Unilever menace les réseaux sociaux de couper ses campagnes publicitaires
Le 14 février 2018 à 09h15
2 min
Internet
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TechCrunch rapporte que le géant industriel réclame d'importants efforts aux plateformes en ligne, dans leur lutte contre les contenus toxiques, autrement dit la désinformation, le harcèlement ou encore la propagande terroriste.
Hier, dans une conférence de l'Internet Advertising Bureau (IAB) en Californie, le directeur marketing d'Unilever, Keith Weed, a estimé qu'« il est critique que nos marques restent dans un environnement non seulement sûr, mais adapté ». 2018 sera décisif dans la prise de responsabilité de la « tech », selon lui.
Le groupe compte arrêter ses investissements dans les plateformes qui diviseraient l'opinion, publier des contenus « responsables » (s'attaquant d'abord aux stéréotypes sexistes) et privilégier les acteurs responsables. À TechCrunch, Facebook déclare soutenir l'initiative et travailler avec Unilever sur la question.
Les géants du Net sont sous pression de nombreux acteurs, publics et privés, sur le sujet. YouTube a dû revoir sa politique publicitaire en urgence, début 2017, après la monétisation de vidéos promouvant le terrorisme.
La Commission européenne réclame toujours plus de célérité dans la suppression des contenus signalés. Le gouvernement français, lui, prépare une loi contre la désinformation en ligne, aux contours toujours flous.
Le 14 février 2018 à 09h15
Commentaires (7)
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Abonnez-vousLe 14/02/2018 à 10h12
Drôle de façon de présenter la censure" />
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Le 14/02/2018 à 11h17
Ah quand le label “pub propre et respectueuse des consommateurs”
Le 14/02/2018 à 11h43
Pour moi, il n’y a pas de censure là.
C’est le “client”, celui paye le service au moins, qui exige que sa marque ne soit pas associée à des propos qui pourrais lui nuire. Il ne dit que: assurez vous que le service que vous me rendez (la pub et donc l’exposition à vos utilisateurs -et non clients- ) qui paye quasiment toutes les plateformes en ligne un peu importantes (google, facebook, …) ne nuise pas à ma marque, ce qui serait assez contre productif pour de la publicité. Si vous n’y arrivez pas, j’arrête la publicité chez vous.
Je trouve ça logique. Personnellement, je ne pense pas que je vais pas payer pour un service qui ne m’apporte rien … Et si en plus il est nuisible pour moi, y a aucune chance que je continue.
Rien n’empêche les utilisateurs de ces plateformes de continuer (en respectant les lois ;) et, là, on pourrait envisager de parler de censure) en payant le service qu’ils utilisent comme ils l’entendent et sans attendre que d’autre payent pour eux (même si c’est en échange de leur données/accès -exposition pub-/…).
Le 14/02/2018 à 11h49
Je ne vois pas où est la censure ici. Les publicités ne font pas partie du contenu des médias qui ont tendance à s’auto-censurer pour ne pas déplaire à leurs annonceurs principaux. Là, en fait, Unilever avec son annonce, leur demande plutôt de faire leur boulot correctement. Et si les médias ne le font pas, c’est leur problème.
Le 14/02/2018 à 12h47
Le 14/02/2018 à 13h49
Ah, mais voilà une bonne idée… Supprimer le contenu toxique…
Et si on ne s’arrêtait pas au net… Ah m… Ils seraient les premiers à être boycotté…
Le 15/02/2018 à 06h06
Fake news !! Ça se saurait si la pub ne nous respectait pas. La pub, c’est de l’amour… " />