Quandtu veux recharger 200 voitures à 19h, alors que le réseau ne peut décemment en alimenter que 100 (chiffres à titre d’exemple), je ne vois pas en quoi avoir le choix changera quelque chose.
Ben si, très logiquement le fournisseur va proposer différents tarifs en fonction de l’horaire pour tenter d’équilibrer la demande.
Toute solution inverse veut dire la mort de l’adoption de la voiture électrique, car si on doit dès à présent expliquer à l’acheteur (déjà téméraire) qu’il ne pourra pas recharger comme il veut sa bagnole, il va se tourner vers d’autres solutions moins contraignantes.
Le
20/08/2018 à
12h
21
barthous a écrit :
Linky, c’est surtout pour faire “peur” au consommateur.
Avec une consommation en temps réel, l’état essaie de faire changer nos habitudes soit en évitant les pertes (par exemple en améliorant l’isolation de l’habitat) soit en renouvelant les équipements (système de chauffage, eau chaude solaire, frigo A+++…)
Et ça intéresse les vendeurs, ce sont ces données qui seront vendues.
Mais tu peux avoir cet effet “peur” ou plus simplement prise de conscience, en ne transmettant pas par foyer les données. Que l’utilisateur y accède c’est une bonne chose (et c’est d’ailleurs le sens de la directive européen), que les opérateurs aient un global par quartier pourquoi pas, en revanche, comme tu le pointes le fait de transmettre ces données à l’échelle du foyer c’est juste pour faire de la prospection commerciale sans aucun avantage tangible pour l’utilisateur (c’est un peu la distinction mole introduite par la CNIL sur le suivi fin de l’utilisation qui serait désactivée par défaut).
Le
20/08/2018 à
12h
17
Tandhruil a écrit :
Ils en ont besoin pour baisser la production (transition énergétique).
Prenons un exemple les voitures électriques. Imaginons que tous les bobos d’Ile de France achètent un véhicule électrique pour aller travailler et le branche vers 19h le soir pour le recharger, il va falloir doubler le parc nucléaire pour encaisser la charge.
Imaginons maintenant qu’EDF (ou Engie ou Direct Energie) aient la main sur ton chargeur de voiture via Linky, ils peuvent décider de charger les voitures au moment ou la consommation est la plus basse et ne pas avoir à augmenter la production.
Présenté ainsi, ça veut dire que c’est pas toi qui décide du moment où tu recharges ta bagnole, çà me semble moyennement adaptée comme idée.
En revanche, faire des actions aux heures creuses, on peut déjà le faire avec les compteurs numériques, du coup je doute que linky change fondamentalement la donne sur ce point.
Le
20/08/2018 à
11h
07
Tandhruil a écrit :
Ce qui m’énerve le plus concernant Linky c’est le silence assourdissant
des producteurs d’électricité, EDF en tête, pour expliquer qu’ils en ont
besoin pour réguler la production.
Je ne crois pas une seconde qu’EDF ait besoin de ce type d’info pour réguler sa production, il voit dès à présent ce qu’il doit produire ou non pour répondre à la demande. Si on avait un réseau organisé en cluster, avec des minis centrales dans les quartiers pourquoi pas, mais pas avec notre façon de produire.
A mon sens ces saloperies de trucs linky n’ont d’intérêt que pour la concurrence afin d’évaluer le potentiel de tel ou tel secteur et prospecter: en mode “il nous faut x lignes de tel type pour être rentable, on va démarcher ici. Par contre, tel type de lignes c’est pas intéressant, inutile d’aller récupérer le client”.
Le
20/08/2018 à
11h
02
Jarodd a écrit :
Encore faut-il avoir l’occasion de palabrer… Dans ma résidence, on a reçu un e-mail “vous liniy a été installé il y a plusieurs jours”. C’est une méthode à la Obélix, “on frappe d’abord et on discute après” !
La même, j'ai reçu un courrier m'indiquant que l'installation serait faite par telle boite et que celle-ci annoncera son passage.
Sans la moindre annonce du jour de l’installation, un matin à 11heures j’ai eu une alerte m’indiquant que mon serveur perso était down, trois heures après mon serveur était à nouveau en ligne. En rentrant le soir j’ai pu découvrir un compteur linky…
Le
20/08/2018 à
09h
46
La CNIL (encore elle) après avoir laissé un petit espoir sur la possibilité de s’opposer à la collecte, a rédigé un communiqué, qui est annexé au courrier annonçant l’installation du compteur, qui indique que l’on ne peut pas s’opposer à l’installation et à la collecte car c’est une réglementation liée à des directives européennes (formulation erronée car à ma connaissance les directives évoquées n’imposent en rien une collecte individuel par foyer, et par ailleurs, particulièrement maladroite puisqu’il s’agit de faire porter le chapeau à l’Europe…).
Ce n’est qu’en regardant dans le détail qu’on découvre que théoriquement la collecte fine ne se fait pas par défaut imposant de recueillir préalablement le consentement de l’abonné (perso on m’a encore rien demandé et dès que j’ai du temps à perdre, je regarderai sur l’espace abonné d’enedis si effectivement par défaut la collecte fine est désactivée).
On aurait pu croire que la CNIL bataille un peu plus sur l’interprétation de la réglementation européenne, mais à l’image des emails B2B, à chaque foi elle fait primer une autre réglementation pour évincer les principes du RGPD.
Heureusement que le TA n’est pas lié par l’interprétation de la CNIL, même si les chances de succès sont faibles.
En fait je me demande si l’erreur n’est pas d’avoir porté la plainte devant la CNIL.
Celle-ci a traité ce qui est sous son périmètre de compétence et a estimé (à tort ou à raison) que ça ne valait pas une procédure de sa part.
N’y a-t-il pas une cour plus compétente en la matière pour ce genre de détournement ?
M’enfin, même si je suis d’accord avec le fait que “République exemplaire” ne rime pas avec zéro fautes, ça commence à faire beaucoup de couacs et dérapages dernièrement.
Le détournement de finalité est pénalement sanctionné, néanmoins il est probable qu’une plainte de ce type finisse aux oubliettes, les Parquets, débordés, attachant un intérêt très relatif à la question de la protection des données persos.
Donc après l’avis de classement du Parquet, ANTICORPS aurait du se constituer partie civile devant le Juge d’instruction, constitution qui inévitablement pose le problème de l’intérêt à agir de l’association (elle n’est pas elle-même victime, à mon sens seul un journaliste visé par les mails du ministère peut se constituer).
Donc la saisine de la CNIL était la solution la plus simple et (très théoriquement) la plus efficace.
Le
17/08/2018 à
14h
05
wagaf a écrit :
La faute/l’erreur est de s’être servi des listes de l’état pour faire de la promo personnelle. Le prix payé pour cette erreur aura été principalement politique et il semble probable qu’elle le regrette amèrement.
En revanche l’histoire de la protection des données personnelles des journalistes me semble tirée par les cheveux et principalement de mauvaise foi dans un objectif partisant.
En quoi? Les journalistes sont des sous-citoyens pour qui la protection des données persos n’est pas reconnue ?
Le
17/08/2018 à
14h
01
Et puis tu as la fameuse décision contre Darty, où la CNIL ne prend pas en considération la bonne ou mauvaise foi de l’entreprise, se contentant de déduire de l’obligation de sécurisation que tous les maîtres du traitement (sans considération de compétence) ont l’obligation de vérifier les logiciels qu’ils utilisent et ne pas le faire implique une sanction.
Là on est dans le manquement sanctionné uniquement sur la base d’un élément matériel, l’aspect intentionnel (qui n’existe pas d’ailleurs à ma connaissance en matière de sanction administrative) n’est absolument pas pris en compte.
Le
17/08/2018 à
13h
56
SebGF a écrit :
Tu as des exemples de décision de la CNIL entraînant une condamnation sans prise en compte de la bonne foi ?
De celles que j'avais déjà vu, généralement quand la personne ciblée est de bonne foi et oeuvre main dans la main pour se remettre dans les clous, elle s'en sort avec un rappel à l'ordre voire une obligation de diffuser un communiqué.
De mémoire l'une des dernières sanctions avec publication relative à un bailleur social: ce dernier mettait en avant (notamment) que la difficulté était involontaire, que si le problème existait bien il n'avait jamais été démontré le moindre usage détourné ou frauduleux, et surtout qu'il ignorait la difficulté jusqu'à la notification de la CNIL, réagissant et collaborant sans délai avec elle, chose reconnue par la CNIL dans sa décision.
Prenant en compte la bonne foi et la collaboration du bailleur, la CNIL a ramené l'amende de 150 000 € envisagés au départ à 75 000 € d'amende.
A mettre en parallèle avec la décision prise ici où du simple fait de la bonne foi (avancée en rien démontré faute de toute investigation), il n'y a aucune enquête et/ou un courrier de mise en demeure de se mettre en conformité.
Le
17/08/2018 à
13h
30
OlivierJ a écrit :
C’est trop compliqué à comprendre et à croire, certains ? Vous êtes fatigants quand même ceux qui ont un mauvais esprit systématique… Vous ne faites jamais d’erreur ? " />
(en plus du fait que c'est véniel)
Le problème n’est pas de ne pas reconnaître la possibilité d’une erreur, même si elle est grossière ici.
Le problème est le changement de cap donné par la CNIL alors que selon ses décisions (récentes notamment) la bonne foi n’est pas suffisante pour échapper à sa responsabilité. Là, sur de simples déclarations et sans la moindre investigation, la CNIL a pris pour argent comptant la réponse du secrétaire d’Etat s’agissant d’une prétendue erreur, pour ne même pas adresser une mise en demeure de se conformer, mais purement et simplement classer la plainte.
Ne te méprends pas, mon propos n’est pas spécifiquement lié au gouvernement actuel, comme indiqué dans mon commentaire précédent le fonctionnement de la CNIL ne peut pas lui permettre de prendre une véritable indépendance et créer une jurisprudence cohérente, et de fait depuis 40 ans ses décisions ne servent pas à grand chose faute de représenter un corpus juridique cohérent.
Le
17/08/2018 à
13h
11
Voilà qui est curieux, la CNIL reprend mot pour mot les éléments de langage dispensés par le premier ministre il y a 3 semaines pour justifier de son classement de la plainte.
Vraiment c’est une coïncidence étonnante…
… l’illusion n’aura vraiment durée qu’un temps, RGPD ou pas, scandale FB ou pas, semblant d’intérêt de la population pour la question des données persos ou pas, cette AAI reste fidèle à elle-même; elle n’est qu’un écran de fumée pour ne surtout pas défendre efficacement la protection des données à caractère personnel.
Ses décisions sont totalement incohérentes sanctionnant encore récemment et à plusieurs reprises le simple constat factuel d’un défaut de sécurisation (chose qui d’ailleurs ressort nécessairement des déclarations d’E.Philippe) peu importe la bonne foi avancée par les poursuivis, mais finalement on fait machine arrière, la simple erreur ou l’inattention permettant d’échapper même à une simple mise en demeure de se conformer, sans même parler de sanction…
Je suis très attaché à la protection des données à caractère perso, j’ai fait ma thèse dessus et je bosse encore beaucoup dessus, mais précisément je suis convaincu depuis mes études de la nécessité de la suppression de la CNIL pour à l’inverse former les Parquets et ajouter au Code civil un fondement juridique (autre que la simple faute).
A défaut, tous nos efforts pour protéger nos données personnelles seront vains, car la CNIL est entachée d’une erreur originelle; son lien avec les pouvoirs en places.
Les Tesla elles prennent feu toutes seules ou bien sont naturellement attirées par les rambardes en Autopilot. " />
" />
Le
17/08/2018 à
14h
52
ProFesseur Onizuka a écrit :
Et si t’avais sous la main un moyen facile de “copier” gratuitement une Tesla, sans en soustraire une à quelqu’un, tu ne le ferais pas “de toute ta vie”? " />
C’est très faisable, tu fermes les yeux, lâches le volant et demandes à une amie défoncée de passer à vélo et t’as toutes les sensations d’une Tesla ! " />
Le
17/08/2018 à
08h
15
Quiproquo a écrit :
Je confirme qu’il y a d’excellents films français (principalement d’avant 1970) qui sont introuvables en P2P, ou alors en VHSrip à peine regardable, tout simplement parce qu’ils n’ont jamais été édités en numérique, et ne passent jamais à la télévision. Certains existent en DVD, et n’ont jamais été numérisé en HD. Je n’ai en revanche aucune idée du coût de la numérisation du fond de catalogue, et du nombre de copies dématérialisées à vendre pour rentabiliser l’opération. Pour le coup, ça ne me choquerait pas que le ministère de la culture donne un coup de pouce.
Tu as énormément de cinémathèques qui ont des films de cette période, qu’elles restaurèrent et numérisent (pour celle de ma ville, honnêtement les versions numérisées sont généralement de bonne qualité), sans parler de la bibliothèque de france qui doit avoir une collection de malade, et qui les numérise également.
Néanmoins pour la diffusion/vente etc… il faut l’accord des ayants droits, lesquels le plus souvent ne répondent pas ou ont des exigences totalement ridicules. C’est surtout là que cela bloque, la matière première étant souvent déjà numérisée et directement exploitable (du moins au regard de mon attente de qualité).
Le
16/08/2018 à
14h
57
Commentaire_supprime a écrit :
+1. Un must-see de lui.
Et dont hélas le sujet reste d’une brulante actualité dans bien des coins du monde…
Le
16/08/2018 à
14h
38
le podoclaste a écrit :
Je confirme que Z est un putain de bon film.
On est d’accord, probablement mon préféré de Costa Gavras (que j’adore).
Le
16/08/2018 à
14h
28
Tandhruil a écrit :
Je suis d’accord, mais à mon avis les 10 millions de courriers c’était plutôt pour le dernier Star Wars que pour “Z” ou “La Nuit du Chasseur”.
Sinon il y a des chaines comme Paramount Channel ou TCM qui proposent régulièrement des films intéressants
Je te l’accorde, le piratage concerne essentiellement les gros films de maintenant. Chose qui finalement devrait convaincre les nayantdroits de se sortir les doigts du *; s’ils enrichissent leurs catalogues de films de qualité et difficilement trouvables autrement, ils auront un marché intéressant.
Le
16/08/2018 à
14h
20
Tandhruil a écrit :
1 an après on peut aussi acheter 5 films pour 30 € sur support physique (soit 6€ le film).
J'entends beaucoup dire que l'offre ne correspond pas aux "attentes" des consommateurs mais je n'ai jamais trouvé de personne faisant une proposition raisonnable (donc pas : "je veux un film en 4k disponible 1 semaine après sa sortie en salle pour 2€") des "attentes du consommateur.
On peut prendre le problème dans un autre sens, je suis loin de courir après le HD 1080p 4k++ X2 +sound36.1 et moins encore après le film qui vient de sortir.
A l'inverse donc, je cherche régulièrement des vieux films: il est rarissime que je trouve mon bonheur sur des plateformes de VOD, conservant encore des films qui viennent de VHS que j'ai capturé il y a quelques années (autant te dire que le son et l'image sont vraiment dégelasses ^^ ). Parfois j'en trouve en DVD mais à un prix exorbitant (20€ ou plus pour des films sortis il y a 60 ans...). Néanmoins, il m'arrive de trouver quelques vieux films... sur des plateformes illégales.
Je te donne un exemple, cherches le film Z il est vivant:
. tu ne le trouveras pas en VOD (au mieux certaines plateformes le référencent indiquant "pas encore disponible),
. tu le trouveras en DVD (est encore difficilement en terme de délai de livraison) mais au mieux à 20 €, ou à 90 € dans un pack du fait de la rétrospective Costa Gavras d'Arte,
. tu le trouveras relativement facilement sur des plateformes illégales...
C'est un film culte qui est vraiment à voir, comment expliquer une telle pauvreté de l'offre de VOD sinon par l'incurie des ayants droits qui ne font rien pour permettre l'accès à notre patrimoine culturelle ? (Là où à l'inverse tu peux trouver sans mal la dernière connerie sortie il y a 6 mois au cinéma).
Le
16/08/2018 à
10h
19
blob741 a écrit :
J’ai gravement buggé !
Comme indiqué, je suis quasiment certain que cela passe par la CRPC (qui rend bien un Jugement correctionnel), donc on est dans l’abatage, les parquets se cassant pas le bol à voir s’ils ont les éléments pour requalifier à la hausse alors que le but est de proposer une peine qui sera acceptée par le prévenu afin d’évacuer le dossier.
Le
16/08/2018 à
10h
15
PirateRoberts a écrit :
Je comprends pas comment les chiffres s’articulent…
10 millions de 1ers avertissements, 900 000 seconds, 3000 transmissions au parquet, ok, là je suis.
Sur ces 3000 dossiers transmis, c’est :
* 101 contraventions
* +9 délits de contrefaçon
* +62 ordonnances pénales (avec quel résultat ?)
* +731 “compositions pénales”
* +11 relaxes
* +232 sans suite
Soit 1146 cas traités sur les 3000 ? Les autres sont en cours, ou perdus dans un coin ?
Si j’ai le bon raisonnement et à supposer que chaque ordonnance ou “composition” (quel mot bizarre…) se traduise par une peine, ça fait 79% de condamnations sur les dossiers traités…
Y’a ptet que moi pour se poser des questions comme ça " />
Et sinon ca fait que 30.10% de condamnation (903) sur 3 000 dossiers adressés au Parquet.
Le
16/08/2018 à
10h
04
PirateRoberts a écrit :
Je comprends pas comment les chiffres s’articulent…
10 millions de 1ers avertissements, 900 000 seconds, 3000 transmissions au parquet, ok, là je suis.
Sur ces 3000 dossiers transmis, c'est :
* 101 contraventions
* +9 délits de contrefaçon
* +62 ordonnances pénales (avec quel résultat ?)
* +731 "compositions pénales"
* +11 relaxes
* +232 sans suite
Soit 1146 cas traités sur les 3000 ? Les autres sont en cours, ou perdus dans un coin ?
Si j'ai le bon raisonnement et à supposer que chaque ordonnance ou "composition" (quel mot bizarre...) se traduise par une peine, ça fait 79% de condamnations sur les dossiers traités...
Y'a ptet que moi pour se poser des questions comme ça
Ordonnance pénale ou composition pénale sont des modes alternatifs aux poursuites pénales, il y a une peine, généralement modeste (la prison est impossible par exemple), mais surtout l'obligation d'indemniser la victime. Précisément, la composition pénale n'est possible qu'avec l'accord de la victime, à défaut le parquet ne peut pas passer outre si la victime refuse se mode de traitement.
Je présume d'ailleurs que l'essentiel des 9 délits a été traité via la CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, qui est un mode alternatif au jugement), les parquets ayant autre chose à foutre que de consacrer du temps d'audience à ces procédures.
Voila voila, j'ai pas répondu à ta question pertinente, c'était juste un point info droit ^^
Le
16/08/2018 à
09h
47
darkbeast a écrit :
Liste noire, ça ne change pas, il faudrait qu’ils rendent compte que c’est inefficace.
Non mais ça va, ça coute un “pognon de dingue” mais comme à coté on est pas en période de restriction budgétaire, que les services publics ne manquent pas de moyens y compris ceux relevant de pouvoirs régaliens, honnêtement ça passe on peut continuer à financer pour le panache cette AAI !
Le
16/08/2018 à
09h
19
“une efficacité toujours en doute”, Marc arrêtes avec ça c’est inutilement blessant, les pauvres, en plus elle est zolie la nouvelle présidente…
Donc il faut pas les laisser dans l’expectative: y a strictement aucun doute sur l’absence totale d’efficacité de cette “police” financée par la collectivité mais uniquement dédiée à la protection de quelques intérêts privés !
“sans faire l’impasse avec la nécessaire liberté d’expression et d’information.”
Oui parce que le risque est malgré tout important.
Si je ne comprends pas les arbitrages de FB qui laissent sans mal un propos haineux, raciste, sexiste etc… malgré le signalement (ce qui devrait conduire à sa condamnation), je suis très perplexe sur l’idée de filtrage par avance, lequel conduira inévitablement à censurer des textes qui ne sont en rien problématiques.
Le
17/08/2018 à
14h
37
hansi a écrit :
dictature européiste,
François Asselineau,
La stasi européiste veille à ce que les moutons
“Toute personne pourra se prévaloir des instructions, circulaires, notes et réponses ministérielles « qui comportent une interprétation du droit positif ou une description des procédures administratives », à partir du moment où celles-ci seront publiées sur des « sites Internet désignés par décret » – tels que le futur « Code du travail numérique », précisait l’étude d’impact du gouvernement. Chacune de ces interprétations, « même erronée », sera alors opposable à l’administration (tant que ça n’affecte pas de tiers).Les instructions et circulaires ont par ailleurs vocation à être « réputées abrogées » si « elles n’ont pas été publiées » dans des conditions et selon des modalités qui seront fixées ultérieurement par décret.”
Avec ça le potentiel de bordel est juste énorme, rien que les circulaires ministérielles adressées aux URSSAF, où les agents eux-mêmes ne comprennent rien, qui sont alors retravaillées par les URSSAF elles-mêmes en interne…
De même avec les modèles de courrier de licenciement présents sur le site du ministère (ce qui est déjà très classe pour un ministère appeler du “travail”) qui peuvent conduire à des énormités…
Heureusement qu’il suffit de relever qu’un tiers pourrait être lésé par l’erreur pour revenir au droit, sinon autant plus s’emmerder avec des Juges pour trancher, “je m’a trompé de bonne foi en te licenciant du fait du message du stagiaire sur le site du ministère, donc t’auras pas droit à ton salaire na !” " />
Voila, j’ai pas la moindre idée de ce que tout ça va apporter, mais arrivée de nouvelles cartes veut dire baisse du prix des anciennes, donc je vais pouvoir remplacer ma GTS 250 par une petite GTX 1050 Ti " />
Au passage, c’est amusant de voir le retour du RT " />" />" />
Niveau données perso je pense pas que ce soit un problème : depuis quelques versions d’android, l’OS génère une adresse MAC aléatoire tant que tu es pas connectée à un réseau wifi. Donc les points d’accès d’un centre commercial ne pourront pas t’identifier de manière unique. Ils pourront par contre suivre ton cheminement je suppose. Mais si tu reviens le lendemain, ton adresse MAC aura changée donc pas de pistage à ce niveau.
Pour moi ça me semble quand même une sacrée avancée, pouvoir se géolocaliser en intérieur c’est quand même hyper pratique (tant que bien sûr on ne puisse pas nous traquer/identifier).
Si l’identification se fait uniquement via l’adresse MAC il est exact que les dernières générations de phone permettent de limiter le danger de traçage.
Néanmoins et par principe l’enregistrement de l’adresse MAC pour suivre les clients dans un centre commercial est interdit , la CNIL n’autorisant plus que le traitement d’une partie de l’adresse afin d’avoir un “fort taux de collision” possible, le tout naturellement avec l’information préalable selon la décision de la CNIL de 2014, obligation qui n’est plus suffisante à mon avis depuis le RGPD imposant un consentement préalable et pas une simple information.
Par conséquent, permettre le traçage alors même qu’il n’y a aucune connexion, par définition ça me semble contraire à la réglementation actuelle, même si l’adresse MAC change régulièrement et ça favorise les traçages sans accord (même si je ne suis pas dupe sur le fait qu’on l’est déjà largement).
Le
13/08/2018 à
15h
12
Le simple fait que cela puisse donner la position sans être connecter à la borne laisse présager de l’utilisation qui en sera faite.
D’accord, le signal mobile permet déjà de faire de la triangulation sans poser la moindre question, reste qu’on est dans une autre échelle (théorique) en terme de précision et qu’on n’avait probablement pas besoin d’en rajouter …
En France pour te protéger de cela, tu as l’exception d’éducation, qui te protège normalement des poursuites de ce genre.
En réalité, il existe sur le plan européen, mais du fait du partage au public via le site de l’école ce n’est pas applicable.
Le
13/08/2018 à
10h
24
recoding a écrit :
Le problème de cette approche c’est que du coup la justice se retrouverait dans la situation de juger de l’originalité d’une œuvre, voire de sa qualité… Or je ne suis pas sûr que ce soit son boulot ou de sa compétence…
Et puis cela créerait un flou: on pourrait reprendre les photos qu’on juge communes, pas celles qui sont plus “artistiques” ou “subjectives”. Dans un sens ce serait du bon sens, mais le problème c’est que tout le monde ne partage pas le même bon sens " />
C’est généralement l’argument avancé par ceux qui soutiennent une vision large de la notion d’originalité, vision plutôt consacrée par la Jurisprudence (cf. le cas de l’urinoir de Duchamp).
Néanmoins, cette vision comporte des inconvénients importants sur les risques d’action en contrefaçon et au final protège moins l’auteur, qu’une vision plus stricte sur l’originalité (naturellement, il ne doit pas être question d’apprécier de la qualité de l’œuvre).
Le
13/08/2018 à
10h
01
eb303 a écrit :
Ca n’a rien à voir, ça n’est pas le sujet qui est soumis au droit d’auteur, c’est la photo… Le photographe est un pro, il fait valoir son droit, ça me paraît assez normal…
Par contre, si je comprends bien, la photo avait été téléchargée, puis sa copie incluse sur le site de l’école. La conclusion aurait-elle pu être différente si le lien avait directement pointé sur le site d’origine? Parce que là, le photographe gardait beaucoup plus de contrôle sur la diffusion de sa photo…
Si cela n’est pas le sujet de la question soumise à la CJUE, néanmoins la question est pertinente car normalement sans caractère d’originalité (qui a donné lieu à d’interminables revirements de jurisprudence), il n’y a pas lieu à la protection par le droit d’auteur.
Le
13/08/2018 à
09h
59
Bhaal42 a écrit :
Ce qui me choque le plus dans ce genre de procés c’est qu’une photo “de paysage” puissent être considéré comme assujetti au droit d’auteur.
Par contre, ça me rappelle un cas où un architecte avait fait valoir son droit d’auteur pour interdire l’utilisation commerciale de photos de sa batiment.
On est d’accord, car la photo du pont, que je connais très bien, présente selon moi une originalité très relative: j’ai plusieurs photographies du dit pont (aujourd’hui rénové) que l’on pourrait mettre à coté de celle du photographe et le cadre, la perspective et la luminosité (à mon gout trop fortement exposé s’agissant de la photo litigieuse) sont très similaires pour ne pas dire identiques: on a pris par jour de grand soleil le pont et en arrière plan la cathédrale, et comme on est pas manche on a cadré plus ou moins la même chose puisque c’est l’intérêt de la vue offerte par ce pont… (étant précisé que je n’ai aucune prétention d’être un “photographe”).
Comme dit, finalement le problème est surtout du coté des concepteurs d’objets connectés qui ne font pas le boulot qu’au niveau du protocole lui-même. Après, au regard du nombre de failles qu’on peut trouver sur les objets connectés, l’attaquant aura probablement plus envie de poutrer via une faille spécifique à l’objet que via le protocole BLE au regard des conditions exposées dans l’article.
StephaneGames a écrit :
Juste une aparté pour signaler la mise en ligne de la nouvelle version de lite.qwant.
Pour le moment, le résultat de recherche que j’obtiens le plus est : internal server error :-)
Les fonctions de maintient de file et changement sont encore trop “basiques” (il s’agit avant tout d’une analyse de proximité via des capteurs) pour être considérés comme de l’intelligence. Surtout qu’il n’y a pas réellement de prise de décision, l’action reste à la demande du conducteur (le conducteur met le clignotant, le véhicule a ordre de tenter un changement de file).
La mienne est pas autonome néanmoins (mais je peux le désactiver naturellement), elle pile toute seule à l’approche d’un obstacle (en l’espèce les feuilles de ma haie, c’est d’ailleurs super stressant lorsque tu sais pas qu’elle peut faire ça ^^ ).
Le
09/08/2018 à
09h
52
Patch a écrit :
Pour gérer la luminosité ou lancer une appli, c’est vrai que c’est d’un compliqué tous les paramètres à prendre en compte… " />
Même pour des choses biens plus complexes, on “commence” à découvrir (même si l’offensive marketing n’avait pas échappé à certains) qu’il a été fait beaucoup de mousse sur l’IA, pour une effectivité sans rapport avec la réalité.
Dans le domaine du droit ; la réalité est à des années lumières de ce qui a été annoncé et le retour de bâton auprès des professionnels fait mal à ceux qui ont tenté d’enfumer leurs mondes.
Surtout en dehors de l’opensource point de salut: il n’y a aucun intérêt à soutenir des boites aux sources fermées, d’une part car cela ralenti inexorablement les progrès en matière d’IA, ensuite parce que si un jour (c’est pas demain au regard des présentations que j’ai pu voir…) un outil est pertinent alors il ne peut être détenu par un seul mais doit être accessible à tous sauf à renoncer à nos principes élémentaires :
Je note que récemment encore et dans un autre domaine, l’IA déjà annoncée comme surclassant les médecins pour traiter les cancers, n’a donné que des résultats à la con voire dangereux (prétextant comme toujours ne pas avoir travaillé sur les bonnes données… air connu maintenant) :
L’IA est un super sujet de recherche et offrira sans doute des solutions très intéressantes (je doute néanmoins que l’on puisse se passer de la surveillance humaine, sinon avant un bon moment).
Mais pour moi l’intégration de l’IA proposée à ce stade dans les outils grands publics est totalement prématurée aux regards de l’efficacité réelle d’une part et, d’autre part, du fait que les prétendus avantages de cette techno ne compensent en rien les risques inhérents aux technos de profilage (notamment s’agissant des données persos.) : typiquement ce que tu dénonces s’agissant d’utiliser l’IA pour régler la luminosité.
Il est d’ailleurs souhaitable que les constructeurs permettent de désactiver totalement l’aspect IA, en laissant le choix à l’utilisateur.
Le
09/08/2018 à
08h
30
SirSeto a écrit :
Mais… Faut pas rêver, ces données ils les ont depuis toujours ; très certainement depuis les toutes premières version d’Android.. Donc rien de neuf.
La différence aujourd’hui et qu’ils proposent à l’utilisateur un dashboard présentant ces données.
Comme indiqué, je ne pense pas que pour l’instant le niveau de poutrage de données soit fondamentalement différent de la pratique actuelle.
En revanche l’approche elle est nouvelle; la prétention paternaliste et détestable de l’aide au bien-être par google (& co) tente de légitimité une plus grande voracité s’agissant de la collecte et le traitement de donnés pour un profilage général de l’individu et, là, il y a pour moi dans cette approche une ligne rouge qui ne devait pas être franchie.
Je connaissais pas ce site, dommage qu’il soit à l’arrêt car y a des trucs bien drôles.
Le
09/08/2018 à
08h
22
Patch a écrit :
Le mot a été francisé.
En italien ca s’écrit scenario / scenari, en francais scénario / scénarios.
Bon ben voila on a bien fait avancer le débat sur la dernière AI d’android moi je trouve " />
Le
08/08/2018 à
16h
37
Z-os a écrit :
Va pour le débat de fonds !
Si je ne m’abuse, en italien : lo scenario / gli scenari
Dans quelle langue écrirait-on scenarii ? " />
En italien moderne un seul i et pas d’accent, pour un langage plus ancien ii (et toujours pas d’accent). " />
Le
08/08/2018 à
16h
01
Tom801 a écrit :
Et donc c’est quoi ta solution plus user friendly pour faire ces scénarios quand on n’a pas l’IA ?
Je veux pas faire ma sucrette mais parce que je pense qu’il est temps de relancer un débat de fond ici: c’est scenarii (à la limite scenari, mais pas d’accent et os).
Le
08/08/2018 à
14h
11
Tandhruil a écrit :
Donc en plus de m’écouter en permanence, mon smartphone me filmerait en permanence également ?
Comme dirait je sais plus qui au début du fil de discussion, “quel est le problème ?” " />
Le
08/08/2018 à
12h
43
Dj a écrit :
On ne dit pas “Android 9 Pie” mais “Android Pie bâton croix”
D’ailleurs un sous titre “habemus papam” ça serait bien non?
Le peuple il a faim et il veut changer de régime !?!
Le
08/08/2018 à
09h
10
spidermoon a écrit :
Pour moi, c’est du gadget. J’ai désactivé Google. Marre de cet assistant qui se lance quand j’appuie un peu trop longtemps sur home ou quand je manipule mon casque bluetooth. J’ai aussi désactivé tout les historiques, sauf celui des vidéos vues sur Youtube.
Sur le dernier honor je n’arrive pas à le désactiver complétement, s’il ne réagit plus à “ok google” lorsqu’il est en veille, en revanche si je dis “ok google” alors que l’écran est activé il me demande si je veux réactiver l’assistant vocal.
Ca implique nécessairement qu’au moins avec l’écran actif le téléphone est en mode écoute.
Le
08/08/2018 à
08h
35
Patch a écrit :
Depuis que j’ai réglé la luminosité le 1er jour d’utilisation de mon tél il y a 2 ans 1⁄2, je n’y ai plus touché, je laisse faire le capteur de luminosité ambiante. Et j’avoue ne jamais avoir vu ni entendu personne faire autrement…
Du coup, c’est quoi l’intérêt de ce machin?
Tu le sais très bien, tout ça est un prétexte pour élargir le flicage: l’intérêt de l’AI pour adapter la luminosité est anecdotique, tout comme le fait de t’aider à décrocher de ton téléphone parce que l’utilisateur en serait incapable lui-même, mais sous prétexte de se préoccuper du “bien-être” de l’utilisateur (comme si notre bien-être dépendait des outils de google…) certains vont baisser la garde et laisser la machine poutrer leurs données pour pouvoir activer des trucs à l’intérêt dérisoire.
Le
07/08/2018 à
13h
24
Elwyns a écrit :
Cest quoi l’ia d’un téléphone ou machine learning ? Je vois l’exemple de la luminosité selon les heures de la journée, c’est pas un peu ce que fais le capteur de luminosité au final ? Ou encore une bête application à paramétré de telle heure à telle heure ? J’ai beaucoup de mal à comprendre l’intelligence artificielle sur les téléphonesest ce car c’est du marketing comme le blockchain ou car je suis pas artificiel ?
L’idée de départ est de partir du principe que par l’IA on va simplifier l’interaction machine/homme ce dernier, non fiable et imparfait, limitant son temps de cerveau disponible pour son phone (ou autre) à quelques usages parce qu’il a encore une vie sociale, euh pardon, les marketeux te diront par incompréhension du fonctionnement/possibilités d’utilisations.
Ils ajouteront rapidement dans le discours qu’en plus cela permet de lutter contre les inégalités entre les power-users et les autres en évitant le blocage d’une interface complexe, en réalité les vieux pas foutus d’asservir leurs cerveaux comme le font sans mal les plus jeunes.
De ce que j’ai pu voir des assistants vocaux, on a le poutrage de données présenté comme nécessaire pour permettre l’utilisation de l’IA, en revanche le service ressemble plus à un copain bourré en fin de soirée qui capte plus rien qu’à la moindre forme d’intelligence (ou alors celle de l’amibe) (néanmoins, ça permet de trouver un interlocuteur à ton copain réellement bourré en fin de soirée).
Est-ce que l’on pourrait avoir plus de renseignements concernant l’ANFR.
Leur moyens ne sont pas «illimités et elle ne commande des tests que pour un peu moins d’une centaine de mobiles par an en moyenne». Cela veut dire qu’elle sous-traite ou bien réalise qu’elle réalise ces tests en interne ?
Quel est son budget, combien de personne y travaillent svp ?
Voir le dernier rapport consultable à partir de la page 74
ANFRIls seraient un peu plus de 300, mais le personnel dédié aux tests ou l’éventuel recours à des prestataires extérieurs n’est pas précisé.
Le
08/08/2018 à
08h
57
linkin623 a écrit :
Promis juré, on vous certifie qu’on respecte la réglementation !
Ah on a croisé les doigts dans le dos…
PS : le secret des affaires, c’est comme le secret défense, ça permet de faire ce qu’on veut tant que ça éclabousse pas trop.
C’est exactement ça et on imagine pas à quel point c’est employé, on pense immédiatement aux nouvelles technos, mais rien que dans le bâtiment les trucs auto-certifiés dont tu ne peux rien savoir et dont il s’avère à l’expertise que la norme ou le certificat n’a absolument pas été respecté(e)…
2757 commentaires
Berre-l’Étang s’oppose aux compteurs Linky devant le tribunal administratif de Marseille
20/08/2018
Le 20/08/2018 à 12h 38
Le 20/08/2018 à 12h 21
Le 20/08/2018 à 12h 17
Le 20/08/2018 à 11h 07
Le 20/08/2018 à 11h 02
Le 20/08/2018 à 09h 46
La CNIL (encore elle) après avoir laissé un petit espoir sur la possibilité de s’opposer à la collecte, a rédigé un communiqué, qui est annexé au courrier annonçant l’installation du compteur, qui indique que l’on ne peut pas s’opposer à l’installation et à la collecte car c’est une réglementation liée à des directives européennes (formulation erronée car à ma connaissance les directives évoquées n’imposent en rien une collecte individuel par foyer, et par ailleurs, particulièrement maladroite puisqu’il s’agit de faire porter le chapeau à l’Europe…).
Ce n’est qu’en regardant dans le détail qu’on découvre que théoriquement la collecte fine ne se fait pas par défaut imposant de recueillir préalablement le consentement de l’abonné (perso on m’a encore rien demandé et dès que j’ai du temps à perdre, je regarderai sur l’espace abonné d’enedis si effectivement par défaut la collecte fine est désactivée).
On aurait pu croire que la CNIL bataille un peu plus sur l’interprétation de la réglementation européenne, mais à l’image des emails B2B, à chaque foi elle fait primer une autre réglementation pour évincer les principes du RGPD.
Heureusement que le TA n’est pas lié par l’interprétation de la CNIL, même si les chances de succès sont faibles.
Promotion du livre de Marlène Schiappa : la CNIL classe la plainte d’Anticor
17/08/2018
Le 20/08/2018 à 08h 08
Le 17/08/2018 à 14h 05
Le 17/08/2018 à 14h 01
Et puis tu as la fameuse décision contre Darty, où la CNIL ne prend pas en considération la bonne ou mauvaise foi de l’entreprise, se contentant de déduire de l’obligation de sécurisation que tous les maîtres du traitement (sans considération de compétence) ont l’obligation de vérifier les logiciels qu’ils utilisent et ne pas le faire implique une sanction.
Là on est dans le manquement sanctionné uniquement sur la base d’un élément matériel, l’aspect intentionnel (qui n’existe pas d’ailleurs à ma connaissance en matière de sanction administrative) n’est absolument pas pris en compte.
Le 17/08/2018 à 13h 56
Le 17/08/2018 à 13h 30
Le 17/08/2018 à 13h 11
Voilà qui est curieux, la CNIL reprend mot pour mot les éléments de langage dispensés par le premier ministre il y a 3 semaines pour justifier de son classement de la plainte.
Vraiment c’est une coïncidence étonnante…
… l’illusion n’aura vraiment durée qu’un temps, RGPD ou pas, scandale FB ou pas, semblant d’intérêt de la population pour la question des données persos ou pas, cette AAI reste fidèle à elle-même; elle n’est qu’un écran de fumée pour ne surtout pas défendre efficacement la protection des données à caractère personnel.
Ses décisions sont totalement incohérentes sanctionnant encore récemment et à plusieurs reprises le simple constat factuel d’un défaut de sécurisation (chose qui d’ailleurs ressort nécessairement des déclarations d’E.Philippe) peu importe la bonne foi avancée par les poursuivis, mais finalement on fait machine arrière, la simple erreur ou l’inattention permettant d’échapper même à une simple mise en demeure de se conformer, sans même parler de sanction…
Je suis très attaché à la protection des données à caractère perso, j’ai fait ma thèse dessus et je bosse encore beaucoup dessus, mais précisément je suis convaincu depuis mes études de la nécessité de la suppression de la CNIL pour à l’inverse former les Parquets et ajouter au Code civil un fondement juridique (autre que la simple faute).
A défaut, tous nos efforts pour protéger nos données personnelles seront vains, car la CNIL est entachée d’une erreur originelle; son lien avec les pouvoirs en places.
Hadopi : 10 millions d’avertissements, 101 contraventions, une efficacité toujours en doute
16/08/2018
Le 17/08/2018 à 15h 35
Le 17/08/2018 à 14h 52
Le 17/08/2018 à 08h 15
Le 16/08/2018 à 14h 57
Le 16/08/2018 à 14h 38
Le 16/08/2018 à 14h 28
Le 16/08/2018 à 14h 20
Le 16/08/2018 à 10h 19
Le 16/08/2018 à 10h 15
Le 16/08/2018 à 10h 04
Le 16/08/2018 à 09h 47
Le 16/08/2018 à 09h 19
“une efficacité toujours en doute”, Marc arrêtes avec ça c’est inutilement blessant, les pauvres, en plus elle est zolie la nouvelle présidente…
Donc il faut pas les laisser dans l’expectative: y a strictement aucun doute sur l’absence totale d’efficacité de cette “police” financée par la collectivité mais uniquement dédiée à la protection de quelques intérêts privés !
Devant la CJUE, les obligations de Facebook face au filtrage des discours haineux
16/08/2018
Le 17/08/2018 à 14h 47
“sans faire l’impasse avec la nécessaire liberté d’expression et d’information.”
Oui parce que le risque est malgré tout important.
Si je ne comprends pas les arbitrages de FB qui laissent sans mal un propos haineux, raciste, sexiste etc… malgré le signalement (ce qui devrait conduire à sa condamnation), je suis très perplexe sur l’idée de filtrage par avance, lequel conduira inévitablement à censurer des textes qui ne sont en rien problématiques.
Le 17/08/2018 à 14h 37
La loi sur le « droit à l’erreur » publiée au Journal officiel : on fait le point
17/08/2018
Le 17/08/2018 à 14h 31
“Toute personne pourra se prévaloir des instructions, circulaires, notes et réponses ministérielles « qui comportent une interprétation du droit positif ou une description des procédures administratives », à partir du moment où celles-ci seront publiées sur des « sites Internet désignés par décret » – tels que le futur « Code du travail numérique », précisait l’étude d’impact du gouvernement. Chacune de ces interprétations, « même erronée », sera alors opposable à l’administration (tant que ça n’affecte pas de tiers).Les instructions et circulaires ont par ailleurs vocation à être « réputées abrogées » si « elles n’ont pas été publiées » dans des conditions et selon des modalités qui seront fixées ultérieurement par décret.”
Avec ça le potentiel de bordel est juste énorme, rien que les circulaires ministérielles adressées aux URSSAF, où les agents eux-mêmes ne comprennent rien, qui sont alors retravaillées par les URSSAF elles-mêmes en interne…
De même avec les modèles de courrier de licenciement présents sur le site du ministère (ce qui est déjà très classe pour un ministère appeler du “travail”) qui peuvent conduire à des énormités…
Heureusement qu’il suffit de relever qu’un tiers pourrait être lésé par l’erreur pour revenir au droit, sinon autant plus s’emmerder avec des Juges pour trancher, “je m’a trompé de bonne foi en te licenciant du fait du message du stagiaire sur le site du ministère, donc t’auras pas droit à ton salaire na !” " />
Bandes-annonces : Equalizer 2, Ralph 2.0, Fahrenheit 11/9 (Michael Moore), The Innocents
14/08/2018
Le 16/08/2018 à 08h 17
Cool un nouveau film de Michael Moore !
NVIDIA : architecture Turing, nouvelles Quadro RTX, solutions de ray tracing et prochaines GeForce
14/08/2018
Le 14/08/2018 à 15h 17
Voila, j’ai pas la moindre idée de ce que tout ça va apporter, mais arrivée de nouvelles cartes veut dire baisse du prix des anciennes, donc je vais pouvoir remplacer ma GTS 250 par une petite GTX 1050 Ti " />
Au passage, c’est amusant de voir le retour du RT " />" />" />
Géolocalisation : focus sur le Wi-Fi RTT (802.11mc), pris en charge par Android 9 Pie
13/08/2018
Le 13/08/2018 à 16h 18
Le 13/08/2018 à 15h 12
Le simple fait que cela puisse donner la position sans être connecter à la borne laisse présager de l’utilisation qui en sera faite.
D’accord, le signal mobile permet déjà de faire de la triangulation sans poser la moindre question, reste qu’on est dans une autre échelle (théorique) en terme de précision et qu’on n’avait probablement pas besoin d’en rajouter …
La CJUE rappelle qu’une photo ne peut être pompée d’un site sans autorisation
13/08/2018
Le 13/08/2018 à 12h 13
Le 13/08/2018 à 10h 24
Le 13/08/2018 à 10h 01
Le 13/08/2018 à 09h 59
Un défaut du Bluetooth Low Energy permet de prendre le contrôle d’un objet connecté
11/08/2018
Le 13/08/2018 à 08h 19
Comme dit, finalement le problème est surtout du coté des concepteurs d’objets connectés qui ne font pas le boulot qu’au niveau du protocole lui-même. Après, au regard du nombre de failles qu’on peut trouver sur les objets connectés, l’attaquant aura probablement plus envie de poutrer via une faille spécifique à l’objet que via le protocole BLE au regard des conditions exposées dans l’article.
Google annonce Android 9 Pie, déjà disponible pour les Pixel
07/08/2018
Le 09/08/2018 à 14h 21
Le 09/08/2018 à 09h 52
Le 09/08/2018 à 08h 30
Le 09/08/2018 à 08h 23
Le 09/08/2018 à 08h 22
Le 08/08/2018 à 16h 37
Le 08/08/2018 à 16h 01
Le 08/08/2018 à 14h 11
Le 08/08/2018 à 12h 43
Le 08/08/2018 à 09h 10
Le 08/08/2018 à 08h 35
Le 07/08/2018 à 13h 24
DAS trop élevé : le Hisense F23 épinglé, le cas particulier du Tommy 2 de Wiko
07/08/2018
Le 08/08/2018 à 12h 54
Le 08/08/2018 à 08h 57