Connexion
Abonnez-vous

Le recours à la surveillance numérique pour combattre la pandémie, seulement dans le respect des droits humains

Le recours à la surveillance numérique pour combattre la pandémie, seulement dans le respect des droits humains

Le 03 avril 2020 à 08h51

« Les États ne peuvent pas ignorer des droits tels que le droit à la vie privée et la liberté d’expression au nom de la gestion de cette crise sanitaire ». 

Alors que des États envisagent ou ont recours aux solutions de tracking pour surveiller la pandémie, Amnesty International et d’autres organisations signent une déclaration commune

Ils rappellent que le recours aux technologies de surveillance numérique « doit se faire dans le respect des droits humains ». Les mesures envisagées par les États doivent donc être légales, nécessaires, proportionnées et transparentes. 

« La pandémie de COVID-19 ne saurait servir d’excuse à une surveillance de masse non ciblée ».

Elles doivent aussi être limitées dans le temps et n’avoir pour finalité que cette lutte spécifique. « La pandémie de COVID-19 ne saurait servir d’excuse pour vider de sa substance le droit à la vie privée ». De plus, « toute personne faisant l’objet d’une surveillance doit avoir accès à des recours utiles ».

« Protéger les droits humains permet aussi de promouvoir la santé publique. Aujourd’hui plus que jamais, les gouvernements doivent veiller rigoureusement à ce que les restrictions imposées aux droits humains ne piétinent pas les garanties en la matière établies de longue date ».

Le 03 avril 2020 à 08h51

Commentaires (11)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Belle luthomiction <img data-src=" />

votre avatar







ndjpoye a écrit :



Je suis du même avis, sauf pour la fin. Je pense que des politiques pourront et voudront suspendre. Mais j’ai peur que comme on aura ouvert la possibilité une fois, on pousse de plus en plus loin les limites des situations où on déclenche ces dispositifs.







Je pense que tu voulais dire que, publiquement, ils seront contre ces mesures et voudront les suspendre, mais que, loin des caméras, ils feront tout pour garder ces mesures et les mettre dans le droit commun.



<img data-src=" />


votre avatar







eliumnick a écrit :



Je pense que tu voulais dire que, publiquement, ils seront contre ces mesures et voudront les suspendre, mais que, loin des caméras, ils feront tout pour garder ces mesures et les mettre dans le droit commun.



<img data-src=" />





Non, je voulais bien dire ce que j’ai dit :) . Donc après la crise, ils suspendront. C’est la suite qui me fait peur, quand on élargira petit à petit les règles,&nbsp; que la frontière deviendra de moins en moins dure à franchir, etc….



Nb : je pense qu’à la France biensur.


votre avatar

Singapour. Je doute encore plus que le&nbsp; tracking soit le Graal pour gérer la situation. :s

votre avatar

D’autant que Singapour c’est un peu plus de 5 millions d’habitants.

À comparer aux 67 millions d’habitants en France.



Il arrive un moment où il est bon de comparer ce qui est comparable… <img data-src=" />

votre avatar







gavroche69 a écrit :



D’autant que Singapour c’est un peu plus de 5 millions d’habitants.



 À comparer aux 67 millions d'habitants en France.       






 Il arrive un moment où il est bon de comparer ce qui est comparable... :ouioui:





Oui moins de monde mais plus dense.

Mais c’est juste que, sauf erreur de ma part, c’est un pays où&nbsp; ils ont entre autre mis en place le tracking (et les masques, etc….).&nbsp;




Donc je partais même pas sur une comparaison "à équivalant", juste sur le fait que ça me fait douter.&nbsp;

votre avatar

J’avais bien compris, je me suis mal exprimé. <img data-src=" />



Mais tu as bien noté que plein de gens citent en exemple des pays qui ont mis en place des choses dont personne ne voudrait ici…

votre avatar







gavroche69 a écrit :



J’avais bien compris, je me suis mal exprimé. <img data-src=" />



Mais tu as bien noté que plein de gens citent en exemple des pays qui ont mis en place des choses dont personne ne voudrait ici…





D’accord, j’avais mal compris aussi :)



Sinon, je suis d’accord avec toi. Sauf que la peur, couplé à l’envie de sortie du confinement, peut à mon avis faire accepter à une partie de la population des choses qu’elle n’accepterait pas en temps normal. Alors si en plus s’est pas si pertinent que ça…. :(

&nbsp;


votre avatar

C’est tellement une belle occasion de tester et ainsi créer un précédent légitimant ce genre de surveillance que je doute que les recommandations d’Admnesty soient suivies :/

votre avatar

légales : les lois ca se changent

nécessaires, proportionnées : subjectif

transparentes : la transparence politique n’a pas la même définition

limitées dans le temps: lol

finalité que cette lutte : relol

Amnesty International devrait proscrire ce procédé, ne commençons tout simplement pas avec cet appareil de surveillance de masse, qu’aucun politique au pouvoir ne pourra et ne voudra suspendre une fois mis en route.

votre avatar







UtopY-Xte a écrit :



Amnesty International devrait proscrire ce procédé, ne commençons tout simplement pas avec cet appareil de surveillance de masse, qu’aucun politique au pouvoir ne pourra et ne voudra suspendre une fois mis en route.





Je suis du même avis, sauf pour la fin. Je pense que des politiques pourront et voudront suspendre. Mais j’ai peur que comme on aura ouvert la possibilité une fois, on pousse de plus en plus loin les limites des situations où on déclenche ces dispositifs.&nbsp;


Le recours à la surveillance numérique pour combattre la pandémie, seulement dans le respect des droits humains

Fermer