#Le brief du 15 janvier 2025

Captures d’écran : l’excellent ShareX revient en version 17.0

Le 15 janvier 2025 à 17h20

Si vous réalisez régulièrement des captures d’écran sur Windows, ShareX est probablement fait pour vous. Ce logiciel libre (GNUv3) s’est fait un nom par sa réactivité et le nombre de ses fonctions, en plus d’une personnalisation poussée.

On définit par exemple des raccourcis clavier pour la prise de capture plein écran, de la fenêtre active ou d’une zone dessinée. On peut aussi prendre la dernière région capturée, choisir le format des noms, envoyer ou non la capture dans le presser papier, choisir le format d’enregistrement, etc.

La version 17.0 apporte bon nombre de petites améliorations. Par exemple, on peut automatiquement ignorer les 50 pixels du bas d’une fenêtre, pour tenir compte de la présence d’une barre de défilement disgracieuse lors des captures de défilement. Un bouton « Copier » a également été ajouté dans la fenêtre de ce mode.

ShareX 17.0 permet également d’ajouter des sons sur des actions qui n’en comportaient pas jusqu’à présent, notamment celle de l’enregistrement (vidéo) de l’écran, l’outil Épingler à l’écran, la pipette ou encore l’outil Fenêtre sans bordure. Une option fait son apparition pour ajouter des sons personnalisés.

Parmi les autres nouveautés, signalons la possibilité de retirer la notification quand la fonction OCR silencieuse est active, la présence de toutes les tâches dans l’historique, ainsi que la possibilité d’ajouter des raccourcis pour plusieurs fonctions, dont « Rendre la fenêtre active sans bordure » et « Epingler à l’écran ».

Enfin, ShareX 17.0 supprime plusieurs fonctions à cause de changements dans les conditions d’utilisation ou dans les API, notamment le raccourcisseur d’URL adf.ly et le module d’upload des images dans Google Photos.

Le 15 janvier 2025 à 17h20

Captures d’écran : l’excellent ShareX revient en version 17.0

Excel pour Windows aura bientôt son mode sombre

Le 15 janvier 2025 à 16h26

Le lobby du « dark mode » aura finalement eu gain de cause : la version Windows d'Excel, le tableur de Microsoft, aura bientôt un véritable mode sombre. L'interface offrira par ailleurs un bouton permettant de basculer simplement d'un mode clair (avec la feuille de calcul et son arrière-plan en blanc) au mode sombre (le blanc est remplacé par du noir).

Réclamée de longue date, la fonctionnalité a été confirmée mardi par une représentante de l'équipe Excel chez Microsoft. Elle en profite pour en rappeler les bénéfices supposés d'un mode sombre : fatigue visuelle diminuée, consommation d'énergie réduite sur les écrans OLED, accessibilité améliorée, meilleure tolérance pour les personnes sensibles à la lumière, etc.

Le mode sombre est en cours de déploiement dans le canal bêta, version 2502 (Build 18508.20000) ou supérieure, mais il devrait rapidement faire son chemin vers le grand public.

Dans sa version pour macOS, Excel dispose d'un mode sombre depuis 2018 et la sortie de Mojave. Le Notepad pour Windows 11 propose lui aussi un thème sombre depuis fin 2021. Enfin, inutile de vous rappeler que Next dispose aussi d'un thème sombre à l'élégance certaine, accessible depuis les paramètres de votre profil.

Le 15 janvier 2025 à 16h26

Excel pour Windows aura bientôt son mode sombre

Microsoft se dote d’une division CoreAI pour placer l’IA au cœur de son ingénierie

Le 15 janvier 2025 à 16h01

Satya Nadella, PDG de Microsoft, a annoncé cette semaine en interne, puis de façon publique, la création d'une nouvelle division baptisée « CoreAI - Platform and Tools ». Elle est placée sous la responsabilité de Jay Parikh, qui a dirigé l'ingénierie chez Meta entre 2009 et 2021, et revêt, selon Nadella, un caractère hautement stratégique. Sa mission ne serait en effet rien de moins que construire le portfolio bout en bout de solutions nécessaires à l'avènement de l'IA et des technologies d'agents intelligents.

Dans sa lettre, Nadella affirme qu'il voit l'IA comme un véritable changement de paradigme technologique, qui va bouleverser l'ensemble de la pile applicative, des couches basses de l'infrastructure aux interfaces utilisateurs. Le PDG, qui évoque l'équivalent de trente ans d'évolution compressés en seulement trois ans, estime cependant nécessaire de repenser l'ensemble de sa pile d'outils dédiés au développement d'applications, pour basculer vers une logique « AI first ».

« Dans ce monde, Azure doit devenir l’infrastructure de l’IA, tandis que nous construisons notre plateforme d’IA et nos outils de développement dessus, englobant Azure AI Foundry, GitHub et VS Code », déclare Satya Nadella.

Copilot Pro

Arrive donc cette nouvelle division, CoreAI - Plaform and Tools. Elle réunit les équipes Dev Div et AI Platform, ainsi qu'une partie des effectifs rattachés directement au bureau du directeur technique de l'éditeur, chargés des sujets de pointe comme le supercalcul et le développement des runtimes dédiés aux agents intelligents. Elle embarque également l'équipe Engineering Thrive, chargée de mesurer et piloter l'efficacité des équipes de développement internes.

Entre autres missions, la division CoreAI devra créer l'ensemble de la pile amenée à sous-tendre les produits IA maison, dont Copilot, aussi bien pour les développements internes que pour ceux assurés par des clients de l'éditeur. « Ce groupe développera également GitHub Copilot, créant ainsi une boucle de rétroaction étroite entre le produit phare de l'IA et sa plateforme », précise Microsoft.

La nouvelle entité travaillera de concert, mais de façon indépendante, avec la division Microsoft AI, créée en mars dernier pour assurer le développement de tous les produits d'IA grand public de l'éditeur.

Le 15 janvier 2025 à 16h01

Microsoft se dote d’une division CoreAI pour placer l’IA au cœur de son ingénierie

Intel transfère son capital risque à une nouvelle entité indépendante

Le 15 janvier 2025 à 09h45

La branche capital-risque d'Intel s'émancipe. Le géant des semi-conducteurs a annoncé lundi soir sa décision de rendre indépendant son fonds d'investissement Intel Capital, lequel revendique actuellement plus de 5 milliards de dollars de participations d'actifs sous gestion.

« La séparation d'Intel Capital est un scénario gagnant-gagnant car elle donne au fonds accès à de nouvelles sources de capitaux pour étendre son rayon d'action, tout en permettant aux deux sociétés de continuer à bénéficier d'un partenariat stratégique productif à long terme », fait valoir David Zinsner, co-CEO par intérim d'Intel, dans un communiqué.

Fondé en 1991, Intel Capital représente pour mémoire le bras armé d'Intel en matière d'investissement dans des activités satellite de son cœur de métier. Il fonctionne comme une structure de capital-risque, qui cherche donc un retour sur investissement au moment de la revente de ses parts - notamment à l'occasion d'introductions en bourse. Il a également vocation à faire émerger des synergies entre les différentes divisions commerciales d'Intel et des startups prometteuses.

« Intel restera un investisseur de référence dans la nouvelle société et nous continuerons à bénéficier de notre partenariat stratégique productif à long terme. Intel Capital opérera sous un nouveau nom après la séparation », indique quant à lui Anthony Lin, CEO d'Intel Capital, dans une lettre adressée aux participations de la structure. La scission devrait être réalisée dans le courant du second semestre 2025.

Sur ses 33 ans d'activité, Intel Capital revendique plus de 20 milliards de dollars investis au travers de 1 800 sociétés, principalement autour de l'informatique et du cloud. Sur l'année 2023, Intel Capital indiquait avoir pris des participations à hauteur de 350 millions de dollars dans 30 entreprises, positionnées notamment sur le marché de l'intelligence artificielle.

Lundi, Intel Capital a formalisé sa participation au tour de table de 36 millions de dollars réalisé par Orchid Security, une startup à mi-chemin entre les États-Unis et Israël qui développe une solution d'orchestration des identités en entreprise.

Le 15 janvier 2025 à 09h45

Intel transfère son capital risque à une nouvelle entité indépendante

Mark Zuckerberg annonce le licenciement de 5 % du personnel de Meta

Le 15 janvier 2025 à 09h20

Dans un message interne envoyé aux salariés de Meta qu'a pu consulter Bloomberg, Mark Zuckerberg a affirmé : « J'ai décidé de placer la barre plus haut en matière de gestion des performances et d'éliminer plus rapidement les personnes peu performantes ».

Les logos de Facebook et Meta dans des carrés en 3D sur un fond grisé dégradé
Photo de Dima Solomin sur Unsplash

Le CEO de l'entreprise a décidé de licencier 5 % du personnel. Alors que Meta employait environ 72 000 personnes en septembre 2024, ce sont donc environ 3 600 postes qui devraient être supprimés.

Mark Zuckerberg a ajouté : « Nous gérons généralement les départs des personnes qui ne répondent pas aux attentes au cours d'une année, mais nous allons maintenant procéder à des réductions plus importantes basées sur les performances au cours de ce cycle ». Selon une source de Bloomberg ce « cycle de performances » de Meta devrait se terminer le mois prochain.

Meta a déjà licencié en octobre dernier des employés de WhatsApp, Instagram et Reality Labs sans pour autant indiquer leur nombre.

L'entreprise avait aussi licencié 11 000 personnes en 2022 (13 % de ses effectifs à l'époque), après avoir embauché de manière agressive pendant la pandémie. Et en 2023, elle avait effectué une vague de 10 000 licenciements et avait supprimé 5 000 propositions de postes encore non pourvues. 


Le 15 janvier 2025 à 09h20

Mark Zuckerberg annonce le licenciement de 5 % du personnel de Meta

Sur Linux, Rsync 3.4 corrige plusieurs failles importantes, dont une critique

Le 15 janvier 2025 à 08h45

Rsync permet la synchronisation des fichiers et est souvent utilisé par les distributions Linux pour la sauvegarde distante ou la création de points de restauration, dans des outils comme Timeshift. Une nouvelle version 3.4 vient de paraître, avec à son bord des correctifs pour six failles de sécurité, dont une critique. Elles ont été découvertes par des chercheurs de l’équipe Google Cloud Vulnerability Research.

On trouve ainsi deux failles dans le serveur Rsync, CVE-2024-12084 et CVE-2024-12085, respectivement un débordement de mémoire tampon allouée dans le tas et une fuite d’informations à partir de données non initialisées de la pile. La première est critique, avec un score CVSS3 de 9,8.

La combinaison des deux permet à un client anonyme avec simple accès en lecture de contourner l’ASLR (address space layout randomization) et de déclencher l’exécution d’un code arbitraire sur le serveur. Ces failles ont été introduites dans Rsync 3.2.7.

On trouve également quatre failles dans le client Rsync :

  • CVE-2024-12086 : permet à un serveur malveillant de lire des fichiers arbitraires
  • CVE-2024-12087 : permet de créer des liens symboliques dangereux
  • CVE-2024-12088 : permet d'écraser des fichiers arbitraires dans certaines circonstances
  • CVE-2024-12747 : affecte la façon dont le serveur Rsync gère les liens symboliques

Toutes ces failles sont corrigées par la version 3.4 de Rsync, en déploiement dans les distributions Linux depuis hier soir. Il est recommandé de mettre à jour son système aussi rapidement que possible.

Le 15 janvier 2025 à 08h45

Sur Linux, Rsync 3.4 corrige plusieurs failles importantes, dont une critique

Fermer