#Le brief du 01 avril 2022

[MàJ] Cédric O s’interroge sur Qwant, qui pourrait quitter Bing pour Google

[MàJ] Cédric O s'interroge sur Qwant, qui pourrait quitter Bing pour Google

Le 01 avril 2022 à 08h49

MàJ du 2 avril : poisson d'avril !


Deux ans après avoir fait de Qwant le moteur de recherche par défaut de la fonction publique, Cédric O annonce une consultation publique afin d'évaluer la pertinence de ce choix. Le secrétaire d'État au numérique aimerait savoir ce que pensent les internautes du fait que Qwant :

  • n'affiche plus que 50 résultats par requête contre 100 auparavant,
  • ne permet pas de savoir si les résultats proviennent de son index ou de celui de Bing.

De son côté, mécontente de la qualité de l'index Bing, Qwant envisage de basculer sur l'API Google. La BPI sera mobilisée, épaulée par le cabinet McKinsey, afin de jauger le volet souveraineté d’une telle migration, financée par une nouvelle contribution sur les data centers français.

Le 01 avril 2022 à 08h49

[MàJ] Cédric O s’interroge sur Qwant, qui pourrait quitter Bing pour Google

Le DSA, contre les retraits abusifs sur les plateformes

Le DSA, contre les retraits abusifs sur les plateformes

Le 01 avril 2022 à 08h49

Le député Raphaël Gérard a finalement (au bout de 4 renouvellements) eu la réponse à sa question posée au gouvernement au sujet de retrait abusif de contenus de la part des plateformes. Le député LReM pointe du doigt les problématiques que pose la libre appréciation des contenus sensibles par les plateformes.

Il cite l’exemple du retrait de compte « Paris sans sida » pendant plusieurs heures par Twitter. Le député demande au gouvernement comment il envisage de traiter le problème de la censure des contenus licites, décidée par les plateformes au détriment de la liberté d'expression des utilisateurs.

Dans sa réponse tardive, le gouvernement rappelle l’importance de régulation des espaces numériques publics, mais reconnait la nécessité de contrôle et d’encadrement des plateformes. Il cite les obligations de moyens prévues par l’article 42 de la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République, mais aussi les avancées des négociations européennes dans le projet de règlement européen sur les services numériques dit « Digital services Act » (DSA)

Ce projet de règlement vise à réguler ces acteurs afin de lutter plus efficacement contre les contenus illicites, mais aussi de préserver la liberté d'expression. Le texte combine les différentes obligations afin de trouver un équilibre entre l’interdiction des contenus illicites et la liberté d’expression. Au programme, une transparence de processus de censure, une procédure de recours pour les utilisateurs censurés avec l’intervention humaine dans le processus.  

Le 01 avril 2022 à 08h49

Le DSA, contre les retraits abusifs sur les plateformes

Quelle régulation pour les placements de produits sur les plateformes à destination des enfants ?

Quelle régulation pour les placements de produits sur les plateformes à destination des enfants ?

Le 01 avril 2022 à 08h49

Dans une question parlementaire, Bruno Studer a interrogé la ministre de la Culture pour connaître les leviers permettant de « limiter le placement de produit et les partenariats dans les vidéos créées par les utilisateurs des plateformes ».

Le député LReM cite ce décret du 27 mars 1992 fixant les principes généraux définissant les obligations des éditeurs de services en matière de publicité, de parrainage et de télé-achat, qui pourraient être étendus « aux plateformes de partage de vidéos en ligne ». 

En réponse, la ministre de la Culture lui rappelle en effet que la directive de 2018 Services de médias audiovisuels « étend aux fournisseurs de plateformes de partage de vidéos les règles déontologiques en matière de communications commerciales audiovisuelles (notamment le placement de produit) applicables aux services de médias audiovisuels (services de télévision et de médias audiovisuels à la demande) ».

Le texte a été transposé par une ordonnance en 2020 pour introduire dans la grande loi de 1986 relative à la liberté de communication un nouvel article 60.  

Il « confie à l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) une nouvelle mission de contrôle du respect, par les fournisseurs de plateformes de partage de vidéos, d'obligations qui varient selon que les communications commerciales audiovisuelles sont commercialisées, vendues ou organisées par eux-mêmes ou par un tiers ». 

« Dans le premier cas, les plateformes doivent respecter des exigences prévues par décret. Dans le second cas, elles doivent prendre les mesures appropriées pour que ces règles soient également respectées par les tiers ». 

Cependant… compte tenu des règles de territorialité prévues par la directive, « les principales plateformes ne relèvent pas de la compétence de la France ». Faute de mieux, l’ARCOM va proposer à ces plateformes d'adhérer à une « démarche de co-régulation qu'elle initiera ». 

Le 01 avril 2022 à 08h49

Quelle régulation pour les placements de produits sur les plateformes à destination des enfants ?

Apple corrige des failles 0-day dans iOS et macOS

Apple corrige des failles 0-day dans iOS et macOS

Le 01 avril 2022 à 08h49

La première concerne iOS et iPadOS 15.4.1 avec la faille estampillée CVE-2022-22675 dont les conséquences peuvent être importantes : « Une application peut être capable d'exécuter du code arbitraire avec les privilèges du noyau. Apple a connaissance d'un rapport selon lequel ce problème pourrait avoir été activement exploité ».

Deux autres se trouvent sur macOS Monterey 12.3.1 (CVE-2022-22675 et CVE-2022-22674). Là encore les risques sont importants avec un risque de « divulgation de la mémoire du noyau ». Là encore des rapports indiqueraient que les brèches sont exploitées.

D’autres mises à jour sont de la partie avec watchOS 8.5.1 et tvOS 15.4.1. Tous les détails se trouvent par ici.

Le 01 avril 2022 à 08h49

Apple corrige des failles 0-day dans iOS et macOS

[MàJ] Le copier-coller bientôt soumis à redevance copie privée

[MàJ] Le copier-coller bientôt soumis à redevance copie privée

Le 01 avril 2022 à 08h49

MàJ du 2 avril : poisson d'avril… pour le moment en tout cas. 


Le 24 mars, la Cour de justice de l’Union européenne a jugé que le cloud tombait dans le périmètre de la redevance copie privée, si bien sûr des œuvres y sont copiées. 

Profitant de cette dynamique, les sociétés de gestion collective françaises veulent déjà étendre la redevance qu’ils perçoivent à un nouvel univers : le clavier. 

Selon nos informations, elles envisagent d’assujettir le copier-coller de textes à la ponction culturelle. 

« Chaque jour, des millions de mots sont dupliqués de fenêtre à fenêtre, de document à document, de logiciel à logiciel. Protégées par le droit d’auteur, les phrases ainsi copiées entrent évidemment dans le champ de la redevance » commente Rascal Pogard, directeur général de la SATCD, Société d’Amassage Très Compulsif des Droits. 

« Va-t-on appauvrir plus encore le monde de la création pour le plus grand bonheur des géants du numérique ? Cet assèchement doit finir. Vite. Il en va du financement des festivals, du soutien à la création », insiste le DG, depuis le parc de 2 hectares de la société de perception et de répartition, en plein cœur de Paris. 

Le barème proposé sera de 1 centime par mot copié, avec un plafond de 12 euros par texte. « Ce barème raisonnable doit encore être adopté en commission privée, organisme collégial, paritaire et indépendant, sous tutelle du ministère de la Culture ».

Le 01 avril 2022 à 08h49

[MàJ] Le copier-coller bientôt soumis à redevance copie privée

Google va rajouter des fonctionnalités pour faciliter le fact-checking

Google va rajouter des fonctionnalités pour faciliter le fact-checking

Le 01 avril 2022 à 08h49

Une semaine après que Sundar Pichai ait annoncé que Google investirait 10 millions de dollars pour aider à lutter contre la désinformation sur les réalités et les faits de la guerre en Ukraine, et à la veille de la journée internationale du Fact-Checking, qui aura lieu ce 2 avril, Google annonce plusieurs nouvelles fonctionnalités.

Google proposera désormais, sur les recherches en anglais aux États-Unis, des conseils pour évaluer les informations en ligne, inspirés d’une nouvelle page de ressources basées sur des recherches d'experts en littératie informationnelle.

Le moteur affichera en outre un nouveau label « highly cited » afin d'aider les internautes à identifier les articles fréquemment cités par d'autres organes de presse, qu'il s'agisse d'un article d'investigation, d'une interview, d'une annonce, d'un communiqué de presse ou d'un reportage local. Il sera bientôt lancé sur mobile en anglais pour les États-Unis et sera déployé à l'échelle mondiale dans les semaines à venir.

Google Actualités sur ordinateur affichera des articles de vérification des faits et les affirmations récemment vérifiées des éditeurs indépendants de votre région, lorsqu'elles sont liées aux principales actualités de la journée, ou à des sujets susceptibles d'être contestés.

Google rappelle en outre qu'il propose par ailleurs un moteur dédié de recherche de fact-checks, qui agrège d'ores et déjà « plus de 150 000 vérifications des faits auprès d'éditeurs réputés du monde entier ».

Le moteur proposera en outre un bouton « About this result » afin d'aider les internautes à en savoir plus au sujet du site dont il est question, ce que les autres sites web en disent, ainsi que le contexte, « comme la couverture de l'actualité », du sujet dont il est question. Annoncée en septembre 2021, la fonctionnalité devrait être « bientôt disponible pour toutes les recherches en anglais dans le monde ».

Le 01 avril 2022 à 08h49

Google va rajouter des fonctionnalités pour faciliter le fact-checking

La Justice brésilienne suspend la reconnaissance faciale dans le métro de São Paulo

La Justice brésilienne suspend la reconnaissance faciale dans le métro de São Paulo

Le 01 avril 2022 à 08h49

Un tribunal de São Paulo a suspendu, à la demande d'ONG de défense des droits civiques et de la vie privée, un projet sur l’utilisation du système de biométrie dans le métro de São Paulo, relève Acteurs Publics.

« Il a aussi interdit à la société publique d’exploitation du réseau de transport métropolitain (Companhia do Metropolitano de São Paulo) de déployer tout autre dispositif intrusif, sous peine de se voir infliger de lourdes amendes », précise notre confrère.

Le justice brésilienne lui a reproché son « manque de communication » concernant le traitement des données personnelles des 4 millions d'usagers du métro, et la captation de leurs visages, dans 86 gares, au moyen de « 5 200 caméras numériques de haute définition, contrôlées de manière centralisée ». 

« Le projet de reconnaissance faciale a été élaboré sans évaluation de l’impact et du risque qu’il pourrait avoir sur la vie privée des usagers », a précisé le tribunal, ajoutant que l’entreprise « n’avait pas fourni d’études démontrant la sécurité des bases de données devant être utilisées pour la mise en œuvre du système de surveillance et qu’elle n’avait pas développé de politiques de protection des données spécifiquement réservées aux enfants et aux adolescents, qui bénéficient au Brésil d’une protection constitutionnelle spéciale ».

Les ONG déploraient que la capture des données biométriques de tous les utilisateurs du métro était « illégale et disproportionnée, puisque tous les visages, de tous les utilisateurs, seront lus, copiés, mesurés et enregistrés », note ZDNet.

Elles faisaient aussi valoir qu'aucune mesure n'est mise en place pour obtenir le consentement (ou le non-consentement) au traitement des données biométriques des usagers du métro.

Contacté par ZDNet, le métro de São Paulo a déclaré ne pas avoir été informé de la décision. Cependant, la société a déclaré qu'elle « fera appel et fournira toutes les clarifications, car le nouveau système de surveillance est strictement conforme aux dispositions du Règlement général sur la protection des données » qui, depuis février, est un droit fondamental au Brésil.

Le 01 avril 2022 à 08h49

La Justice brésilienne suspend la reconnaissance faciale dans le métro de São Paulo

Ubuntu 22.04 Jammy Jellyfish : la bêta publique est là

Ubuntu 22.04 Jammy Jellyfish : la bêta publique est là

Le 01 avril 2022 à 08h49

La version 22.04 d’Ubuntu est de type LTS, pour Long Term Support. Ces moutures ne sortent que tous les deux ans et sont supportées cinq ans, les rendant importantes. Elles servent de base à d’autres distributions, notamment Linux Mint.

La bêta de Jammy Jellyfish permet de lever le voile sur les nouveautés qui attendent les utilisateurs. On y trouve un noyau Linux 5.15, GNOME 42, plusieurs évolutions d’interface, le nouveau logo, un fond d’écran spécifique (il faut apprécier les méduses) et, bien sûr, une mise à jour généralisée des paquets.

Nous reviendrons plus tard dans la journée plus en détail sur ces nouveautés. Précisons d’emblée qu’Ubuntu ne vise pas d’ordinaire les dernières nouveautés. Comme nous le verrons, c’est encore plus vrai avec les versions LTS. Par exemple, la présence de GNOME 42 n’implique pas celle des applications en GTK4.

Le 01 avril 2022 à 08h49

Ubuntu 22.04 Jammy Jellyfish : la bêta publique est là

Blue Origin réussit son quatrième vol avec des touristes de l’espace à bord

Blue Origin réussit son quatrième vol avec des touristes de l’espace à bord

Le 01 avril 2022 à 08h49

Six personnes étaient à bord lors de cette mission, la 20e pour la fusée New Shepard. Le premier vol habité de la société de Jeff Bezos s’est pour rappel déroulé en juillet 2021.

Parmi l’équipage du jour, on retrouve Gary Lai, l'un des vingt premiers employés de l’entreprise. « Un jour, vous nous verrez décoller toutes les semaines ! », a-t-il prédit, comme le rapporte Le Figaro.

Le 01 avril 2022 à 08h49

Blue Origin réussit son quatrième vol avec des touristes de l’espace à bord

Il n’y aura pas d’E3 en 2022, même pas en ligne ; l’ESA donne rendez-vous en 2023

Il n’y aura pas d’E3 en 2022, même pas en ligne ; l’ESA donne rendez-vous en 2023

Le 01 avril 2022 à 08h49

L’Entertainment Software Association a publié hier un communiqué laconique pour indiquer que « L’E3 reviendra en 2023 dans une version revigorée ».

« Nous avons précédemment annoncé que l’E3 ne se tiendrait pas en présentiel en 2022 en raison des risques pour la santé avec la Covid-19. Aujourd’hui, nous annonçons qu’il n’y aura pas non plus de version en ligne de l’E3 en 2022 », explique l’ESA.

« Nous consacrerons toute notre énergie et nos ressources pour offrir une expérience E3 physique et en ligne revitalisée l’été prochain ». L’Association promet « un tout nouveau format et une expérience interactive ».

Le 01 avril 2022 à 08h49

Il n’y aura pas d’E3 en 2022, même pas en ligne ; l’ESA donne rendez-vous en 2023

L’ESA prépare un moteur P120C+ pour Ariane 6 et Vega-C

L’ESA prépare un moteur P120C+ pour Ariane 6 et Vega-C

Le 01 avril 2022 à 08h49

L’Agence spatiale européenne rappelle que son actuel moteur P120C sera utilisé à la fois sur Ariane 6 et Vega-C, le C de P120C étant pour « commun ». 

Le moteur s'allume pendant environ 130 s en brulant 142 tonnes de carburant « pour fournir une poussée au décollage d’environ 4500 kN. Il a été développé par Europropulsion, qui appartient conjointement à Avio et ArianeGroup ». Le P120C mesure 13,5 m de long et 3,4 m de diamètre.

« Des plans pour une version plus puissante de ce moteur, appelé P120C +, sont déjà en cours », indique l’Agence spatiale européenne. « Avec 14 t supplémentaires de propergol solide dans un boîtier allongé d’un mètre environ, le P120C+ permet d’avoir une charge utile plus importante ».

« Cela rendrait les fusées Ariane 6 et Vega-C plus compétitives et polyvalentes, élargissant ainsi l’éventail des possibilités de mission. Le nouveau moteur remplacerait le P120C pour une utilisation sur Ariane 6 et Vega-C ». Le 120C+ sera « une des propositions soumises pour examen lors de la réunion du Conseil de l’ESA au niveau ministériel en 2022 ».

Mais avant d’en arriver là, il faut déjà faire décoller Vega-C et Ariane 6… d’autant plus en cette période compliquée avec le retrait de Soyouz.

Le 01 avril 2022 à 08h49

L’ESA prépare un moteur P120C+ pour Ariane 6 et Vega-C

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