#Le brief du 22 novembre 2022

France Identité est désormais fournisseur d’identité pour FranceConnect

France Identité est désormais fournisseur d’identité pour FranceConnect

Le 22 novembre 2022 à 05h57

L'annonce a été faite sur le site officiel de France Identité, qui explique détaille le fonctionnement de ce service : 

  • Cliquer sur le bouton France Connect et choisir l’option « Se connecter en utilisant ma carte d’identité ».
  • Scanner un QR code depuis son application mobile France Identité et consentir à l’envoi de ses informations personnelles. NB : Si la connexion a lieu depuis le mobile, l’usager devra juste cliquer sur « Ouvrir l’application ».
  • Taper son code personnel et lire sa carte d’identité en sans contact

Le site ajoute que, « prochainement, il pourra être possible de s’identifier en utilisant uniquement le téléphone et sa biométrie ».

Le 22 novembre 2022 à 05h57

France Identité est désormais fournisseur d’identité pour FranceConnect

Meta : nouveaux réglages de vie privée pour les adolescents sur Facebook et Instagram

Meta : nouveaux réglages de vie privée pour les adolescents sur Facebook et Instagram

Le 22 novembre 2022 à 05h57

Avec l’objectif de réduire la probabilité qu’un mineur entre en contact avec un « adulte suspect », Meta procède à plusieurs changements. Ces comptes deviennent suspects quand ils sont bloqués ou signalés par un mineur.

De là, plusieurs comportements en découleront dans les applications. Les comptes suspects ne sont plus affichés dans la section « Personnes que vous pourriez connaître ». Sur Instagram, il n'est plus possible pour un compte suspect d’accéder à la fonction Message en visitant la page d’un mineur.

Sur Facebook, les comptes créés par des mineurs de moins de 16 ans (ou 18 ans dans certains pays) basculent automatiquement vers des options plus restrictives, affectant qui peut voir leur liste d’amis, qui ils suivent (personnes, Pages et listes), qui peut voir les publications dans lesquelles ils sont mentionnés (taggés), qui peut commenter dans les publications publiques, etc.

Pour les mineurs ayant déjà un compte, l’application les encourage à basculer vers ces nouveaux paramètres. En outre, après avoir bloqué quelqu’un, ils seront invités à signaler la personne si elle a présenté un comportement suspect.

Enfin, Meta a annoncé travailler avec le National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC) en vue de mettre un coup d’arrêt au partage non-consensuel d’images intimes, tout particulièrement dans le cas des sextorsions, dont le phénomène s’est nettement amplifié, comme nous le relations il y a peu.

Le 22 novembre 2022 à 05h57

Meta : nouveaux réglages de vie privée pour les adolescents sur Facebook et Instagram

Plus de la moitié des procureurs généraux d’État américains appellent la FTC à plus de vie privée

Plus de la moitié des procureurs généraux d'État américains appellent la FTC à plus de vie privée

Le 22 novembre 2022 à 05h57

Un groupe bipartisan de 33 procureurs généraux d'État américains (sur 56) exhortent la Federal Trade Commission (FTC) « à reconnaître la sensibilité accrue des données médicales, biométriques et de localisation des consommateurs, ainsi que les dangers qui découlent des courtiers en données et de la surveillance des consommateurs » : 

« La coalition a également demandé à la FTC d'envisager la minimisation des données, qui limite la quantité de données collectées par les entreprises à ce qui est nécessaire dans un but précis, afin d'atténuer les préoccupations liées au regroupement des données. »

Leur lettre avance que « de nombreux consommateurs ne sont même pas conscients que leurs informations de localisation sont collectées ». Elle « demande instamment à la FTC d'examiner les risques des pratiques de surveillance commerciale qui utilisent ou facilitent l'utilisation de la reconnaissance faciale, des empreintes digitales ou d'autres technologies biométriques », et d'enquêter au sujet de l'utilisation faite « des montres connectées, moniteurs cardiaques, moniteurs de sommeil et applications téléphoniques de santé ou de bien-être », notamment :

« Les courtiers en données établissent le profil des consommateurs en parcourant les profils des médias sociaux, l'historique de navigation sur Internet, l'historique des achats, les informations relatives aux cartes de crédit et les dossiers gouvernementaux tels que les permis de conduire, les données de recensement, les certificats de naissance, les licences de mariage et les informations relatives à l'inscription sur les listes électorales. »

Et ce, alors que ces courtiers « utilisent également ces informations pour créer des profils de certains consommateurs - qui peuvent être achetés par presque tout le monde – basés sur la sensibilité à certaines publicités ou la probabilité d'acheter certains produits », et que ces informations « recueillies anonymement » peuvent « permettre d'identifier les consommateurs et les exposer à des escroqueries, à des publicités indésirables et persistantes, à des vols d'identité et à un manque de confiance des consommateurs dans les sites web qu'ils visitent ».

Les procureurs généraux « affirment qu'il est essentiel que la FTC prenne en compte les exigences et les limitations en matière de minimisation des données » à ce qui est « raisonnablement nécessaire » par rapport aux objectifs spécifiés :

« La limitation de la collecte et de la conservation des données par les entreprises améliorera la sécurité des données des consommateurs car les entreprises auront moins de données à protéger et moins de données potentiellement disponibles pour les mauvais acteurs. »

Le 22 novembre 2022 à 05h57

Plus de la moitié des procureurs généraux d’État américains appellent la FTC à plus de vie privée

L’éditeur Atom prendra sa retraite le 15 décembre

L’éditeur Atom prendra sa retraite le 15 décembre

Le 22 novembre 2022 à 05h57

Microsoft avait racheté Atom en même temps que GitHub en juin 2018, pour la somme de 7,5 milliards de dollars. GitHub a continué d’opérer comme entreprise relativement indépendante, comme on a pu le voir encore récemment avec la conférence Universe.

Le destin d’Atom était plus ou moins connu, mais à l’instar de MacG, nous avions raté l’annonce en juin, qui a récemment été mise à jour : Atom sera abandonné le 15 décembre. Le projet a servi à construire Visual Studio Code, qui a bien sûr toute la priorité de l’éditeur depuis.

D’ici là, les utilisateurs d’Atom continueront d’être prévenus de cette date fatidique, qui n’en est pas forcément une. Microsoft précise en effet que l’ensemble du code sera archivé dans un dépôt. S’agissant de code open source, rien n’empêchera sa reprise par d’autres.

Après le 15 décembre, il sera toujours possible de récupérer les binaires et d’installer l’éditeur. Cependant, la gestion des paquets ne fonctionnera plus, pas plus que les redirections récupérant les symboles et en-tête Electron. L’application ne recevra plus aucune mise à jour de sécurité.

Le 22 novembre 2022 à 05h57

L’éditeur Atom prendra sa retraite le 15 décembre

Surveillance de masse : la Cour d’appel valide la mise en examen d’Amesys/Nexa et de ses dirigeants

Surveillance de masse : la Cour d'appel valide la mise en examen d'Amesys/Nexa et de ses dirigeants

Le 22 novembre 2022 à 05h57

La Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris a confirmé la mise en examen de la société Amesys (renommée depuis Nexa Technologies) et de ses dirigeants (Philippe Vannier, président d’Amesys jusqu’en 2010, et Olivier Bohbot, président de Nexa depuis 2014), « rejeté l’ensemble des autres nullités de procédure invoquées », et annulé la mise en examen de deux salariés de l’entreprise, se félicite la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) : 

« Elle a ainsi ordonné la poursuite des investigations. Une raison d’espérer, pour les parties civiles. La confirmation de ces mises en examen, intervenue près de 10 ans après l’ouverture de l’information judiciaire est source d’espoir. Il apparaît désormais clair que les entreprises de surveillance ne peuvent plus se réfugier derrière une prétendue ignorance des impacts potentiellement dévastateurs de l’utilisation de leurs technologies sur les populations civiles. »

Les dirigeants d'Amesys et Nexa avaient en effet été poursuivis, en juin 2021, pour « complicité de tortures », ceux de Nexa l'étant également pour « disparitions forcées ». Ces mises en examen faisaient suite à deux plaintes distinctes déposées en 2011 et 2017 par la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et de la Ligue des droits de l’Homme (LDH). En 2013 et 2014, six victimes libyennes s’étaient constituées parties civiles, accompagnées par la FIDH et la LDH.

Leurs entreprises avaient en effet vendu des systèmes de surveillance de masse aux services de renseignement militaires libyens de Mouammar Kadhafi, et égyptiens d’Abdel Fattah Al-Sissi. « Nous espérons désormais que cette procédure ouvrira la voie au premier procès en France visant une entreprise pour complicité de torture », souligne Patrick Baudouin, avocat et président de la LDH.

L’AFP précise que la chambre de l'instruction de la cour a cela dit « placé sous le statut, plus favorable, de témoin assisté deux autres personnes, Renaud Roques et un ancien salarié, selon une source judiciaire et des sources proches du dossier ». Ce second « salarié » pourrait être Stéphane Salies, l'ex-président d'Amesys, chargé avec Renaud Roques de la mise en œuvre effective des systèmes de surveillance de masse, et qui avait lui aussi été mis en examen en 2021.

Pour Olivier Baratelli, l'avocat d'Amesys, « cela veut dire que la justice considère que les accusations insensées de complicité de torture sont loin d'être évidentes », estimant « irréel que la justice française se pose réellement la question de savoir si une société française, travaillant à la demande et en collaboration avec la DGSE, pourrait être complice d'exactions en Libye ».

Intelligence Online avait en effet révélé que l'un des ingénieurs de Nexa avait « avoué que le système vendu - tout du moins celui à la Libye - comportait une porte dérobée (backdoor) permettant au service français de suivre ce que les services de Tripoli surveillaient via le système. »

Le 22 novembre 2022 à 05h57

Surveillance de masse : la Cour d’appel valide la mise en examen d’Amesys/Nexa et de ses dirigeants

Palantir favorisé dans un appel d’offres pour la sécurité sociale britannique ?

Palantir favorisé dans un appel d'offres pour la sécurité sociale britannique ?

Le 22 novembre 2022 à 05h57

Palantir, l’entreprise américaine qui s'est fait connaître pour ses prestations pour la communauté du renseignement américain, pourrait être avantagée pour répondre à l’appel d’offres de 360 millions de livres sterling (429 millions d’euros) pour la plateforme de données de santé des patients du NHS, la sécurité sociale britannique, selon The Register.

Des documents du NHS consultés par les journalistes montreraient que la gestion de services proposés par l’entreprise pour 1 livre sterling symbolique lors de la crise du Covid-19, puis étendue par un contrat de 23 millions de livres (27 millions d’euros) sans mise en concurrence, serait intégrée à la commande du NHS, ce qui donnerait un avantage injuste à Palantir dans la réponse à l’appel d’offres.

Pourtant, en mars dernier, le gouvernement britannique avait semblé céder aux menaces d’attaque judiciaires en acceptant que Palantir ne jouerait aucun rôle à long terme dans le NHS sans consultation publique. 

Le 22 novembre 2022 à 05h57

Palantir favorisé dans un appel d’offres pour la sécurité sociale britannique ?

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