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Klemus

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17 commentaires

Le 18/02/2018 à 23h 11

(bon ben on a droit à 1 minute pour modifier son message, c’est dommage, notamment pour les fautes d’accord)



         

Pour le piratage, il y a de nombreux moyens techniques qui n'affecteraient pas l'utilisateur moyen : la fragmentation semi-aléatoire, le watermarking dissimulé, le reverse image search automatisé sur toutes les plateformes principales d'exploitation commerciale, Content ID avec redirection des revenus publicitaires pour les blogs & co, etc.





Mais ça Getty s’en fout, ce qui les intéressent c’est les parts de marché, et pour ça leur objectif est de faire des résultats Google leur page de pub. Vu qu’il n’y a pas d’Adword sur Google Images pour apparaître en haut de l’affiche, Getty préfère tricher par le google bombing et les menaces judiciaires. Voilà une entreprise se moque du monde (pour rester poli).

Le 18/02/2018 à 22h 59

Prise de conscience par Getty Images ?!



Non mais LÀ c’est le foutage de g* du siècle, Getty Images est l’une des pires plateformes en termes de vol d’images avec revente commerciale : leur système et service de vérification est en dessous de tout, volontairement, ce qui fait que la plateforme est couramment utilisée par des voleurs, et Getty ne se gênent absolument pas pour vendre des images volées, ils empochent leur part de la transaction sans problème. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre, Getty les amis des ayants-droit… Incroyable :|



Leur problème à Getty c’est surtout que leur modèle commercial fermé est en concurrence directe avec Google Images (qui possède depuis des années un paramètre de recherche permettant de filtrer les résultats pour n’obtenir que des images libres de droit, avec ou autorisation d’exploitation commerciale - le piratage est encore une fois une excuse bidon), et que leur Google Bombing - truquer le référencement Google des images pour apparaître en masse dans les résultats - ne leur suffit plus, à présent ils veulent en plus obliger les utilisateurs de Google à passer directement sur le site Getty.  



Pour ce qui est du piratage, il faut arrêter ce festival de la mauvaise foi : l’utilisation commerciale des images protégés est fait par une micro-minorité d’utilisateurs (très très peu d’utilisateurs de Google Images en font une utilisation commerciale), ceux qui en font une activité commerciale savent parfaitement utiliser l’outil informatique, c’est à dire aller chercher dans le cache le/les fichiers (avec recomposition de l’image si besoin lorsque qu’elle est fragmentée) est d’une ultra-simplicité pour ces utilisateurs, qui iront chercher un utilitaire/une extension si besoin.



Si c’était un défaut d’information de l’utilisateur moyen, Getty aurait demandé à afficher plus clairement la licence de l’image dans l’interface de Google (l’info est déjà là mais discrètement). Ce n’est pas du tout ce qu’ils ont obligé Google à faire.



Croire que la bataille judiciaire entre Getty et Google, et ce dernier changement, est à propos du piratage, c’est vraiment se faire rouler dans la farine par Getty.



Non, le vrai sujet de ce changement est la montée en puissance des sites d’exploitation commerciale d’images (Getty & co), qui vont non seulement continuer de polluer les résultats de Google Images (pour empêcher les concurrents et les images libres de droit d’être choisies), mais cherchent à présent à forcer les utilisateurs à visiter leur site web, en utilisant la menace de la facilitation du piratage pour obliger Google à modifier leur outil de recherche. Le sujet est la conquête de marché par ces plateformes, pas le piratage.



Le but est clairement atteindre l’énorme majorité d’utilisateurs normaux, à utilisation non-commerciale : il s’agit de les bombarder de pubs, les obliger à fournir une adresse email valide dans le cadre d’une inscription sur le site pour accéder au contenu afin d’avoir une base client (revendable à des prestataires tiers), ou encore à utiliser leur propre moteur de recherche interne (avec des résultats suggérés biaisés pour les vendeurs premiums), en redirigeant l’utilisateur vers la page d’accueil du site et non sur la page correspondant à l’image.



Ce changement ordonné par Getty s’inscrit dans leur stratégie commerciale des 10 dernières années : le but est de transformer Google Images en une page de pub pour Getty & co - pas du tout de lutter contre le piratage (pour ça, il y a de nombreux moyens techniques qui n’affecteraient pas l’utilisateur moyen, mais ça Getty s’en fout, ce qui les intéressent c’est les parts de marché).

Le 28/11/2017 à 22h 54











RedSlahdumdum a écrit :



Ce NPOV bien puissant, et non sourcé de surcroît.



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Je voudrais bien fournir mes sources, mais il me faudrait juste un petit don de 1 million de dollars pour garder mon ordinateur allumé : si tous les lecteurs de Next INpact me donnait 10€, je pourrais payer ma facture d’électricité pendant un an ! Autrement, je vais m’éteindre à jamais, ce serait dommage : je fais simplement appel à votre bon coeur, à votre solidarité. Que serais le web sans mes contributions ? Sauvez le Web, sauvez Klemus !&nbsp;photo en gros plan de mon visage



Sinon ça va les 91M, c’est confortable : 4.7M dans les serveurs, 9.5M dans le staff, 2M dans l’administratif, ça nous fait 16M pour faire tourner WP… Avec une réserve de 90+M de dollars, ça nous fait au moins 5 ans de fonctionnement sur cette seule réserve. Mais merci de continuer à donner “pour que WP ne ferme pas”, ça serait dommage d’arrêter d’arroser les copains avec les 27M restants du budget annuel et les placements financiers de ~40M :)


Le 28/11/2017 à 11h 07







MisterDams a écrit :



Je connaissais pas du tout, le concept est pas mal. Il faudrait une récupération par Mozilla ou Wikimedia pour le pousser à fond… car ça s’adresse principalement aux novices, qui ne savent pas que ça existe.

&nbsp;

Si Firefox se met à signaler les sites déjà piratés, pourquoi ne pas aussi noter les CGU/CGV en natif ?





Surtout pas de récupération par Mozilla ou Wikimedia !



&nbsp;Une collaboration OK (genre le signalement des sites, c’est une très bonne idée), mais pas de récup : Mozilla connaît toujours une crise de leadership/management catastrophique (ce qui explique beaucoup l’abandon de nombreux projets et la chute de Firefox), et Wikimedia est de pire en pire avec la phagocytation croissante de l’organisation par des individus attirés par les millions de dollars de donation.


Le 28/11/2017 à 16h 02

La brève indique en effet le retour de service de Google dans le match Google- RT/Sputnik, au sein du tournoi opposant les équipes du Kremlin (Russie) à celles de la Silicon Valley (USA).




 Il m'a semblé opportun d'apporter un complément d'information sur la situation, vu que c'est à la mode de crier à la fake news et aux "MSM" (MainStream Media) qui censurerait la "vérité".       






 &nbsp;Des milliers de gens vont croire, avec ce genre de polémiques médiatiques, que Google voudrait tout d'un coup leur cacher la vérité, celle qui "fâche", que RT/Sputnik voudrait révéler au monde.       






 &nbsp;Or non seulement ce jeu du chat et de la souris date depuis le tout début de Google Search au début des années 2000, avec les éditeurs de sites web faisant du SEO pour gagner des places tandis que Google mettait en place des contre-mesures - donc rien de nouveau&nbsp;et rien de spécifique à RT/Putnik. Mais il faut également réaliser&nbsp;que RT/Sputnik se fait viser parce qu'ils font un SEO particulièrement agressif, qu'ils font en savant parfaitement qu'ils pourront recycler toute contre-mesure du côté de Google sous la forme d'une persécution : s'ils se font dégrader leur classement, c'est parce que la Vérité Poutinienne sur les hommes-lézards dérange, pas parce qu'ils manipulent constamment l'algorithme de Google Search/Google News pour faire apparaître leur contenu en haut de l'affiche.       






 &nbsp;En somme, les tricheurs se font passer pour des victimes. Chose que leurs fans (les nationalistes et la fachosphère d'Europe) adorent, vu que ça joue parfaitement dans leur fantasme de persécution et de péril imminent, une mythologie directement empruntée au catholicisme (voilà pourquoi le plagiat se retrouve dans de nombreuses allégories).       






 ...       






 NB : cela ne veut pas dire pour autant que Google Search et Google News sont neutres ou vraiment fiables. Mais il faut savoir distinguer la guerre médiatique stratégique entre la Russie et l'alliance USA-Europe (OTAN) d'une part, et le pouvoir médiatique-politique croissant de Google de l'autre.       






 &nbsp;Le but premier de Poutine est justement de mêler les deux, semer la confusion, en faisant des militants des droits et libertés des useful idiots&nbsp; de sa stratégie géopolitique (dans la plus pure tradition de l'Union Soviétique).       






 &nbsp;On l'a très bien vu avec Wikileaks, c'est une tactique qui se fait à présent au grand jour : si on critique Google, Facebook, les médias, les institutions européennes ou fédérales (aux USA), on reçoit immédiatement un soutien de la galaxie poutinienne, qui va récupérer nos travaux critiques et en citer certains passages hors-contexte tant que cela sert leurs intérêts et ne remet pas en cause le pouvoir en Russie.       






 &nbsp;Exemple : "les médias actuels ne sont pas objectifs et neutres, car ils sont financés par des riches propriétaires et possédés par une petite poignée de grands groupes - or les médias doivent jouer un rôle important dans la lutte contre la corruption et la criminalité en cols blancs, pour que le monde des affaires et le monde politique aient des comptes à rendre à la société civile - leur indépendance financière est indispensable pour remplir ce rôle"       






 Je vous laisse deviner où la citation et le recyclage s'arrêtera... RT/Sputnik relaiera le tous pourris !, mais omettra tout le reste, le remplaçant par une "question" rhétorique : si les médias privés sont tous pourris, pourquoi en avoir ? Voilà pourquoi la société serait mieux sans ces médias privés qui ne font que semer le trouble dans notre belle nation...       






 &nbsp;Et voilà comment on fait de la "démocratie gérée", comment on rassure la population sur le bien-fondé de l'élimination des journalistes.

Le 28/11/2017 à 11h 32

C’est un duel de mauvaise foi, que le Kremlin a démarré depuis des années et joue maintenant la vierge effarouchée :





  • du côté du Kremlin,&nbsp;Sputnik et RT abuse constamment des vulnérabilités de l’algorithme de Google Search et Google News pour apparaître dans le haut des résultats (= SEO, Search Engine Optimization, extrêmement agressif), en multipliant les titres putaclic, les liens croisés avec des faux sites (pour faire croire que leur contenu est une référence), la réutilisation d’une même “info” dans plusieurs articles pour multiplier les chances d’être repérer par les algos de Google, la génération automatisée d’articles bidons à partir de sources tierces, etc



  • du côté de Google (Alphabet), on lutte contre ce genre de pratiques (le SEO trompeur) de façon globale, et là ils ont annoncés qu’ils vont suivre de plus près les pratiques des organisations du Kremlin pour rendre inefficace/mieux déprécier les méthodes de SEO abusives qu’ils utilisent.



    Donc oui, RT et Sputnik vont être de facto&nbsp;visés spécifiquement par ces mesures, mais c’est parce qu’ils trichent et détournent spécifiquement les systèmes de Google qu’ils sont à présent visés.



    ~



    Il faut comprendre que lorsque les sites de news (non-étatiques et cherchant le profit privé) font du putaclic et autres méthodes de tromperies (citées plus haut), Google les punit tout autant et leur fait comprendre qu’il y a une certaine zone grise à ne pas dépasser. En échange, le contenu dit “de qualité” va être mis en avant par Google, qui va ajuster ses algorithmes pour justement valoriser ce travail.



    Mais comme Sputnik et RT ne sont pas sur ce créneau (proposer des articles de qualité, en plus de la masse d’info à faible valeur ajoutée, pour fidéliser un public et vendre de l’espace publicitaire + abonnements), mais au contraire sont financés à fonds perdu par le Kremlin dans le seul but de propagande étatique, ils n’ont rien à perdre à faire du SEO ultra-agressif, ils n’ont rien de valeur à négocier avec Google : pour RT/Sputnik, ils vont aller au delà de la zone grise et pousser le plus loin possible, tant que Google ne les fait pas tomber de la première page.



    Voilà pourquoi Google annonce qu’ils vont déplacer la ligne rouge, et que RT/Spunik se sentent directement visés : ils sont constamment en train de jouer avec celle-ci, d’essayer de repousser les limites de Google.

Le 28/11/2017 à 11h 00

L’expression “&nbsp;[groupe/entreprise] perd son [poste/membre]&nbsp;” est surtout utilisée pour annoncer un décès, ce qui n’est pas le cas ici.



Il vaudrait mieux ici annoncer, à titre d’exemples :




  • Démission du fondateur de Tumblr

  • Le fondateur de Tumblr a remis sa démission

  • Départ du fondateur de Tumblr, David Karp

  • Tumblr se sépare de son fondateur, David Karp

Le 28/11/2017 à 10h 47

Il faut rappeler que la “propagande électorale” c’est l’enveloppe avec les flyers des programmes et les bulletins des candidats - il est vrai que c’est énormément de papier, d’impression couleur et d’envoi postal qui part direct à la poubelle dans 99% des cas.



De mon côté je serais favorable à une expérimentation en opt-in, comme ça on éviterait le problème de l’abstention : si on s’embête à s’enregistrer sur le programme de démat, soit on est un votant confirmé, soit un militant anti-élection et donc la question est déjà réglée.



Parce que perso je n’utilise jamais cette enveloppe, idem pour les autres occupants du logement ; tout est alors en double ou triple exemplaire et part au recyclage. Ce serait également plus pratique de pouvoir directement faire des recherches sur les points des programmes (qui utilise souvent des expressions inventées, sans les détailler) à partir du site web officiel (en copie-collant les termes).



Enfin, concernant les bulletins de vote : primo, ils ne manquent jamais dans ma commune à l’isoloir, deuxio il manque souvent 1-2-3 candidats dans l’enveloppe de toute façon. Renforcer les contrôles dans les communes à risque et permettre d’imprimer une feuille de bulletins (fichier certifiée en SHA256, et avec un QR code sur chaque bulletin, adjacent au nom, pour garantir la lecture en cas d’impression/bulletin abîmé/mal découpé) depuis le site officiel serait une bien meilleure solution à mon avis.



Pour ce qui est de l’information qu’un vote va avoir lieu, il serait bien plus efficace d’allouer un petit budget, ou de négocier avec Google et les réseaux sociaux (Facebook en tête) pour l’intégrer dans leur politique fiscale, d’ajouter un petit bandeau informant les utilisateurs se connectant depuis la France (GeoIP) ou ayant indiqué être en France/être français, qu’un vote va avoir lieu - libre ensuite aux citoyens d’y participer ou non, d’ajouter ce bandeau à leur filtre anti-pub ou non.

Le 12/08/2016 à 10h 26

C’est vrai que Wikileaks est sur le déclin - soit un agent provocateur&nbsp;est en train de détruire leur réputation pour que le public ne râle pas quand le staff sera arrêté et emprisonné sans preuve, soit ils ont perdu de vue leur objectifs et tombent dans du militantisme stérile et destructeur.



C’est dommage vu que Wikileaks c’est aussi pas mal de dossiers concernant la fraude bancaire et les détournements de fonds publics, une criminalité qui handicape fortement nos pays et économies à coups de milliards d’euros.



Pour ce qui est d’Assange, c’est too little, too late&nbsp;(trop peu, trop tard), connaissant les pratiques des services (qui n’hésitent pas à monter des scandales sexuels pour discréditer leurs opposants), il aurait du :




  1. Révéler ce qui s’est passé avec les deux nanas dans les 48 heures suivant le début du scandale

  2. Reconnaître sa goujaterie : se taper des groupies comme des coups d’un soir ça se fait pas

  3. Reconnaître son manquement initiale : pas d’utilisation de préservatif, malgré des relations avec plusieurs partenaires nouveaux non-testés

  4. Reconnaître son manquement grave après l’acte :&nbsp;refus d’aller faire des tests pour les MST, mettant ses partenaires dans une situation difficile de doutes et craintes quant à une possible contamination

  5. Faire ces putains de tests et communiquer les résultats à ses partenaires sexuels, tout comme des excuses sincères

  6. Monter un plan comm de contre-feu sur le consentement, le droit des femmes et le défi de santé que représente les MST (+ dons à des ONG)



    Au lieu de ça il s’est réfugié dans le volet géopolitique/corruption de la justice suédoise, alors que l’enjeu était la communication auprès du grand public. Encore aujourd’hui il n’a pas l’air de vouloir rectifier le tir et faire son mea culpa, alors que c’est un passage obligatoire (particulièrement auprès de l’opinion publique américaine), et il s’enfonce lentement dans la paranoia égocentrique…



    Entretemps Wikileaks n’arrive pas à passer à une maturité faite de compromis et de responsabilité (au travers d’une curation intelligente des données), soit par bêtise soit par sabotage (ou les deux mon général).



    Bref, sale temps pour la transparence et la justice citoyenne ; il va encore falloir attendre quelques années avant de revoir du progrès contre la corruption et la criminalité en cols blancs.

Le 10/08/2016 à 16h 50

Il y a différents types de terrorisme selon les modes d’actions et les buts recherchés.



Le “terrorisme” des résistants français a&nbsp;principalement&nbsp;visé les unités militaires et para-militaire du Troisième Reich, et accessoirement les collabos (mais rapidement NAP et le Super NAP a pris le dessus et les collabos ont pu acheter leur immunité en échange de services), pas la population civile en général : je n’ai jamais entendu parler de bombes ou d’attaques de civils allemands ou autrichiens par des résistants français pendant la 2e GM.&nbsp;Le but recherché était le départ des forces militaires du Troisième Reich du territoire français et le renversement du gouvernement de Vichy (pour la plupart des groupes de résistants).



Rapidement la Résistance est devenu une force insurrectionnelle (d’abord de renseignement, puis de sabotage au fur et à mesure que le Débarquement s’est rapproché), bien plus que du terrorisme visant les forces d’occupation et le gouvernement de Vichy.



Et accessoirement, les unités militaires et para-militaires du Troisième Reich ainsi que le gouvernement de Vichy ont participé à des crimes de guerres et crimes contre l’humanité de façon systématique et ordonnée, dans le cadre d’un génocide. Excusez du peu. Avec les résistants on se rapproche bien plus d’une insurrection (que l’occupant peut qualifier d’illégitime et criminelle, ça fait partie du jeu) que du terrorisme (qui visent avant tout à instaurer la terreur).









  • Pour ce qui est des frappes des forces de l’OTAN, oui ça fait des pertes civiles et c’est dégueulasse, mais c’est la guerre :

    -&nbsp;y’a des pertes civiles quand Daesh prend une région (les massacres dans des fosses communes creusées à la pelleteuse et exhibés fièrement par l’organisation)

    -&nbsp;y’a des pertes civiles quand les forces d’Assad ou les forces de l’Etat Irakien reprennent une région (merci les boucliers humains devant les stocks de munition et dans les convois tentant de sortir d’un siège)

  • y’aura des pertes civiles une fois la guerre terminée à cause des famines, épidémies et autres crises sanitaires dans les camps de réfugiés et les villes détruites.



    Les pertes civiles des frappes aériennes sont surtout une justifications après-coup des attaques terroristes, ça sert à la propagande pour les miliciens et la troupaille (pour éviter qu’elle critique l’absence de défense anti-aérienne efficace), donc qu’il y ait 10 ou 100 000 morts ça importe peu pour la comm : il suffit de 3-4 clichés pour faire les affiches et on peut faire passer des tirs de roquettes/d’artillerie pour des raids aériens.



    Les raisons du ciblage de la France, en dehors&nbsp;du fait que nos opérations dans toute l’Afrique agace les chefs terroristes,&nbsp;vient surtout du recrutement &nbsp;: il y a bien plus de français en Syrie (ou ayant rejoint Daesh mais étant resté en France) que venant d’autres pays. Ce sont des français qui font des attaques en France, parce qu’ils ne connaissent que des gens et des lieux en France.



    Comment ça se fait ?



    Oh je sais pas… peut-être la politique d’immigration, d’éducation, d’intégration, d’urbanisation depuis les années 1950s jusqu’à aujourd’hui ?



    Ces magnifiques 60 années de politiques d’isolement, d’exclusion, de sous-financement (même pas des cours de français, demandés par les assoc et les personnes concernées, pour les premières générations qu’on a fait venir pour remplir les usines et les chantiers de l’après-guerre !), qui nous a donné un énorme vivier de citoyens exclus du reste de la société, de l’ascension sociale, des 30 glorieuses (elle est où la classe moyenne issue de l’immigration ?), n’ayant alors plus que leurs origines (de plus en plus lointaines) et une pseudo-tradition (culturelle et maintenant religieuse) pour maintenir une structure sociale et se donner une identité propre ? Ce genre de chose n’est pas gratuite, c’est comme une dette : plus les années avancent, plus le coût augmente avec les intérêts.





  • &nbsp;

    Si tu veux remercier les responsables politiques derrière ces vagues d’attaques, prend la liste des politiques français depuis les années 50 à nos jours pour le recrutement, et Dick Cheney/Halliburton pour sa guerre en Irak et sa magnifique dissolution de l’armée, police et administration baasiste avec exclusion totale de toute future fonction pour ses membres (la plus grande connerie géopolitique du 21e siècle).



    Cela a bien évidemment mis dehors tous les sunnites du nord de l’Irak, qui ont logiquement reformé une présence militaire et politique non-officielle de plus en plus ancrée dans ces régions, qui au final a chassé le gouvernement officiel (chiite) irakien (qui bien évidemment prenait, et prend encore, sa revanche sur les persécutions par les sunnites sous l’Empire Ottoman et le régime de Saddam Hussein), et a donné naissance à ce qui deviendra Daesh (dont on s’attendait à ce qu’il apparaisse depuis 2003, le vide politique et militaire au nord n’allait pas éternellement durer).



    Le printemps arabe, que l’administration Obama n’a pas essayé d’arrêter (pour mettre en difficulté l’Iran, l’Arabie Saoudite, etc ; également utile pour obtenir un prix du pétrole faible, en échange du maintien au pouvoir, et ainsi limiter l’expansionnisme russe en Europe de l’est ; ça a marché sur ces 2 tableaux), n’a fait qu’ouvrir le théâtre syrien à cet amassement de clans/groupes politico-militaires sunnites, à cheval sur la frontière Irak-Syrie et souhaitant créer leur propre entité politique (le fameux “Etat”) face au gouvernement chiite irakien et au gouvernement alawite (allié aux chiites) syrien.



    Malheureusement pour eux (et pour nous, pour le coup), ils n’ont pas su effectuer une transformation politique et sont restés une bande armée fonctionnant par raids terroristes, pillages et surtaxages des zones contrôlées - le modèle d’Etat retenu est un califat datant de plusieurs siècles complètement déconnecté de la réalité, ses dirigeants une bande de chef de guerre sans aucune vision politique du Moyen Orient et un penchant pour l’extrêmisme religieux. Voué à l’échec, mais le temps que la volonté de crée une entité et que les financements/soutiens se tarissent (coucou Erdodo, qui a tenté de récupérer ça pour lancer un “Empire Ottoman 2016 Edition” en piquant les régions sunnites du nord de la Syrie), on doit gérer ce problème.



    Ironie de l’Histoire, certes tous les dirigeants syriens et irakiens du 20e siècle ont gouvernés par la division entre les ethnies et affiliations religieuses, mais devinez qui a eu la bonne idée de faire des alawites une ethnie à part dirigeant seul le pays ? Réponse ici :https://fr.wikipedia.org/wiki/Alaouites#Poids_des_alaouites_en_Syrie

    Indice : Françafrique.



    Tout ça pour dire que ce qui se passe dépasse largement les quinquennats des deux zigotos, on est sur de la géopolitique à l’échelle d’un siècle/demi-siècle. Or tout a un prix : c’est encore et toujours la colonisation qui fout la merde - à court terme c’est cool, mais quel cadeau ultra-pourri au long terme…



    PS : ha oui j’oubliais, tout ça est aussi une belle fable sur partage du pouvoir et l’ouverture : quand on exclu du pouvoir ses opposants, tôt ou tard ils le prennent et se vengent. Soit par la force, soit par les urnes, mais ils le prennent. Alors soyez sympa, partagez :)

Le 10/08/2016 à 15h 04

Certes les vilains médias racoleurs toussa, le bon vieux racisme français, mais il y a une réalité sur l’organisation et la systématisation d’actes de violences tuant ou blessant de nombreux civils dans un but de terroriser la population (le terrorisme) à travers des acteurs isolés (lone wolf et sleeper cell), au travers de sites web et réseaux sociaux, pour ce qui est du territoire français, en 2016.



Aux dernières nouvelles, ce type d’attaques :

-&nbsp;n’est pas utilisé par les indépendantistes corses/basques : ce sont les&nbsp;villas des continentaux/non-basques, les clans adversaires et les représentants de l’Etat français (gendarmes, préfet, etc) qui sont visés, par des vétérans dans ces organisations connues (donc constamment suivis).




  • n’est pas utilisé par les pro-israël/pro-palestine : à part des manifs et des mosquées/synagogues taggées, et des incidents isolés (aggressions en sortie de boîte), on n’a pas de terrorisme sur ce sujet en France (au grand dam de&nbsp;Netanyahoo qui voudrait bien ça pour faire venir les familles&nbsp;françaises&nbsp;de confession juive en Israël).

  • n’est pas utilisé par les anti-avortements : contrairement aux USA, nos anti-avortements se limite aux manifs, communiqués alarmistes et menaces par courrier. Pas de bombe, pas d’attaques armées.

  • n’est pas utilisé par les bonnets rouges : manifs, blocages de ponts, vandalisme sur des portiques écotaxes.

  • n’est pas utilisé par les “cagoules blanches” qui sont un gang de braqueurs cherchant le lucre facile, pas la terreur dans un but politique.

  • n’est pas utilisé par les femen/ultra-féministes : à part des manifs, du vandalisme anecdotique et des menaces sur twitter et par email envers des opposants, pas de terrorisme.

  • n’est pas utilisé par les “révolutionnaires” : à part des manifs, du vandalisme divers et les cocktails molotov sur les CRS/policiers du côté des Black Bloc, pas de bombes, pas d’attaques de civils.



    Les seules attaques qui s’inscrivent dans un schéma de terrorisme dirigé contre les civils et utilisant des acteurs isolés (lone wolf et sleeper cell), en 2016 en France, vont être celles issues du radicalisme religieux islamique. A d’autres époques et d’autres lieux c’est/c’était complètement différent, mais là en ce moment, en France, on a cette situation.





  • &nbsp;

    Alors oui c’est chiant que l’extrême droite s’en réjouisse, jubile et voit ça comme une confirmation de leur idéologie qui veut que “arabe = musulman = terroriste = pas d’ça chez nous !”, mais ça ne veut pas dire qu’il faut faire semblant d’ignorer l’élément culturel, social et religieux de ce terrorisme par peur de paraître pro-FN.

    &nbsp;

    Les extrêmes politiques de droite et gauche ne doivent pas être les maître de la pensée, définissant par contraste ce que le reste de la société doit penser et dire - si la Marine dit “la sécurité des personnes est importante”, il ne faut pas immédiatement dire qu’on s’en fout, que la sécurité des personnes n’est pas importante - on ramène l’idée dans un contexte, on nuance le propos et voilà.



    Idem si Mémél/Martinez dit “les droits des travailleurs sont importants”, ça n’est pas une raison pour se jeter sur la dérégulation complète du droit du travail, la main du marché et tout le bazar, simplement parce qu’on a une peur bleue d’être associé à ces couillons ou que l’on veut exprimer son désaccord global avec leurs conneries.





  • &nbsp;

    Je vois ce comportement partout (y compris chez les intellos) : on n’a pas d’avis sur un sujet donné, on ne veut pas s’embêter à faire des recherches en y investissant du temps, alors on jette un coup d’oeil aux extrémistes du “camp” opposé au sien (ou aux deux “camps” si on n’a pas de penchant) et on se définit seulement par contraste, par une opposition mécanique à leurs propos et opinions.



    C’est non seulement catastrophique pour l’élaboration d’une pensée propre à soi (aussi déficiente soit-elle), mais ça renforce aussi de plus en plus les extrémismes, qui justement voit dans cette opposition une confirmation de la justesse et nécessité de leur combat : ils ont raison parce que leurs opposants réagissent sur le même plan de réflexion.



    Les gens issus de l’immigration c’est des méchants ! Non, c’est des gentils ! …&nbsp;Et pendant ce temps, personne pour discuter de la politique d’intégration des populations des quartiers pauvres, de la lutte raisonnée contre le racisme systémique, de l’encadrement de la criminalité des cités ? Ha non, la question est de savoir si les “immigrés” c’est des gentils ou des méchants, et qui va gagner cette bataille médiatique. Quel enjeu !



    Sauf que ce “jeu” qui consiste à se battre comme des chiffonniers avec les extrêmes politiques renforce non seulement leur conviction, mais accélère leur recrutement : quand la gauche/droite s’inspire des conneries de l’extrême droite/gauche pour dire sa contre-connerie, assez rapidement les gens se redirigent vers les extrêmes qui “eux au moins assume ce qu’ils disent” (vu qu’il n’ont pas de responsabilité politique) et sont constants dans leurs conneries (pas de remise en question, etc).



    La dernière montée en puissance des populismes (cf. Trump) est fortement lié à ce comportement : des gens qui en ont marre des positionnements idéologiques bidons et vides de sens des politiques “classiques” sur des sujet graves, face aux positionnements plus simplistes et percutants des populistes - les deux types de politiques étant strictement sur le même plan de réflexion au ras des pâquerettes, le public va préférer le simple et d’apparence efficace, à la copie inverse en demi-teinte.

Le 10/08/2016 à 12h 59

Merci pour ton retour sur le sujet :)



J’ai pu rencontrer des gens se définissant comme “électro-sensibles” et je suis allé sur leurs blogs, ainsi que sur les blogs/forums des associations - idem pour leurs communiqués.



Bien évidemment on a des profils très divers, qui vont de la personne qui éteint le Wi-Fi de sa box (pour passer en ethernet) et utilise un kit main-libre sur son téléphone portable (le profil le plus soft, et un comportement que je comprends parfaitement - ça ne désocialise pas les personnes, ça ne gêne personne d’autre, ça ne dégrade rien, et le but est de réduire un risque hypothétique), à la personne qui va vivre dans une ferme à moitié insalubre en Ariège isolé de tout et passe la majeure partie de son temps à prêcher son discours auprès de personnes vulnérables/en situation difficiles.







  • &nbsp;

    Le coup des sourciers d’EM j’ai pu le voir du côté des critiques comme du côté de ces “experts” - je pense que c’est un réel problème parce que les communes et les personnes n’ayant pas les moyens de distinguer le vrai du pipeau sont très nombreuses, les discours alarmistes sur la santé des enfants marche très bien, tandis que les sommes demandées sont souvent assez élevées pour être une activité très rentable pour ces bonimenteurs.





  • &nbsp;

    Pour les DECT, l’info venait d’une personne n’ayant pas su lire le document (de l’OMS) au sujet de la nouvelle classification de la téléphonie sans fil comme étant une source cancérigène possible - l’info erronée a été repris par l’assoc des Robins des Toits et intégrée dans toutes leurs communications et guides, jusqu’à ce que la connerie soit repérée et longuement dénoncée par les critiques.



    Et c’est une sacré connerie de répandre ce genre de désinformation : les régulations et améliorations techniques sur les DECT sont vraiment en deçà de celles du GSM et on a là un véritable risque (pour l’anecdote non-scientifique mais mettant en perspective, j’ai un proche qui a passé 30 ans à bosser avec un DECT constamment sur l’oreille gauche (8 heures par jour) et souvent loin de sa base, et bien ça n’a pas manqué : tumeur cérébrale juste derrière l’oreille gauche diagnostiqué, 6 mois de traitement avant de tirer sa révérence - ça ne prouve scientifiquement rien&nbsp;mais ça invite au sérieux, pas aux croyances ni aux paniques).



    Et c’est les mêmes robins qui ont demandé pendant longtemps, et beaucoup d’entre-eux continuent de le faire, de démonter les antennes pour le GSM visibles pour réduire leur nombre, oubliant que la puissance d’émission des appareils collé au crâne des utilisateurs est directement lié à la distance de l’antenne émettrice la plus proche.



    Mais plutôt que de réfléchir à un aménagement réaliste et rationnel de la situation (multiplier les antennes de puissance moindre pour réduire la puissance des rayonnements sur le crâne des usagers, généraliser l’utilisation de kits main-libre), le militantisme préfère vivre dans un fantasme inatteignable et purement idéologique de monde sans téléphonie mobile et se “battre” contre des moulins à vent visibles et physiques que sont les antennes.







  • Pour ce qui est du milieu du travail, il est pour le moment difficile pour un employé de s’imposer sur ce sujet à son employeur/autres employés. Mais il suffit d’une loi ou un décret mal rédigé pour ouvrir la brèche aux abus, et quand quelqu’un ne vit plus qu’autour de sa “maladie” 247, ça peut finir comme à Toulouse avec la personne qui a obtenu son incapacité à 85% pour qu’elle arrête d’harceler l’ensemble des structures gérant la question des incapacités.



    Au bout d’un moment, même si on sait que la personne n’a pas l’incapacité dont elle se réclame, que les examens médicaux montrent tous la faiblesse du dossier, que les témoignages de collègues/proches/voisins indiquent que la personne continue d’être pleinement active (travaux manuels intenses sur les maisons familiales, voyages à l’étranger), il suffit qu’un médecin (parmi tout ceux ayant été consulté 30 fois) lâche un avis en faveur de la réclamation (jouer les violons sur le calvaire subit marche bien), pour que le dossier traîne des mois voir des années en partant de ce document.



    Et au bout de x mois/années, quand le coût en terme de santé publique (parce qu’entre temps, y’a des malades et personnes atteinte d’incapacités qui ont vraiment besoin d’assistance) et en terme de budget pour l’ensemble des structures, dépasse le coût de la rente demandée par la personne, et bien on va avoir un avis favorable - parce qu’on ne peut pas sacrifier la santé publique des autres pour complètement éradiquer le détournement du système. C’est malheureux mais c’est comme ça, les abuseurs prennent en otage le système et parfois on est obligé de payer la rançon.



    Tout ceux qui abusent du système le savent, on peut voir leurs discussions sur leur blogs et forums (méthodes, personnes à contacter, formulaires à remplir), c’est pour cela qu’ils multiplient les procédures et montent des assoc bidons pour monter des campagnes de comm auprès de la presse locale/régionale (pour foutre la pression sur les élus). Ce genre de profils ne font que ça de leur vie, donc entre des services qui ont 50 dossiers à gérer par semaine, et une personne monomaniaque qui peut mettre 50 heures chaque semaine pendant 5 ans sur son unique dossier, y’a pas photo.



    Avis à ceux qui seraient tentés : des fois ces personnes obtiennent leur rente (qui n’est pas non plus faramineuse), souvent ils perdent faute de faille exploitable, et parfois ils perdent et sont condamnés. Je recommande plutôt de bosser, ça abime moins le mental, ça rapporte plus au long terme et on ne risque pas de finir au tribunal.



    Et bien évidemment, les citoyens qui la joue réglo et souhaitent simplement que leur incapacité soit ré-évaluée suite à une évolution de leur situation vont devoir faire face à toute une série d’obstacles mis en place pour maîtriser les abuseurs en série.



    Voilà pourquoi un mauvais texte peut être vraiment dangereux pour notre système de couverture sociale : un mot qui manque, un alinéa ou un amendement absent, et c’est parti pour au moins 10 ans d’abus et détournements, avec des conséquences graves sur le plan budgétaire et sur le plan de la santé publique.

    &nbsp;





  • Concernant le SICEM (ou EHS), le syndrome n’est pas nié : force est de constater que les personnes se déclarant touchées ne simulent pas leurs symptômes - ces derniers sont vraiment ressentis et vécus par les personnes. Le problème est dans le lien avec les ondes EM : tous les tests en aveugle montrent une absence de lien entre un champ EM effectif et l’apparition de&nbsp;symptômes.



    Or l’esprit humain est par nature constamment à la recherche de “patterns” (motifs). Cela nous a permis d’étudier notre environnement et de mieux le comprendre en cherchant des corrélations : une fois un motif identifié, on le confronte aux résultats que l’on perçoit devant soi - soit le motif est confirmé et est conservé (devient un modèle), soit le motif est modifié et re-testé, soit le motif est infirmé et est rejeté.



    Si on part :

    -&nbsp;de la dangerosité d’un rayonnement, avéré à partir de certains seuils de puissances, fréquences, durée d’exposition, etc

    -&nbsp;d’une suspicion que les ondes EM de certains appareils ont des effets similaires ou inconnus

  • que les opérateurs de téléphonie et d’accès à Internet sont des crapules ne cherchant que le profit à court terme

  • que des industriels ont par le passé dissimulé des risques pour la santé (le classique du tabac, l’alcool, le nucléaire, amiante), de même pour les pouvoirs publics (tabac, alcool, nucléaire, amiante, sang contaminé)

    &nbsp;

    Et que :

  • on a parfois mal au crâne, sans raison particulière, pendant des journées entière, sans avoir de fièvre ou autre symptomes classiques de la maladie

  • on a des démangeaisons, rougeurs, irritations sur la peau, la langue, les mains, etc

  • on a des acouphènes intermittents d’intensité et fréquence variable&nbsp;

  • un mal être ambiant qui nous pèse dessus



    Et que ces symptômes baissent en intensité lorsque l’on change d’environnement (vacances à la campagne, promenade en forêt, ballade en montagne, etc). Et reviennent avec le retour à la maison/au boulot.



    L’esprit humain va être tout naturellement tenté, dans sa logique propre, de lier son mal être dans son environnement quotidien à ses “suspects”.



    La liste des candidats est longue :

  • pollution de l’air par les véhicules à essence / chauffages

  • pollution de l’air par les industries

  • pollution de l’air par les nanoparticules (pneus et freins)

  • pollution de l’air des maisons par les enduits et autres produits de surface volatiles recouvrant tous les objets de notre quotidien

  • pollution de l’air par le tabagisme (actif comme passif)

  • pollution de l’eau par les eaux usées (hormones, additifs chimiques, déchets)

  • pollution de l’eau par les engrais et pesticides (eau de pluie - sols - nappes phréatiques/rivières)

  • pollution de l’eau par le traitement et l’acheminement de l’eau potable (tuyauterie, chlore & co)

  • pollution des aliments par les additifs industriels fournis aux animaux (hormones, antibiotiques, etc)

  • pollution des aliments végétaux par les pesticides

  • pollution des aliments végétaux par les OGM

  • pollution des aliments par des sélections et croisements (ex : sélection de variantes de gluten plus adapté aux besoin des produits, mais pouvant être l’origine des difficultés niveau digestion chez certaines personnes)

  • pollution des aliments par le surdosage en gras, sel et sucre

  • pollution des aliments par l’utilisation de matières grasses particulières (risque cancérigène, cholestérol, etc)

  • pollution des aliments par l’utilisation systématique d’un système de réfrigération (développement de certains germes ? contamination entre les aliments ?)

  • pollution de son organisme par la surconsommation de médicaments (dont les antidépresseurs)

  • pollution sonore de son environnement : chez soi (TV, radio, musique, Internet), dans les espaces publics (voitures, téléphones portables, etc), au travail (climatisations, ordinateurs, imprimantes, promiscuité des open-space)

  • pollution électromagnétique de son environnement par la multiplication de sources artificielles, en plus des sources naturelles ?

  • pollution visuelle et psychologique par l’omniprésence de la publicité/du marketing dans notre quotidien

  • hygiène de vie “moderne” inadaptée aux besoins de l’organisme : activité physique faible ou irrégulière, posture assise omniprésente, alimentation inadaptée, grignotage entre les repas

  • mauvaise qualité du sommeil : téléphone/tablette avant de se coucher (dont incandescence de l’écran retardant le mécanisme de l’endormissement), horaires de réveil trop tôt (pour cause de travail à distance, à cause de l’urbanisation/économie ultra-concentrique), promiscuité (spéculation immobilière = habitat trop petit)

  • structure sociale “moderne” inadaptée aux besoins et capacités de résistance au stress et à l’anxiété des individus (urbanisation, concentration dans les grandes villes, mobilité professionnelle accrue, ou encore plus récemment hyper-connexion avec les réseaux sociaux+smartphones et disparition rapide du concept de la vie privée)

  • valeurs et idéologies “modernes” difficile à mettre en oeuvre : individualisme, attentes de l’entourage, redéfinition des rôles sociaux et rôles hommes/femmes

  • conditions de travail difficiles : passage à une économie mondiale globalisée, management par le stress/lean management, licenciements et de délocalisations

  • maladies diverses et variées : virus, bactéries, parasites, défaillance de systèmes de l’organisme

  • hérédité génétique

  • etc…



    La liste n’en finit pas : plus on cherche, plus on trouve des facteurs et cofacteurs possibles à ces symptômes.



    Et le gros problème est qu’une fois qu’on identifie un motif (pattern), par exemple “j’ai des maux de tête au boulot depuis qu’on m’a mis prêt du routeur” (même si en réalité le mal de tête à ce moment là correspondait à un phénomène complètement différent au niveau du cerveau, causé par la clim, la fatigue, le stress lié au changement, ou la contamination par de nouveaux collègues proches sans basculement à une maladie complète avec fièvre & co).



    &nbsp;Etonnamment, les symptômes s’amenuisent lors de la pause déjeuner ou pause café, loin du fameux routeur (même si pendant les pauses le stress diminue significativement, et joue sur le ressenti de symptômes). On va alors rechercher ce pattern ailleurs : le routeur chez soi, l’ordi portable avec le Wi-Fi allumé au café du coin.&nbsp;



    Et si on a la malchance ou le malheur, de ressentir à ce moment là le moindre mal au crâne (même léger, temporaire), ne serais-ce qu’en repensant à celui du boulot, notre esprit va l’associer au pattern, ce qui va le confirmer, et ainsi amplifier la sensibilité à ce type de ressenti lorsqu’on est dans ce pattern là : la boucle auto-alimentée est lancée, impossible de l’arrêter sans un long travail sur son ressenti, ses réflexes, ses craintes, les autres facteurs entrant en jeu, etc. Être à proximité d’un routeur débranché va déclencher les symptômes.



    Voilà comment on peut partir d’une suspicion, d’une crainte - tout à fait légitime et raisonnable, bien qu’au final non fondée - à une souffrance réelle qui n’est au final plus connecté à une réalité physique observable par le reste du monde.



    Et les études sur les cas de SIMEC/EHS vont malheureusement dans ce sens : primo en test en aveugle les sujets n’arrivent pas à déterminer si un champ EM est présent ou non mais ressentent réellement une souffrance, deuxio les souffrances vont crescendo au fur et à mesure que les sujets mettent en place des manoeuvres d’évitement de ce qu’ils identifient comme des sources d’EM.



    Cela coincide avec un modèle de pensée où le sujet associe un symptôme à une source sur la base d’une corrélation simple, et se retrouve par la suite prisonnier de ce schéma, qu’il identifie alors comme un lien certain de causalité.



    Ce lien de causalité ne peut ensuite que se confirmer de plus en plus : plus on supprime la source du mal ressenti, plus le schéma va chercher une raison à la persistence du mal être et des symptômes. Pour invalider un pattern aussi fort, renforcé sur plusieurs semaines, mois ou années, cela requiert un travail phénoménal d’introspection et d’adaptation à une nouvelle réalité libérée de ce pattern.



    Voilà donc ce que je pense de ce syndrome de sensibilité aux ondes EM.



    Je comprends tout à fait l’hostilité des personnes concernées - personne n’a envie d’entendre parler de l’hystérie ou de psychosomatique, tout de suite on voit la camisole et l’HP, alors qu’on peut encore très bien vivre, en dehors de cette question des ondes.



    Je crois tout simplement qu’on s’inscrit là dans un dépassement d’un comportement tout à fait dans la norme et répandu dans la population :



    -&nbsp;je prends tout le temps mon café le matin sinon je ne suis pas productif ; je pourrais être productif sans mon café du matin, mais mon pattern me dicte une impossibilité qui va m’empêcher d’être productif ce matin là ; pattern confirmé et renforcé, et l’organisme va être encore plus perturbé s’il n’a pas sa caféine le matin. J’ai besoin de ce café.



  • j’ai mangé une fois du saumon au nouvel an et je suis tombé malade, je ne digère donc pas le saumon/poissons gras que je dois éviter parce que ça me rend malade ; la réelle raison est la présence de germe dans ce plat de saumon particulier, mais les 2 jours à être malade comme un chien ont créé un pattern très fort contre le saumon, si on en mange par accident on va tout de suite le recracher et se sentir mal (nausée, tête qui tourne, épuisement, légère fièvre).

    Si on n’est pas prévenu et on ne reconnaît ni le goût ni la texture, on ne va rien sentir - mais si on est prévenu plus tard, le cerveau va puiser dans ses souvenirs pour y chercher/amplifier le moindre inconfort ressenti (voir en créer un), pour l’associer à l’ingestion de saumon. Pattern conservé, bouleversement psychologique évité.



    Sur les ondes EM c’est relativement nouveau et touche surtout les gens ayant plus ou moins affaire à ces éléments là - soit par leur activisme sur les risques sur la santé (milieux écolos), soit par leur profession dans les télécoms - ce qui fait que le reste de la population voit ça comme une vraie bizarrerie.



    Mais ce n’est, à mon avis, qu’une nouvelle expression d’une dérive existante et extrêmement répandue d’associations fortuites de corrélations entre-elles, pour former des liens de causalité subjectifs n’ayant pas de fondement scientifique ou rationnel.

Le 09/08/2016 à 10h 38

Outre les seuils à vérifier, le point le plus important est à mon avis l’article R. 4453-7 :





  • &nbsp;Lorsque l’évaluation des risques réalisée à partir des données documentaires ne permet pas de conclure à l’absence de risque de dépassement des valeurs déclenchant l’action ou des valeurs limites d’exposition, l’employeur procède à la mesure, au calcul ou à la simulation numérique des niveaux de champs électromagnétiques auxquels les travailleurs sont susceptibles d’être exposés.



    On peut apprécier que la formulation précise bien la nature du risque : il s’agit bien du dépassement des seuils, pas du risque de façon général (autrement n’importe quel rayonnement aurait pu tomber sous le coup de la mesure).

    &nbsp;

    Il va toutefois falloir voir ce qui sera accepté comme “données documentaires” (je suppose les références constructeurs pour les appareils, mais cela semble flou), car à la moindre possibilité de contester ce genre de documents on va avoir droit à une généralisation des manoeuvres d’obstructions existantes :



  • employé qui refuse de venir travailler si on n’enlève pas les ampoules, routeurs WiFi et micro-ondes

  • employé qui débranche les appareils et dissimule les cordons d’alimentation (pour ne pas se faire virer pour dégradation du matériel)

  • employé qui met du papier alu partout (poste et appareils)

  • passage à un arrêt maladie &nbsp;(pour “ondes”) et harcèlement quotidien du médecin pour obtenir une recommendation d’aménagement du poste



    Et là si le médecin craque, notamment si l’employé promet une reprise d’activité si on lui paye un démaraboutage des ondes sur son poste de travail, c’est l’arrivée du grand cirque des “expertises” des sourciers électromagnétiques (note 1) qui pullulent de plus en plus dans les milieux dits “écolos”.

    &nbsp;

    &nbsp;-

    &nbsp;

    Car avec la popularisation du trip “électro-sensible” (on attend toujours les études réussissant à établir la réalité de ces hypothèses) on a eu une quantité non-nulle de gens refusant de travailler ou vivre en ville (à cause des ampoules, fils électriques, etc). Mais quand on passe 4-5 heures par jour à lire des “articles” (= notes de blogs faisant du copié-collé de commentaires annexes d’études, sorties de leur contexte initiale) sur les méfaits des “ondes”, &nbsp;et qu’on souhaiterait vivre plus chichement, on cherche le retour sur investissement.



    On a alors vu progressivement apparaître ces “experts” en ondes, avec conférences et ateliers pour “sensibiliser” les gens sur ces grands dangers. Puis vu que la peur ça marche, ces interventions se sont de plus en plus portées sur les DANGERS (dun dun dun) des ondes. Et donc les risques. Et donc la responsabilité en cas de dommages.



    Mais alors comment faire quand les entreprises et les administrations publiques attendent de vraies études scientifiques (ou des rétro-commissions) pour cracher au bassinet, quand les PME n’ont pas assez d’argent, que les particuliers sont difficiles à démarcher et la concurrence trop forte avec les vendeurs de grigris ?



    Et bien on fait peur aux petites localités, conseils municipaux et maires : ces institutions ont un budget, sont sensibles à la peur et n’ont pas les moyens de se défendre avec un comité scientifique.



    On vise bien évidemment en priorité les crèches, les cantines, les écoles primaires et les maisons de retraites, et on vend sa solution “tout compris” : un “bilan” des ondes maléfiques.



    Sans aucune qualification dans le domaine ni dans l’utilisation des outils, on a donc ces “électro-sensibles” qui viennent avec de jolis “détecteurs” d’ondes achetés sur eBay (de préférence dans une jolie mallette noire, ça fait sérieux !), qui tournent en rond pendant 2 heures comme des sourciers, puis éditent des jolis tableaux Excel inutilisable avec des “recommendations” copiés-collés de blogs d’électro-sensibles (sur les routeurs WiFi, antennes GSM, et dernièrement le CPL).



    Le grand classique est le démontage des antennes GSM à proximité (qu’elles soient branchées ou non), même si cela va fortement augmenter la puissance d’émission au niveau des téléphones portables des citoyens… Ou encore la recommendation de téléphone à ligne fixe sans fil, même si leur puissance d’émission moyenne en utilisation est bien pire que celle des GSM… Mais bon, on est pas là pour vendre de la science et du rationnel, on est là pour vendre de l’émotionnel. Et l’émotion, ça n’a pas de prix.



    Le coût va être de plusieurs milliers d’euros (un sacré bon ROI : démarchage des élus = 1 journée ; promenade électromagnétique = 1 journée), et les clients sont à présent rassurés : ils ne mettent plus en danger la vie de leurs fragiles citoyens… Pour ce qui est du gymnase en amiante, de l’aération des bâtiments ou des transports en commun, on verra plus tard quand on aura le budget. Mais pour les ondes, on est couvert (sic) !





    • &nbsp;

      Ce marché de &nbsp;semble être en pleine croissance et donc les escrocs en tout genre s’engouffrent dans la brèche, et malheureusement quasiment tout les mouvements écolos sont touchés par ce détournement de cette question de santé publique que sont les EM.



      Faudrait se renseigner auprès de ceux qui suivent les financements des organisations politiques parce que je n’ai pas encore vu de publication là dessus, mais je ne serais pas trop surpris si le financement de certaines mouvances écolos soit lié en partie à cette activité. Soit en top-bottom par les élus “verts” multipliant les “expertises” EM partout dans leurs communes, soit en bottom-up par des micro-partis financés/gérés par ces sourciers de l’électron. A voir.


Le 10/08/2016 à 08h 31

Ou comment Google crée un Internet à deux vitesses… Mais promis-juré-craché, Google est pour la “neutralité du Net” contre les méchants ISP (FAI en français) ! Enfin, neutralité du net, sa neutralité du net :)



Entre&nbsp;Google Search qui retouche les résultats et favorise ses plateformes et celles de ses partenaires, le chantage au peering avec les FAI (coucou les débits Free&lt;-&gt;Youtube), les annonces inter-services (pub Google Chrome si un site Google détecte qu’on utilise un autre navigateur, etc), on va tout droit vers une hyper-ghettoisation de l’Internet.&nbsp;On le voit déjà avec&nbsp;les réseaux sociaux qui “intègrent” tout sur leur plateforme et désapprennent aux utilisateurs à utiliser le net, si Google s’y met aussi c’est fini.

Le 10/08/2016 à 08h 21

Arf le prestataire salaud - faudrait que tu orientes le petit couple de vieux vers une solution clé-en-main sur Wordpress (pour faire ultra-simple, responsive et pas cher), ça sera déjà mieux qu’un tas d’flash.

Le 09/08/2016 à 13h 56

C’est pas vraiment l’intégration, c’est surtout la promotion de ces technos qu’ils ont fait pour ce qui est du grand public. C’est pas rien, mais ce n’est pas tout.







  • &nbsp;

    Genre le Wi-Fi, c’est la Wi-Fi Alliance qui l’a lancé. Ce qu’a fait Steve Jobs (outre le fait de rejoindre la Wi-Fi Alliance avec tous les autres parce qu’il a compris qu’il y a toujours une réalité technologique et des contraintes de secteur derrière ce qu’on appelle l’innovation), c’est créer un personnage qui s’emboitait parfaitement dans le schéma médiatique du moment :&nbsp;le nerd branché qui apporte le futur.&nbsp;



    C’est dans ce contexte là qu’il a présenté la techno Wi-Fi de façon&nbsp;impeccable. Il attrape l’iBook pour le rapprocher de la caméra (mise en scène excellente : l’image donne l’impression d’être à côté de lui) et amène la mise en valeur de la techno tout naturellement.



    Sur ce point là il a fait un boulot impeccable - mais il faut utiliser les bons termes : s’il a “inventé” le Wi-Fi, c’est dans l’esprit des gens/des médias grand public. Ce n’est pas de l’innovation technologique ou industrielle.



    De même si on utilise le terme d’intégration, le boulot fait est sur l’intégration de la techno dans l’esprit des gens : il ne se contente pas de dire “on a un accès à Internet sans fil, c’est super !” comme les autres fabricants de l’époque, on a Steve Jobs sur scène qui nous montre qu’on peut aller sur Internet “librement”, sans contrainte apparente. C’est bien plus une idée de liberté qu’il vend que la techno elle-même.

    &nbsp;

    Idem pour l’USB, il en a fait la promotion auprès de son public - ce qui est bien, ce qui est important, mais ce n’est que la dernière partie de l’énorme projet qu’a été l’USB.





  • &nbsp;

    C’est la même logique sur&nbsp;l’iPod ou l’iPhone, niveau techno y’a rien de bien folichon (même sur l’UI on avait des concurrents), mais niveau social c’est un bond en avant phénoménale : il ne s’est pas contenté de rendre “cool” un produit (= le rendre socialement acceptable pour une minorité d’acheteurs), il a carrément cherché à lui donner une valeur social propre.



    Ca a bien marché avec l’iPod, mais avec l’iPhone c’est devenu délirant : c’est devenu un élément de style et de richesse à part entière, assimilé à un vêtement de marque ou de la bijouterie. La preuve de sa réussite totale sur cet objectif : on a une majorité d’utilisatrices sur iPhone, qui n’hésitent pas à l’afficher en public, particulièrement lors d’évènements sociaux. Inimaginable avant le lancement de l’iPhone.





  • &nbsp;

    Le gros problème d’Apple est qu’ils n’ont pas su trouver quelqu’un en qui le grand public a assez confiance pour “acheter” ses nouvelles idées d’innovation, de liberté, de mode de vie.



    Tim Cook réfute justement cette idée de “bond” soudain sous Steve Jobs, parce qu’il vient de la production et ne connait que trop bien les difficultés de développer un nouveau produit sur plusieurs années. Malheureusement pour lui, il est en train de détruire le mythe savamment construit par Steve Jobs qui vend cette idée fantasmé de l’inventeur qui, eureka !, découvre dans son bain la prochaine révolution qui changera le monde entier.



    Le génie marketing de Steve Jobs a toujours été de dissimuler la partie ennuyeuse, réelle, de l’innovation au grand public, pour raconter&nbsp;à la place&nbsp;une belle histoire pleine de rebondissements et de bonnes “idées”. Mais cela reste&nbsp;une histoire.

Le 20/03/2016 à 00h 05

Ha ben merde, j’avais zappé l’info du rachat de Materiel.net, ça fait bien chier :s




 Au moins c'est pas RDC et autres Cdiscount, mais LDLC ça reste le site auparavant de référence qui a nettement chuté niveau qualité de service : SAV complètement aux fraises, rajout automatique (et parfaitement illégal) de compléments de garantie dans le panier des utilisateurs, emballage de très mauvaise qualité (un gros problème pour tout les produits fragiles comme les HDDs - et c'est récurrent, sur plusieurs commandes, même après des signalements systématiques). Le seul truc qui n'a pas encore complètement dégringolé c'est la qualité des produits, mais ils ont de plus en plus recours à des fournisseurs de mauvaise qualité donc ça ne va pas durer.       






 Ha il est loin le temps où HFR et LDLC étaient de vrais coupins... Maintenant c'est un couple marié par l'argent, avec autocensure exigée et interdiction de sortir du topic dédié. Tout fout l'camp ma pôv dame !       






 Et que vont devenir les configs de canard (Ducky &amp; co) ? HFR a ses propres configs et je vois mal CPC renvoyer ses lecteurs vers le LDLC d'aujourd'hui...       






 -       






 Sinon concernant les magasins physiques, c'est utile pour 2 choses :       

&nbsp;

&nbsp;

1 - Livraison en magasin, ce qui permet de limiter :

&nbsp;

a) Les dégradations lors du transport sur le dernier kilomètre.

&nbsp;

b) Les dégradations lors de la mise en boîte au lettre (écrasement) ou remise du colis (au 5e paquet jeté dans le buisson du jardin j'ai compris - points bonus quand il pleut des cordes).

&nbsp;

c) Les refus de livrer (le livreur prépare le bon de passage à l'avance et le met directement dans la BAL et se barre tout de suite), ce qui rajoute un délai de 24h (le temps que le colis soit stocké au centre de tri le plus proche) et oblige à faire la queue 30+ minutes pour le retirer (La Poste) ou à faire une requête pour une seconde tentative de livraison sur une plateforme en ligne sans arrêt indisponible (UPS &amp; consorts).

&nbsp;

d) Les vols par les livreurs, qui de toute façon se feront virer au bout de 6 mois et/ou abandonneront du fait des conditions de travail désastreuses.






 Cela concerne toutes les boîtes de livraison (La Poste, UPS, etc) vu que c'est tout le secteur qui fait la même connerie : augmentation aveugle de la charge de travail, management par le stress (indicateurs et harcèlement), précarisation des    employés (aucune garantie de rester dans la boîte sur les 12 prochains mois, même en cas de travail bien effectué).       






 Au bout d'un moment on en a marre, on arrête de croire que les signalements vont changer quoique ce soit, et on se fait livrer soit en magasin soit en relais colis : au moins on paye le prix correspondant au service rendu, on choisit le lieu de récupération et les horaires, et il y a rarement une file d'attente de 2 km.       






 Les vols sont très rare vu que la survie commerciale du magasin dépend de sa réputation locale (contrairement à l'entreprise de livraison qui possède une position dominante de fait à l'échelle nationale/européenne).       





Et si le colis s’est fait défoncer la caboche durant le transport, on peut faire un constat sur place avec un employé non lié à l’entreprise de transport (= soit un employé du web marchand, soit un employé du magasin faisant relais colis), ce qui évite les contestations automatiques des prestataires de transport.




&nbsp;      

2 - Un contact humain pour authentifier la remise des colis, tout comme le dépôt pour retour SAV : ça évite les contestations en cas d'égarement/perte lors du transport.






 C'est tout bête mais on peut vérifier le contenu du colis sur place (les caméras de surveillance peuvent prouver la simultanéité de la collecte et de toute contestation - la suppression des vidéos pouvant être difficilement justifiable devant le juge), tandis que la remise d'un produit remballé pour SAV est enregistré sur place et s'accompagne quasiment toujours d'un récépissé pour le déposant.       






 Bref tout le monde y gagne : on réduit fortement l'aléa causé par l'entreprise de livraison, et la délivrance du produit (tout comme son retour après-vente) se fait en présence simultanée des deux parties au contrat.       






 PS : la livraison à domicile reste encore pertinente pour les produits de faible valeur et de petite taille (un bouquin format poche, une souris ou clé usb).