Réacteur nucléaire, IA : un accord entre le CEA et le département de l’Énergie américain
Le 27 avril 2018 à 09h36
1 min
Sciences et espace
François Jacq, administrateur du Commissariat à l'énergie atomique, et Rick Perry, Secrétaire américain à l’énergie, se sont mis d'accord sur deux points.
« La coopération sur le développement des réacteurs avancés à neutrons rapides refroidis au sodium [NDLR : de nouveaux réacteurs nucléaires] ». Les partages porteront aussi bien sur la modélisation, la simulation, la validation, l’accès aux chaînes d’approvisionnement, les installations expérimentales, etc.
En parallèle, « les deux pays travailleront ensemble sur les technologies de l’intelligence artificielle pour mieux transformer données et informations en connaissances et en expertises ».
Nous n'en savons pour le moment pas plus sur ces échanges, le communiqué restant très succinct.
Le 27 avril 2018 à 09h36
Commentaires (8)
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Abonnez-vousLe 27/04/2018 à 09h04
#1
Des réacteurs avancés à neutrons rapides refroidis au sodium, ça me rappelle quelque-chose…
Le 27/04/2018 à 10h55
#2
Toutafé … Jamais fonctionné, trop cher et mal conçus, direction poubelle…. Idem pour celui au Japon et aux US aussi de mémoire y à qu’en Russie que ça tourne encore…
En même temps on s’obstine alors qu’on sait que la maîtrise du refroidissement par sodium liquide va devenir de plus en plus complexe avec les normes d’aujourd’hui …
Le 27/04/2018 à 11h09
#3
et pour superphénix :
“D’après Robert Bell, professeur au Brooklyn College, une des causes de l’échec du projet Superphénix est le fait que les contrôles ont été insuffisants, les promoteurs du projet étant également ceux qui devaient le contrôler : à l’époque de la construction, le Service central de sûreté des installations nucléaires (SCSIN) était une petite structure dépendante du ministère de l’Industrie, et tirait ses informations du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) qui promouvait Superphénix42. Ce lien de dépendance entre contrôleurs et contrôlés n’a changé qu’en 1990, mais il était alors trop tard.”
Vu ce qu’il ce passe avec l’EPR, rien n’a changé, on est toujours aussi incompétent si ce n’est plus.
Le 27/04/2018 à 11h10
#4
Je vous invite à regarder du côté de la Belgique, au lieu de regarder vers le passé. Surtout, vu les échecs récurrents dans la réalisation du circuit primaire des réacteurs à eau pressurisée, changer de modèle peut sembler une bonne idée. Les vrais problèmes dans ce domaine, c’est la construction industrielle et ses multiples niveaux de sous-traitance.
Le 27/04/2018 à 11h21
#5
Complément:
“Dans un rapport récent, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques pointe du doigt les dangers d’un trop grand recours à la sous-traitance dans l’ensemble de la filière nucléaire […] Illustration avec l’entreprise Atlanco : siège social en Irlande, ouvriers polonais et cotisations sociales versées à Chypre. […] Il y a une telle perte de compétences que la sous-traitance éloigne de l’optimum économique.”
https://www.usinenouvelle.com/article/le-bourbier-de-flamanville.N158841
Le 27/04/2018 à 11h44
#6
Les réacteur nucléaire à sels fondus présentent bien plus d’avantages.
Le 27/04/2018 à 12h22
#7
Le 27/04/2018 à 14h22
#8
Mais voilà bien un domaine où il est effectivement nécessaire d’avancer très prudemment, l’empilement des normes est plus ou moins là pour ça.
Et c’est clair qu’en travaillant avec du sodium on ajoute une source d’emm… comme si une centrale nucléaire n’avait pas déjà sa part.