#Le brief du 02 juillet 2024

Australie : les entreprises du numérique ont six mois pour proposer un texte de protection des mineurs

Australie : les entreprises du numérique ont six mois pour proposer un texte de protection des mineurs

Le 02 juillet 2024 à 09h50

L’Australie donne six mois aux acteurs du numérique pour produire un code applicable expliquant comment ces entreprises prévoient d’empêcher les mineurs de voir du contenu pornographique ou inapproprié.

À défaut, le régulateur prévoit de leur imposer sa propre loi.

Alors que le pays a suspendu le projet d'imposer aux sites pornographiques de vérifier l’âge de leurs visiteurs en septembre dernier, la commissaire eSafety Julia Inman Grant a invité ses interlocuteurs à lui fournir un texte adapté d’ici au 3 octobre 2024.

Ce texte doit créer des standards pour une variété d’applications, des magasins d’applications eux-mêmes aux sites pornographiques, en passant par les applications de dating, les moteurs de recherche, les réseaux sociaux et applications de messagerie, ou encore les plateformes de jeu en réseau.

Les thèmes liés au suicide et aux troubles alimentaires sont aussi cités parmi les contenus dont elle souhaite voir l’accès régulé.

Auprès de Reuters, des porte-parole d’Alphabet et Meta ont déclaré travailler « de manière constructive » avec la commissaire eSafety.

Le 02 juillet 2024 à 09h50

Australie : les entreprises du numérique ont six mois pour proposer un texte de protection des mineurs

Les syndicats de Samsung appellent à la grève

Le 02 juillet 2024 à 09h14

En Corée du Sud, les syndicats de Samsung appellent à la grève du 8 au 10 juillet.

Le but : obtenir un système de bonus et de congés plus transparent, et être traités par l’entreprise comme un réel partenaire. 
Le nombre exact d’employés qui devrait suivre le mouvement est encore en cours de détermination, d’après Reuters.

La syndicalisation a augmenté rapidement dans l'entreprise après que Samsung a officiellement cessé de décourager l’organisation des travailleurs.

Le mouvement pourrait n’avoir que peu d’impact tant les chaînes de production sont automatisées, selon certains analystes.

D’autres pointent que l’impact réel dépendra du nombre d’employés affectés au fonctionnement des usines de fabrication de puces qui participent à la grève.

Le 02 juillet 2024 à 09h14

Les syndicats de Samsung appellent à la grève

Vous pouvez demander à YouTube de supprimer les contenus générés par IA qui vous ressemblent

Le 02 juillet 2024 à 08h41

YouTube a mis à jour sa procédure de demande de retrait pour les vidéos pouvant entrainer une violation de la vie privée. Au même rang que les contenus reprenant des informations personnelles ou les deepfakes, on peut demander le retrait d’une vidéo parce qu’elle utilise des contenus générés pouvant également y porter atteinte.

La demande de retrait n’entraine pas automatiquement la suppression du contenu. Google explique que chaque demande sera examinée selon une série de facteurs. Le contenu doit présenter « une version réaliste, modifiée ou synthétique » de la personne à l’origine de la plainte. Celle-ci doit être « identifiable de manière unique dans le contenu ».

« Il doit y avoir suffisamment d'informations dans la vidéo pour que d'autres personnes puissent vous reconnaître », résume Google. Si tel est le cas, YouTube enverra un message à l’auteur de la vidéo. Il ou elle aura alors 48 heures pour procéder à un changement, modification du contenu ou suppression. Rendre la vidéo privée ne sera pas suffisant. Passé ce délai, YouTube se chargera du retrait, avec de potentielles conséquences pour le compte à l’origine du contenu.

L’ajout de cette fonction va dans le sens de limites croissantes aux contenus générés par IA. Pour YouTube, c’est une suite « logique », plusieurs fonctions ayant été introduites dans ce sens. En mars dernier, Creator Studio a, par exemple, été mis à jour, permettant aux créateurs de préciser si un contenu d’apparence réaliste avait été conçu à partir de vidéos modifiées ou de synthèse, y compris ceux générés par IA.

Plus récemment, on a appris que YouTube testait les notes de communauté, à la manière de X. On pourra alors trouver des éléments de contexte comme la qualification d’un contenu en parodie, la présentation d’une ancienne vidéo comme nouvelle, etc. La fonction n’est pour l’instant disponible qu’en anglais et aux États-Unis.

Le 02 juillet 2024 à 08h41

Vous pouvez demander à YouTube de supprimer les contenus générés par IA qui vous ressemblent

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