#Le brief du 04 juillet 2024

Projet de fusion nucléaire ITER : huit ans de retard, des milliards d’euros de plus

Le 04 juillet 2024 à 14h40

« Le constat est sans appel : huit ans. C'est le retard pris par le projet de réacteur expérimental international de fusion nucléaire ITER » (acronyme de International thermonuclear experimental reactor), expliquent la Tribune et l’AFP. Le projet de recherche international de réacteur à fusion nucléaire (situé à Cadarache) devait initialement être mis en marche en 2025.

En 2022, la date de lancement a d’abord été repoussée à 2030. On apprend désormais qu’elle glisse à 2033, soit huit ans de retard sur le planning initial. En 2022, les causes du premier retard étaient, pour rappel, « des problèmes de soudure dans les pièces maîtresses de l'installation », selon Les Échos.

Entre les années de retard (et donc de frais de fonctionnement) et les réparations, le budget s’allonge de manière importante. Les surcoûts sont, pour le moment, évalués à « cinq milliards », selon le directeur général du projet Pietro Barabaschi.

En juin, le Conseil ITER se réunissait pour discuter de la feuille de route du projet. Les « propositions conduisent à une phase initiale d'opérations scientifiquement et techniquement robuste, avec des expériences de fusion deutérium-deutérium dès 2035, suivies d’opérations à pleine intensité pour le système magnétique et le courant plasma ». La Tribune ajoute que le plan prévoit désormais une « échéance de 2036 pour la production "d'énergie magnétique complète" », contre 2033 initialement.

Le projet avance dans tous les cas, avec la livraison début juillet des « énormes bobines de champ toroïdal en provenance du Japon et d'Europe ». Des composants « clés qui aideront ITER à reproduire la puissance du Soleil et des étoiles », c’est-à-dire à mettre en place de la fusion nucléaire.

« Le coût total déjà engagé sur ITER est estimé entre 20 et 40 milliards d'euros. Une fourchette très large car le montant exact est difficile à chiffrer, puisque beaucoup de contributions des parties impliquées dans ce projet sont en nature, d'après la direction », rappellent nos confrères.

Le 04 juillet 2024 à 14h40

Projet de fusion nucléaire ITER : huit ans de retard, des milliards d’euros de plus

Le fonds de capital-risque Sequoia prévoit une explosion de la bulle de l’IA

Le 04 juillet 2024 à 12h12

L'un des plus importants fonds de capital-risque américain spécialisé en innovation, Sequoia, a publié un billet affirmant que « la bulle de l'IA atteint un point de rupture ». En s'appuyant sur les prévisions de revenus de NVIDIA, David Cahn, l'un des investisseurs et partenaires du fond, explique que cette bulle a atteint un tel niveau qu'elle aurait besoin de 600 milliards de dollars de retour sur investissement pour se maintenir.

Il n'explique pas pour autant que toutes les entreprises d'IA vont s'écrouler. Il reste même confiant sur le fait que « l'IA sera probablement la prochaine vague technologique transformatrice ». Mais il souligne que NVIDIA va continuer à améliorer ses GPU, que les prix des puces de dernières générations actuelles vont baisser et que chacun va devoir investir dans des puces toujours plus performantes.

Au final, pour David Cahn, « la baisse des prix des GPU est en fait favorable à l'innovation à long terme et aux start-ups. Si mes prévisions se réalisent, ce sont surtout les investisseurs qui en pâtiront ».

Le 04 juillet 2024 à 12h12

Le fonds de capital-risque Sequoia prévoit une explosion de la bulle de l’IA

IA : Kyutai dévoile un assistant vocal nommé Moshi

Le 04 juillet 2024 à 10h17

Résultat du rapprochement entre Iliad, CMA-CGM et Schmidt Futures, le laboratoire spécialisé dans l’IA générative Kyutai a dévoilé le 3 juillet son prototype d’assistant vocal Moshi (moshi moshi signifiant « allo » en japonais).

Construit par huit chercheurs, le système fonctionne sur l’infrastructure cloud de Scaleway, propriété d’Iliad.

Pour rendre les échanges plus crédibles, ses constructeurs assument lui avoir intégré une variété de paramètres comme le chuchotement, l’hésitation, des accents ou des tons variés… ainsi qu’une certaine capacité à couper la parole de son interlocuteur, que nos confrères du Monde Informatique qualifient de « troublante – voire dérangeante ».

Le 04 juillet 2024 à 10h17

IA : Kyutai dévoile un assistant vocal nommé Moshi

Threads : un an et 175 millions d’utilisateurs par mois

Le 04 juillet 2024 à 09h59

Le 04 juillet 2024 à 09h59

Threads : un an et 175 millions d’utilisateurs par mois

Le Japon gagne enfin sa « guerre » contre les disquettes

Le 04 juillet 2024 à 09h19

Pour reprendre Charles Aznavour, « je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre ». La nouvelle pourrait faire sourire, mais elle montre le décalage qui existe parfois entre les évolutions de la technologie et ses usages.

« Nous avons gagné la guerre des disquettes le 28 juin ! », s’est réjoui Taro Kono (ministre du Numérique) auprès de Reuters. Selon nos confrères, le ministère a ainsi « supprimé 1 034 réglementations régissant leur utilisation, à l'exception d'une restriction environnementale liée au recyclage des véhicules ». Il reste donc un peu de travail pour arriver à une victoire totale.

La pandémie de Covid-19 avait, en effet, fait prendre conscience au pays de son retard technologique dans ses administrations, notamment « lorsqu’une ruée vers le déploiement des tests et de la vaccination à l’échelle nationale a révélé que le gouvernement s’appuyait toujours sur du papier et une technologie obsolète », explique Reuters.

Cela fait maintenant deux ans que le Japon s’est lancé dans cette « guerre », avec une première offensive au début de l’année de la part du ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (METI). Il était alors question de supprimer les « CD-ROM » et les « disquettes » des textes officiels.

Le 04 juillet 2024 à 09h19

Le Japon gagne enfin sa « guerre » contre les disquettes

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