faire progresser la langue anglaise (ou tout autre langue des productions de masse) au détriment des autres. Pour de nombreux pays européens (dont la France), cette pseudo-défense de la culture aura sans doute des conséquences inverses : favoriser les cultures (?) dominantes, au nombre desquelles nous ne sommes pas (plus).



Le public geek, sans doute un peu en avance, regarde déjà massivement (les productions anglo-saxonnes) en VO non sous-titrée je pense…





Je n’ai pas fait attention à l’évolution de la proportion VF/VOST mais il est évident que s’agissant d’un mode de diffusion où la localisation de la boite n’a pas grande importance, si la règle devient trop contraignante dans un état ou (en l’espèce dans l’UE), l’entreprise ira se localiser là où c’est le plus avantageux pour elle.


Le 27/04/2018 à 12h 20

Ils peuvent disserter des années et adopter des textes à rallonge, mais ils rêvent totalement en pensant un instant qu’ils peuvent réguler des flux sur le net à travers les CSA & Co de chaque état membre.




 Au mieux, ils ne feront rien (ça serait au moins constant comme position ^^ ), au pire et s'ils tentent de devenir contraignant et que les boites concernées trouvent que ça les empêchent de travailler comme elles le souhaitent, elles localiseront leurs sièges hors UE ce qui n'aura aucune influence pour les utilisateurs mais par contre achèvera le développement de plateformes européennes. Et les CSA &amp; Co vont courir des années en disant "mais si, c'est en Français, c'est donc le public cible, Monsieur le Juge totalement impuissant hors UE faut faire quelque chose svp !" comme avec le RGPD ^^

Le 27/04/2018 à 08h 37







127.0.0.1 a écrit :



C’est dommage, d’autant qu’on a une excellente qualité de service public pour un cout vraiment modique.



#sarcasme





Pour ce qui est de la Justice (lente et submergée qui a vraiment besoin d’une réforme, mais surtout pas celle annoncée), voila ce que son budget représente (nous plaçant derrière l’Azerbaïdjan par habitant):

lemonde.fr Le Monde (petit tableau en bas).



Si tu estimes que les services publics coutent chers, c’est pas franchement à cause de la Justice…


Le 26/04/2018 à 17h 48







Patch a écrit :



Le plus rigolo, c’est que tout le personnel Justice a recu un mail de l’autre momie inutile comme quoi sa loi merdique est ultra-importante et indispensable à mettre en oeuvre… <img data-src=" />





Non mais “l’autre” comme tu dis elle est fabuleuse, elle a été partout dans les hautes strates des administrations, à l’éducation nationale, en passant au conseil constitutionnel pour finir ministre de la Justice, le tout en changeant de couleur politique en fonction du vent! Tu as le sentiment qu’elle est incolore et sans saveur juste là pour exécuter sans se poser la moindre question peu importe ce que “chef” du moment demande.



Elle s’est encore distinguée en sortant la semaine dernière, c’était sur France info si je ne me trompe pas, qu’il ne lui appartenait pas “de défendre les libertés” contre la Loi ayant intégré l’état d’urgence dans le droit commun au moment des débats, car, je cite, il ne s’agissait que de mesures de police administrative et non judiciaire, n’intéressant donc que le ministère de l’intérieur!



Et là, t’as mal à ta Constitution et ton Code de procédure pénale…

&nbsp; :eek:


Le 26/04/2018 à 17h 29







Arcy a écrit :



J’aime, une société privée juge et partie qui décide du montant qu’elle va taxer selon ses propres règles.



Quelqu’un aurait l’idée de filer les clés d’une prison à ses occupants pour faciliter leur réinsertion ?





Euh… tu as vu le projet de Loi de réforme de la Justice qui rend obligatoire le passage devant des sociétés privées (notamment en ligne) chargées (on ne sait à quel titre, ni qualité) de tenter une mesure de règlement du litige avant de pouvoir saisir un Juge? Tu as vu le passage sur le fait que c’est la CAF qui va fixer les montants des pensions alimentaires et plus le Juge, alors qu’elle est directement intéressée devenant là encore juge et partie ?



Si c’est pas le cas je t’invite à le faire pour découvrir que l’absence de garantie d’impartialité et le recours au privé va devenir la norme ^^



Pour un peu de lecture (les 4 fiches à droite):

http://www.syndicat-magistrature.org/Premier-decryptage-des-projets-de.html

(Le lien est celui du syndicat de la magistrature, mais c’est la position commune à l’USM (pas franchement à gauche et à l’inverse majoritaire chez les magistrats), aux personnels de Justice (dont l’UNSA là encore pas d’une rebellitude très marquée outre les classiques CFDT, FO etc…) et aux avocats).


Le 26/04/2018 à 15h 26







psn00ps a écrit :



Les ayants droits prêts à taxer les utilisateurs de Molotov



#traduisonsles





C’est plus précis que ça: les ayants droits souhaitent fixer eux-même la contribution exigée de molotov, dont ils vont justifier le montant sur la base d’une étude réalisée par eux-mêmes, c’est à dire en étant juge et partie, mais comme ils n’ont de compte à rendre à personne, ça n’a aucune conséquence ^^



Marc toi qui sait tout, plutôt que de faire des recours hadopi contre cette commission, tu ne peux pas nous dire comment on peut se faire embaucher au Conseil d’Administration ? <img data-src=" />


Le 26/04/2018 à 16h 34







nikogaug a écrit :



Mois ce qui me fait le plus peur, c’est la finalité du projet. OpenData des décisions –&gt; calcul du coup à l’avance pour savoir s’il est rentable d’intenté un procès et/ou calcul à l’avance pour savoir si commettre un acte illégal est rentable.





Alors on peut effectivement voir les choses ainsi (néanmoins je donne un secret de polichinelle; il est courant de faire budgéter le coût prévisible des indemnités voire des sanctions pénales à une entreprise bien avant toute procédure).



Néanmoins ta crainte pourrait être balayée par une autre plus probable puisque prévue dans l’actuel projet de réforme de la Justice; faire supporter le coût au justiciable de toute la procédure judiciaire (et pas que le coût apprécié “en équité” des frais de procédure de l’adversaire en cas d’insuccès).



Pour dissuader de faire valoir ses droits y a pas mieux; le conte du pot de terre (le faible économiquement) contre le pot de fer (le puissant économiquement) sera à nouveau d’une brulante actualité ^^


Le 26/04/2018 à 16h 06







Bourrique a écrit :



Disons que de manière générale, c’est plutôt les parasites intermédiaires qui font l’objet de nos foudres que les auteurs/ayants-droits(les vrais, moraux et patrimoniaux).



  Chacun a le droit de vivre de son travail, mais l'enrichissement des rapaces passe mal ici.        






  Et comme je suis dans la catégorie photographe/dev, ou l'inverse, il m'arrive de me battre pour que mes oeuvres artistiques restent en CC BY-SA-NC.        

Et quand je vend mon travail d'une soirée ou d'un WE (mariage,évènement, etc.) je vend la totale, sauf le BY, je tiens aux crédits et à ma pub.








  Dans les ayants droits (et le soutien ridicule à l'Hadopi d'ailleurs) y a aussi des acteurs/auteurs/musiciens/cinéastes pas simplement les "intermédiaires".       






 Et "l'enrichissement des rapaces" repose sur le même droit d'auteur que celui du photographe, du programmeur (en France) etc...       






 La différence fondamentale est l'organisation en lobby puissant s'agissant (de certains) du monde de la musique et du cinéma, chose que les autres "auteurs" n'arrivent pas à faire.       

&nbsp;

Mais fondamentalement les dérives des uns sont permises par le même droit (droit d'auteur et droits voisins).






 (rappelant que mon promos n'est en rien de dire qu'il faut "voler" les auteurs, juste que le droit d'auteur n'est pas un droit absolu et doit être concilié avec tous les autres).

Le 26/04/2018 à 14h 41







gavroche69 a écrit :



Ce que je trouve amusant dans cette discussion c’est qu’il y a pas mal de commentaires qui défendent plus ou moins le photographe alors que sur les droits d’auteur concernant la musique et les films c’est souvent unanimement contre les AD… <img data-src=" />



Pourtant, faire une photo de paysage ça prend bien moins de temps que faire une chanson ou un film… <img data-src=" />



Bon cette comparaison est volontairement ironique mais je trouve quand même qu’il semble bien y avoir 2 poids 2 mesures selon les AD concernés.





+1 certains commentaires s’agissant de ce que doit être le droit d’auteur est en fonction du sujet musique-ciné (gros méchants) ou photographie-programme (petits gentils) est clairement à géométrie variable. J’imagine qu’il y a plus de photographes-développeurs que de cinéastes-musiciens ici, chacun voyant les choses au travers du prisme de ses intérêts … <img data-src=" />


Le 26/04/2018 à 13h 41







Tandhruil a écrit :





  1. La cours est saisie pour :

    &nbsp;« L’insertion, sur un site Internet accessible au public, d’une œuvre librement accessible à l’ensemble des internautes sur un autre site Internet avec l’autorisation du titulaire du droit d’auteur constitue-t-elle une mise à la disposition du public au sens de l’article 3, paragraphe 1, de la directive 200129, lorsque l’œuvre a d’abord été copiée sur un serveur puis, de là, chargée sur le site Internet ? »



    Il n’est pas précisé “L’insertion, sur un site internet&nbsp; à but pédagogique et non lucratif (…)”

    L’avocat général fait de la communication à posteriori, c’est son rôle.





    1. Effectivement il n’y a pas de rapport entre les photos présentes dans un téléphone et celles réalisées par un photographe professionnel.



    2. L’exception sera avérée (ou pas) une fois que la CJUE aura rendu ses conclusions.





      1°/ Malgré tes dénégations, la question de but lucratif n’est pas en débat, il suffit de lire.



      2°/ Inutile de changer ton propos qui était de dire que si c’était payant c’était une œuvre. Aucun rapport donc entre le problème du photographe professionnel et la prise de vue par téléphone (étant précisé s’il en était besoin qu’une prise de vue par téléphone et par un amateur serait tout autant une œuvre, de même peu importe que son accès soit ou non conditionné au paiement d’une dîme).



      3°/ Euh oui c’est l’objet de la saisine préjudicielle ; savoir oui ou non si ça relève d’une des exceptions, donc ton commentaire précédent, à savoir que malgré une exception prévue il faudrait l’autorisation préalable de l’auteur, était totalement à coté de la plaque. Soit il y a exception et donc pas de demande d’autorisation préalable, soit il y a pas d’exception applicable et donc il est nécessaire d’avoir une autorisation préalable… C’est l’un ou l’autre et pas les deux comme tu l’indiquais précédemment.



Le 26/04/2018 à 13h 13







psn00ps a écrit :



Tu vois de l’argent partout, comme trop de monde <img data-src=" />

“la réparation du préjudice subi ” ne veut pas dire “payez moi”





Reprise du passage: “et demande la cessation du comportement en cause ainsi que la réparation du préjudice subi”

&nbsp;

Euh tu fais comment alors pour faire cesser une exploitation sinon en demandant une condamnation sous astreinte (donc des sïous) et pour réparer un préjudice irréparable en nature ?


Le 26/04/2018 à 13h 10







Tandhruil a écrit :



1/Pas la news mais les seuls conclusions de l’avocat général. L’avocat Général n’est pas la CJUE. D’ailleurs le dernier paragraphe de l’article précise : “Ces conclusions ne lient pas la Cour. ”

&nbsp;



&nbsp;

2/Etrange que Schwarzaufweiss.de ait préféré payer un photographe professionnel plutôt que d’utiliser tes photos dans ce cas.



&nbsp;

&nbsp;

3/Qui prétend le contraire ? Ce qui est reproché à l’école c’est que&nbsp; “(…) les intéressés [n’ont] obtenu son autorisation préalable.”

&nbsp;

En clair ils se sont assis sur la loi apriori et jouent les vierges effarouchés une fois qu’ils ont le nez dedans.





1/ Tu lies à l’envers, la Cour n’est pas saisie s’agissant de savoir s’il y a ou non une dimension lucrative, l’Avocat Général ne fait que lister les conditions d’application de l’exception au droit d’auteur, citant et balayant puisque ce n’est pas une contestation soulevée, le caractère non commercial.



2/ Il dit qu’il voit pas le rapport.



3/ Le principe d’une exception au droit d’auteur c’est précisément de ne pas avoir besoin de l’autorisation du dit auteur (ou de l’exploitant ou de son fils adoptif au 2° degré), sinon c’est plus une exception au droit d’auteur mais la cession d’un droit, celui d’exploiter l’œuvre.


Le 26/04/2018 à 13h 05







psn00ps a écrit :



Donc il doit se la fermer et accepter que son nom soit utilisé dans n’importe quel document,

quelqu’en soit le sujet. <img data-src=" />





S’il est cité, que l’œuvre est présentée strictement dans un cadre éducatif, sans but lucratif, sans porter atteinte à l’exploitation normale de l’œuvre, et si celle-ci n’est pas associée à un contenu portant atteinte à ses droits moraux, oui sauf à démontrer un préjudice, c-à-d exactement l’avis de l’Avocat Général (qui finalement élude la question de la “re”-publication).


Le 26/04/2018 à 12h 53







psn00ps a écrit :



Ca ne parle absolument pas d’argent.



Et le photographe a le droit de vouloir ne pas être associé sans qu'on lui demande.








Non non il est pas question d'argent ^^   



&nbsp;

“Le photographe professionnel qui a pris la photographie considère qu’il y a violation de son droit d’auteur car l’image a été utilisée sans son consentement et demande la cessation du comportement en cause ainsi que la réparation du préjudice subi.”


Le 26/04/2018 à 12h 40







Tandhruil a écrit :



&nbsp;Tout d’abord, rien ne vous permet en l’état d’affirmer que cette photo a été publiée sur le site web de l’école “dans un objectif éducatif et sans intérêt lucratif”. Avant de tirer une quelconque conclusion sur les intentions de l’école, attendons la décision de la cours .





Si… la news et les conclusions de l’avocat général rapportent qu’il n’est pas en débat la question de savoir s’il y avait ou non un but lucratif, y en a pas.



Ensuite si le caractère original de l’œuvre doit être pris en considération, c-à-d contenir “l’empreinte personnelle de son auteur” pour reprendre la formule consacrée, à défaut de quoi “l’œuvre” n’est pas protégée. Précisément, je dois avoir +20 photos de ce pont (refait d’ailleurs il n’est plus ainsi aujourd’hui) sur mon téléphone:

descendre pour voir la tof



Enfin, dans un strict cadre éducatif et s’il n’y a pas naturellement de dimension lucrative, je fais parti de ceux qui estiment que le seul droit dont peut se prévaloir l’auteur sont les droits moraux et s’assoir sur la moindre rétribution.


Le 26/04/2018 à 10h 43







recoding a écrit :



S’ils se lancent dans un projet de cette envergure, il va falloir qu’ils se renseignent effectivement sur ce qu’ils ont le doit de faire. Et réfléchissent encore une fois à l’accès à cette base/wiki.





Il faudra aussi qu’à l’inverse de celui de la photo de Cordoue, les photographes s’interrogent sur l’intérêt d’attaquer une école qui dans le cadre d’un objectif éducatif et sans intérêt lucratif, utilise à titre d’accessoire une photo (interchangeable avec toute autre pour avoir parcouru le portfolio du “photographe”) et donne un peu de notoriété à un illustre inconnu en citant la source faute d’avoir pu trouver l’auteur en l’absence de toute mention.



Heureux d’ailleurs que les conclusions de l’Avocat Général aillent dans le sens d’une telle exception au droit d’auteur.


Le 26/04/2018 à 10h 07







Jarodd a écrit :



Diffuser un exposé sur le site de l’école, à part dans un but pédagogique, je ne vois pas… Probablement pour que les autres élèves (pas forcément dans la même classe) s’instruisent, voient le travail des autres, en discutent, le commentent, … Ou que les parents voient ce que font leurs gosses, c’est peut-être un travail préparatoire à une excursion en Andalousie ?




En tout cas personne ne parle d'argent là dedans (à part le photographe), donc dire que cela n'a aucune valeur pédagogique, j'en doute fortement, c'est une affirmation basée sur rien.







On est d’accord, ça ou encore ils souhaitent créer une mini base des travaux des élèves destinée auX écoleS, une sorte de wiki-écolier. Bref l’intérêt pédagogique ou plus précisément éducatif me semble évident aussi.