#Le brief du 14 juin 2024

Le prochain PDG de l’ICANN siègera à Genève, mais travaillera beaucoup à Los Angeles

Le 14 juin 2024 à 17h36

Directeur général du London Internet Exchange (LINX) depuis 2019, l'un des principaux opérateurs mondiaux de services d'interconnexion, Kurt Erik « Kurtis » Lindqvist vient d'être nommé CEO de la Société pour l'attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN).

Président d'Euro-IX, l'association européenne des points d'échange Internet, de 2003 à 2020, il a siégé au Conseil d'architecture de l'Internet, présidé des groupes de travail au sein du RIPE et du Groupe de travail de génie Internet (IETF), et prendra officiellement ses fonctions le 5 décembre 2024.

Le communiqué de l'ICANN précise que « Lindqvist sera basé au bureau de l'ICANN à Genève, en Suisse, et passera beaucoup de temps au siège de l'ICANN à Los Angeles, en Californie ».

« C’est un changement qui pourrait être abondamment commenté au sein de la Genève internationale », estime Le Temps : « c’est la première fois qu’un dirigeant de l’Icann pose ses valises en dehors des États-Unis, pays dans lequel l’organisation a été fondée en 1998 ».

Comme nous l'avions alors raconté, l'ICANN avait vu son contrat avec l'État américain expirer en 2016, et réussi à s'émanciper de l'administration états-unienne aux termes de deux ans de tensions et de péripéties, afin d'en redonner le contrôle à la communauté Internet.

Depuis, précise Le Temps, le fait que l'ICANN soit soumis au droit américain à cause de sa présence de son siège à Los Angeles avait suscité des critiques quant à sa capacité à être une organisation neutre, soulevant également la crainte d’une influence accrue des Big Tech' états-uniennes.

Le 14 juin 2024 à 17h36

Le prochain PDG de l’ICANN siègera à Genève, mais travaillera beaucoup à Los Angeles

[Màj] Tesla : la rémunération de 56 milliards de dollars pour Elon Musk validée

Le 14 juin 2024 à 08h21

Le conseil d'administration de Tesla s'est prononcé et a validé jeudi 13 juin un plan de rémunération d'une hauteur de 56 milliards de dollars pour Elon Musk, explique Reuters. Ils ont aussi permis le déménagement du siège de l'entreprise du Delaware vers le Texas.

Pourtant, d'importants actionnaires, comme le fonds souverain de la Norvège, s'étaient prononcés contre.

Elon Musk tenait à sa rémunération de 56 milliards de dollars en tant que CEO de Tesla. Fin janvier, celui-ci a vu cette rémunération remise en question par la justice du Delaware qui a donné raison (pdf de la décision) à un actionnaire qui demandait l'annulation du plan décidé en 2018.

En conséquence, Elon Musk a demandé à son conseil de voter de nouveau une rémunération du même montant ainsi que le déménagement du siège de Tesla. Selon The Verge, il aurait envoyé une lettre aux actionnaires « lourde de sous-entendus » sur le fait qu'il pourrait quitter Tesla si cette rémunération n'était pas acceptée.

Si Ron Baron, un des actionnaires importants de l'entreprise, s'est prononcé en sa faveur, d'autres, comme le fonds souverain de Norvège, mais aussi Christopher Ailman, responsable du fonds de pensions des enseignants de l'État de Californie, s'y opposaient.

Le fonds souverain de Norvège, le plus important au monde avec près de 1 500 milliards d'euros de capitaux et 0,98 % des actions (et donc des voix) de Tesla, s'est aussi prononcé pour l'adoption d'une politique de liberté d'association et de négociation collective dans l'entreprise, « une victoire pour les syndicats qui cherchent à affirmer leur influence sur le constructeur automobile américain », juge CNBC.

Le 14 juin 2024 à 08h21

[Màj] Tesla : la rémunération de 56 milliards de dollars pour Elon Musk validée

Microsoft continue de reculer sur Recall

Microsoft continue de reculer sur Recall

Le 14 juin 2024 à 08h04

Depuis l’annonce des Copilot+ PC (des portables avec des fonctionnalités d’IA), une fonction cristallise les débats : Recall. Il faut dire qu’elle est très intrusive puisqu’elle va enregistrer tout ce qui se passe sur l’ordinateur avec des captures d'écran régulières afin de les analyser plus tard pour y retrouver une information.

Microsoft s’est expliqué sur les choix et les protections mises en place, sans convaincre outre mesure, notamment, car la fonction permet en l’état un pillage des données sensibles et personnelles. Sans parler des risques sur les correspondances et les violences conjugales.

Il y a quelques jours, face à la grogne généralisée autour de sa fonction, Microsoft faisait volte-face. L’éditeur annonçait de nouvelles mesures de protection (qui auraient dû être présentes dès le départ), mais surtout passait Recall en opt-in : l’utilisateur doit faire le choix d’activer cette fonctionnalité, alors que c’était auparavant le cas par défaut.

Dans une nouvelle mise à jour de son billet de Blog, Microsoft annonce que sa fonctionnalité « Recall passe d’une expérience de préversion largement disponible pour les PC Copilot+ le 18 juin 2024, à une préversion disponible en premier dans le programme Windows Insider (WIP) dans les semaines à venir ».

Son lancement est donc repoussé de quelques semaines (alors qu’il devait avoir lieu le 18 juin, en même temps que les portables Copilot+), mais en plus la fonctionnalité sera réservée aux insiders, dont les commentaires seront étudiés de près.

But affiché de l’opération : « s’assurer que l’expérience répond à nos normes élevées de qualité et de sécurité ». Ensuite, « comme nous le faisons habituellement, nous prévoyons de rendre Recall (préversion) prochainement disponible pour tous les PC Copilot+ », explique Microsoft.

La société promet de plus amples informations sur la manière d’obtenir Recall lorsque la fonctionnalité sera disponible en préversion dans le programme Insider.

Le 14 juin 2024 à 08h04

Microsoft continue de reculer sur Recall

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