#Le brief du 17 mai 2023

Synology annonce son NAS DS423 : SoC Realtek RTD1619B et deux ports réseau, pour 475 euros

Synology annonce son NAS DS423 : SoC Realtek RTD1619B et deux ports réseau, pour 475 euros

Le 17 mai 2023 à 05h12

Deux mois après l’annonce du DS423+, c’est au tour du DS423 de débarquer. Au premier abord, son design surprend puisqu’il reprend le même châssis que le DS420j (la série « j » étant l’entrée de gamme), avec quatre emplacements pour disques durs, mais sans les racks en façade (il faut ouvrir le boitier par l’arrière).  

À l’intérieur, on retrouve un SoC Realtek RTD1619B avec un quatre cœurs jusqu’à 1,7 GHz. Comme le DS418 il dispose de 2 Go de mémoire avec deux ports RJ45 à 1 Gb/s, alors que le DS418j se contente de 1 Go et un seul port réseau. Un comparatif entre le DS420j, DS418 et DS423 est disponible par ici.

Materiel.net propose le DS423 pour 475 euros (en précommande), soit 5 euros de plus que le DS418. 

Le 17 mai 2023 à 05h12

Synology annonce son NAS DS423 : SoC Realtek RTD1619B et deux ports réseau, pour 475 euros

Waze affiche les stations de charge pour les voitures électriques

Waze affiche les stations de charge pour les voitures électriques

Le 17 mai 2023 à 05h12

Le déploiement de cette fonction, attendue depuis un moment maintenant, est en cours depuis mi-mars. Depuis hier, elle est disponible en France, comme l’indique Jérôme Marty de Waze.

Pas besoin de mettre à jour l’application, que ce soit sur Android et iOS. Désormais, au premier lancement de l’application, on peut indiquer si l’on utilise un véhicule électrique et quel est son type de connecteur.

Les signalements de stations d’essence sont remplacés par des stations de charge. C’est également valable quand on lance la recherche d’une station pendant que l’on roule. Le nombre de bornes et leur puissance sont précisées. « L'ensemble des informations sur les bornes est validé par la communauté Waze », précise Jérôme Marty.

En revanche, ces stations ne sont pas encore intégrées dans la préparation des itinéraires, comme peut le faire Chargemap ou d’autres applications du genre. De même, on ne peut pas demander à l’application de n’afficher que les stations délivrant un certain niveau de puissance pour la charge.

Le 17 mai 2023 à 05h12

Waze affiche les stations de charge pour les voitures électriques

La console G Cloud de Logitech disponible en France pour 359 euros

La console G Cloud de Logitech disponible en France pour 359 euros

Le 17 mai 2023 à 05h12

Elle avait questionné lors de sa présentation. Cette console portable n’a en effet pas grand-chose à voir avec le Steam Deck ou la plus récente ROG Ally, puisqu’elle est fournie avec Android 11 et se destine uniquement au jeu dans le cloud.

Disponible en précommande, les livraisons devraient débuter le 22 mai. Son tarif de 359 euros est clairement moins élevé que ceux des autres, mais il faudra ajouter les services nécessaires (GeForce Now, Game Pass ou encore Shadow) pour pouvoir l’utiliser.

Reste que le produit en lui-même est limité sur plusieurs aspects, dont le principal est son SoC Snapdragon 720. La console a beau avoir besoin d’une connexion internet pour fonctionner, elle fait l’impasse tant sur le Wi-Fi 6E que la 5G. En revanche, son écran ressort souvent comme un point fort dans les avis (7 pouces, 1080p, 60 Hz), de même que son autonomie, d’un maximum de 12 heures selon Logitech.

Le 17 mai 2023 à 05h12

La console G Cloud de Logitech disponible en France pour 359 euros

Google Drive a lui aussi son dossier Spam

Google Drive a lui aussi son dossier Spam

Le 17 mai 2023 à 05h12

Depuis quelques jours, le service de stockage distant affiche un dossier Spam. On ne s’attendrait pas à trouver un tel répertoire dans ce genre de service, et pourtant.

Le fonctionnement du dossier est simple : Drive y placera tout partage de document « fortement suspecté » d’être indésirable. Il est possible d’y faire glisser soi-même des fichiers ou dossiers, en déclarant au passage la raison de l’action : escroquerie, infraction aux droits d’auteur, etc. Dans ce cas, Drive procèdera automatiquement au désabonnement avec la source de partage et coupera les notifications liées.

Le dossier est donc similaire à celui de Gmail. Comme dans ce dernier, les éléments présents dans Spam seront supprimés au bout de 30 jours.

Le 17 mai 2023 à 05h12

Google Drive a lui aussi son dossier Spam

23 personnes, dont 7 ministres en exercice, identifiées comme « victimes » de Pegasus

23 personnes, dont 7 ministres en exercice, identifiées comme « victimes » de Pegasus

Le 17 mai 2023 à 05h12

Le nom de Florence Parly, ministre des armées sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron entre 2017 et 2022, apparaît dans un « avis à victimes » daté du 11 mai et rédigé par le juge d’instruction chargé du dossier Pegasus au sein du tribunal judiciaire de Paris que Mediapart a pu consulter : 

« Cela porte désormais à sept le nombre des ministres français qui ont été espionnés par le matériel vendu par la société israélienne NSO, selon les constatations de deux services français, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) et la DGSI (Direction générale de la Sécurité intérieure). »

Auraient donc également été espionnés par Pegasus Jean-Michel Blanquer (éducation nationale), François de Rugy (transition écologique), Jacqueline Gourault (cohésion des territoires), Julien Denormandie (agriculture), Emmanuelle Wargon (logement) et Sébastien Lecornu (outre-mer), qui a depuis succédé à Florence Parly à l’Hôtel de Brienne.

Or, suite aux révélations du Pegasus Project sur les « 50 000 cibles potentielles » de Pegasus (dont « un millier en France »), seul François de Rugy, qui avait entre temps démissionné, avait accepté de voir son téléphone expertisé par Amnesty, les autres ministres étant encore en exercice. 

L'ONG y avait bien trouvé un iMessage reçu du compte GMail « bergers.o79 », associé aux services de renseignement marocain, qui aurait tenté, par deux fois, d'infecter son téléphone, mais sans y parvenir.

« Au total, 23 personnes ont été répertoriées par la justice française comme victimes de Pegasus », écrit Mediapart, dont l’ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg (dont le téléphone, expertisé par la police, avait révélé des traces d'infection) et l’ex-député Cédric Villani, plusieurs journalistes marocains, ainsi qu'Edwy Plenel et Lénaïg Bredoux, de Mediapart.

La question reste donc de savoir si l'ANSSI et/ou la DGSI auraient, contrairement à Amnesty, trouvé des preuves que le téléphone de François de Rugy aurait bel et bien été infecté, ou bien si la Justice aurait décidé de comptabiliser comme « victime » des personnes ayant fait l'objet de tentatives d'infection, sans qu'elles aient forcément été couronnées de succès, ou encore parce qu'elles auraient porté plainte, comme l'avaient fait François de Rugy et Cédric Villani. 

Reste que le nom de Florence Parly ne figurait pas dans la liste initiale des 15 ministres dont les numéros étaient dans la liste des « 50 000 cibles potentielles » du projet Pegasus, et que plusieurs autres ministres, dont Edouard Philippe (alors Premier ministre), Gérald Darmanin (budget), Bruno Lemaire (économie), Nicole Belloubet (justice) ou Christophe Castaner (intérieur), ne figurent pas dans la liste des « victimes » consultées par Mediapart, alors que leurs portefeuilles constituaient pourtant des cibles a priori autrement intéressantes que ceux des ministères de l’Éducation nationale, de la transition écologique, de la cohésion des territoires, de l’agriculture, du logement ou des Outre-mer.

Le 17 mai 2023 à 05h12

23 personnes, dont 7 ministres en exercice, identifiées comme « victimes » de Pegasus

75 % des sanctions de la CNIL irlandaise ont été retoquées par le CEPD, contre 0 % pour les autres

75 % des sanctions de la CNIL irlandaise ont été retoquées par le CEPD, contre 0 % pour les autres

Le 17 mai 2023 à 05h12

Cinq ans après l’entrée en vigueur du RGPD, la Data Protection Commission (DPC), l'équivalent irlandais de la CNIL, « reste un goulot d’étranglement des procédures », estime l’Irish Council for Civil Liberties (ICCL), une ONG de défense des libertés publiques, dans un rapport relayé par Le Monde.

Le système de « guichets uniques » pour les grandes entreprises du numérique confie en effet à la DPC le traitement des plaintes visant les filiales européennes des GAFAM. Or, sur les 54 dossiers qu'elle a instruit, 46 ont été conclus par des accords à l'amiable, et seulement 8 à des sanctions.

« C’est le seul régulateur européen à avoir eu recours de manière aussi massive à des accords à l’amiable », relève Le Monde. Une possibilité tout à fait légale, mais « contraire aux recommandations européennes concernant les entreprises déjà condamnées par le passé », note l’ICCL.

Au surplus, les montants des amendes infligés par la DPC seraient « comparativement faibles » comparés à ceux émanant des autres régulateurs européens, à tel point que « dans les trois quarts de ces dossiers, les décisions irlandaises ont été invalidées » par le Comité européen de la protection des données (CEPD), qui rassemble l’ensemble des régulateurs européens, et qui peut imposer aux instances nationales de réévaluer les sanctions infligées lorsqu’il les estime inappropriées.

Le graphique que l'ICCL en a fait est d'autant plus impressionnant que, à l'exception de la France, qui a vu 2 % de ses sanctions retoquées par le CEPD, l'ensemble des autres CNIL européennes arborent un 0 %. Une incongruité d'autant plus critiquable que, si la DPC a longtemps pâti d'un sous-investissement chronique, « les budgets des régulateurs européens ont doublé depuis 2016, pour atteindre 337,6 millions d’euros, et le budget du régulateur irlandais figure désormais parmi les cinq plus importants d’Europe, juste derrière celui de la CNIL », relève l’ICCL.

Le 17 mai 2023 à 05h12

75 % des sanctions de la CNIL irlandaise ont été retoquées par le CEPD, contre 0 % pour les autres

La surveillance par drones déjà régulièrement autorisée

La surveillance par drones déjà régulièrement autorisée

Le 17 mai 2023 à 05h12

Depuis la publication du décret autorisant l’usage de drones par les forces de l’ordre, le Monde a dénombré 55 autorisations préfectorales permettant leur utilisation pour surveiller certains événements publics. De manifestations à l'anniversaire d'un magasin de motos, leur utilisation est très large. Le Monde a compté 23 utilisations pour surveiller des manifestations (dont 10 rien que pour le 1er mai) mais aussi 10 pour suivre des rodéos urbains, 4 pour des rave-parties et 3 pour des événements sportifs.

Plusieurs associations, dont l'Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico), le Syndicat des avocats de France, la Quadrature du Net et la Ligue des droits de l'Homme ont contesté le décret ce mardi devant le Conseil d'État. Elles attendent la réponse du juge des référés dans les prochains jours.

Pendant ce temps-là, la direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police veut déjà aller plus loin dans son bilan de la surveillance de la manifestation parisienne du 1er mai, explique Médiapart, envisageant d'équiper les drones « d’un haut-parleur », « d’un diffuseur de produit marquant codé » ou encore « d’une lampe à forte puissance ».

Le 17 mai 2023 à 05h12

La surveillance par drones déjà régulièrement autorisée

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