#Le brief du 31 octobre 2023

Meta annonce une offre payante pour Facebook et Instagram en Europe

Meta annonce une offre payante pour Facebook et Instagram en Europe

Le 31 octobre 2023 à 07h35

L'entreprise de Mark Zuckerberg a publié lundi un billet de blog expliquant la création d'une offre payante pour ses réseaux sociaux Instagram et Facebook dans les pays où s'applique le RGPD. L'utilisateur devra payer 9,99 euros par mois sur le web ou 12,99 euros par mois via les applications (ce qui prend en compte la marge prise par Google et Apple sur leurs boutiques) s'il veut utiliser ces réseaux sociaux sans publicité.

Cette alternative proposée aux utilisateurs européens va permettre à Meta, selon elle, de se mettre en conformité avec le RGPD qui l'oblige à demander leur consentement avant de leur présenter de la publicité comportementale. En début d’année, l'entreprise a été condamnée à 390 millions d'euros d'amende pour ne pas l'avoir fait depuis la mise en place du règlement européen.

En août dernier, l'entreprise a déclaré qu'elle allait finalement demander le consentement de l'utilisateur avant de mettre en place son système de publicité comportementale. Mais la seule alternative sera donc cette offre payante.

En début de mois, alors que le Wall Street Journal évoquait cette possibilité, Max Schrems, de l'ONG noyb à l'origine de la plainte contre Meta, estimait que « les droits fondamentaux ne peuvent pas être vendus », et ajoutait : « allons-nous ensuite payer pour le droit de vote ou pour le droit à la liberté d'expression ? Cela signifierait que seuls les riches peuvent bénéficier de ces droits, à une époque où de nombreuses personnes luttent pour les obtenir, et joindre les deux bouts. Introduire cette idée dans le domaine de votre droit à la protection des données est un changement majeur. Nous lutterons contre cela devant les tribunaux ».

Meta explique, elle, dans son billet que « dans son arrêt, la CJUE [Cour de justice de l'Union européenne, ndlr] a expressément reconnu qu'un modèle d'abonnement, comme celui que nous annonçons, est une forme valide de consentement ».

Le 31 octobre 2023 à 07h35

Meta annonce une offre payante pour Facebook et Instagram en Europe

Bug Bounty : HackerOne a payé plus de 300 millions de dollars de récompenses depuis 2012

Bug Bounty : HackerOne a payé plus de 300 millions de dollars de récompenses depuis 2012

Le 31 octobre 2023 à 07h35

La plateforme de « bug bounty » (prime aux bogues, en VF) HackerOne vient d'annoncer avoir attribué plus de 300 millions de dollars de récompenses aux hackers éthiques et aux chercheurs en vulnérabilité depuis sa création en 2012.

Trente d'entre eux ont gagné plus d'un million de dollars, l'un d'eux plus de 4 millions au total. Si les hackers éthiques interrogés prévoient que les IA génératives seront une cible privilégiée dans les années à venir, et si 61 % déclarent s'en servir pour trouver davantage de vulnérabilités, les entreprises de crypto-actifs et de blockchain offrent les récompenses globales moyennes les plus élevées, jusqu'à 100 050 dollars pour la prime le plus élevée l’an passé. 

Le prix médian d'un bug sur la plateforme est de 500 dollars cette année et atteint 3 000 dollars dans le 90e percentile (les 10 % les plus élevés), alors que pour les failles critiques et de haute gravité, le paiement moyen est de 3 700 dollars dans tous les secteurs et va jusqu'à 12 000 dollars dans le 90e percentile, relève cela dit Bleeping Computer : 

« Cette année, il a fallu en moyenne 25,5 jours aux organisations pour finaliser la correction des bogues signalés, soit une amélioration de 28 % par rapport à l'année dernière. »

Le 31 octobre 2023 à 07h35

Bug Bounty : HackerOne a payé plus de 300 millions de dollars de récompenses depuis 2012

Datamining : Bercy veut aussi traquer les fraudeurs fiscaux sur les réseaux sociaux

Datamining : Bercy veut aussi traquer les fraudeurs fiscaux sur les réseaux sociaux

Le 31 octobre 2023 à 07h35

« Les nouveaux robots antifraudes de l'administration fiscale vont-ils bientôt débarquer sur Instagram, Facebook ou encore TikTok ? », s'interrogent Les Echos. Nos confrères ont appris que la Direction générale des finances publiques « serait autorisée à prolonger de deux ans la collecte de données sur les plateformes en ligne afin d'y débusquer la fraude fiscale, ce, sur un périmètre élargi et avec des outils nouveaux » : 

« Résultat, alors que l'expérimentation de la collecte des données sur les réseaux sociaux et les plateformes collaboratives devait s'arrêter en février prochain, l'exécutif propose de la prolonger pour deux ans et, même, d'étendre son champ d'application. »

Le projet de loi de finances 2024, adopté à l'Assemblée grâce au 49 - 3, mais qui doit encore être approuvé au Sénat, amende en effet l'article 154 de la loi de finances pour 2020 par lequel cette expérience avait été introduite.

L'objectif est de permettre au fisc de « collecter et exploiter au moyen de traitements informatisés et automatisés […] les contenus manifestement rendus publics par leurs auteurs et publiquement accessibles sur les sites internet des plateformes en ligne […] y compris lorsque l'accès à ces plateformes requiert une inscription à un compte ».

Cette dernière précision est la plus importante, puisque « dans le cadre juridique actuel, nous ne pouvons pas collecter de données sur les sites où il faut entrer un mot de passe ou réaliser une inscription, ce, en dépit du fait que l'information soit, une fois connectée, publiquement mise à disposition par les utilisateurs », explique aux Echos Carole Maudet, sous-directrice du contrôle fiscal, du pilotage et de l'expertise juridique.

Le datamining de Bercy était jusqu'alors limité aux sites collaboratifs de vente de biens et services tels que Leboncoin. De plus, l'Administration est tenue de ne traquer que « certains types d'infraction précisés et listés dans la loi encadrant l'expérimentation », à savoir la fausse domiciliation fiscale, et « l'activité occulte ».

Un rapport sénatorial avait conclu en octobre 2022 que les enjeux financiers « s'étaient avérés faibles durant la première phase de test débutée en juillet 2021 », relèvent Les Echos, permettant de collecter 13 000 annonces, dont près d'un tiers « mentionnaient des numéros SIREN inconnus dans les référentiels de la DGFIP ou correspondant à des entreprises qui ont officiellement cessé ».

« Durant la première campagne, l'activité occulte avait été confirmée dans 18 % des dossiers. Sur la dernière campagne achevée, nous étions à 30 % », indique Gilles Clabecq, chef du bureau en charge de la programmation du contrôle fiscal et de la mise en oeuvre du datamining.

Et ce, alors qu'en mai dernier, le ministère des Comptes publics indiquait vouloir porter à 50 % d'ici à 2027 les contrôles fiscaux des particuliers initiés par le datamining, concluent Les Echos.

Le 31 octobre 2023 à 07h35

Datamining : Bercy veut aussi traquer les fraudeurs fiscaux sur les réseaux sociaux

Le gouvernement américain s’apprête à réguler l’intelligence artificielle

Le gouvernement américain s’apprête à réguler l’intelligence artificielle

Le 31 octobre 2023 à 07h35

Dans un contexte de haute compétition internationale, la Maison-Blanche a publié le 30 octobre un ensemble de règles censées « montrer la voie » en matière de régulation de l’intelligence artificielle (IA). 


Au programme, le président américain doit prendre un décret imposant aux développeurs d’IA de transmettre leurs tests de sécurité au gouvernement fédéral lorsqu’il travaille à des projets qui posent « un risque sérieux en termes de sécurité nationale, de sécurité économique nationale ou de santé publique ».

Le texte prévoit aussi que le département du Commerce développe des règles en matière de détection et d’identification des contenus générés par IA, notamment via le développement de logiques de watermarking.

Le texte, note la Technology Review, ne donne pas de précision sur la manière dont la conformité aux nouvelles obligations sera vérifiée.

Le 31 octobre 2023 à 07h35

Le gouvernement américain s’apprête à réguler l’intelligence artificielle

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