Le gouvernement lance une mission « e-santé »
Le 14 février 2018 à 09h15
1 min
Droit
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Le Premier ministre a présenté hier la stratégie de l’exécutif pour « transformer l’offre de soins en France ». Son plan est articulé autour de cinq grands axes, dont l’un concerne le numérique (PDF).
Une mission « e-santé » sera notamment créée (à une date non précisée) auprès de la ministre de la Santé. Celle-ci devrait être « issue du regroupement de l’ensemble des différentes instances actuellement existantes au sein du ministère, notamment la délégation à la stratégie des systèmes d’information de santé (DSSIS) et l’ASIP Santé ».
Cette mission coordonnera « l’ensemble des actions conduites en matière de numérique en santé », afin d’atteindre les trois « objectifs stratégiques » que s’est fixé le gouvernement pour « d’ici 2022 » :
- « L’accessibilité en ligne, pour chaque patient, de l’ensemble de ses données médicales. »
- « La dématérialisation de l’intégralité des prescriptions. »
- « La simplification effective du partage de l’information entre tous les professionnels de santé. »
Le 14 février 2018 à 09h15
Commentaires (12)
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Abonnez-vousLe 14/02/2018 à 11h11
“Faire tout ça sans payer le moindre centime à des gestionnaires compétents de SI ni de financer l’infrastructure”.
Je me suis permis d’ajouter le dernier axe " />
Le 14/02/2018 à 11h22
Le dernier point est très interessant
« La simplification effective du partage de l’information entre tous les professionnels de santé. »
C’est enfin la bonne chose à faire, privilégier un parcours de soins avec plusieurs praticiens. Et leur permettre de travailler ensemble efficacement ! De quoi faciliter la vie des médecins (rémunération lié à la qualité du parcours et non au nombre de visites) et la vie des patients en leur offrant un “projet de soin” cohérent pour chacun.
Pour le premier ce devrait être le cas depuis longtemps et le second permettra une économie substantielle pour tout le monde. Plus besoin de chercher l’ordonnance de renouvellement de X ou Y médicament, c’est dans la carte vitale !
Le 14/02/2018 à 11h51
Doux rêveur !
Le 14/02/2018 à 11h52
Oui, ça fait des années que je le dis :-), je parle du troisième point.
Peut-être qu’enfin. C’est pourtant le moyen le plus efficace de diminuer les coûts sans impact sur la qualité de soin, au contraire !
Le 14/02/2018 à 12h15
Un avantage de ce système pourrait être une détection automatisée des interactions médicamenteuses dangereuses.
Le système en soi présente des avantages, mais aussi des risques, a cadrer au mieux.
Le 14/02/2018 à 13h19
En milieu hospitalier, c’est le rôle des infirmiers.
Le 14/02/2018 à 14h25
Le 14/02/2018 à 14h47
Ben les pharmaciens, c’est des vendeurs et des préparateurs. Ce n’est en aucun cas leur rôle de gérer le suivi des patients, ils sont là pour te délivrer un produit, sur ordonnance (= avec l’aval du médecin qui, lui, connaît le patient : maladie, contre indications,…) ou pas (style fervex ou trucs qui ne soignent rien du tout sur du viral, et certains d’être DANGEREUX car bourrés d’anti inflammatoires qui peuvent avoir des conséquences très graves suivant la pathologie à guérir).
Une infirmière aura entre autres pour rôle en milieu hospitalier de vérifier que la préparation correspond (faite par la pharmacie de l’hôpital, qui te fait des préparations de manière automatisée, c’est une immense armoire qui prépare les pots de pilules, etc), qu’elle est donnée à la bonne personne et qu’elle est administrée correctement. Et c’est déjà informatisé, en interne et en externe (transmissions).
Le 14/02/2018 à 15h17
Le 14/02/2018 à 19h11
J’aime bien l’expression des combos de lol 😂
ben mon épouse est médecin en hôpital ;-) mais c’est clair que certains médecins se foutent de leurs patients…
Le 14/02/2018 à 21h03
Le 15/02/2018 à 05h54
Je vois ce que tu veux dire, je comprends tout à fait.
Tu pointes en effet un gros problème actuel : les médecins sont censés maîtriser les médicaments (ça fait partie de leurs études) mais ça n’est pas trop le cas (j’ai failli en faire les frais) et certains de profiter aussi des avantages accordés par les labos en vendant telle ou telle molécule, là sur ce point, si on pouvait informatiser l’ensemble des prescriptions pour empêcher les interactions médicalementeuses, ça serait bénéfique. Le seul truc qui me fait bugguer, c’est qu’officiellement, tout est supposé exister et être fonctionnel… Sauf que comme ça implique toute une hiérarchie de personnes, ça devient vite le bordel, et je sais même pas si tout (ré)informatiser aiderait (vu que les personnels sont des grosses quiches sur du matériel informatique qui marche pas…).
En fait je crois que tout est déjà en place mais personne s’en sert correctement, en plus que d’avoir une équipe informatique qui n’aide pas du tout (c’est The IT Crowd !!)…