#Le brief du 27 décembre 2024

ChatGPT search peut être manipulé

Le 27 décembre 2024 à 16h35

Le Guardian a testé l'outil de recherche d'OpenAI ChatGPT search pour voir s'il pouvait le manipuler pour qu'il génère de fausses informations ou lui donner des instructions cachées. Résultat ? Le quotidien britannique explique avoir réussi.

En novembre, OpenAI ouvrait un peu plus les portes de l'utilisation de son outil de recherche. Le journaliste du Guardian a tenté de manipuler le résumé d'avis sur un produit en insérant du texte caché dans un faux site web dont il lui avait donné l'url.

Ce texte caché était en fait des instructions expressément écrites pour ChatGPT pour qu'il génère une critique favorable, en deux mots : des « prompt injections ».

Et, selon le journaliste, « la réponse a toujours été entièrement positive » alors que « la réponse à la page de contrôle a donné lieu à une évaluation positive mais équilibrée, soulignant certaines caractéristiques que les gens pourraient ne pas aimer ».

Il explique que l'ajout de simples critiques très positives peuvent influencer le résumé fait par ChatGPT.

Le Guardian fait remarquer que le texte caché est très connu dans le milieu SEO et que les moteurs de recherche le pénalisent depuis longtemps. Le journal a interrogé Karsten Nohl,le responsable sécurité de l'entreprise SR Labs qui lui a expliqué que « si vous vouliez créer un concurrent de Google, l'un des problèmes auxquels vous seriez confronté serait l'empoisonnement du référencement ».

Nohl a ajouté : « Les empoisonneurs de référencement se livrent à une course aux armements avec Google, Microsoft Bing et quelques autres depuis de très nombreuses années. Maintenant, c'est la même chose pour la fonctionnalité de recherche de ChatGPT. Mais ce n'est pas à cause des LLM, c'est parce qu'ils sont nouveaux dans le domaine de la recherche et qu'ils doivent rattraper Google ».

Le 27 décembre 2024 à 16h35

ChatGPT search peut être manipulé

Apple explique pourquoi elle ne s’embarquera pas dans l’élaboration d’un moteur de recherche

Le 27 décembre 2024 à 15h51

En aout dernier, la justice américaine concluait que Google détenait bien un monopole sur la recherche en ligne et qu'elle en abusait. Après cette victoire contre la multinationale, le ministère de la Justice américain (Department of Justice, DOJ) monte son dossier de la phase de sanction contre Google.

Google va peut-être devoir vendre Chrome, mais aussi mettre en place quelques changements dont l'arrêt de l'installation de son moteur de recherche par défaut sur les iPhone. L'entreprise est d'accord mais Apple pas tant que ça et a voulu mettre en avant les raisons de son accord avec Google, signale The Verge.

Page d'accueil de google

Dans une déclaration devant la justice [PDF], le vice-président d'Apple, Eddy Cue, a indiqué que son entreprise ne voyait pas d'intérêt à créer son propre moteur de recherche : « la création d'un moteur de recherche coûterait des milliards de dollars et prendrait de nombreuses années », a-t-il expliqué.

Il a un peu plus détaillé en expliquant que, « d'abord, Apple se concentre sur d'autres domaines de croissance. Le développement d'un moteur de recherche nécessiterait de détourner à la fois les investissements en capital et les employés, car la création d'un moteur de recherche coûterait des milliards de dollars et prendrait de nombreuses années ».

Mais aussi, Eddy Cue a fait valoir que « la recherche évolue rapidement en raison des développements récents et continus dans le domaine de l'intelligence artificielle. Il est donc économiquement risqué de consacrer les énormes ressources nécessaires à la création d'un moteur de recherche ».

Eddy Cue s'est donc opposé encore plus clairement à l'arrêt de l'accord entre Google et Apple :

« Si la Cour interdit à Google de partager les revenus de la distribution des recherches, Apple aurait deux choix inacceptables. Elle pourrait toujours laisser les utilisateurs américains choisir Google comme moteur de recherche pour Safari, mais Apple ne pourrait recevoir aucune part des recettes qui en résulteraient, de sorte que Google obtiendrait gratuitement un accès précieux aux utilisateurs d'Apple. Apple pourrait également supprimer le choix de Google Search dans Safari. Mais comme les clients préfèrent Google, la suppression de cette option nuirait à la fois à Apple et à ses clients ».

Le 27 décembre 2024 à 15h51

Apple explique pourquoi elle ne s’embarquera pas dans l’élaboration d’un moteur de recherche

La sonde Parker Solar Probe au plus près du Soleil, à 690 000 km/h

Le 27 décembre 2024 à 14h49

La sonde Parker Solar Probe a été lancé en 2018 pour étudier de près notre étoile. En 2019, elle permettait de découvrir que « le vent solaire est fortement perturbé par de petits jets de plasma supersoniques ».

Mardi 24 décembre, elle est passée au plus près du Soleil qu'elle ne l'avait jamais fait pour étudier son atmosphère, explique l'AFP. 6,1 millions de kilomètres de notre étoile, c'est très proche pour Parker. En 2021, elle passait à 8,5 millions de kilomètres de la surface du Soleil à une vitesse de plus de 585 000 km/h.

Cette fois, pour y arriver, la sonde s'est déplacée à une vitesse de 690 000 km/h tout en étant protégée par son bouclier thermique capable d'endurer les températures extrêmes d'environ 870 à 930 °C et de protéger les instruments internes pour qu'ils restent à 29 °C.

L'un des objectifs de cette plongée vers le Soleil est de comprendre les raisons qui font qu'à cette distance, la température est 200 fois plus chaude que celle à la surface de notre étoile. Parker doit réitérer ce plongeon à cette distance du Soleil deux fois, en mars et en juin 2025.

Le 27 décembre 2024 à 14h49

La sonde Parker Solar Probe au plus près du Soleil, à 690 000 km/h

La définition très financière de l’intelligence artificielle générale par Microsoft et OpenAI

La définition très financière de l’intelligence artificielle générale par Microsoft et OpenAI

Le 27 décembre 2024 à 09h17

Le média américain The Information a pu obtenir la définition commune de l'Intelligence artificielle générale (AGI) adoptée par Microsoft et OpenAI dans un accord signé l'année dernière. Et celle-ci est loin de celle que nous résumions dans notre lexique de l'IA il y a un an.

Alors que nous expliquions qu'une AGI serait douée d’une forme de sensibilité ou de volonté et qu'une telle éventualité faisait en elle-même débat, les deux entreprises s'accordaient pour spécifier qu'OpenAI n'aurait atteint l'AGI que lorsqu'elle développera des systèmes d'IA capables de générer au moins 100 milliards de dollars de bénéfices.

Rappelons qu'OpenAI ne prévoit pas d'être à l'équilibre avant 2029. Mais cette définition a une certaine importance dans la relation financière entre les deux entreprises. En octobre dernier, le New York Times expliquait qu'une clause dans leur contrat prévoyait que, lorsqu'OpenAI atteindrait cette étape, Microsoft ne pourrait plus accéder aux technologies du créateur de ChatGPT.

Le 27 décembre 2024 à 09h17

La définition très financière de l’intelligence artificielle générale par Microsoft et OpenAI

Des PC avec Windows 11 24H2 ne peuvent pas recevoir de mises à jour

Des PC avec Windows 11 24H2 ne peuvent pas recevoir de mises à jour

Le 27 décembre 2024 à 08h28

C’est un drôle de bug que Microsoft décrit dans un bulletin de sécurité : « Lors de l'utilisation d'un support pour installer Windows 11 en version 24H2, la machine peut rester dans un état où elle ne peut pas accepter d'autres mises à jour de sécurité Windows. Cela se produit uniquement lorsque le support est créé avec les mises à jour de sécurité d'octobre ou de novembre 2024 ». Ces versions ont été publiées entre le 8 octobre et le 12 novembre, précise Microsoft.

Cela ne concerne que les nouvelles installations de Windows faites à partir d’un CD ou d’une clé USB. Les ordinateurs sur lesquels les mises à jour d’octobre ou de novembre ont été mises en place avec Windows Update ne sont pas concernés.

Microsoft propose une méthode de « contournement » : ne pas installer Windows 11 à partir d’une version avec les correctifs d'octobre ou de novembre. À la place, bien vérifier que les correctifs datent de décembre (en ligne depuis le 10 décembre) et refaire le média d’installation si besoin.

Microsoft travaille sur une solution pour résoudre le problème.

Le 27 décembre 2024 à 08h28

Des PC avec Windows 11 24H2 ne peuvent pas recevoir de mises à jour

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