#Le brief du 03 novembre 2023

2023, une année plus difficile pour Apple

2023, une année plus difficile pour Apple

Le 03 novembre 2023 à 11h24

Ce n’était pas arrivé depuis 2019, mais Apple a présenté un résultat annuel inférieur à l’année dernière. Son chiffre d’affaires a été ainsi de 383,287 milliards de dollars, en baisse de 3 %. Même chose pour les bénéfices, établis à 96,995 milliards de dollars, en baisse de 2,81 %.

Avec un quatrième trimestre lui aussi en baisse par rapport à l’année dernière – de 1 %, à 89,5 milliards de dollars – Apple signe une année où chaque trimestre aura été marqué par des résultats inférieurs. Le bénéfice est cependant en hausse de 10 %, à 22,956 milliards de dollars.

Le trésor de guerre de l’entreprise s’élève aujourd’hui à 162,1 milliards de dollars, porté notamment par les résultats insolents de l’iPhone, qui établit un nouveau record. Le téléphone a ainsi compté pour presque la moitié du chiffre d’affaires trimestriel, avec 43,8 milliards de dollars, soit une hausse de 2,8 %.

En revanche, du côté des Mac, c’est la douche froide : avec un trimestre enregistrant un chiffre en baisse de 34 %, la division Mac aura généré 29,3 milliards de dollars sur l’année, en baisse de 27 %. Avec de tels résultats, les Mac font à peine mieux que les iPad, qui ont généré de leur côté un chiffre d’affaires de 28,3 milliards, là encore en baisse face à l’année dernière.

Les services viennent mettre un peu de baume au cœur des actionnaires. Avec 22,3 milliards de dollars au quatrième trimestre, cette division enregistre une hausse de 16,3 % par rapport au quatrième trimestre 2022. C’est la seule d’ailleurs à enregistrer une croissance globale sur l’année (9 %).

2023 aura marqué une importante décrue pour nombre d'entreprises de la tech, tout particulièrement dans le matériel informatique. Les services, eux, continuent d'avoir le vent en poupe.

Le 03 novembre 2023 à 11h24

2023, une année plus difficile pour Apple

Vivaldi pour iOS complété avec l’épinglage des onglets et les raccourcis de recherche

Vivaldi pour iOS complété avec l’épinglage des onglets et les raccourcis de recherche

Le 03 novembre 2023 à 11h24

Première mise à jour significative pour Vivaldi sur iOS, lancé récemment. Dans cette mise à jour, plusieurs fonctions sont ajoutées, comme l’épinglage des onglets dans la barre, qui prend davantage de sens sur iPad. La fonction peut être appelée depuis le menu contextuel dans la bascule entre onglets.

La version mobile prend également en charge les « nicknames » pour les moteurs de recherche. On peut affecter une ou plusieurs lettres à un moteur, puis s’en servir dans la barre de recherche pour l’appeler. Par exemple, « e nextinpact » lancera une recherche sur nextinpact dans Ecosia. Même chose avec g pour Google, b pour Bing, d pour DuckDuckGo, etc.

Le 03 novembre 2023 à 11h24

Vivaldi pour iOS complété avec l’épinglage des onglets et les raccourcis de recherche

Onepoint détient 9,9 % du capital et des droits de vote d’Atos

Onepoint détient 9,9 % du capital et des droits de vote d’Atos

Le 03 novembre 2023 à 11h24

Dans un communiqué des plus succincts, Onepoint explique que « cet investissement s’inscrit dans le cadre de la réorganisation en cours de l’entreprise et de sa nouvelle gouvernance, et souligne la dimension stratégique des actifs d’Atos ». Onepoint se définit comme « l’architecte des grandes transformations des entreprises et des acteurs publics ». 

De son côté, Atos s’est également fendu d’un communiqué : « Nous saluons l’arrivée de Onepoint et envisageons d’entamer un dialogue constructif avec elle, comme avec tous les autres actionnaires du Groupe, dans le meilleur intérêt de toutes nos parties prenantes ». 

Le 29 septembre 2022, la société avait déjà indiqué « sa volonté d’acquérir les activités Digital, Big Data et Sécurité (Evidian) d’Atos », avec l’ambition « de bâtir un champion français indépendant et d’envergure internationale, tout en garantissant la souveraineté technologique et le développement de l’emploi en France et en Europe ». La proposition de Onepoint consistait alors « en l’achat de ces activités sur la base d’une valeur d’entreprise de 4,2 milliards d’euros au 31 décembre 2022, payé en numéraire ». 

Atos avait rapidement fermé la porte : « Après examen attentif de cette marque d’intérêt préliminaire et non engageante, et sur la recommandation de son comité ad hoc, le Conseil d’administration s’est réuni et a constaté à l’unanimité que celle-ci n’est pas dans l’intérêt de la société et de ses parties prenantes ». En un an, le ton a bien changé…

Le 03 novembre 2023 à 11h24

Onepoint détient 9,9 % du capital et des droits de vote d’Atos

La « chute » de Bételgeuse vue par l’instrument Matisse (infrarouge) du VLTI

La « chute » de Bételgeuse vue par l’instrument Matisse (infrarouge) du VLTI

Le 03 novembre 2023 à 11h24

Bételgeuse est une étoile se trouvant à plusieurs centaines d’années-lumière de la Terre, dans la constellation d’Orion. Plus précisément, c’est une supergéante rouge très lumineuse, rayonnant comme plus de 100 000 soleils. 

Sa luminosité vacillante avait provoqué un emballement médiatique, certains y voyaient le point de départ d’une explosion en supernova. Il en était tout autrement : « Selon les scientifiques, l’étoile a éjecté dans l’espace une importante quantité de matière. À partir de cette éruption, un immense nuage de gaz s’est partiellement transformé en poussières en se refroidissant, conduisant à l’occultation de l’étoile ».

De nouvelles images de Bételgeuse ont été publiées dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. Elles proviennent de l’instrument Matisse au VLTI (Very Large Telescope Interferometer) de l’ESO (European Southern Observatory) et sont en haute résolution, comme l’indique l’Observatoire de Paris.

Si les poussières ont assombri l’étoile en lumière visible, elles ont eu l’effet inverse pour Matisse (un instrument qui mesure dans l’infrarouge moyen) car « les poussières brillent dans la lumière infrarouge. De plus, les changements dans la structure de la photosphère et dans la couche de monoxyde de silicium sont cohérents avec la formation d’un point froid à la surface de l’étoile et l’éjection d’un nuage de poussière ».

Le 03 novembre 2023 à 11h24

La « chute » de Bételgeuse vue par l’instrument Matisse (infrarouge) du VLTI

Amazon aurait gagné un milliard de dollars grâce à un algorithme de manipulation des prix

Amazon aurait gagné un milliard de dollars grâce à un algorithme de manipulation des prix

Le 03 novembre 2023 à 11h24

Selon la Federal Trade Commission (FTC, la Commission fédérale du commerce américaine), Amazon aurait mis en place un algorithme caché nommé « Project Nessie , lui permettant d'accumuler plus d'un milliard de dollars de profits entre 2015 et 2019, explique The Verge.

La Commission a intenté un procès contre Amazon pour sa position de monopole et révèle dans sa plainte [PDF] les détails de ce projet qu'elle a découvert. En septembre, une version expurgée révélait l'existence de Nessie, mais c'est la première fois qu'on a une estimation du bénéfice que l'entreprise en a tiré.

Selon le document, Nessie cachait des listes de produits vendus à des prix inférieurs par certains détaillants et augmentait artificiellement les prix d'autres avec des frais plus élevés.

Dans sa plainte, la FTC explique qu' « Amazon a interrompu à plusieurs reprises le projet Nessie lorsqu'elle a commencé à craindre que le public ne détecte les prix plus élevés produits par le projet Nessie ».

Si le projet est actuellement en pause, la FTC explique qu' « Amazon pourrait le relancer à tout moment. En effet, Amazon a envisagé à plusieurs reprises de le relancer, et aucun obstacle ne l'empêche de le faire ».

Le porte-parole de l'entreprise, Tim Doyle, a réagi en affirmant qu' « il s'agit là d'une erreur grossière de caractérisation de cet outil. Nessie a été utilisé pour tenter d'empêcher que notre alignement des prix n'aboutisse à des résultats inhabituels où les prix sont devenus si bas qu'ils n'étaient pas viables ».

Le 03 novembre 2023 à 11h24

Amazon aurait gagné un milliard de dollars grâce à un algorithme de manipulation des prix

Pour la Commission européenne, la France prend trop de libertés avec son projet de loi SREN

Pour la Commission européenne, la France prend trop de libertés avec son projet de loi SREN

Le 03 novembre 2023 à 11h24

La Commission européenne a adressé la semaine dernière au gouvernement un avis circonstancié sur son projet de loi de sécurisation et de régulation de l’espace numérique (SREN).

La Commission y alerte la France contre diverses mesures qui viendraient faire doublon avec la directive européenne sur les services numériques (DSA).

Le cabinet de Jean-Noël Barrot s’est déclaré heureux que la Commission valide l’obligation des sites pornographiques à vérifier l’âge de ses visiteurs.

L’avis est pourtant sévère : « Bruxelles craint que la France aille trop loin » et fragilise le marché unique avec des règles trop dures, analyse l’avocat Eric le Quellenec auprès de l’AFP. À Contexte, une autre source estime qu’« il serait bien d’expliquer en France qu’un avis circonstancié est une préinfraction ».

Après un tel avis, la France doit répondre avec des mesures pour se conformer aux demandes de la Commission. Si celles-ci ne conviennent pas, la Commission peut alors envoyer un avis motivé, qui serait la première étape d’une procédure d’infraction.

S’il est peu probable d’en arriver là, la commission mixte paritaire aura tout de même de quoi faire : la Commission européenne s’inquiète par exemple du « bannissement » temporaire des réseaux sociaux pour les cyberharceleurs, dont l’identification devra « exclusivement » appartenir à une autorité administrative, et pas aux plateformes.

Or son avis circonstancié portait sur la version adoptée par le Sénat. Depuis, l’Assemblée nationale a élargi la liste des délits concernés.

Auprès de Contexte, plusieurs parlementaires se sont néanmoins montrés sereins sur la possibilité de trouver une rédaction relativement consensuelle au projet de loi.

Le 03 novembre 2023 à 11h24

Pour la Commission européenne, la France prend trop de libertés avec son projet de loi SREN

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