#Le brief du 20 août 2024

Véhicules électriques chinois : l’Europe revoit encore ses taxes, un taux individuel pour Tesla

Le 20 août 2024 à 16h49

Au début du mois de juillet, la Commission européenne annonçait les « droits provisoires » qui s’appliquent (depuis le 5 juillet) lors de l’importation de voitures électriques provenant de Chine. En juin, la Commission avait en effet « conclu provisoirement que les chaînes de valeur des véhicules électriques en Chine bénéficient de subventions déloyales ».

Dans un nouveau communiqué, la Commission présente ses « conclusions définitives » qui prennent en « compte des observations reçues » depuis son annonce du 4 juillet. Ces conclusions s’appuient aussi sur « les conclusions de certaines étapes de l’enquête qui n’avaient pas été finalisées ». Une décision qui est malgré tout « susceptible d’être modifiée », prévient-elle.

On commence par un petit ajustement des taux pour l’importation :

  • BYD : 17,0 % (au lieu de 17,4 %)
  • Geely: 19,3 % (au lieu de 19,9 %)
  • SAIC : 36,3 % (au lieu de 37,6 %)
  • Autres fabricants ayant coopéré : 21,3 % (au lieu de 20,8 %)
  • Les autres fabricants : 36,3 % (au lieu de 37,6 %)

Tesla avait demandé à bénéficier d’un taux personnalisé, comme lui permet la Commission européenne. On le connait désormais : il est « fixé à 9 % à ce stade ».

Ce n’est d’ailleurs pas une exception pour l’entreprise américaine : « tout autre producteur de véhicules électriques à batterie en Chine non retenu dans l'échantillon final et souhaitant que sa situation particulière soit examinée peut demander un réexamen accéléré, conformément au règlement antisubventions de base, immédiatement après l'institution des mesures définitives ».

Enfin, la Commission précise qu’elle a pris « la décision de ne pas percevoir rétroactivement des droits compensateurs ». Cette possibilité a finalement été écarté car « les conclusions de l’enquête, telles qu’elles sont exposées dans le projet de mesures définitives publié aujourd’hui, indiquent que les conditions légales relatives à la perception rétroactive des droits ne sont pas remplies ».

Le 20 août 2024 à 16h49

Véhicules électriques chinois : l’Europe revoit encore ses taxes, un taux individuel pour Tesla

Zoom passe la capacité de ses webinaires à 1 million de spectateurs

Le 20 août 2024 à 11h52

Dans un communiqué de presse publié lundi 19 aout, Zoom a annoncé débloquer la possibilité de créer des webinaires dont la capacité peut atteindre 1 million de spectateurs.

« Les clients peuvent désormais choisir des webinaires d'une capacité de 10 000, 50 000, 100 000, 250 000, 500 000 et 1 million de participants » détaille l'entreprise. Elle ajoute que « chaque forfait de webinaire à usage unique comprend le soutien de l'équipe des services événementiels de Zoom pour s'assurer que les hôtes offrent une expérience professionnelle et attrayante ».

Cette annonce arrive dans le contexte particulier de la campagne électorale américaine mêlée à la concurrence avec d'autres plateformes de diffusion de vidéo en direct. En effet, elle tombe une semaine seulement après l'entretien entre Elon Musk et Donald Trump dans un Space du réseau social X. Celui-ci avait commencé avec 42 minutes de retard à cause de bugs techniques.

Les militants de Kamala Harris, eux, utilisent Zoom en masse depuis juillet pour organiser la campagne de levée de fonds de leur candidate, racontait ce week-end le Washington Post. Depuis un premier appel Zoom lancé par des femmes noires le mois dernier, de nombreuses communautés, en fonction du genre, de l'origine sociale ou ethnique, ou des occupations (venture capitalists, fans des Grateful Dead, etc) ont organisé des appels, explique le média américain.

Le 20 août 2024 à 11h52

Zoom passe la capacité de ses webinaires à 1 million de spectateurs

Deepfakes : Trump partage des images suggérant le soutien de Taylor Swift à sa candidature

Deepfakes : Trump partage des images suggérant le soutien de Taylor Swift à sa candidatureUnsplash

Le 20 août 2024 à 09h55

Donald Trump a partagé sur son réseau Truth Social des images créées par intelligence artificielle laissant penser que la chanteuse Taylor Swift et ses fans soutiennent sa candidature à la présidentielle.

L’une montre Taylor Swift habillée en Oncle Sam et appelant ses fans à voter pour Trump, tandis que les trois autres montrent des femmes portant des t-shirts floqués du slogan « Swifties for Trump ».

Capture d'écran du compte Truth Social de Donald Trump

Interrogé par l’Agence France-Presse, l’expert en investigation numérique Hana Farid estime que ces clichés ont été manipulés, de manière classique ou par IA générative.

Les photos ont été publiées une semaine à peine après que Donald Trump ait accusé son opposante Kamala Harris de manipuler des images pour faire croire à une foule importante lors de l’un de ses meetings – accusations portées à tort.

Taylor Swift, dont l’influence sur les plus jeunes votants est très scrutée, n’a ni réagi, ni officiellement pris position en vue des élections.

D’après The Verge, il est peu probable que ce type d’images soit couvert par le nombre croissant de lois anti-manipulation d’images en contexte électoral qu’ont déjà pris une vingtaine d’États américains : la plupart sont écrites de sorte à interdire les images de personnes exprimant un propos de manière convaincante.

Il n’existe par ailleurs aucune loi au niveau fédéral qui interdise l’usage de deepfakes.

Certains juristes estiment en revanche que Taylor Swift pourrait attaquer le candidat républicain si elle le souhaitait, dans la mesure où c’est son image qui est utilisée pour produire une fausse promotion.

Le 20 août 2024 à 09h55

Deepfakes : Trump partage des images suggérant le soutien de Taylor Swift à sa candidature

Serveurs, IA : AMD veut racheter ZT Systems pour 4,9 milliards de dollars

Le 20 août 2024 à 09h06

ZT Systems se présente comme « l'un des principaux fournisseurs de solutions complexes de calcul, de stockage et d'accélération pour les principaux fournisseurs mondiaux de services cloud et de télécommunications ». La société a été créée en 1994 et revendique, en 2024, la livraison de « plusieurs centaines de milliers de serveurs par an ».

AMD annonce la signature d’un « accord définitif » pour racheter ZT Systems. Pour le fabricant de CPU et GPU, c’est une « étape majeure » dans sa stratégie en « matière d'IA visant à fournir des solutions de pointe pour l’entrainement et l'inférence d’intelligence artificielle ».

L’entreprise espère certainement pousser ses CPU et surtout ses GPU dans les serveurs de ZT Systems et ainsi agrandir sa présence dans les datacenters. La CEO d’AMD Lisa Su explique à Reuters que « les systèmes d'intelligence artificiels sont la priorité stratégique ».

« AMD envisage de mettre fin à son activité de fabrication de serveurs et de la vendre une fois l'accord conclu, car il n'a pas l'intention de concurrencer des sociétés telles que Super Micro », ajoutent nos confrères en se basant sur des déclarations de Lisa Su.

AMD met 4,9 milliards de dollars sur la table, avec jusqu’à 400 millions de dollars supplémentaires « en fonction de certaines étapes post-clôture ». 75 % du montant sera payé en numéraire, le reste en action. La finalisation de la transaction est attendue pour fin 2025, après les feux verts des autorités compétentes.

ZT Systems sera alors intégré dans la division Data Center Solutions Business Group. Frank Zhang (actuel CEO de ZT Systems) dirigera l'activité de fabrication, tandis que Doug Huang (président de ZT Systems) prendra en charge les équipes conception et assistance client. Tous les deux seront sous les ordres de Forrest Norrod, vice-président exécutif et directeur général d'AMD.

Depuis cette annonce, l’action d’AMD a pris un peu moins de 5 %, tandis que celle de son principal concurrent NVIDIA gagne 4 % sur la même période.

Le 20 août 2024 à 09h06

Serveurs, IA : AMD veut racheter ZT Systems pour 4,9 milliards de dollars

Apple Podcasts débarque sur le web

Le 20 août 2024 à 08h31

Après Music et TV+ c’est au tour de l’application Podcasts d’avoir droit à une version web permettant d’écouter des contenus audio directement depuis son navigateur. L’interface ne devrait pas réserver de surprise aux habitués de ce service, mais toutes les fonctionnalités ne sont pas présentes.

Apple Podcasts était jusqu’à présent disponible sur Mac et iPhone, mais les clients de la pomme peuvent désormais en profiter sur bien plus d’appareils, y compris les ordinateurs sous Windows et les smartphones Android.

TechCrunch explique que les utilisateurs peuvent « accéder à des sections telles que Library et Top Charts, acheter des abonnements premium à des podcasts, etc. Les utilisateurs peuvent se connecter avec leur compte Apple afin de mettre en pause un podcast et enregistrer leur progression de lecture pour l’écouter plus tard, accéder à la liste des émissions suivies et leurs abonnements. Les utilisateurs qui ne disposent pas d’un compte Apple peuvent également utiliser l’expérience Web, mais ne peuvent que naviguer et écouter ».

Le 20 août 2024 à 08h31

Apple Podcasts débarque sur le web

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