#Le brief du 11 juin 2024

Mistral lève (encore) 600 millions d’euros

Mistral lève (encore) 600 millions d’euros

Le 11 juin 2024 à 15h15

Un an tout juste après sa création, la start-up française Mistral AI vient de lever 600 millions d’euros dans un tour de financement qui porte sa valorisation à 6 milliards d’euros.

Comme dans les tours précédents, les noms états-uniens – les fonds Lightspeed et Andreessen Horowitz, les entreprises Salesforces, Nvidia et IBM – côtoient les français – BNP Paribas, Bpifrance – et le coréen Samsung.

C’est le plus gros tour de financement à destination d’une entreprise d’intelligence artificielle générative en dehors de la Silicon Valley, indique le Financial Times.

Une opération qui suit de deux semaines la levée de 6 milliards de dollars pour xAI, le projet porté par Elon Musk.

Mistral déclare compter 60 salariés, dont 45 en France, 10 aux États-Unis et 5 au Royaume-Uni. Les trois quarts travaillent à de la recherche et développement.

Le cofondateur Arthur Mensch déclare que Mistral a utilisé « un peu plus de 1 000 » GPU pour entraîner ses systèmes d’IA, et dépensé « quelques dizaines de millions » d’euros pour construire ses modèles.

Le 11 juin 2024 à 15h15

Mistral lève (encore) 600 millions d’euros

Raspberry Pi entre en bourse et augmente son action d’un tiers dès la première matinée

Le 11 juin 2024 à 14h57

L'entreprise à la framboise a annoncé sur son blog son entrée officielle à la bourse de Londres en tant que « Raspberry Pi Holdings plc ».

Pour l'entreprise, « c'est un moment décisif pour Raspberry Pi et le début d'une nouvelle phase de notre évolution : l'accès au marché public nous permettra de construire plus de produits que vous aimez, plus rapidement ».

TechCrunch se demande « qui aurait cru que Raspberry Pi, le fabricant d'ordinateurs monocartes bon marché, deviendrait une société cotée en bourse ? ».

Et pourtant, avec une valeur de 2,8 livres sterling à l'ouverture de la bourse ce matin, le titre de Raspberry Pi a rapidement augmenté d'un tiers, faisant passer la valeur de l'entreprise au-dessus des 542 millions de livres (soit 643 millions d'euros) en milieu de journée.

Si on connait les Raspberry Pi comme les nano-ordinateurs qu'on peut bricoler chez soi facilement, l'entreprise rappelle que cette part représente 28 % des ventes en 2023 alors que celle côté « industriel et embarqué » est de 72 %.

Le 11 juin 2024 à 14h57

Raspberry Pi entre en bourse et augmente son action d’un tiers dès la première matinée

[Màj] Tesla : la rémunération de 56 milliards de dollars pour Elon Musk validée

Le 14 juin 2024 à 08h21

Le conseil d'administration de Tesla s'est prononcé et a validé jeudi 13 juin un plan de rémunération d'une hauteur de 56 milliards de dollars pour Elon Musk, explique Reuters. Ils ont aussi permis le déménagement du siège de l'entreprise du Delaware vers le Texas.

Pourtant, d'importants actionnaires, comme le fonds souverain de la Norvège, s'étaient prononcés contre.

Elon Musk tenait à sa rémunération de 56 milliards de dollars en tant que CEO de Tesla. Fin janvier, celui-ci a vu cette rémunération remise en question par la justice du Delaware qui a donné raison (pdf de la décision) à un actionnaire qui demandait l'annulation du plan décidé en 2018.

En conséquence, Elon Musk a demandé à son conseil de voter de nouveau une rémunération du même montant ainsi que le déménagement du siège de Tesla. Selon The Verge, il aurait envoyé une lettre aux actionnaires « lourde de sous-entendus » sur le fait qu'il pourrait quitter Tesla si cette rémunération n'était pas acceptée.

Si Ron Baron, un des actionnaires importants de l'entreprise, s'est prononcé en sa faveur, d'autres, comme le fonds souverain de Norvège, mais aussi Christopher Ailman, responsable du fonds de pensions des enseignants de l'État de Californie, s'y opposaient.

Le fonds souverain de Norvège, le plus important au monde avec près de 1 500 milliards d'euros de capitaux et 0,98 % des actions (et donc des voix) de Tesla, s'est aussi prononcé pour l'adoption d'une politique de liberté d'association et de négociation collective dans l'entreprise, « une victoire pour les syndicats qui cherchent à affirmer leur influence sur le constructeur automobile américain », juge CNBC.

Le 14 juin 2024 à 08h21

[Màj] Tesla : la rémunération de 56 milliards de dollars pour Elon Musk validée

Atos préfère l’offre du consortium Onepoint à celle de Daniel Kretinsky

Atos préfère l’offre du consortium Onepoint à celle de Daniel Kretinsky

Le 11 juin 2024 à 08h44

Le conseil d’administration du groupe Atos a annoncé mardi avoir fait son choix.

Lourdement endettée, l’entreprise avait reçu deux offres de reprises, une de l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky, à la tête d’EPEI, l’autre par un consortium menée par OnePoint, son principal actionnaire.

Le conseil d’administration a déclaré cette dernière « mieux orientée en matière d’intérêt social de la société ».

Elle bénéficie par ailleurs « du soutien d’un grand nombre de créanciers financiers d’Atos », ce qui doit lui assurer « avec plus de certitude la conclusion d’un accord définitif de restructuration financière ».

Pilier technologique des Jeux olympiques, Atos avait annoncé avoir besoin d’1,1 milliard d’euros de liquidité pour son activité 2024 - 2025 et chercher à réduire de 3,2 milliards d’euros une dette brute proche des 5 milliards.

L’offre de Onepoint et de ses alliés prévoit un effacement de la dette à hauteur de 2,9 milliards d’euros, à convertir en fonds propres.

Sous réserve de derniers ajustements, elle devrait être assortie de l’apport d’1,5 milliard d’euros sous forme de dette, et d’une augmentation de capital de 250 millions d’euros, au terme de laquelle le consortium détiendrait 21 % des parts du groupe et les obligataires, 9 %.

Le 11 juin 2024 à 08h44

Atos préfère l’offre du consortium Onepoint à celle de Daniel Kretinsky

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