Modération, désinformation, bien être des ados : Facebook répond aux accusations
Le 20 septembre 2021 à 07h41
2 min
Internet
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Le réseau social sort du bois après que le Wall Street Journal a publié une enquête sur Facebook et Instagram, l’accusant notamment d’être conscient de faire du mal aux adolescents, sans agir en conséquence.
Sans surprise, Nick Clegg (vice-président de Facebook) dément formellement dans un billet de blog : « ces histoires contiennent des interprétations délibérément erronées de ce que nous essayons de faire ».
« Au cœur de cette affaire se trouve une fausse allégation : Facebook mène des recherches puis les ignore systématiquement et volontairement si les conclusions sont gênantes pour l'entreprise ». En plus de l'enquête du Wall Street Journal, il y a récemment eu celle du New York Times sur un rapport autour des théories du complot et des fake news.
Pour l’entreprise de Menlo Park, cette accusation « ne peut être faite qu'en sélectionnant certaines citations […] présentant des problèmes complexes et nuancés comme s'il n'y avait qu'une seule bonne réponse ».
La société promet évidemment de continuer d’investir dans les recherches autour de ces sujets, de se « poser les questions difficiles » et d’améliorer ses produits en conséquence… mais qu’en sera-t-il de la transparence ?
Le 20 septembre 2021 à 07h41
Commentaires (8)
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Abonnez-vousLe 20/09/2021 à 08h35
“Facebook s’en balance.”
Le 20/09/2021 à 09h19
si ça rapporte de la tune, ils ne censurent pas.
Le 20/09/2021 à 11h58
La stratégie de FB en 3 points:
Le “bien être des ados” n’est pas un aspect géré par FB sauf si point #2 et #3.
Le 20/09/2021 à 12h05
Il est évident que l’image de soi et le sentiment d’être accepté par les autres sont absolument primordiaux pour un(e) adolescent(e). La moindre critique ou moquerie à propos de son apparence physique peuvent avoir des conséquences catastrophiques sur l’estime de soi, et donc entrainer des actes radicaux, tels que l’anorexie ou le suicide.
Il faudrait vraiment faire passer ce simple message à tous les adolescents qui se sentent mal dans leur peau et attaqués sur leur physique : votre apparence est loin d’être définitive. Vous allez évoluer, à un point difficile à imaginer du haut de vos 13, 14 ou 16 ans.
Si vous prenez soin de vous un minimum et évitez les abus, vous avez toutes vos chances de devenir de beaux adultes dont on rechercheras la compagnie.
Mais, comme beaucoup d’entre vous, je pense que vous avez déjà compris l’importance de cultiver son intérieur, d’ouvrir son esprit à de nouvelles données, à de nouveaux visages, à de nouvelles cultures, à d’autres façons d’être et d’envisager le monde…
Peut-être avez-vous déjà saisi l’importance de la créativité, de l’imaginaire, l’importance de créer des choses, même si vous pensez qu’elles sont insignifiantes ou trop bizarres. L’imaginaire est le terreau parfait pour faire pousser d’époustouflants projets, du plus microscopique au plus universel, peu importe, l’essentiel étant de se réaliser à travers nos actions.
Et ça, c’est bien plus important, bien plus urgent, que le moindre « like », commentaire, ou cliché sur Instagram.
Le 20/09/2021 à 12h28
Le 20/09/2021 à 22h46
boomer .. voici la réponse qu’ils te donneront c’tout
Le 21/09/2021 à 07h19
Tu nous parles d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas (ou ne veulent pas) connaître…
Cette totale addiction (voire soumission) aux réseaux sociaux qu’ont plein de gens (et pas seulement des très jeunes), ça devient vraiment inquiétant et laisse perplexe quant à l’avenir de ce triste monde.
Ces réseaux où n’importe quel(le) abruti(e) peut devenir une véritable idole pour plein de gus qui sont prêts à croire n’importe quoi dit par n’importe qui.
Le triomphe de la médiocrité !!
Le 23/09/2021 à 22h54
…
A chaque fois, ce genre de sujet me fait réagir, presque malgré moi, parce que franchement, je plains les adolescents d’aujourd’hui… Difficile, dans ce monde d’images et d’emballage, de privilégier le contenu au contenant…
Je suis né dans les années soixante, j’ai grandi dans un monde ou l’image - médiatique - de soi était quasiment inexistante (à part bien sûr pour le 0,0001 % de personnes réellement connues et médiatisées à cette époque).
Aujourd’hui les jeunes instagrameurs et instagrameuses ont le même souci et le même poids sur le dos que les « vedettes » et autres « starlettes » des années soixante : un souci constant d’apparence et de « likes » (et donc, d’approbation) qui peut vite se muer en véritable obsession voire en anxiété permanente, et entrainer dépression et autres problèmes psychologiques.
Disons-le carrément : les réseaux sociaux sont de véritables poisons. Ils peuvent empêcher de vivre pleinement sa vie, de profiter des gens que l’on aime et de s’ouvrir à ceux qui se trouvent à proximité, d’une manière générale constituer un obstacle aux vraies rencontres.
Mais bien sûr, cette prédominance de l’image n’est pas seulement l’apanage des ados, tout le monde, bon gré ou mal gré, est contaminé, et je l’ai bien vu dans mon métier, la musique, où peu à peu le clip MTV, puis Youtube, et enfin, cerise sur le clafouti, une présence quasi-permanente et quasi obligatoire sur les réseaux sont devenu absolument primordiaux.
Sans image et sans réseaux c’est simple, tu n’existe pas, quelque soit ton domaine professionnel.
Humainement, nos cerveaux en sont tellement imprégnés, que nous ne savons plus percevoir l’essentiel.