L’Espagne relance son enquête sur le logiciel espion Pegasus, avec l’aide de la France
Le 25 avril à 06h50
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Droit
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La Haute Cour d'Espagne a décidé de rouvrir son enquête sur l'utilisation du logiciel Pegasus de la société israélienne de cyberespionnage NSO Group pour espionner le Premier ministre Pedro Sanchez et d'autres hommes politiques espagnols, rapporte l'agence Reuters.
La Haute Cour avait classé l'affaire sans suite l'année dernière, après avoir constaté que les autorités israéliennes n'avaient pas coopéré.
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Le juge Jose Luis Calama a expliqué que la France lui avait en effet transmis les détails de sa propre enquête sur l'utilisation du logiciel Pegasus pour espionner des téléphones appartenant à des journalistes, des avocats et des personnalités publiques, ainsi qu'à des membres du gouvernement français et à des hommes politiques en 2021.
M. Calama a déclaré que la comparaison des résultats espagnols avec les données techniques transmises par la France pourrait contribuer à faire avancer l'affaire. Il a ordonné une analyse par un expert afin de croiser les éléments techniques recueillis dans le cadre des enquêtes française et espagnole et de déterminer l'auteur des cyberattaques.
« Tout cela permettra une action commune et coordonnée des autorités judiciaires françaises et espagnoles afin de déterminer l'origine de l'infestation menée par le biais du programme d'espionnage Pegasus en France et en Espagne », a précisé le juge.
Le 25 avril à 06h50
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