SuperMicro : Apple réaffirme son démenti au Congrès américain
Le 09 octobre 2018 à 09h29
2 min
Sciences et espace
En fin de semaine dernière, Bloomberg lâchait une bombe : via l'ajout d'une micropuce sur des cartes mères Supermicro, les Chinois espionneraient des sociétés comme Amazon et Apple.
Les entreprises impliquées ont très rapidement et vigoureusement démenti ces accusations. Les services de renseignements américains et britanniques ont emboîté le pas en affirmant de leur côté qu'ils n'avaient « aucune raison de douter des informations détaillées publiées par AWS et Apple ».
Comme si ce n'était pas suffisant, Apple en remet une couche avec une lettre envoyée à des membres du Congrès : « Bloomberg ne nous a fourni aucun élément de preuve appuyant leurs affirmations et nos enquêtes internes ont conclu que leurs revendications étaient tout simplement fausses ».
La société affirme également avoir répondu à toutes les questions de nos confrères, malgré leurs demandes parfois « changeantes », et détaille certaines de ses procédures de sécurité pour éviter que de telles failles se produisent.
La charge continue : « Alors que nous leur avons demandé à plusieurs reprises de partager des détails précis sur les prétendues micropuces dont ils semblaient certains qu'elles existaient, ils ne voulaient ou ne pouvaient pas fournir davantage que des infos de seconde main ».
Le 09 octobre 2018 à 09h29
Commentaires (7)
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Abonnez-vousLe 09/10/2018 à 11h27
#1
Bloomberg n’avance toujours aucune preuve. C’était donc sans doute du flan… À qui profite le crime ?
Le 09/10/2018 à 11h58
#2
Le 09/10/2018 à 14h19
#3
Ou alors tout le monde (communauté du renseignement, diplomates, entreprises…) s’est mis d’accord pour étouffer l’affaire pour raisons diplomatiques, la Chine tenant tout le monde par les roubignolles.
Le 09/10/2018 à 14h43
#4
Qui n’a jamais menti ouvertement devant un congrès et autre groupe… Qui n’a jamais caché quoique ce soit sur ses produits…
Apple droit dans ses bottes, je me marre. " />
Le 09/10/2018 à 15h53
#5
Je pense que c’est pas tant que la Chine les tient par les couilles mais plutôt que les US ne veulent pas avouer qu’ils se sont fait avoir par la Chine ^^
Le 09/10/2018 à 18h24
#6
ça me fait un peut penser à l’histoire de la policière Niçoise vs Ministère de l’intérieur après l’attaque du 14 juillet, ça discute en coulisse et au final on sera pas informés.
Le 09/10/2018 à 20h02
#7
Les entreprises impliquées ont très rapidement et vigoureusement démenti ces accusations.
Donc sans la moindre enquête sérieuse. Difficile de discerner qui à tort ou raison dans cette histoire. Et pourquoi Bloomberg aurait été salir sa réputation sur un truc pareil ?