Un amendement pour renforcer la transparence sur Parcoursup

Un amendement pour renforcer la transparence sur Parcoursup

Un amendement pour renforcer la transparence sur Parcoursup

Alors que le Conseil d’État vient tout juste de s’opposer à la communication des « algorithmes locaux » de Parcoursup (voir notre article), les députés LFI vont tenter d’épauler les futurs bacheliers en quête de transparence et de compréhension de la sélection opérée à leur égard.

Profitant de l’examen de la proposition de loi de lutte contre la haine sur Internet (ça ne s’invente pas...), le groupe de Jean-Luc Mélenchon vient de déposer un amendement qui obligerait l’administration à rendre publique « l’ensemble des documents permettant de prouver que les algorithmes utilisés n’ont pas pour conséquence, intentionnelle ou non, directement ou indirectement, un traitement défavorable des personnes candidates », par exemple « en raison de leur origine », ou « de leur situation de famille ».

Au regard des forces politiques en présence, cet amendement n’a quasiment aucune chance d’être adopté.

Commentaires (3)


Les députés LREM et MODEM vont encore sortir un blabla en disant que c’est déjà écrit dans la loi, etc….



Comme d’hab. <img data-src=" />


« Renforcer » ? S’il vous plaît, vous mettez pas vous aussi à reprendre les éléments de langages mensongers de ces gens… Parcoursup est plus proche d’une brique que d’un verre d’eau, en terme d’opacité. « Renforcer » ça indiquerait qu’il y a déjà le minimum de fait de ce côté là, alors que ce n’est pas le cas.


En même temps, vu le projet de loi, cet amendement n’a rien à faire là à mon avis.

Mais d’un point de vue éthique, étant donné que ce sont des établissements publiques qui en font usage, il est clair que les “algorithmes locaux” devraient être accessibles à tous. Le fait qu’ils ne le soient pas renforce un peu plus la méfiance et l’opacité, et permet l’installation de théories alternatives : j’ose espérer que ce n’est pas un moyen pour limiter le nombre d’étudiant dans l’enseignement supérieur et ainsi diminuer les couts …

Si un tel système avait été en place lorsque je suis entré à l’université en 2000, je ne serais pas ingénieur de recherche à l’heure actuelle …. A mon avis on flingue les chances de certains moins favorisés, etc etc, alors qu’ils pourraient vraiment se révéler quelques années plus tard.


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