L’UE s’apprêterait à encadrer l’exportation des systèmes d’IA et de reconnaissance faciale
Le 19 octobre 2020 à 08h21
1 min
Droit
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L'Union européenne est en passe de finaliser un plan visant à renforcer les contrôles à l'exportation des technologies de surveillance et d'espionnage, ainsi que les obligations de transparence des gouvernements en la matière, ont déclaré deux responsables impliqués dans la négociation à Politico.
Les nouvelles restrictions iraient au-delà de l'Arrangement de Wassenaar sur les biens « à double usage ». Elles obligeraient en effet les entreprises à obtenir une licence pour vendre à l'export certaines technologies émergentes telles que la fabrication additive, l'informatique quantique, les systèmes d'IA et de reconnaissance faciale.
Le dernier projet de texte, vu par POLITICO, augmenterait également les obligations de transparence des gouvernements, en les obligeant à publier des détails sur les licences qu'ils accordent, aidant les ONG et les groupes de défense des droits de l'homme à documenter ceux qui ne respecteraient pas les règles.
Le 19 octobre 2020 à 08h21
Commentaires (5)
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Abonnez-vousLe 19/10/2020 à 09h46
L’UE va enfin s’attaquer à Facebook ?
Hum, sinon y a une petite inversion au 2e § (“reconnaissance faciale les systèmes”)
Le 19/10/2020 à 10h02
Il s’agit ici des outils d’espionnage et de surveillance.
Et je trouve tout aussi important que l’informatique quantique soit concernée (C’est cité par la brève mais pas mis en avant). Elle permet(tra) de casser tout un tas d’algos de chiffrement et donc d’espionner à grande échelle.
Le 19/10/2020 à 10h15
C’est bien ce que je dis.
Je suis pour ma part plus inquiet de l’IA et de la biométrie qui sont déjà largement utilisés, alors que l’informatique quantique est encore très loin de casser
des briquesles chiffrements basés sur la factorisation de nombres premiers.Le 19/10/2020 à 10h30
Je ne te répondais pas, mais apportait une information qui n’était pas dans la brève.
Mais comme tu m’interpelles, je vais réagir à ton premier message :
il s’agit pour l’UE de réglementer l’exportation (depuis un pays de l’UE vers le reste du monde) de ces technologies. Facebook n’étant pas européen n’est pas concerné.
Et sur ton second commentaire, je trouve au contraire bien que l’on anticipe et que l’on réglemente dès à présent une technologie comme l’informatique quantique.
En relisant la brève, je vois que la fabrication additive (impression 3D pour faire simple) est aussi concernée. Je vois mal le lien avec l’espionnage ou la surveillance.
Le 19/10/2020 à 17h09
Si ça marche mieux que la réglementation du commerce des armes de guerres, je dirai bonne nouvelle.
Mais j’ai comme un gros doute…