#Le brief du 27 octobre 2023

iOS 17.1 disponible, plusieurs correctifs à la clé, dont celui des iPhone 12

iOS 17.1 disponible, plusieurs correctifs à la clé, dont celui des iPhone 12

Le 27 octobre 2023 à 06h47

Apple distribue depuis mercredi soir les versions 17.1 d’iOS et iPadOS. Elles contiennent divers correctifs et nouveautés, dont la modification des iPhone 12 leur permettant de rentrer dans le rang des émissions pour les DAS membre. Modification adoubée par l’ANFR, qui a levé très officiellement son interdiction de vente.

Comme toujours avec les versions .1, il s’agit surtout de corriger des problèmes de jeunesse et d’ajouter de petites fonctions pratiques, comme la Dynamic Island capable d’avertir quand on a oublié d’éteindre la lampe torche, la possibilité de choisir un album pour les photos aléatoires de l’écran verrouillé, ou encore la continuité d’AirDrop quand les téléphones sont éloignés, en passant par la connexion cellulaire.

On note aussi le support des clés de domicile pour les serrures compatibles avec Matter, une détection plus fiable des accidents sur les iPhone 14 et 15 ou encore l’apparition, dans Musique, d’une section Favoris pour y ranger des titres, albums et listes de lecture. L’application propose également une fonction bien pratique, que l’on trouve depuis longtemps dans d’autres services :  des suggestions de titres en bas de chaque liste de lecture pour prolonger l’ambiance.

Toutes les plateformes d’Apple reçoivent une mise à jour .1, mais les évolutions ne sont pas forcément nombreuses, comme dans Sonoma, macOS 14.1 n’apportant que des corrections.

C’est un peu plus intéressant dans watchOS 10.1, qui supporte maintenant le partage de fiches contact via NameDrop, ainsi que le geste Toucher deux fois. Ce dernier n’est possible qu’avec les dernières montres – Series 9 et Ultra 2 – et permet de valider une action quand on fait toucher rapidement le pouce et l’index deux fois, comme nos confrères de WatchGeneration l'ont montré.

Le 27 octobre 2023 à 06h47

iOS 17.1 disponible, plusieurs correctifs à la clé, dont celui des iPhone 12

L’ONU a son organe consultatif sur l’intelligence artificielle

L'ONU a son organe consultatif sur l'intelligence artificielle

Le 27 octobre 2023 à 06h47

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a annoncé jeudi 26 octobre [PDF] la création d'un organe consultatif sur l'Intelligence artificielle composé de 38 experts et expertes interdisciplinaires.

« Pour les économies en développement, l'intelligence artificielle offre la possibilité de sortir des technologies obsolètes et d'apporter des services directement aux personnes qui en ont le plus besoin. Le potentiel de transformation de l'intelligence artificielle au service du bien est encore difficile à appréhender. Sans pour autant se lancer dans des scénarios catastrophes, il est d'ores et déjà évident que l'utilisation malveillante de l'intelligence artificielle pourrait saper la confiance dans les institutions, affaiblir la cohésion sociale et menacer la démocratie elle-même », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU.

L'organisme aura trois axes de travail prioritaires : les risques et défis de l'IA, la contribution de l'intelligence artificielle aux objectifs de développement durable et le renforcement de la coopération internationale en matière de gouvernance de l'intelligence artificielle.

Parmi les 38 personnes formant le groupe d'experts, on peut y trouver la chercheuse de la Fondation Mozilla Abeba Birhane, l'ancienne députée européenne Marietje Schaake, la directrice de l'association pakistanaise de défense des droits des femmes sur internet Digital Rights Foundation Nighat Dad, mais aussi le directeur de la technologie (CTO) de Sony Hiroaki Kitano et la membre du Conseil national du numérique français Rahaf Harfoush.

La première réunion aura lieu dès ce vendredi.

Le 27 octobre 2023 à 06h47

L’ONU a son organe consultatif sur l’intelligence artificielle

La Commission européenne tacle (encore) le projet de loi français de régulation du numérique

La Commission européenne tacle (encore) le projet de loi français de régulation du numérique

Le 27 octobre 2023 à 06h47

« Après la majorité numérique, la loi influenceurs, c'est au tour du bannissement des réseaux sociaux et du contrôle d'âge pour le porno d'être dans le viseur de Bruxelles », tweete Raphaël Grably, rédacteur en chef de la rubrique tech' de BFM.

Nos confrères de Contexte ont en effet appris que la Commission européenne a adressé un courrier reprochant au gouvernement français de chercher à réguler les grandes plateformes en ligne à l'occasion du projet de loi de sécurisation de l'espace numérique (SREN), adopté par l'Assemblée nationale ce 17 octobre et qui doit désormais passer en commission mixte paritaire, fin novembre ou début décembre.

Et ce, alors que « le projet de loi relève du champ d'application du DSA », résume BFM Tech&Co, pour qui la mesure « fait peser un risque de surveillance généralisée, en réclamant à Twitter, Facebook et consorts d'épier les contenus mis en ligne pour identifier un individu condamné qui lui serait signalé par les autorités ».

Guénaël Pépin, journaliste à Contexte numérique, relève sur Twitter que la Commission « sort l'artillerie » au sujet de « deux grands (et un petit) reproches : la vérification de l'âge qui fait doublon avec le DSA », le fait que les autorités françaises « doivent laisser celles des autres États et la Commission contrôler les plateformes étrangères », mais également « la surveillance généralisée [qui] pointe son nez ».

Il souligne cela dit que « la Commission réagit au texte notifié en juillet, pas à la version actuelle du texte, dont les négociations (CMP) sont reportées pour une durée encore indéfinie ».

L'article de Contexte (en accès libre) rappelle qu'à la mi-août, le Commissaire Thierry Breton avait déjà envoyé une « lettre incendiaire » au gouvernement français à ce sujet, et que le courrier qui vient de lui être renvoyé « rappelle que, étant un règlement, en règle générale, le DSA ne nécessite pas des mesures nationales d’exécution. En conséquence, dans la mesure où les dispositions notifiées reproduisent ou correspondent aux mêmes obligations couvertes par le DSA, elles ne sont pas conformes au DSA. »

Si le courrier « comprend l’envie française d’agir vite », souligne Contexte, la Commission craint que les initiatives de l’Hexagone ne préemptent la place des futurs systèmes de vérification de l’âge européens, créés pour fournir des mesures d’exécution « efficaces et ciblées » pour protéger les mineurs (article 35 du DSA). 

Le courrier rappelle également que l’application de la loi ne peut pas être confiée « aux seules autorités françaises », « y compris pour les plateformes étrangères et les très grandes plateformes », relève Contexte, et qu'il faut donc « aligner » le projet de loi « sur l’architecture du DSA ».

Notre confrère note en outre que « le dernier grief porte sur l’un des fondements du droit d’internet : l’interdiction pour un État d’imposer la surveillance généralisée des contenus à un service » : 

« Pour la Commission, deux mesures du projet de loi SREN posent question : le blocage des comptes créés par une personne bannie d’un service en ligne (tâche qu’il faut confier à l’autorité administrative) et l’obligation pour les plateformes de signaler les contenus pornographiques, alors même qu’elles n’ont pas nécessairement connaissance de leur existence. »

Le 27 octobre 2023 à 06h47

La Commission européenne tacle (encore) le projet de loi français de régulation du numérique

#NoTwitterDay : la grève des tweets des spécialistes de la lutte contre la désinformation

#NoTwitterDay : la grève des tweets des spécialistes de la lutte contre la désinformation

Le 27 octobre 2023 à 06h47

Pour célébrer le premier anniversaire du rachat de Twitter par Elon Musk, un collectif lancé par Tristan Mendès France, Julien Pain et Rudy Reichstadt, spécialistes de la lutte contre la désinformation, appelle, dans une tribune libre publiée par Le Monde, à ne pas tweeter pendant vingt-quatre heures ce 27 octobre, afin de dénoncer les dérives du réseau social depuis renommé X.

Ils déplorent le licenciement des modérateurs, la « prime de visibilité aux contenus toxiques » donné par l'algorithme, la réduction de visibilité des contenus journalistiques, et l'augmentation concomitante des contenus complotistes et haineux :

« Le #notwitterday n’est pas seulement une protestation contre les agissements d’Elon Musk. Il rappelle l’importance de notre voix en tant qu’utilisateurs. Si nous sommes nombreux à nous unir, à nous abstenir d’utiliser la plate-forme ce jour-là et à échanger pendant une journée entière sur d’autres plates-formes, nous enverrons un message fort à Elon Musk : la communauté des utilisateurs de ce réseau social tient à la qualité et à l’intégrité de ses échanges. »

« Demain on ne tweetera pas. Parce que Twitter c’est nous. Et on dit non, ensemble, à la désinformation et à la haine en ligne », explique le journaliste et fact-checkeur Julien Pain.

Depuis, leur appel a également été signé par des personnalités telles que l'humoriste et chroniqueuse Sophia Aram, le chercheur au CNRS David Chavalarias, le scientifique Etienne Klein, les journalistes Samuel Etienne, Aude Favre, Salomé Saqué, Clara Schmelck et Thomas Huchon, notamment.

Sans surprise, des conspirationnistes et antivax ont propulsé, en guise de contre-manifestation, le hashtag #RudyKissMyAss en « trending topics », (cyber-)harcelant nommément le directeur de Conspiracy Watch avec plus de 73 000 tweets, contre un peu moins de 21 000 pour #NoTwitterDay d'après l'algorithme de X ce vendredi matin.

Une sous-exposition qui s'explique en bonne partie parce que plusieurs des principaux trolls relayant le hashtag de cyberharcèlement ont vu leurs messages surexposés par l'algorithme du réseau social, du fait de l'abonnement Twitter Blue. Au contraire, les promoteurs et soutiens de la grève refusent de payer pour fausser l'accès à l'information et sont sous-exposés, bien que plus nombreux et auparavant certifiés, et disposant donc souvent de bien plus d’abonnés.

Une autre explication tient au fait qu’en réponse aux tweets relayant l’appel à manifester #NoTwitterDay, de nombreux haters y répondent, en commentaires, par le hashtag #RudyKissMyAss, contribuant au cyberharcèlement de masse.

Le 27 octobre 2023 à 06h47

#NoTwitterDay : la grève des tweets des spécialistes de la lutte contre la désinformation

La Chine multiplie les efforts pour remplacer les technologies occidentales

La Chine multiplie les efforts pour remplacer les technologies occidentales

Le 27 octobre 2023 à 06h47

Alors que les États-Unis renforcent la pression sur les exportations de technologie à destination de la Chine, cette dernière multiplie depuis un an les actions pour se défaire des technologies des pays occidentaux, selon les informations de Reuters.

Le pays a d’abord largement investi dans le remplacement des équipements matériels, l’État doublant le nombre d’appels d’offres à destinations des entreprises d’État et des organismes gouvernementaux et militaires.

Selon la base de données consultées par l’agence de presse (qui n’est que partielle), la valeur des projets attribués a de son côté triplé par rapport à 2021, pour atteindre les 156,9 millions de yuans (soit environ 20 millions d'euros)

Au total, la Chine a dépensé 1,4 billion de yuans (181 milliards d'euros) en 2022 pour remplacer des équipements étrangers, soit une augmentation de 16,2 % sur l’année.

Les prochaines cibles de transformation devraient être le secteur des télécoms et celui des finances.

Le 27 octobre 2023 à 06h47

La Chine multiplie les efforts pour remplacer les technologies occidentales

Aleph Alpha : l’homme le plus riche d’Allemagne veut financer un OpenAI européen

Aleph Alpha : l’homme le plus riche d’Allemagne veut financer un OpenAI européen

Le 27 octobre 2023 à 06h47

Fondée par l’ancien CEO de Lidl et milliardaire Dieter Schwarz, la fondation du même nom vient de conclure un partenariat stratégique avec Aleph Alpha, leader allemand de l’intelligence artificielle et éditeur d’un grand modèle de langage similaire à GPT-4.

Le but de cette association, selon Sifted : créer Ipai, un parc d’innovation à Heilbronn, dans le Sud-Ouest de l’Allemagne, pour faciliter la création de concurrents sérieux aux géants américains de l’IA.

Au média économique, le patron de la fondation Dieter Schwarz explique  que du « point de vue de la structure de l’entreprise, Aleph Alpha ressemble à OpenAI, mais elle n’a pas du tout la même échelle. »

L’entreprise allemande compte en effet 61 employés et a levé 141 millions de dollars, quand le leader américain de l’IA emploie 1 200 personnes et peut compter sur 12,3 milliards de dollars.

Pour la soutenir, la fondation s’est donc engagée à lui offrir un soutien (non précisé) sur les deux prochaines années. Elle a aussi investi deux milliards de dollars dans le parc Ipai, qui doit sortir de terre d’ici 2027.

Le 27 octobre 2023 à 06h47

Aleph Alpha : l’homme le plus riche d’Allemagne veut financer un OpenAI européen

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