Prudente, Google lance une préversion limitée de Bard

Prudente, Google lance une préversion limitée de Bard

Prudente, Google lance une préversion limitée de Bard

Pas question pour Google de se faire distancer par Microsoft, qui a quand même pris de l’avance avec son nouveau Bing et de nombreuses annonces, dont les dernières sur le Copilot pour Office, bâti sur GPT-4. Un Copilot qui n’arrivera que dans plusieurs mois, pour un tarif et une licence inconnus.

Ce « lancement » de Bard est en fait une préversion, ou plus exactement une « expérimentation ». Elle n’est disponible qu’aux États-Unis et au Royaume-Uni, en anglais, et pour un petit nombre seulement d’utilisateurs. Objectif, recueillir des retours.

Comme ChatGPT, Bing, GPT-4 et les autres modèles de langages d’OpenAI, Bard est une IA générative, capable de créer du contenu sur la base d’instructions générales. Elle est basée sur le modèle LaMDA, en développement depuis des années.

La prudence de Google est accentuée dans sa propre communication. Sur son site officiel, parmi les capacités de Bard, on peut lire : « Bard peut expliquer pourquoi les grands modèles de langage peuvent faire des erreurs ». Sous-entendu, il peut en faire aussi. Mais à ce stade de découverte des IA génératives, plus personne n’a de doute.

Il n’est pas question pour l’instant d’un quelconque rapprochement entre Bard et les autres produits de Google, et encore moins son moteur de recherche.

Commentaires (1)


Le fait d’y aller par petits pas est sûrement l’approche la plus responsable jusque là. Même s’il y a sûrement la volonté de ne pas prendre de risques face au buzz ChatGPT (et donc paraître moins “bons”),


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