Yahoo signe un accord pour mettre fin aux poursuites sur ses fuites de données personnelles
Le 24 octobre 2018 à 09h44
1 min
Droit
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Après deux ans de batailles judiciaires, Yahoo est parvenu à trouver un accord lui épargnant un procès aux États-Unis pour ses fuites de données géantes survenues en 2013 et 2014, mais dévoilées seulement en 2016.
Pour cesser les poursuites, Yahoo a accepté de payer 50 millions de dollars, à répartir entre les 200 millions d'américains touchés (pour environ 1 milliard de comptes), au titre des dommages subis. Les clients américains de Yahoo peuvent ainsi réclamer chacun 25 dollars par heure de temps consacré à régler des problèmes liés à la fuite de données. Un maximum de 15 heures par personne est autorisé, sur présentation de justificatifs, ou 5 heures en l'absence de preuves. Ce jusqu'à épuisement du fonds.
De plus, les possesseurs d'un compte e-mail payant peuvent réclamer un remboursement de 25 % de leur abonnement, tandis que l'ensemble des clients pourra prétendre à la prise en charge pour deux ans d'un outil de suivi de leur « credit score ».
Le 24 octobre 2018 à 09h44
Commentaires (4)
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Abonnez-vousLe 24/10/2018 à 10h13
mouais… Si je divise 50 millions par 200 millions, j’obtiens 0.25 dollars par américain touché " />
Autrement dit, seuls les plus rapides seront indemnisés.
Le 24/10/2018 à 11h03
C’est ça !
Et quant aux utilisateurs autre que les étatsuniens ils peuvent aller se faire f….e
Le 24/10/2018 à 12h41
En faisant le calcul dans l’autre sens (25$ par personne), au maximum 1% des gens touchés auront de l’argent.
Voire 15 fois moins.
Le 24/10/2018 à 14h08
Sauf que la décision est super intéressante: il est très difficile de faire reconnaître la valeur économique des données à caractère personnel et donc le préjudice qui peut découler d’une violation de ces données.
Là on nous donne une première piste intéressante: on indemnise le désagrément que représente le temps perdu à se prémunir de la fuite (changement de mot de passe principalement j’imagine) sans même devoir démontrer la réalité du risque que la personne a voulu éviter.
Avis qu’une action indemnitaire massive des personnes lésées peut faire largement plus de mal que tout l’arsenal du RGPD et de la Lil réuni.