#Le brief du 28 mai 2024

Spotify augmente ses tarifs en France pour répercuter la taxe streaming

Spotify augmente ses tarifs en France pour répercuter la taxe streaming

Le 28 mai 2024 à 14h40

Spotify avait prévenu que la taxe streaming, votée plus tôt dans l’année, serait répercutée sur les abonnements. L’entreprise expliquait alors qu’elle n’avait pas le choix, car la rentabilité de son service était en danger.

La taxe entraine une ponction de 1,2 % sur le chiffre d’affaires pour alimenter les caisses du CNM, le Centre national de la musique. Celui-ci « commande des études sur l’industrie musicale française, et fournit des subventions financières aux maisons de disques et à l’industrie du spectacle vivant ».

« Bien que Spotify ait travaillé dur pour trouver des solutions alternatives, le gouvernement français a finalement décidé d'imposer cette taxe de 1,2 % à tous les services de streaming musical. Spotify s'engage à défendre les artistes et continuera à reverser près des deux tiers de ses revenus aux ayants droit (soit plusieurs centaines de millions d'euros en France en 2023). À l'avenir, les augmentations supplémentaires de la taxe CNM seront reflétées dans nos plans tarifaires en France et nous continuerons à exhorter le gouvernement à trouver des moyens alternatifs pour ce financement », explique Spotify dans l’email actuellement envoyé aux abonnés.

Alors qu’on pouvait s’attendre à au moins 1 euro de plus, il n’en est rien. L’abonnement Premium passe ainsi de 10,99 à 11,12 euros, soit 13 centimes de plus. De même, l’offre Duo évolue de 14,99 à 15,17 euros (18 centimes de plus), l’offre Famille de 17,99 à 18,21 euros (22 centimes de plus) et l’offre étudiante de 5,99 à 6,06 euros (7 centimes de plus).

L’évolution tarifaire se fait donc en douceur. Elle sera répercutée dès la fin du mois en cours pour les personnes abonnées.

Le 28 mai 2024 à 14h40

Spotify augmente ses tarifs en France pour répercuter la taxe streaming

xAI lève 6 milliards de dollars pour commercialiser ses premiers produits

xAI lève 6 milliards de dollars pour commercialiser ses premiers produits

Le 28 mai 2024 à 12h32

xAI, startup fondée par Elon Musk pour participer activement à la course à l’intelligence artificielle, vient de clore avec succès une levée de fonds. 6 milliards de dollars ont été collectés. Valor Equity Partners, Vy Capital, Andreessen Horowitz, Sequoia Capital, Fidelity, Prince Alwaleed Bin Talal et Kingdom Holding sont cités comme participants.

La nouvelle levée de fonds porte la valeur de xAI à 24 milliards de dollars. Dans son billet d’annonce, xAI explique que cet argent servira à « commercialiser les premiers produits de xAI, à mettre en place une infrastructure avancée et à accélérer la recherche et le développement de technologies futures ». L'entreprise souhaite clairement se faire une place parmi les « grands » du secteur, dont OpenAI (donc Microsoft) et Google.

Toujours dans le communiqué, xAI dit se concentrer sur le développement de « systèmes d'IA avancés qui sont véridiques, compétents et maximalement bénéfiques pour l'ensemble de l'humanité ». Sa mission est de « comprendre la nature de l’univers », ajoute l’entreprise. Message renforcé par Elon Musk.

xAI dit en outre recruter pour de nombreux postes et « personnes talentueuses prêtes à rejoindre une petite équipe dont l'objectif est d'avoir un impact significatif sur l'avenir de l'humanité ».

Elon Musk, en réaction à l’annonce sur le compte X officiel, a indiqué que « d’autres annonces arriveront dans les semaines qui viennent ».

Le 28 mai 2024 à 12h32

xAI lève 6 milliards de dollars pour commercialiser ses premiers produits

Le Comité national d’éthique du numérique est un tantinet rétréci, mais pérennisé

Le Comité national d’éthique du numérique est un tantinet rétréci, mais pérenniséCCNE

Le 28 mai 2024 à 10h32

Créé en 2019, le Comité national pilote d'éthique du numérique (CNPEN) devient Comité consultatif national d'éthique du numérique (CCNEN). Il est pérennisé pendant cinq ans, relève l'AFP.

Un décret gouvernemental publié ce samedi 25 mai, jour de clôture du salon VivaTech, précise qu'il sera « composé de vingt membres outre son président », contre 25 jusqu'à ce jour.

Y figureront un membre du Conseil d'État et un membre de la Cour de cassation, sept personnalités qualifiées choisies en raison de leur compétence et de leur intérêt pour les enjeux d'éthique du numérique proposée par les ministres chargés du numérique, de la sécurité intérieure, de la recherche, du travail, de la santé, de la culture et de l'éducation nationale.

Y siègeront également six personnalités appartenant aux secteurs de la recherche scientifique et dotées d'une expertise particulière sur des sujets numériques, dont un membre de l'Académie des sciences et de celle des technologies, un représentant de l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (INRIA), du CNRS, de France Universités et de la Conférence des grandes écoles.

Seront aussi désignées trois personnalités qualifiées choisies en raison de leur compétence et de leur intérêt pour les enjeux d'éthique, dont un membre du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (C.C.N.E.), un membre de la CNIL et un membre du Conseil national du numérique (CNNum).

Enfin, deux personnalités qualifiées issues de la société civile seront choisies par le président du Conseil économique, social et environnemental « en raison de sa connaissance de l'entreprise, de l'industrie et du monde du travail », et par le Défenseur des droits « en raison de son action dans le domaine de la protection des droits des personnes dans le numérique ».

Leur mission sera de « contribuer à la réflexion sur les enjeux d'éthique soulevés par les avancées des sciences, des technologies, des usages et des innovations dans le domaine du numérique et leurs différents impacts, notamment sociaux, économiques, environnementaux, individuels ou éducatifs », « en toute indépendance », et plus particulièrement :

  1. De formuler des recommandations ou des avis à destination des autorités publiques visant à promouvoir le développement d'une éthique du numérique ;
  2. D'animer ou d'organiser des évènements publics, débats ou ateliers de sensibilisation aux problématiques relatives à l'éthique du numérique notamment à destination des autorités publiques ;
  3. De contribuer aux réflexions internationales en matière d'éthique du numérique, notamment en développant les échanges avec les entités de pays étrangers conduisant des missions similaires.

Le mandat du président, nommé par le chef de l’État, ainsi que celui de ses membres, est d’une durée de trois ans, renouvelable une fois, précise l'AFP.

Le décret précise que le comité peut être saisi par le Président de la République, le Premier ministre, le président de l'Assemblée nationale, le président du Sénat ou un membre du Gouvernement, ainsi que par un établissement d'enseignement supérieur, un établissement public ou une fondation reconnue d'utilité publique, « sous réserve qu'ils aient pour activité principale la recherche, le développement technologique ou la promotion du numérique », et qu'il « peut également se saisir de questions posées par toute autre personne ou par un ou plusieurs de ses membres ».

Le 28 mai 2024 à 10h32

Le Comité national d’éthique du numérique est un tantinet rétréci, mais pérennisé

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